Alicia
Bronze
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- Date d'inscription :
- 14/02/2023
- Gils :
- 3978
- Disponibilité Rp :
- Disponible
- Messages :
- 54
- Métier :
- Barde ambulante
- Couleur d'Essence :
- Incolore
- Style d'Arme :
- Dague et Arbalète
- Rang :
- Argent @@
- Puissance d'Essence :
- 2200
Le jour venait de montrer le bout de son nez à l’horizon, marchant silencieusement entre les gens matinaux, je ne pouvais m’empêcher d’humer l’air ambiant. Une odeur de viande grillée s’infiltrait dans le vent laissant mon ventre hurler de faim. Habillé d’une belle robe rose, un sac contenant un instrument sur le dos et les épaules couvertes d’un manteau au large capuchon rabattu sur ma tête, mon regard d’azur chercha des visages familiers, en vain. Je n’avais jamais vraiment comprise pourquoi les gens de ma troupe s’étaient tous séparé et qu’ils avaient pour la plupart disparue sans laisser la moindre trace.
Cette pensés me chagrina un peu, laissant alors planés sur mon visage un sourire neutre. Prenant donc d’assaut la rue passante, je me laissai guider par mon estomac en vrille de la veille. La nuit avait été mouvementé et je m’étais fait mettre dehors d’une taverne ou j’avais fait une prestation qui c’était mal terminé. Un homme chelou avait fait irruption sur scène dans l’intention de passer ses mains sur moi et je lui avais brisé mon verre sur la tête. Le patron n’avait pas très aimé ma réaction violente et au lieu de mettre l’homme à la porte, se fut moi qui fus expédié comme une voleuse. Glissant une main sur ma joue, un nouveau soupir vue le jour sur mes lèvres «Ma pauvre, ce n’est pas avec c’est tarer que tu vas faire fortune ici…» Ma voix c’était perdue dans la cohue créée par l’ouverture des stands extérieurs ou on retrouvait les fruits et légumes, des miches de pains et autres aliments à faire baver la foule.
Prenant appuis contre le mur d’un établissement plus en retrait des regards, j’ouvris ma maigre brousse. Il ne restait juste assez pour une miche de pain bien chaude. «Encore un seul repas ce soir… » Replaçant la bourse à sa place j’observai autour de moi. Aucun garde ne semblait encore en ce lieu. Pinçant les lèvres un moment, je me retiens de rire avant de m’approcher de la fontaine centrale. Retirant alors ma cape pour la déposer sur le sol, je sortie mon ami fidèle, un beau violon qui avait vu tant de paysage, qui m’avait accompagné dans bien des endroits. Laissant alors son coffre ouvert, en guise d’incitation à la bonté du peuple, je pris de la hauteur avec un petit sourire amusé. Déjà, ma robe fait de voilage, courte et plutôt moulante au buste attirait un peu les regards. Mes longs cheveux roses volaient doucement au vent. D’un mouvement délicat, je fis glisser l’arche sur les cordes du violon créant un son, une mélodie qui s’éleva dans la musique de la rue. Certains visages curieux c’étaient retourné dans ma direction, ignorant ses derniers je continuai la mélodie, mes mouvements étaient fluide, doux et donnait à l’ambiance un peu de calme.
Voyant alors que certains yeux étaient sur moi, je me suis mise à bouger doucement, au rythme de la musique, parfois sur la pointe des pieds, d’autre fois en tournant sur moi-même avec grâce. Les gens formaient alors un demi-cercle autour de la fontaine, certains s’approchaient pour mettre des pièces et d’autre n’osait même pas regarder de peur d’être obligé de payer. La musique était toute ma vie, la seule chose que j’arrivais à bien faire, autre que mes tours de passe-passe. En ce moment, mon cœur débordait de joie, de voir ses regards, mais surtout ces pièces. J’allais probablement pouvoir faire un petit festin ce soir si tout allait pour le mieux. Des gens de la foules semblaient me reconnaitre, car ma présence dans la troupe de Dandelion avait été souvent souligné, de mémoire j’étais la seule demi-Nymphe à avoir foulé la ville depuis un moment.
Mon archet fit un dernier mouvement, lent et étiré, tenant alors la note si pure qui mit fin à la prestation sous les applaudissements de certain. M’inclinent alors devant mon public qui commençait déjà à reprendre son chemin, je m’approchai alors de mon butin et fut interrompu par deux brutes qui créait un mur entre moi et les coffres du violon. «Tu sais qu’il y a un taxe pour jouer dans ma rue!» Cracha l’homme qui semblait plus à un habitant de ruelle qu’a une personne importante, ce qui me fit soupirer. De plus, l’odeur qui se dégageait de ce duo me fit tousser de dégout. Il leva alors sa main crasseuse dans ma direction pour venir me prendre le menton et me forcer à le regarder «Cette argent est à nous prochaine fois demande la permission avant» le dégout s’épris de moi et comme toujours les gens pensaient leur chemin sans regarder, en ferment volontairement les yeux sur leurs petites vies.
Cette pensés me chagrina un peu, laissant alors planés sur mon visage un sourire neutre. Prenant donc d’assaut la rue passante, je me laissai guider par mon estomac en vrille de la veille. La nuit avait été mouvementé et je m’étais fait mettre dehors d’une taverne ou j’avais fait une prestation qui c’était mal terminé. Un homme chelou avait fait irruption sur scène dans l’intention de passer ses mains sur moi et je lui avais brisé mon verre sur la tête. Le patron n’avait pas très aimé ma réaction violente et au lieu de mettre l’homme à la porte, se fut moi qui fus expédié comme une voleuse. Glissant une main sur ma joue, un nouveau soupir vue le jour sur mes lèvres «Ma pauvre, ce n’est pas avec c’est tarer que tu vas faire fortune ici…» Ma voix c’était perdue dans la cohue créée par l’ouverture des stands extérieurs ou on retrouvait les fruits et légumes, des miches de pains et autres aliments à faire baver la foule.
Prenant appuis contre le mur d’un établissement plus en retrait des regards, j’ouvris ma maigre brousse. Il ne restait juste assez pour une miche de pain bien chaude. «Encore un seul repas ce soir… » Replaçant la bourse à sa place j’observai autour de moi. Aucun garde ne semblait encore en ce lieu. Pinçant les lèvres un moment, je me retiens de rire avant de m’approcher de la fontaine centrale. Retirant alors ma cape pour la déposer sur le sol, je sortie mon ami fidèle, un beau violon qui avait vu tant de paysage, qui m’avait accompagné dans bien des endroits. Laissant alors son coffre ouvert, en guise d’incitation à la bonté du peuple, je pris de la hauteur avec un petit sourire amusé. Déjà, ma robe fait de voilage, courte et plutôt moulante au buste attirait un peu les regards. Mes longs cheveux roses volaient doucement au vent. D’un mouvement délicat, je fis glisser l’arche sur les cordes du violon créant un son, une mélodie qui s’éleva dans la musique de la rue. Certains visages curieux c’étaient retourné dans ma direction, ignorant ses derniers je continuai la mélodie, mes mouvements étaient fluide, doux et donnait à l’ambiance un peu de calme.
Voyant alors que certains yeux étaient sur moi, je me suis mise à bouger doucement, au rythme de la musique, parfois sur la pointe des pieds, d’autre fois en tournant sur moi-même avec grâce. Les gens formaient alors un demi-cercle autour de la fontaine, certains s’approchaient pour mettre des pièces et d’autre n’osait même pas regarder de peur d’être obligé de payer. La musique était toute ma vie, la seule chose que j’arrivais à bien faire, autre que mes tours de passe-passe. En ce moment, mon cœur débordait de joie, de voir ses regards, mais surtout ces pièces. J’allais probablement pouvoir faire un petit festin ce soir si tout allait pour le mieux. Des gens de la foules semblaient me reconnaitre, car ma présence dans la troupe de Dandelion avait été souvent souligné, de mémoire j’étais la seule demi-Nymphe à avoir foulé la ville depuis un moment.
Mon archet fit un dernier mouvement, lent et étiré, tenant alors la note si pure qui mit fin à la prestation sous les applaudissements de certain. M’inclinent alors devant mon public qui commençait déjà à reprendre son chemin, je m’approchai alors de mon butin et fut interrompu par deux brutes qui créait un mur entre moi et les coffres du violon. «Tu sais qu’il y a un taxe pour jouer dans ma rue!» Cracha l’homme qui semblait plus à un habitant de ruelle qu’a une personne importante, ce qui me fit soupirer. De plus, l’odeur qui se dégageait de ce duo me fit tousser de dégout. Il leva alors sa main crasseuse dans ma direction pour venir me prendre le menton et me forcer à le regarder «Cette argent est à nous prochaine fois demande la permission avant» le dégout s’épris de moi et comme toujours les gens pensaient leur chemin sans regarder, en ferment volontairement les yeux sur leurs petites vies.
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Mer 15 Fév - 20:06