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descriptionLe bonheur est parfois caché dans l’inconnu. [François-Claude] (Terminé)Mar 3 Jan - 2:31
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caché dans l’inconnu.
Il y avait beaucoup de gens, une grande ambiance en ce milieu d'après-midi, des stands et des voix qui s’élevaient bien haut. Isaya ne possédait aucun repère dans cette ville. Elle déambulait sans savoir où ses pas allaient la conduire. Elle avait dit à Aurélien qu’elle allait essayer de leur trouver un logement. Elle avait paru confiante lorsqu’elle lui avait tenu ses propos. Mais honnêtement, elle ignorait comment elle allait accomplir ça… À part, en s’informant auprès du gentil peuple de Portalia.
Ainsi, elle s’arrêta devant une femme d’un âge avancé qui accomplissait certaines tâches devant une certaine bâtisse. «Salutations!» Ayant attiré l’attention de la dame, Isaya continua : «Je me demandais si…!» Isaya ne put terminer sa phrase, car l’inconnue l’interrompit pour lui faire la chariter. …De ce qu’Isaya comprit, le froid pouvait être mordant la nuit et les hommes pouvaient se comporter comme des hommes. Ainsi, après s’être brièvement éclipsée, la dame revint et déposa un vêtement sur les épaules dénudée d’Isaya. La mécanicienne glissa les bras dans les manches du vêtement qui lui plut aussitôt.
Cette veste était peut-être un cadeau de bienvenu. …Un cadeau oui! Il y avait donc ici des gens civilisés sachant comment accueillir les étrangers. «Merci à vous! C’est gentil… Dites, pour un logement…?» L’étrangère bougea négativement l’une de ses frêles mains devant Isaya et lui signala de s’adresser à quelqu’un d’autre pour ça.
Bien. Isaya reprit donc son chemin après quelques mots courtois échangés. Elle n’était pas nerveuse à l’idée de trouver ou ne pas trouver un logement. Pour l’instant, elle profitait simplement du moment. Il y aurait d’autres occasions, plus tard, pour s’inquiéter de diverses choses. Pas maintenant. Pas après tous les périples sur sa route pour atteindre la cité.
La mécanicienne s’arrêta à un stand de nourriture. Il se dégageait de cet étal une douce odeur sucrée et inconnue. Elle avait mangé toutes sortes de choses inconnues depuis qu’elle avait atteint la surface, mais rien de pareil à ce que le marchand proposait. Des gens sortaient des pièces pour payer l’homme. Des pièces d’argent qu’Isaya ne possédait pas. Le front d’Isaya se plissa alors sous la réflexion. Pour survivre à la Ligue, il fallait travailler. Pour survivre à la Surface, il fallait aussi travailler. Elle ne s’inquiétait pas pour elle-même car elle était très douée de ses mains, pouvant fabriquer et réparer n’importe quoi. Elle s’interrogeait surtout pour son amant, lequel n’était doué qu’à piloter des machines et explorer les fonds marins… et il n’était pas si doué que cela.
En attendant… Isaya avait cueillit un truc dans la végétation un peu plus tôt aujourd’hui. Peut-être pouvait-elle faire un échange avec le marchand? Elle sortit de son sac à bandouillère un aliment rond et bien rouge, qu’elle brandit devant le monsieur avec les mots suivants : «Allo! On peut faire un échange?» Ça ne coûtait pas grand-chose d’essayer. L’homme la dévisagea alors. « Bon, vous êtes dur en affaire. Je respecte ça. J’en ai deux de plus dans mon sac. Mais c’est tout. Vous en dites quoi?», renchérit Isaya. Le marchand éleva le ton, prenant la parole d’une voix rauque : "Si t’as pas d’argent, tu dégages." Bon. Tant pis pour l’échange, hein.
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Mar 3 Jan - 2:31