Invité
Invité
Bronze
0 Pts
Lagrange Aurélien
Identité
Âge : 26 ansSexe : Masculin
Race : Humain
Groupe : Civil
Rang : Or
Alignement : Chaotique bon
Physique
Taille : 1m80
Poids : 75 kg
Particularité Physique : Une partie du visage portant des marques du brûlures dues à un accident pendant un combat.
Mental
Mon Histoire
La ligue des profondeurs est une ville sans pitié pour ses habitants. Un endroit plein de lumières artificielles, et dont les cycles sans fin consomment ses habitants aussi sûrement qu’une machine consomme de l’huile. Et c’est précisément ainsi qu’Aurélien perdit ses parents.
Avalé par la machine anonyme qu’est la ville sous marine. Son père perdit la vie dans un accident de mine, broyé par une inondation qui fit perdre aux contremaîtres un temps et une machinerie précieuse. Sa mère, pilote de pied lourd disparut simplement, un jour elle partait pour une exploration lointaine. Le jour d’après elle ne revenait pas.
Très tôt dans sa vie Aurélien se retrouva seul, enfant errant dans les allées de la ville sous marine. Abandonné, il erra, jouant de ses poings et de se débrouillardise pour survivre. Étonnamment, ce fut plutôt ses talents de voleurs qui lui servirent, lui assurant quelques précieuses rations qui lui permirent de survivre. Jusqu’à ce qu’il ne vole la mauvaise personne.
Ce fut un soir qu’il entra dans un atelier réputé, crochetant une serrure qui ne lui résista guère. Un piège élaboré qui le fit tomber entre les pattes de Mili.
La semi araignée le prit dans ses filets, découvrant un garçon de sept ans à l’air revêche, trop fier pour détourner les yeux et avec de sévères signe de malnutrition.
Visiblement, au lieu de lui flanquer une dérouillée méritée, l’araignée le prit sous son aile, lui offrant le gîte, et un rudiment d’éducation. Ce fut là que le jeune homme solitaire découvrit une famille. Une famille bien étrange, composée d’une ferrailleuse à l’apparence arachnéenne et d’une petite fille d’à peu près son age. La petite avait un regard pétillant, mais comme il le découvrit rapidement, un sale caractère, bien peu compatible avec celui du blond.
Ils furent comme chien et chat, ne s’épargnant strictement rien durant cette enfance mouvementé. Au fil des années, Mili finit par leur donner un peu plus de responsabilité, poussant chacun d’entre eux vers des carrières bien différentes.
L’intérêt d’Aurélien se porta presque naturellement vers les pieds lourds. Ces marcheurs gigantesques étaient pour l’enfant une véritable fascination. Pour un enfant qui avait survécu dans les bas-fond de la ville, envoyé chercher de la ferraille dans des boyaux de maintenance oublié. Ils étaient le pinacle de l’ascenseur social.
Mili en possédait un bon nombre, en plus ou moins bon état de marche et accepta de lui enseigner les quelques rudiments du pilotage. Ce fut la seule façon qu’il trouva pour la remercier, maniant un pied lourd archaïque pour assister la mécanicienne.
Mais si ses talents de pilotes se développaient à mesure que sa tutrice lui laissait de plus en plus de marge, ce fut surtout son passif de gamin des rues qui fut utile à Mili. Cette dernière l’envoyait régulièrement « récupérer » quelques pièces dont elle manquait.
Que ce soit chez d’autres ferrailleurs, ou directement sur des marcheurs en service. Approvisionnant l’atelier en pièce exotique, il parvint même à obtenir sa propre machine en compensation. Une machine que tous auraient jaugés bonne pour la casse, mais qu’il s’attela à remettre en état.
N’ayant ni le talent inné de sa sœur d’adoption, ni la patience pour en faire un chef d’œuvre, le blond transforma la machine en horreur mécanique, ne tenant que par la bonne volonté d’un dieu oublié. Et s’il ne put en faire un outil d’exploration utile, il put au moins se joindre aux combattants qui divertissaient les masses laborieuses.
Loin en dessous de la surface, se trouvait des arènes destinées aux pieds lourd un endroit sentant l’huile surchauffée et la tôle froissée. Si le travail en pied lourd avait été un long apprentissage, se servir d’un géant de métal pour en fracasser un autre était comme une seconde nature pour Aurélien.
Ce fut lors d’un tournoi qu’un concurrent réussit presque à le battre, expédiant sa lame rotative droit dans le torse de sa machine. L’arme laboura le blindage du marcheur, faisant éclater plusieurs répartiteurs de pressions mal soudés. Ces dernières jaillirent dans l’habitacle mal isolé, brûlant une partie du visage du pilote. Et si le coup laissa sa marque, ça n’empêcha pas Aurélien de gagner une fois de plus.
Ce fut précisément à cette époque que l’entente avec Isaya se fit plus hasardeuse. Car s’il lui fut reproché de traiter sa monture comme un vulgaire bout de métal, il entrevit pour la première fois une lueur d’inquiétude.
Sans vraiment savoir comment, ils en arrivèrent à discuter, une première depuis des années… Alors qu’elles tachaient de sauver ce qui pouvait l’être, elle s’ouvrit à lui.
Ce ne fut pas un grand discours, la jeune femme préférant être franche et directe. Ce soir-là, une promesse fut faite, celle d’un jour l’emmener à la surface.
Une promesse un peu farfelue, car personne n’était assez fou pour tenter une telle expédition sans le soutien du pont. Mais une promesse tout de même.
Ils ne s’entendirent pas mieux pour autant. Aurélien trouvant toujours Isaya aussi exaspérante que bruyante. A bien des égards, ils étaient des aimants qui ne parvenaient pas à trouver la bonne polarité, se repoussant à l’extrême avant de se rapprocher inexorablement.
D’autres filles partagèrent son lit, trouvant dans l’explorateur débutant ce soupçon d’aventure auquel tout le monde rêvait sans jamais se l’avouer. Mais aucune ne parvenait jamais à retenir son attention.
Il n’y avait qu’une furie à la chevelure blanche qui avait sa place. Toute pleine de contradiction qu’elle était, c’était la seule à pouvoir tirer un sourire au blond. Ce fut sans doute pour cela qu’il se lança à corps perdu dans l’exploration, repoussant les limites de sa machine pour pouvoir enfin accomplir sa promesse.
Et si chaque fibre de son être tend vers cet objectif, aucun détail ne lui ai encore apparut quant à l’après…
Avalé par la machine anonyme qu’est la ville sous marine. Son père perdit la vie dans un accident de mine, broyé par une inondation qui fit perdre aux contremaîtres un temps et une machinerie précieuse. Sa mère, pilote de pied lourd disparut simplement, un jour elle partait pour une exploration lointaine. Le jour d’après elle ne revenait pas.
Très tôt dans sa vie Aurélien se retrouva seul, enfant errant dans les allées de la ville sous marine. Abandonné, il erra, jouant de ses poings et de se débrouillardise pour survivre. Étonnamment, ce fut plutôt ses talents de voleurs qui lui servirent, lui assurant quelques précieuses rations qui lui permirent de survivre. Jusqu’à ce qu’il ne vole la mauvaise personne.
Ce fut un soir qu’il entra dans un atelier réputé, crochetant une serrure qui ne lui résista guère. Un piège élaboré qui le fit tomber entre les pattes de Mili.
La semi araignée le prit dans ses filets, découvrant un garçon de sept ans à l’air revêche, trop fier pour détourner les yeux et avec de sévères signe de malnutrition.
Visiblement, au lieu de lui flanquer une dérouillée méritée, l’araignée le prit sous son aile, lui offrant le gîte, et un rudiment d’éducation. Ce fut là que le jeune homme solitaire découvrit une famille. Une famille bien étrange, composée d’une ferrailleuse à l’apparence arachnéenne et d’une petite fille d’à peu près son age. La petite avait un regard pétillant, mais comme il le découvrit rapidement, un sale caractère, bien peu compatible avec celui du blond.
Ils furent comme chien et chat, ne s’épargnant strictement rien durant cette enfance mouvementé. Au fil des années, Mili finit par leur donner un peu plus de responsabilité, poussant chacun d’entre eux vers des carrières bien différentes.
L’intérêt d’Aurélien se porta presque naturellement vers les pieds lourds. Ces marcheurs gigantesques étaient pour l’enfant une véritable fascination. Pour un enfant qui avait survécu dans les bas-fond de la ville, envoyé chercher de la ferraille dans des boyaux de maintenance oublié. Ils étaient le pinacle de l’ascenseur social.
Mili en possédait un bon nombre, en plus ou moins bon état de marche et accepta de lui enseigner les quelques rudiments du pilotage. Ce fut la seule façon qu’il trouva pour la remercier, maniant un pied lourd archaïque pour assister la mécanicienne.
Mais si ses talents de pilotes se développaient à mesure que sa tutrice lui laissait de plus en plus de marge, ce fut surtout son passif de gamin des rues qui fut utile à Mili. Cette dernière l’envoyait régulièrement « récupérer » quelques pièces dont elle manquait.
Que ce soit chez d’autres ferrailleurs, ou directement sur des marcheurs en service. Approvisionnant l’atelier en pièce exotique, il parvint même à obtenir sa propre machine en compensation. Une machine que tous auraient jaugés bonne pour la casse, mais qu’il s’attela à remettre en état.
N’ayant ni le talent inné de sa sœur d’adoption, ni la patience pour en faire un chef d’œuvre, le blond transforma la machine en horreur mécanique, ne tenant que par la bonne volonté d’un dieu oublié. Et s’il ne put en faire un outil d’exploration utile, il put au moins se joindre aux combattants qui divertissaient les masses laborieuses.
Loin en dessous de la surface, se trouvait des arènes destinées aux pieds lourd un endroit sentant l’huile surchauffée et la tôle froissée. Si le travail en pied lourd avait été un long apprentissage, se servir d’un géant de métal pour en fracasser un autre était comme une seconde nature pour Aurélien.
Ce fut lors d’un tournoi qu’un concurrent réussit presque à le battre, expédiant sa lame rotative droit dans le torse de sa machine. L’arme laboura le blindage du marcheur, faisant éclater plusieurs répartiteurs de pressions mal soudés. Ces dernières jaillirent dans l’habitacle mal isolé, brûlant une partie du visage du pilote. Et si le coup laissa sa marque, ça n’empêcha pas Aurélien de gagner une fois de plus.
Ce fut précisément à cette époque que l’entente avec Isaya se fit plus hasardeuse. Car s’il lui fut reproché de traiter sa monture comme un vulgaire bout de métal, il entrevit pour la première fois une lueur d’inquiétude.
Sans vraiment savoir comment, ils en arrivèrent à discuter, une première depuis des années… Alors qu’elles tachaient de sauver ce qui pouvait l’être, elle s’ouvrit à lui.
Ce ne fut pas un grand discours, la jeune femme préférant être franche et directe. Ce soir-là, une promesse fut faite, celle d’un jour l’emmener à la surface.
Une promesse un peu farfelue, car personne n’était assez fou pour tenter une telle expédition sans le soutien du pont. Mais une promesse tout de même.
Ils ne s’entendirent pas mieux pour autant. Aurélien trouvant toujours Isaya aussi exaspérante que bruyante. A bien des égards, ils étaient des aimants qui ne parvenaient pas à trouver la bonne polarité, se repoussant à l’extrême avant de se rapprocher inexorablement.
D’autres filles partagèrent son lit, trouvant dans l’explorateur débutant ce soupçon d’aventure auquel tout le monde rêvait sans jamais se l’avouer. Mais aucune ne parvenait jamais à retenir son attention.
Il n’y avait qu’une furie à la chevelure blanche qui avait sa place. Toute pleine de contradiction qu’elle était, c’était la seule à pouvoir tirer un sourire au blond. Ce fut sans doute pour cela qu’il se lança à corps perdu dans l’exploration, repoussant les limites de sa machine pour pouvoir enfin accomplir sa promesse.
Et si chaque fibre de son être tend vers cet objectif, aucun détail ne lui ai encore apparut quant à l’après…
Informations Supplémentaires
Aurélien est un être plutôt taciturne, dont les mots sont rares. Non pas à cause d’une quelconque envie d’être mystérieux, mais simplement par habitude. De trop longues exploration ayant favorisé son mutisme. Mis à part en la présence de personne de confiance, c'est à dire Isaya, il ne s’exprime que de façon platonique, peu désireux de mettre des efforts dans une voix superflue pour bien des aventuriers.
Au delà de son habitude à peu en dire, c'est quelqu'un de plutôt débrouillard, ayant l'habitude de faire ce qu'il peut avec ce qu'il à sous la main. D'un naturel direct, il n'hésitera pas à se salir les mains, pour peu que le résultat soit au rendez vous.
Utilitariste, voilà bien un mot qui résume bien notre blond.
Autre point, c'est un pilote chevronné, ayant affronté la mort plus d'une fois à bord de son pied lourd et en dehors. Habitué aux longues expéditions au dehors, il possède un fort instinct de survie, surtout en matière d'armes de la ligue.
Etrangement, la découverte de la surface ne l'a pas forcément comblé de bonheur, trouvant bien des mœurs surfacienne exubérante, voir manquant de raffinement, bien qu'il admette sans peine que sa vie d'avant n'avait également rien de très élégant.
Au delà de son habitude à peu en dire, c'est quelqu'un de plutôt débrouillard, ayant l'habitude de faire ce qu'il peut avec ce qu'il à sous la main. D'un naturel direct, il n'hésitera pas à se salir les mains, pour peu que le résultat soit au rendez vous.
Utilitariste, voilà bien un mot qui résume bien notre blond.
Autre point, c'est un pilote chevronné, ayant affronté la mort plus d'une fois à bord de son pied lourd et en dehors. Habitué aux longues expéditions au dehors, il possède un fort instinct de survie, surtout en matière d'armes de la ligue.
Etrangement, la découverte de la surface ne l'a pas forcément comblé de bonheur, trouvant bien des mœurs surfacienne exubérante, voir manquant de raffinement, bien qu'il admette sans peine que sa vie d'avant n'avait également rien de très élégant.
Un Petit Mot ?
Dois-je me représenter ? Votre petit loup préféré, de retour pour vous jouer un mauvais tour !
000Mots
Sam 3 Déc - 23:05