Elizabeth DelaVigne
Soldat - La Guilde
Bronze
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- Date d'inscription :
- 01/02/2022
- Gils :
- 9315
- Disponibilité Rp :
- Disponible
- Messages :
- 163
- Métier :
- Aucun
- Couleur d'Essence :
- Bleue
- Style d'Arme :
- Aucune
- Rang :
- Or @@@
- Puissance d'Essence :
- 11171
Aujourd’hui il était temps de faire des courses pour réapprovisionner l’orphelinat. Les enfants étaient nombreux et mangeaient beaucoup. Donc fallait aller assez souvent au marché pour ne pas manquer de stock. Surtout qu’à cet âge-là, ils aiment soit manger toujours la même chose, soit faut que ce soit différent chaque soir. Donc il fallait prévoir le coup dans tous les cas et ça faisait beaucoup de provisions à pourvoir. Je souriais sans qu’on ne puisse le voir avec mon armure. Je semblais si inexpressive avec ça sur le dos…Pourtant j’étais du genre joyeux et à toujours montrer mes émotions à l’époque quand j’étais une jeune, belle et fraîche pastèque. Ce temps me paraissait à présent si loin.
Bon faut dire aussi que ça faisait plus d’un siècle donc ça pouvait sembler assez normal quand on y pense. Bref, je m’étais rendu assez tôt au marché ce matin. Plus c’était frais les produits et meilleur c’était. Vu que je n’avais plus vraiment besoin de dormir, ce n’était pas un problème pour moi d’être là tôt. Je fis donc mon petit marché achetant beaucoup de produits frais. Beaucoup de légumes d’ailleurs, mais la chance qu’on avait dans cet orphelinat c’était que vu que je les avais habitués, il n’avait pas de soucis pour en manger. Apparemment, c’était bon pour les enfants. Moi quelque part cela me fendait le cœur, mais comme je n’avais pas besoin de manger, ce n’était pas moi qui le faisais. Et puis je me consolais en me disant que le royaume légumes était un royaume jouxté au mien par le passé et qu’ils avaient tout comme nous des tailles différentes et des bras et des jambes contrairement à ici.
Heureusement que je ne mangeais plus avec cet état. J’aurais potentiellement dû manger des fruits ! Et au comble de l’horreur il y a des pastèques, quel blasphème ! Bref désolé de cet emportement soudain. Revenons à mes courses. J’avais deux bon gros sac bien pleins dans les bras quand du bruit non loin m’interloquais. J’étais intrigué, mais je n’entendais pas bien ce qu’il se passait ni ne voyait bien la scène. Bon en même temps avec les gens accoler les uns aux autres en ronde autour de ce qui se produisait c’était aussi un peu compliqué.
Je soupirais. J’allais jusqu’à l’endroit et après avoir fait jouer des coudes je vis la scène. Bon y avait peut-être le fait que les gens remarquaient enfin qu’une armure de deux mètres voulait s’incruster. C’est le genre de truc qui finit par ne pas passer inaperçu. Je regardais la situation et vit un gamin chétif, mal habillé et pas super propre non plus aux prises avec des malfrats de bas étages.
Aller gamin, tu crois qu’on va te laisser faire sans réagir ? Tu travailles pour nous. Tu voles pour nous et tu finis par nous voler en voulant tout garder pour toi ? Alors qu’on a gentiment accueilli ?!
Vu la tête des mecs qui voulaient ni plus ni moins racketter l’enfant. Il l’avait pris sous leur emprise et non accueilli gentiment. Cela arrivait que certains enfants arrivant ici soient pris par des gens dans ce style pour profiter d’eux et de leur naïveté. Cela me désolait et me mettait également hors de moi. J’avais horreur qu’on s’en prenne aux enfants comme ça. Et j’allais faire en sorte de prendre ce petit sous ma coupe, pour qu’il soit libéré de ce genre d’emprise néfaste pour son développement. Entraîner à voler il ne deviendrait qu’une racaille de bas étage comme ceux qui essayaient de le racketter. Il fallait faire quelque chose.
Je divisais la foule rentrant dans la scène et allant jusqu’au petit. Celui-ci écarquilla des yeux ronds de frayeur tandis que je m’accroupissais pour être moins impressionnante à ses yeux.
N’aie pas peur mon garçon je ne te ferais aucun mal.
Je sors une poire de mon sac et la lui tends tandis que je caresse le haut de sa tête ébouriffant ses cheveux.
Tu ne risques plus rien jeune homme je m’occupes de ses hommes.
Tu t’occupes de nous ? Ah oui ? Vu cette voix, c’est une femme sous toute cette taule. Tu m’as l’air bien pataude en plus. Retire là on s’occupera bien de toi si tu veux ~
Cela ira. Je ne me mélange pas avec les mécréants dans votre genre. Faites-moi le plaisir de déguerpir en vitesse avant que je ne change d’avis et que je ne vous sanctionne pour avoir abuser moralement de cet enfant.
C’est quoi ce sketch ? Toi t’occuper de nous ? On est cinq tu es toute seule. Que comptes tu faire au juste ? Crier à l’aide ?
Je réitère mes paroles pour la dernière fois. Déguerpissez de ma vue bande de gueux ou je m’occuperais personnellement de votre cas ! dis-je de manière plus froide et cassante.
L’homme, incertain sur le coup, se met à rire. Il se moque avec ses amis me trouvant apparemment hilarante pour une boîte de conserve. Et que sans mon armure j’aurais sûrement les pétoches comme ce gosse. Je me retenais pour éviter de faire peur à l’enfant, mais ça allait finir par ne plus être le cas. Je m’accroupissais de nouveau face à l’enfant.
Jeune homme, comment t’appelles tu ?
Sky madame l’armure…
Très bien Sky. Joli prénom. Je suis Elizabeth. Peux-tu fermer les yeux pour moi ? Comptes dix minutes dans ta tête avant de les rouvrir. Tu penses pouvoir le faire pour moi ?
Je…non…je sais pas compter madame Elisabett
Hum…Eh bien peux-tu fermer les yeux jusqu’à ce que je te dise de les rouvrir ?
Le petit hocha la tête et je caressais de nouveau ses cheveux. Tandis qu’il fermait les yeux je me retournais vers les cinq malfrats.
C’est bon t’as fait tes adieux au mioche qu’on le récupère et le fasse trimer ? On a notre croute à gagner tu vois ? Et c’est un peu notre gagne-pain…
J’avançais tandis qu’il continuait de parler. L’un de ses sbires vint à ma rencontre. J’étais certes pataude, mais aucun d’entre eux n’avait de force suffisante face à moi. Je m’étais entraîner durant un siècle aux arts du combat pour pouvoir protéger tous les enfants de l’orphelinat. Ce n’était pas cinq péquenauds mal léchés qui allaient me faire peur. L’homme vint mettre un coup de poing au niveau de mon visage. Je penchais la tête de côté et esquivais le coup sans mal. Je soupirais et lui mis une pichenette sur le front ce qui le fit voler sur l’un de ses potes. En même temps il n'était pas loin ses potes quelques mètres tout au plus.
Le genre de déchet qui n’essaye pas de gagner en puissance d’essence. Même pas rang Bronze autant dire que face à un rang Or il n’était qu’une tâche dans l’océan.
Dernière édition par Elizabeth DelaVigne le Ven 4 Nov - 21:31, édité 1 fois
Bon faut dire aussi que ça faisait plus d’un siècle donc ça pouvait sembler assez normal quand on y pense. Bref, je m’étais rendu assez tôt au marché ce matin. Plus c’était frais les produits et meilleur c’était. Vu que je n’avais plus vraiment besoin de dormir, ce n’était pas un problème pour moi d’être là tôt. Je fis donc mon petit marché achetant beaucoup de produits frais. Beaucoup de légumes d’ailleurs, mais la chance qu’on avait dans cet orphelinat c’était que vu que je les avais habitués, il n’avait pas de soucis pour en manger. Apparemment, c’était bon pour les enfants. Moi quelque part cela me fendait le cœur, mais comme je n’avais pas besoin de manger, ce n’était pas moi qui le faisais. Et puis je me consolais en me disant que le royaume légumes était un royaume jouxté au mien par le passé et qu’ils avaient tout comme nous des tailles différentes et des bras et des jambes contrairement à ici.
Heureusement que je ne mangeais plus avec cet état. J’aurais potentiellement dû manger des fruits ! Et au comble de l’horreur il y a des pastèques, quel blasphème ! Bref désolé de cet emportement soudain. Revenons à mes courses. J’avais deux bon gros sac bien pleins dans les bras quand du bruit non loin m’interloquais. J’étais intrigué, mais je n’entendais pas bien ce qu’il se passait ni ne voyait bien la scène. Bon en même temps avec les gens accoler les uns aux autres en ronde autour de ce qui se produisait c’était aussi un peu compliqué.
Je soupirais. J’allais jusqu’à l’endroit et après avoir fait jouer des coudes je vis la scène. Bon y avait peut-être le fait que les gens remarquaient enfin qu’une armure de deux mètres voulait s’incruster. C’est le genre de truc qui finit par ne pas passer inaperçu. Je regardais la situation et vit un gamin chétif, mal habillé et pas super propre non plus aux prises avec des malfrats de bas étages.
Aller gamin, tu crois qu’on va te laisser faire sans réagir ? Tu travailles pour nous. Tu voles pour nous et tu finis par nous voler en voulant tout garder pour toi ? Alors qu’on a gentiment accueilli ?!
Vu la tête des mecs qui voulaient ni plus ni moins racketter l’enfant. Il l’avait pris sous leur emprise et non accueilli gentiment. Cela arrivait que certains enfants arrivant ici soient pris par des gens dans ce style pour profiter d’eux et de leur naïveté. Cela me désolait et me mettait également hors de moi. J’avais horreur qu’on s’en prenne aux enfants comme ça. Et j’allais faire en sorte de prendre ce petit sous ma coupe, pour qu’il soit libéré de ce genre d’emprise néfaste pour son développement. Entraîner à voler il ne deviendrait qu’une racaille de bas étage comme ceux qui essayaient de le racketter. Il fallait faire quelque chose.
Je divisais la foule rentrant dans la scène et allant jusqu’au petit. Celui-ci écarquilla des yeux ronds de frayeur tandis que je m’accroupissais pour être moins impressionnante à ses yeux.
N’aie pas peur mon garçon je ne te ferais aucun mal.
Je sors une poire de mon sac et la lui tends tandis que je caresse le haut de sa tête ébouriffant ses cheveux.
Tu ne risques plus rien jeune homme je m’occupes de ses hommes.
Tu t’occupes de nous ? Ah oui ? Vu cette voix, c’est une femme sous toute cette taule. Tu m’as l’air bien pataude en plus. Retire là on s’occupera bien de toi si tu veux ~
Cela ira. Je ne me mélange pas avec les mécréants dans votre genre. Faites-moi le plaisir de déguerpir en vitesse avant que je ne change d’avis et que je ne vous sanctionne pour avoir abuser moralement de cet enfant.
C’est quoi ce sketch ? Toi t’occuper de nous ? On est cinq tu es toute seule. Que comptes tu faire au juste ? Crier à l’aide ?
Je réitère mes paroles pour la dernière fois. Déguerpissez de ma vue bande de gueux ou je m’occuperais personnellement de votre cas ! dis-je de manière plus froide et cassante.
L’homme, incertain sur le coup, se met à rire. Il se moque avec ses amis me trouvant apparemment hilarante pour une boîte de conserve. Et que sans mon armure j’aurais sûrement les pétoches comme ce gosse. Je me retenais pour éviter de faire peur à l’enfant, mais ça allait finir par ne plus être le cas. Je m’accroupissais de nouveau face à l’enfant.
Jeune homme, comment t’appelles tu ?
Sky madame l’armure…
Très bien Sky. Joli prénom. Je suis Elizabeth. Peux-tu fermer les yeux pour moi ? Comptes dix minutes dans ta tête avant de les rouvrir. Tu penses pouvoir le faire pour moi ?
Je…non…je sais pas compter madame Elisabett
Hum…Eh bien peux-tu fermer les yeux jusqu’à ce que je te dise de les rouvrir ?
Le petit hocha la tête et je caressais de nouveau ses cheveux. Tandis qu’il fermait les yeux je me retournais vers les cinq malfrats.
C’est bon t’as fait tes adieux au mioche qu’on le récupère et le fasse trimer ? On a notre croute à gagner tu vois ? Et c’est un peu notre gagne-pain…
J’avançais tandis qu’il continuait de parler. L’un de ses sbires vint à ma rencontre. J’étais certes pataude, mais aucun d’entre eux n’avait de force suffisante face à moi. Je m’étais entraîner durant un siècle aux arts du combat pour pouvoir protéger tous les enfants de l’orphelinat. Ce n’était pas cinq péquenauds mal léchés qui allaient me faire peur. L’homme vint mettre un coup de poing au niveau de mon visage. Je penchais la tête de côté et esquivais le coup sans mal. Je soupirais et lui mis une pichenette sur le front ce qui le fit voler sur l’un de ses potes. En même temps il n'était pas loin ses potes quelques mètres tout au plus.
Le genre de déchet qui n’essaye pas de gagner en puissance d’essence. Même pas rang Bronze autant dire que face à un rang Or il n’était qu’une tâche dans l’océan.
Dernière édition par Elizabeth DelaVigne le Ven 4 Nov - 21:31, édité 1 fois
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Jeu 24 Fév - 15:22