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Elizabeth DelaVigne
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Aujourd’hui il était temps de faire des courses pour réapprovisionner l’orphelinat. Les enfants étaient nombreux et mangeaient beaucoup. Donc fallait aller assez souvent au marché pour ne pas manquer de stock. Surtout qu’à cet âge-là, ils aiment soit manger toujours la même chose, soit faut que ce soit différent chaque soir. Donc il fallait prévoir le coup dans tous les cas et ça faisait beaucoup de provisions à pourvoir. Je souriais sans qu’on ne puisse le voir avec mon armure. Je semblais si inexpressive avec ça sur le dos…Pourtant j’étais du genre joyeux et à toujours montrer mes émotions à l’époque quand j’étais une jeune, belle et fraîche pastèque. Ce temps me paraissait à présent si loin.

Bon faut dire aussi que ça faisait plus d’un siècle donc ça pouvait sembler assez normal quand on y pense. Bref, je m’étais rendu assez tôt au marché ce matin. Plus c’était frais les produits et meilleur c’était. Vu que je n’avais plus vraiment besoin de dormir, ce n’était pas un problème pour moi d’être là tôt. Je fis donc mon petit marché achetant beaucoup de produits frais. Beaucoup de légumes d’ailleurs, mais la chance qu’on avait dans cet orphelinat c’était que vu que je les avais habitués, il n’avait pas de soucis pour en manger. Apparemment, c’était bon pour les enfants. Moi quelque part cela me fendait le cœur, mais comme je n’avais pas besoin de manger, ce n’était pas moi qui le faisais. Et puis je me consolais en me disant que le royaume légumes était un royaume jouxté au mien par le passé et qu’ils avaient tout comme nous des tailles différentes et des bras et des jambes contrairement à ici.

Heureusement que je ne mangeais plus avec cet état. J’aurais potentiellement dû manger des fruits ! Et au comble de l’horreur il y a des pastèques, quel blasphème ! Bref désolé de cet emportement soudain. Revenons à mes courses. J’avais deux bon gros sac bien pleins dans les bras quand du bruit non loin m’interloquais. J’étais intrigué, mais je n’entendais pas bien ce qu’il se passait ni ne voyait bien la scène. Bon en même temps avec les gens accoler les uns aux autres en ronde autour de ce qui se produisait c’était aussi un peu compliqué.

Je soupirais. J’allais jusqu’à l’endroit et après avoir fait jouer des coudes je vis la scène. Bon y avait peut-être le fait que les gens remarquaient enfin qu’une armure de deux mètres voulait s’incruster. C’est le genre de truc qui finit par ne pas passer inaperçu. Je regardais la situation et vit un gamin chétif, mal habillé et pas super propre non plus aux prises avec des malfrats de bas étages.

Aller gamin, tu crois qu’on va te laisser faire sans réagir ? Tu travailles pour nous. Tu voles pour nous et tu finis par nous voler en voulant tout garder pour toi ? Alors qu’on a gentiment accueilli ?!

Vu la tête des mecs qui voulaient ni plus ni moins racketter l’enfant. Il l’avait pris sous leur emprise et non accueilli gentiment. Cela arrivait que certains enfants arrivant ici soient pris par des gens dans ce style pour profiter d’eux et de leur naïveté. Cela me désolait et me mettait également hors de moi. J’avais horreur qu’on s’en prenne aux enfants comme ça. Et j’allais faire en sorte de prendre ce petit sous ma coupe, pour qu’il soit libéré de ce genre d’emprise néfaste pour son développement. Entraîner à voler il ne deviendrait qu’une racaille de bas étage comme ceux qui essayaient de le racketter. Il fallait faire quelque chose.

Je divisais la foule rentrant dans la scène et allant jusqu’au petit. Celui-ci écarquilla des yeux ronds de frayeur tandis que je m’accroupissais pour être moins impressionnante à ses yeux.

N’aie pas peur mon garçon je ne te ferais aucun mal.

Je sors une poire de mon sac et la lui tends tandis que je caresse le haut de sa tête ébouriffant ses cheveux.

Tu ne risques plus rien jeune homme je m’occupes de ses hommes.

Tu t’occupes de nous ? Ah oui ? Vu cette voix, c’est une femme sous toute cette taule. Tu m’as l’air bien pataude en plus. Retire là on s’occupera bien de toi si tu veux ~

Cela ira. Je ne me mélange pas avec les mécréants dans votre genre. Faites-moi le plaisir de déguerpir en vitesse avant que je ne change d’avis et que je ne vous sanctionne pour avoir abuser moralement de cet enfant.

C’est quoi ce sketch ? Toi t’occuper de nous ? On est cinq tu es toute seule. Que comptes tu faire au juste ? Crier à l’aide ?

Je réitère mes paroles pour la dernière fois. Déguerpissez de ma vue bande de gueux ou je m’occuperais personnellement de votre cas ! dis-je de manière plus froide et cassante.

L’homme, incertain sur le coup, se met à rire. Il se moque avec ses amis me trouvant apparemment hilarante pour une boîte de conserve. Et que sans mon armure j’aurais sûrement les pétoches comme ce gosse. Je me retenais pour éviter de faire peur à l’enfant, mais ça allait finir par ne plus être le cas. Je m’accroupissais de nouveau face à l’enfant.

Jeune homme, comment t’appelles tu ?

Sky madame l’armure…

Très bien Sky. Joli prénom. Je suis Elizabeth. Peux-tu fermer les yeux pour moi ? Comptes dix minutes dans ta tête avant de les rouvrir. Tu penses pouvoir le faire pour moi ?

Je…non…je sais pas compter madame Elisabett

Hum…Eh bien peux-tu fermer les yeux jusqu’à ce que je te dise de les rouvrir ?

Le petit hocha la tête et je caressais de nouveau ses cheveux. Tandis qu’il fermait les yeux je me retournais vers les cinq malfrats.

C’est bon t’as fait tes adieux au mioche qu’on le récupère et le fasse trimer ? On a notre croute à gagner tu vois ? Et c’est un peu notre gagne-pain…

J’avançais tandis qu’il continuait de parler. L’un de ses sbires vint à ma rencontre. J’étais certes pataude, mais aucun d’entre eux n’avait de force suffisante face à moi. Je m’étais entraîner durant un siècle aux arts du combat pour pouvoir protéger tous les enfants de l’orphelinat. Ce n’était pas cinq péquenauds mal léchés qui allaient me faire peur. L’homme vint mettre un coup de poing au niveau de mon visage. Je penchais la tête de côté et esquivais le coup sans mal. Je soupirais et lui mis une pichenette sur le front ce qui le fit voler sur l’un de ses potes. En même temps il n'était pas loin ses potes quelques mètres tout au plus.

Le genre de déchet qui n’essaye pas de gagner en puissance d’essence. Même pas rang Bronze autant dire que face à un rang Or il n’était qu’une tâche dans l’océan.

Dernière édition par Elizabeth DelaVigne le Ven 4 Nov - 21:31, édité 1 fois
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Il ouvrit lentement la porte, apercevant sa fille se dresser devant lui, lui souriant. L’œil du borgne devient tout rond à cette vue impossible, tendant sa main vers elle pour l’atteindre, mais il ne peut l’approcher, prisonnier de son corps, comme si ses pieds ne pouvaient bouger. Il tente de l’atteindre, mais elle s’éloigne un peu, comme si le cadre de porte s’allongeait. Les yeux de Solvi se mettent à laisser couler de longue larme de sang alors que son ventre se met à saigner abondamment. Elle pleure « Papa » à répétition avant d’hurler de douleur de manière stridente alors qu’une lame géant sort de son ventre.

- SOLVI !!!

Hurle le veuf en se redressant d’un coup affolé, apeuré, les yeux remplis de larmes. Il respire fortement, de manière saccadé, comme s’il venait de se battre pendant des heures sans arrêtés. Il ressent une lourde vague d’émotion se nouer dans sa gorge. Le vieux borgne tend lourdement et maladroitement la main vers la petite table de chevet, saisissant une bouteille d’alcool encore débouché, il en prend une énorme gorgée pour faire passer cet élan d’émotion. Il déposa la bouteille pour regarder ses mains tremblantes. Lentement il se passe les mains au visage, retenant une nouvelle fois ses sanglots. Il saisit une bouteille vide qui traine dans son lit de la veille et la fait volée contre le mur dans un puissant rugissement remplit de haine et de colère, une colère si pure, une déchirure si profonde que même les plus grands glaciers en auraient été fendus. Il se retourne dans son lit, sortant ses jambes du matelas, sans pour autant se relever. Les mains au visage, il murmure tout doucement.

- Je suis tellement désolé Malena… Tellement désolé… Je n’ai… Je n’ai… Sa voix voulait craquer. J’ai … Je n’ai pas réussi à protéger notre petite fleur… Alors qu’une larme unique coula le long de sa joue.

Un autre joli matin mon cher Nordalh, une nouvelle belle journée s’offrait à toi, le soleil à peine levé, les premières lueurs du soleil se faisait voir au loin, très loin dans le ciel. Encore une belle journée à te réveiller en hurlant, avec des images hideuses en tête et à écarter le tout d’une bonne gorgée d’alcool. La santé quoi.

Il se leva lourdement, encore en train de se frotter le visage, enfilant ses bottes rapidement pour s’éviter de marcher dans de la vitre cassée. Il regarda cette petit chambre minable et miteuse, pratiquement insalubre avec le peu d’argent qu’il faisait actuellement. Il regarda la seule table dans la chambre, elle était vide, que des miettes de pain… Notre colosse soupira longuement en se passant une main sur le visage. Il allait devoir aller faire des courses. Avec le soleil qui se levait peu à peu, il était aussi bien de se préparer, il allait s’éviter des rues surpeuplés d’espèce de femme-chat ou d’homme corbeaux… Ces choses-là quoi.

C’est donc ainsi, avec un si beau matin à la Nordalh, qu’il prit la route, l’haleine d’alcool encore bien présente. Il avait enfilé des vêtements simples avec un début d’armure métallique un tantinet peu rouillé. Évidemment, il n’était pas en armure complète, mais il serait armé et armuré par principe d’anxiété. Pendant de bonnes période de sa vie, son arme et son armure étaient les seules choses qui le gardait en vie… C’est pourquoi qu’aller faire des courses avec ceux-là c’était clairement essentiel ! Des fois qu’il se fasse attaqué par une orange !

Il avançait d’un pas lourd vers les marchés, satisfait de savoir qu’il n’y aurait pas personne ! Juste lui et les marchands !

Il tourna le coin pour tomber sur une place bondée de gens… Nordalh foudroya la foule de son regard glacial, laissant grogner un très long soupir. Encore des homme-poisson et des femmes-tortues. Il reprit sa route, ramassant quelques trucs qui pourrait se conserver 2-3 jours, sans le forcer de revenir ici prendre de la nourriture une fois de plus. Il repartit avec un énorme sac. À son poids, malheureusement on mangeait. Alors qu’il semblait bien léger pour lui, pour certain, c’était pratiquement leur quantité de nourriture pour une famille de 4, avec la possibilité de subvenir à leur besoin sur 3 jours. Mais pour le colosse, ce n’était pas grand-chose.

Alors qu’il partait, il préféra se mettre un peu à l’écart, tentant d’éviter les foules. Il aperçut une grande armure, dans cette foule, seul lui et cet « homme » pouvait être assez grand et avoir la tête qui dépassait. Bref, cette armure sembla s’écarter un peu du chemin, alors que Nordalh passait près de l’endroit de l’armure, le colosse s’arrêta alors qu’il vis un homme se faire repousser par une simple pichenette. Le vieux veuf haussa les sourcils, impressionnés d’une telle force, clairement ce mec était puissant ! Sans parler de son armure en plus, il avait de la classe, le vieux devait l’admettre.

Clairement, même s’il semblait parfaitement apte à se prendre les cinq malheureux, il restait en désavantage quand même. En soupirant et grognant, ronchonnant sur sa journée de merde, il déposa son sac de nourriture, écartant la foule par sa seule présence ou sinon en tassant les gens. Il arriva finalement à « l’armure » et les cinq malfrats. Une fois à proximité, il laissa entendre d’une voir terriblement glacial, si froide qu’elle pouvait en geler les âmes :

- Si j’étais vous, je foutrais le camp et ne reviendrais jamais.

Il aperçut le jeune Sky plus loin près de l’armure de 2 mètres.

- Et je laisserais le gamin tranquille, si j'étais vous.
Enchaîna-t-il.

- Et qu’est-ce que tu vas faire papi ?! Dit un du groupe se retournant vers lui et s’approchant de façon intimidante.

Nordalh saisit soudainement le jeune malfrat par la gorge, resserrant d’une poigne horriblement forte sur sa gorge, lui coupant l’air.

- Écoute bien tête de con… Je suis probablement le seul qui peut vous sauver en ce moment. Je crois qu’il peut tous vous tuer de manière rapidement et sans réellement broncher plus qu’il le faut.

Il resserre encore plus sa poigne contre la gorge, alors que de petits sons de détresse se font entendre chez l’homme en manque de souffle.

- Et appel moi encore une fois papi… Je t’avertis, ce n’est pas de l’armure que tu devras te méfier.

Il fixait le jeune homme dans les yeux, alors qu’il manquait d’air et que ses coéquipiers, désorganisés, ne savaient pas comment trop gérer la situation.

- Maintenant dégage.

Il repousse brutalement et sa la moindre délicatesse l’homme qui tomba durement au sol en se tenant le cou, relevant un regard terrifié à Nordalh. Puis il se retourna vers Elizabeth, encore plus terrifié, comprenant dans quelle misère il s’était mis.

- Les.. Les gars ! On devrait foutre le camp… Dit-il nerveusement.

Les malfrats se regardèrent et d’un commun accord, SURTOUT par la puissante pichenette d’une massive armure et l’arrivé du vieux grincheux aussi gros qu’une montagne, décidèrent de prendre la poudre d’escampette avant de finir en chair à pâté pour chat. Clairement, ils ne faisaient pas le poids contre un or, mais en plus contre papi le colosse, déjà que Elizabeth était plus que dissuasive, il était plus judicieux de déguerpir.

Les truands prirent tous un chemin différent, prenant rapidement la course pour se sauver de leur « assaillants ». Laissant finalement, Nordalh, Elizabeht et Sky ensemble.

Notre géant s’approcha lentement de l’individu « en » armure. Lorgnant brièvement vers le jeune gamin froidement, sans trop faire de cas, quoi qu’il était bien heureux que cet « homme » soit arrivé à temps.

- À voir vos capacités, j’imagine que tout va bien ? Dit-il de sa voix aussi froide et sévère que même les plus curieux derrières, reprirent leurs activités.

Il n’avait pas encore remarqué que l’armure était en enfaite habité par un spectre, pour lui, c’était un homme dans une armure. Nordalh réduit la distance entre lui et Elizabeth, lui tendant lentement la main de manière formel.


- Nordalh. Dit-il simplement, encore inconscient de ce qu’est réellement Elizabeth.
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Bon je ne m’attendais pas à ce qu’ils volent aussi bien. Comme quoi les petites frappes ça avait un potentiel volatile très sous-estimés. Mon rang Or me permettait d’être bien plus ouverte au monde qui m’entourait et je ressentais sans mal les essences autour de moi c’est pour cela que je n’avais pas pris peur de m’approcher d’autant plus de ces crétins. Même si le fat qu’ils aient une essence n’aurait rien changer en soi. Je ne laisserais jamais un enfant dans cette situation sans agir moi même pour faire quelque chose pour lui. Je pense qu’ils avaient bien compris que je n’étais pas quelqu’un à sous-estimer. D’habitude, on s’en rend compte bien avant ne serait-ce que par mon armure. Après tout, je porte la première armure venant de mon ancien monde. Celui des géants de la garde royale, donc autant dire que ce n’était pas le petit gabarit.

D’ailleurs je sentie une essence se rapprocher. Leur chef peut-être ? Ou quelqu’un d’autres d’extérieur comme moi qui ne supportait pas cette situation d’injustice ? Son essence restait faible, donc si jamais il essayait quelque chose contre moi il prendrait cher tout comme ses potes s’il était avec eux. Je tournais la tête en direction de cette fameuse personne que je ressentais et vit un homme d’un gabarit assez égal au mien se ramener lui aussi plus de mon côté semble-t-il. C’était un géant ce type...Oui j’ose et j’ai le droit de le dire je reste un spectre à l’intérieur, ce n’est pas mon vrai corps qui porte cette armure, ou j’aurais fini écraser comme la pauvre pastèque que j’étais et mes pépins auraient été éparpillés à la vue de tous...miséricorde…

Finalement, mon état de spectre à cet instant me parut d’un coup bien plus utile et plus adapté. Je remerciais le ciel de m’avoir permis l’opportunité d’une seconde vie malgré ce nouveau corps dans lequel je ne suis pas toujours bien à l’aise, mais bon...Faut faire avec je n’ai plus vraiment le choix à présent. L’homme qui m’avait rejoint finit par s’exprimer de manière glaciale et imposante. Bon, en plus d’être un géant il avait la prestance qui allait avec. Cela aurait été marrant qu’il ait une voix bien aiguë mais hélas ce n’était point le cas. Cela enlevait du comique à la situation et ça faisait encore plus peur aux gens d’en face. Heureusement, le petit avait toujours les mains sur ses oreilles donc il n’entendait rien et c’était tant mieux il aurait potentiellement fait dans son pantalon lui aussi. Je ne me voyais pas le ramener à l’orphelinat et commencer par le changer...Autant dire que si ça arrivait je ne manquerais pas de remercier mon sauveur qui n’avait pas besoin d’être là qui plus est. Je suis une grande fille…

Il faisait savoir aux bandits de s’en aller bien gentiment et de ne plus importuner le petit. L’un d’eux l’insulta ouvertement et il fut pris par la gorge sans mal par ledit vieux. Celui ci lui fit comprendre que d’intervenir était la meilleure solution pour tout le monde qu’il n’y ait pas d’effusion de sang. Vu comme ça...Quand j’y penses malgré la pichenette à leur pote ils étaient toujours là donc il aurait fallu que je combatte encore un peu avant qu’ils ne daignent voir qu’ils n’avaient aucune chance de gagner. Cela m’aurait saoulé et sûrement que mon armure aurait été à nettoyer ce que je n’appréciais pas faire toutes les cinq minutes parce que y avait de la surface mine de rien...Surtout les recoins c’était particulièrement chiant à entretenir…

Je souriais en rigolant même si on ne pouvait pas le voir. Il semblerait que monsieur cheveux blancs n’aimait pas qu’on lui dise qu’il était un papy même s’il en avait tout l’air. Il finit par lâcher l’homme qui se faisait quasiment dessus déjà et lui et ses potes finirent par se barrer d’un commun accord. Et tant mieux parce que franchement, ça n’aurait pas bien fini pour eux cette histoire que ce soit avec moi ou avec cet homme. Je n’étais pas pour la violence en plus s’il n’y en avait pas besoin donc j’étais bien contente qu’ils aient décidés de partir. Finalement, cet homme avait été bien utile pour précipiter leur choix.

En effet, je n’ai même pas eu le temps de me sentir fatiguée.

L’homme se rapprocha et tendit la main vers moi. Si on pouvait voir mon visage on me verrait hausser un sourcil perplexe. Mais ce n’était pas le cas. Je pris cette main tendue et finalement le serrais et la secouais en gage de salutation envers cet homme.

Elizabeth.

Je me retournais bien vite et m’accroupissais de nouveau vers l’enfant. Je pris ses petites mains et les enlevais doucement et avec bienveillance de ses oreilles.

C’est fini Sky. Tu n’as plus à avoir peur. Les méchants sont partis.

L’enfant avait boucher ses oreilles de ces petites mains et avaient même fini par fermer les yeux tellement il avait peur.

Ils vont revenir...et ils voleront ce que j’ai gagné... dit-il commençant à pleurer.

Tu es tout seul Sky ?

Il hochait la tête les larmes continuant à perler sur ses joues. Il semblait si triste à cet instant. Je viens caresser ses cheveux et le prend dans mes bras me relevant doucement.

A partir d’aujourd’hui tu n’es plus seul bonhomme tu vas venir avec moi à l’orphelinat je suis sûre que les autres enfants seront ravis d’avoir un nouvel ami. Et tu n’auras plus à craindre ses hommes s’ils s’approchent de l’orphelinat je m’en occuperais personnellement. Enfin, c’est si tu veux bien sur venir avec moi, je ne veux pas t’obliger si tu ne le veux pas ?

Il semble réfléchir.

Si je viens avec vous et qu’au final ça me plaît pas je serais livre de repartir ?

Bien sûr bonhomme, ce n’est pas une prison si ça ne te voient pas tu pourras repartie sans problème, je te le promets. Je ne faillis jamais à la parole jeune homme.

Il hoche la tête et resserre sa prise de ses petits bras sur mon cou alors qu’il s’endort après avoir pleuré encore un peu. Je me retourne vers l’homme qui nous a aidé.

Il me faut vous remercier. Sans votre intervention cela aurait certainement durer plus que nécessaire et il y aurait eut plus de violence ce que je ne désirais pas.

Je le regarde et vois ses vivres et pense grâce à ça à récupérer les deux sacs pleins au sol. Sauf qu’à l’heure actuelle je n’ai plus de places dans les bras.

Pourrais je abuser encore un peu de votre aide pour m’aider à rentrer à l’orphelinat ? Je ne peux pas porter cet enfant ainsi que mes sacs de courses. Bien sûr si vous acceptez, je vous dédommagerais. Un goûter à l’orphelinat vous irais ?

Je n’avais pas pour habitude d’être dans ce genre de situation. Mais j’imaginais que si jamais il ne voulait pas m’aider plus je réussirais bien à me débrouiller autrement. Vu comment j’étais pataude j’imaginais déjà la scène à vouloir porter le tout et à ce que mes sacs finissent par terre et que j’en écrabouille une bonne grosse moitié…
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Les malfrats, faibles, vaincues, misérables, repartaient tous à la course, laissant des regards d’effrois derrière eux, regardant Nordalh, mais surtout l’énorme armure vivante. Certains allaient pleurer, d’autre prier, remercier les dieux d’être encore en vie. Ils ne savaient vraiment pas sur qui ils étaient tombés ces pauvres. S’il savait ne serait est-ce qu’au quart de qui était en réalité cette armure, il n’aurait jamais osé lui tenir tête d’une quel conque façon.

Nordalh regardait les jeunes hommes prendre la poudre d’escampette, un très léger sourire en coin, pratiquement invisible. Il était satisfait de la conclusion de cette situation. Il avait espéré fortement ne pas en venir aux armes et aux effluves de sang. Il préférait faire couleur celui le méritant, pas de pauvre racailles qui ne sont pas sur la bonne voie. À travers ces brigands de bas étages, il était évident que la plus part avait à peine effleuré l’âge de la maturité, ils avaient encore toute la vie devant eux. Pour notre vieux borgne, il croyait leur offrir une deuxième chance, l’opportunité de faire mieux de leur vie. Faut dire qu’avec ce qui venait de se passer, c’était bien possible ! En quelque part, notre colosse était convaincu qu’il venait d’empêcher « le grand guerrier » devant lui de tuer qui que ce soit.

Ses pas lourds se rapprochèrent de ce grand gaillard de métal. La main tendue, n’ayant pas remarqué quelques particularités. La première fût la voix qui sortit de l’armure. Nordalh eut un léger haussement de sourcils peu subtile, bien trop surpris d’entendre une voix si douce et mélodieuse alors qu’il s’attendait à un son digne des déchirements du Helheim même. Ce nom… C’était un nom de son monde, ou du moins, il était utilisé dans le sien, Elizabeht. Il avait peine à imaginer la stature de cette femme, elle était aussi grande que lui, presqu’aussi large, elle devait être une femme remarquablement puissante. La curiosité de notre vieillard était piquée, il se demandait bien de ce qu’elle avait l’air sous ce casque. Grande blonde aux yeux bleus ? Rousse peut-être ? Avec des balafres ? Ou encore une autre engeance démoniaque de femme animal avec des cornes et le regard jaunâtre ?

Ensuite, la poignée de main… Cette vague puissante… C’était la troisième fois que ça lui arrivait. Cette énergie, une fois au contact physique, c’était comme si tout son corps hurlait qu’il était en danger. Une pression incroyable lui percuta la poitrine. Cette femme était d’une puissance bien au-dessus de la sienne. Il la ressentait c’était comme si un gouffre les séparait. C’était terrorisant, pourtant Nordalh en restait de marbre, il avait déjà affronté des situations où sa mort était imminente, mais ici, c’était comme un indice. On pouvait savoir la dangerosité d’un individu sans la tester de sa lame et de son sang. C’était utile selon notre colosse. Toutefois, cette Elizabeth était probablement la deuxième qu’il savait bien plus forte que lui.

Ensuite, une fois proche, il vit ensuite quelque chose d’encore plus horrible. Un démon… Il n’y avait aucune chaire qui se cachait sous cette armure, non, une fumée noire et épaisse comme une nuit éternelle. Le vielle homme eut un sursaut devant cette observation, soudainement très malaisé par la présence cette chose, dans un léger réflexe nerveux, il voulut même empoignée sa vieille hache de guerre, avant de simplement illusionner que sa nuque lui grattait alors qu’il allait la chercher à son dos. Son œil n’avait changé d’expression, ça restait toujours aussi glacial, mais une lueur bestiale l’avait traversé. Son instinct de survie, son instinct de peur se faisait refléter par une animosité et une rage inégalé, sauf qu’il avait réussi à se calmer.

Encore sous le choc, l’armure se détourna rapidement de lui pour revenir vers le gamin qui était tout près d’elle. Le gamin.. Bordel ! L’armure allait probablement dévorer son âme pour petit-déjeuner ! Clairement une fumée noire ça devait manger des âmes d’enfants ! Nordalh se raidit, indécis s’il allait devoir s’en prendre à ce démon du Ragnarok, alors qu’il partait sur un nouveau délire bien trop irréel pour lui, la douce voix d’Elizabeht ainsi que ses propos ramenèrent le colosse à lui. Elle se faisait du souci pour l’enfant. Un instinct maternel, une douceur qu’il avait jadis connu… La peur le quitta, sa démence envers ce démon le quitta, sans toutefois exténué l’entièreté de sa méfiance, sait-on quel stratagème les démons pouvaient avoir pour bouffer des âmes d’enfant !

La grande armure prend le gamin dans ses bras de manière délicate, traitement doux de mère ou précaution de la viande ? Il hésitait encore. Elle se retourna vers lui, le petit ayant vidé l’entièreté de sa charge émotive semble déjà vouloir s’apaiser dans les bras de cette chose de métal. Nordalh détail longuement le bambin, une lueur complètement changé en son regard. Un doux regard travers le froid de l’œil du géant, quelque de délicat, de bienveillant de paternel, malheureusement, cette lueur disparue aussi vite qu’elle apparut, laissant ce blizzard ensevelir cette bonté refoulée. Même s’il ne voyait pas trop « d’œil » de nature humaine, il vint regarder les trous qui servent habituellement d’orifice pour la vision du porteur de l’armure. Elle laissa souligner sa gratitude. Elle était gentille, clairement, jamais elle n’aurait eu besoin de lui, mais certes dans un optique pacifique, peut-être qu’il avait aidé un peu.

- Ce n’est rien, à cet âge, on a tendance à se croire invincible. Laissa-t-il entendre de cette voix toujours aussi glaciale.

Il incline légèrement la tête en guise de respect et s’apprête à partir avant d’entendre la requête d’Elizabeth. Il cesse immédiatement son mouvement, revenant porter son regard unique bleuté sur elle. Il incline encore la tête, avec le haut du corps légèrement. Il sourit légèrement en coin.

- Rassurez-vous, il me fera plaisir de vous aider. Si le repas est le « dédommagement » il me serait impolie de refuser. Laissez-moi juste prendre mon sac.

Il se retourna vers son sac, alors qu’à travers la foule une main le saisit rapidement et s’enfuit à travers la populace, laissant Nordalh en plan, sachant très bien qu’il ne pourrait jamais se déplacer aussi vite dans toute cette populace. Le vieux bonhomme soupira longuement, grognant presque. Foutu ville de merde. Pensait-il avant d’inspirer longuement et de se retourner vers la Dame de Fer.

- Eh bien, semblerait-il qu’il me reste plus que les vôtres.
Laissa-t-il entendre le ton un peu plus léger, quelque peu moqueur de sa propre situation.

Il laissa ses lourds pas se diriger vers les deux sacs déposé plus loin à l’abri des altercations précédentes. Le colosse les saisit lentement avant de revenir vers Elizabeth.

- Je vous suis, tâchez de ne pas réveiller le bonhomme, je crois qu’il a eu une bonne matinée déjà.
Dit-il le ton froid, mais une teinte joueuse, se voulant amical et taquin, quoi que quelque peu concerné pour le jeune.

En fait il espérait surtout qu’elle ne bouffe pas son âme alors que Nordalh aurait les yeux détournés. D’ailleurs… Elle allait faire quoi avec ces provisions… ? Une soupe d’âmes ? Il secoua légèrement la tête pour lui-même, se maudissant d’avoir trop d'imagination à son âge.
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C’était affligeant de voir que l’humanité était parfois si pourrie. Dans ce genre de moment je regrettais tellement mon monde. Il n’y avait pas ce genre d’individu qui profitait d’enfants comme ça. Je ne comprenais pas qu’on puisse se servir de la jeune génération pour ce genre de chose. Je trouvais cela inadmissible. Tout homme normalement constitué devrait avoir honte de ce genre de comportement.

En venir aux mains ce n’était vraiment pas mon truc. Je m’étais entraîné, mais je préférais ne pas trop user de ma force si ce n’était pas nécessaire. C’était fait avant tout en cas de grosse urgence si jamais Portalia se faisait envahir de créatures du chaos quoi. Sinon ce n’était pas prévu qu’ils ne me servent plus que ça. Je n’avais pas été créer de base pour combattre. J’étais une pastèque inoffensive qui à cause de différents coups du sort avait fini dans une armure géante de garde royale. J’étais peut-être impressionnante comme ça, mais je n’avais généralement pas la super assurance qu’on pouvait me donner. J’étais plus en mode aller ma grande, fermer les yeux et fais ça vite…

L’homme qui m’avait aidé s’avançait donc jusqu’à moi en me tendant la main. Je devais avouer que cet homme était des plus impressionnants. Sa carrure comme sa voix en ferait trembler plus d’un. Bon, il avait encore du boulot pour que ce soit davantage le cas sur les aventuriers car, s puissance d’essence n’était pas encore au beau fixe. Mais une fois plus puissant, il ne tarderait pas à impressionner n’importe qui. Vu sa carrure en plus c’était plutôt un guerrier en plus de ça donc il n’aura pas de soucis à devenir rapidement or.

Il paraissait surpris à ma présentation. Il me regardait d’un œil curieux. J’imagines que c’était une réaction normale quand on voyait une grande armure comme la mienne et que c’était non pas une voix caverneuse, mais une voix de femme qui en sortait. Parfois, le problème avec cette armure c’était mon manque d’expression que j’avais à cause d’elle. On ne voyait pas mes expressions de visages, que ce soit sourire, être triste, ou en colère. Heureusement donc que je parlais, ça aidait de savoir mes expressions avec mon ton de voix.

J’aimais bien cet homme, même si je ne le connaissais que peu. Qu’il intervienne pour arranger la situation disait qu’il n’avait pas un mauvais fond. Je me demandais s’il était d’ici ou non, mais j’avais plus tendance à me dire que c’était un invoqué tout comme moi. Bon après, j’étais là depuis si longtemps que je me trompais peut-être. Je suis avant tout à l’orphelinat alors à part pour faire quelques courses, je ne sors pas tant que ça en vérité. Quelques missions aussi parfois afin d’entretenir mes aptitudes au combat, mais cela reste peu souvent.

Par la suite je me détournais de l’homme afin de m’occuper du petit Sky. Je voulais le rassurer l’amener dans un endroit sûr pour lui plutôt que la rue. Il semblait seul et sans famille. Je ne me voyais pas le laisser là. Je ne vis donc pas le malaise de mon nouvel interlocuteur qui avait été perturbé de mon apparence. Le fait d’être un spectre n’est pas facile tous les jours et je n’ai rien demandé, mais c’est comme ça à présent. Je m’y suis faite et parfois ça à ses avantages donc on s’y accommode. Le fait de ne pas avoir besoin de dormir, faire ses besoins ou même manger est un gain de temps monumental pour faire tellement d’autres choses…

Il restait seul face à son dilemme intérieur tandis que j’étais à des lieux d’imaginer ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête. J’avais rassuré l’enfant et il se sentait assez à l’aise avec moi pour s’endormir contre moi. Donc ça c’était déjà un bon point. S’il se sentait en sécurité c’était une bonne chose. Je ne voulais pas qu’il y ait de malaise entre nous. Surtout s’il restait à l’orphelinat. Il allait me voir souvent le petit bonhomme. Une fois le petit assoupi je me tournais face à l’homme pour m’excuser de l’avoir laisser de côté un temps pour me concentrer sur le petit lutin dans mes bras. Je le remerciais également de son intervention une nouvelle fois lui faisant savoir que ça avait été une bonne chose pour éviter trop de violence inutile.

Vous avez raison. Avoir l’ascendant sur quelqu’un de plus faible donne généralement un sentiment de pouvoir. Avoir l’ascendant sur un enfant est quelque chose de méprisable quand celui-ci n’a aucun moyen de se défendre.

Je le vis quasiment sur le point de partir quand je lui demandais s’il serait d’accord pour m’aider. Après tout, ce n’était pas un mal de demander, sait-on jamais s’il acceptait vraiment ? Et c’est ce qu’il fit contre toute attente. Il acceptait vraiment de porter mes sacs jusqu’à l’orphelinat vu que j’avais déjà les bras bien occupés.

Vous êtes vraiment un gentleman. Les hommes comme vous se font rares de nos jours. Prenez votre temps, je ne vais pas vous presser alors que vous êtes déjà assez gentil d’accepter ma demande si égoïste soit-elle.

Il se fit piquer son sac en voulant le récupérer. Je me sentais mal pour lui et je le dédommagerais d’autant plus si j’y penses.

Désolée décidément vous n’avez pas grande chance. Alors que vous êtes pourtant si gentil.

Il saisit les sacs et s’en chargea avant de revenir vers moi prêt à me suivre. Je souris intérieurement du coup, face à l’homme concerné par l’état de l’enfant.

Ne vous en faites pas je m’occupe d’enfant comme lui tout les jours parfois même des plus jeunes. Je sais comment faire. Merci tout de même de votre considération.

On prit bien une vingtaine de minutes pour arriver jusqu’à l’orphelinat. On eut à peine passé la grille que l’entrée s’ouvrit en grand et qu’un flot de petit monstre s’amassa sur mes jambes dans des cris de joie en mode Eliz ! Liza ! et autres. Je rigolais doucement puis leur fis signe de se taire doucement.

Du calme les enfants. J’ai quelqu’un qui a besoin de sommeil dans les bras…

Ils étaient tous en mode oh ! avant de mettre les mains sur leur bouche. Le garçon que j’avais dans les bras semblaient avoir un sommeil bien lourd. Tous ses évènements avaient bien épuisé notre petit garçon il semblerait ce qui était bien normal. Je ne savais pas s’il dormait bien avant mais cela ne semblait pas être le cas. Cela allait changer en tout cas je ferais tout pour.

Allez les enfants entrons à l’intérieur, il y a aussi un ami à moi qui m’a aidé a porté les courses et je pense qu’il voudrait bien délester le poids qu’il a dans les bras.

Toutes les petites têtes des enfants se tournèrent vers le grand homme. Ils le regardaient d’un air curieux mais ça se sentait qu’ils allaient le mitrailler de question une fois à l’intérieur. On arrivait tous dans le hall rapidement et je montais à l’étage déposé Sky dans un des lits disponibles pour qu’il soit bien confortable avant de redescendre tandis que les enfants avaient déjà commencer à poser des questions dans tous les sens à mon invité.

Dis tu t’appelles comment ?!

Dis t’as quel âge ? Mon papy avait les cheveux de la même couleur que les tiens…

Tu es un guerrier Monsieur ? Tu vas dehors combattre les monstres ? Tu as l’air fort…

Je tapais mes mains gantées l’une dans les autres pour avoir un peu de calme.

Doucement les enfants, laisser le respirer. Il faut déjà voir avec lui s’il veut rester et si c’est le cas vous devez lui demander si ça lui va de lui poser deux trois questions.

Tu restes Monsieur ? Et on peut te poser des questions ?

Dernière édition par Elizabeth DelaVigne le Mar 8 Mar - 16:25, édité 1 fois
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Tant de questions lui traversait l’esprit. Qui était réellement Elizabeth ? Qu’était-elle avant de venir ici ? Certes, la réalité pourrait peut-être énormément le surprendre, mais de ce qu’il voyait, c’était une bonne âme. Qui mangeait peut-être des âmes d’enfant. Plus sérieusement, malgré sa méfiance qui régnait au plus profond de lui-même, c’était comme s’il ressentait cette douceur, cette chaleur inconditionnelle, celle d’une mère. Malgré l’intimidante armure qui grinçait sous ses cliquetis métalliques et son allure des plus menaçante, les mouvements délicats qu’elle portait au bambin était enchanté d’une douceur et d’une tendresse que seule une mère aimante pouvait transmettre. C’était énigmatique, troublant, mais en quelque part rafraîchissant et secrètement douloureux. Douleur qui lui rappelait la tendresse d’une femme aimée de son passé.

Alors qu’il avait accepté la demande de l’armure, elle le complimentait sur sa gentillesse, un « gentleman » dans ses mots. Certes, ça lui faisait une petite fleur, quelque chose de réconfortant pour une fois. Si seulement elle savait les horreurs qu’il avait commis dans le passé, elle n’aurait probablement pas le même discours. La liste était bien longue et morbide, un passé techniquement enterré, heureusement ici, c’était des monstres qu’il tuait et non des hommes et femmes. Cette vie de mercenaire avait été pourrie, au début comme à la fin. Bref, il sourit faiblement à ses propos.

- Il n’y a rien d’égoïste dans le support d’un enfant. Répondit-il simplement froidement, digne de lui-même.

Puis vient le fameux vol de son sac, mais ce qui est important ici, c’était les dires d’Elizabeth une nouvelle fois, un compliment de plus sur sa gentillesse. C’était probablement un simple retour de karma pour ses erreurs du passé. Sa vie entière il avait payé pour des atrocités, décidément, la vie aimait bien se jouer de lui peu importe l’endroit où il se trouvait. Il osa lui jeter un regard à ce dernier compliment avant de laisser entendre calmement dans son timbre glacial.

- Croyez-moi, le karma à la mémoire très longue.

Après quoi, il la suivit, après qu’elle lui ait confirmé qu’elle savait prendre soin d’un enfant. Il en était persuadé.

Alors qu’il marchait derrière l’armure, il laissa le silence s’installer, mais rien de malaisant, un simple silence respectueux, parfois, le silence pouvait même être une forme de conversation. Il continuait de s’imaginer de qu’elle pouvait être avant. Il imaginait une grande blonde, les cheveux dorés, un regard bleu, presque turquoise, la taille fine, svelte, élégante. Elle avait probablement un sourire des plus radieux, quelque chose de réconfortant et doux. Elle devait être une jeune femme magnifique. Pauvre Nordalh… Si tu savais…

Ils arrivèrent alors vers ce grand bâtiment, quelque chose de bien, sans pour autant se démarquer par sa luxure. C’était une bonne bâtisse qui ne semblait pas trop en ruine, au contraire, c’était propre. Ils traversèrent à peine la grille que le banc de piranha leur chargea dessus. Nordalh haussa les sourcils étonné de voir autant de morveux ici. Toutefois, alors qu’on était habitué de ressentir son aura de glace, quelque chose de produit. Dans son attitude corporelle, dans sa démarche, son regard, sa voix, il s’adoucit d’un coup. Laissant une image paternel attendrissante prendre la place. Toutefois, il y avait quelque chose d’imperceptible pour les enfants, bien trop innocent pour comprendre le sens de son œil. Une lourde lueur déchirée hantait son regard unique. Certes les enfants semblaient le faire sourire et attendrir cette montagne de glace qu’était Nordalh, par contre sous cette glace y résidait un chagrin, une blessure qui n’avait jamais cicatrisé, quelque chose de brisé, de perdu.

Alors qu’ils entrèrent dans l’orphelinat, Nordalh se fit bombarder de questions, alors que la tendre armure allait border le pauvre Sky. Étrangement, la possibilité de se faire appeler papy par un enfant ne semblait pas du tout le froisser. Un simple et doux sourire arborait le visage du vieil homme, il releva son regard vers Elizabeth un moment, à la recherche d’un regard, quelque chose, malheureusement, ce ne fût qu’un casque sans expression qu’il confronta. Alors qu’il se faisait bombarder de question, un grand bruit de métal retendit à quelque reprises, calmant soudainement l’énergie dans la pièce comme par magie. C’était notre tendre armure qui avait tapée des mains, forçant ainsi le silence et le calme quelque instant. Notre colosse la regarda, un mince sourire en coin, reconnaissant de ses capacités maternelles et de gestion d’enfants. Elle avait le tour, il lui laissa comprendre.

Nordalh garda le silence, secrètement amusé de les faire patienter, allant déposer avec délicatesse les sacs des courses d’Elizabeth sur une table un peu plus loin. Il se retourna vers la meute de bambins, relevant un peu le menton. Puis sa voix, bien plus douce qu’à ce que l’armure avait pu assisté se fit entendre, le ton doux mais ferme et autoritaire.

-  Tout d’abord, je me nomme Nordalh, je suis ravi de faire votre connaissance les enfants. Oui, vous pouvez me poser vos questions, cela dit, chacun votre tour, mais avant. Dit-il en levant l’index en l’air. Vous allez aider Mademoiselle Elizabeth aves ses courses et la remercier d’avoir rapporté les vivres pour les prochains jours et ce sans oublier de lui accorder l’amour nécessaire qui lui revient. Il est important de la remercier et aucun d’entre vous ne l’a encore fait depuis notre arrivé.

Il croisa ensuite lourdement les bras contre son torse, détaillant la meute de son regard bleuté avant de jeter un coup d’œil vers le spectre, un sourire en coin. Il avait toujours eu ça en lui, ce petit côté paternel philosophique, accrocher à de bonne valeur familial respectueuse. Alors que les enfants remerciaient et se jetèrent sur Elizabeth. Nordalh la regardait toujours, laissant simplement entendre.

- Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas, il me fera un grand plaisir de me rendre utile.


Il alla ensuite agripper un des sacs de course, laissant l’autre au soin d’un des enfants, se dirigeant ensuite en direction de la cuisine d’un lourd pas. Laissant Elizabeth avec les monstres bien trop heureux de la remercier et de câliner la froide armure sous les ordres et recommandations de Nordalh. Ainsi, fier stratège, il s’était éviter le lot de question, redirigeant la précieuse et douce énergie des enfants vers leur tutrice. Un bon classique de notre cher colosse, il faisait la même chose avec sa fille. Il perdit son sourire un moment, alors qu’il déposa le sac sur le comptoir de la grande cuisine, il le reprit rapidement, ne laissant rien paraitre avant d’aider l’enfant qui l’avait suivi à mettre son sac aux côtés de l’autre.

- Merci l’ami. Prononça le géant en lui souriant faiblement.

Il revint ensuite lentement dans la pièce où se trouvait l’armée de monstre, laissant une douce main faire avancer l’enfant qui était avec lui.

- À ton tour, va la remercier.

Il recroisa les bras contre son torse, observant ce tendre spectacle. Il inspira longuement avant de reposer son regard sur Elizabeth.

- Il me serait bien impoli de laisser toutes ces questions en suspens. Alors j’accepte l’invitation. Sans compter que je suis surpris de me voir moi-même bien curieux depuis tout à l’heure.

Son regard se fit plus insistant sur elle. Elle était un mystère depuis tout à l’heure, ce monde lui était encore bien trop étranger, il ne détesterait pas savoir qui était cette fameuse « femme » sous cette armure, son histoire, le pourquoi, le comment.
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Elizabeth DelaVigne
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Je ne savais pas trop comment remercier cet homme qui m’avait aidé sur le marché. Mais j’espérais en tout cas qu’il ne m’en voulais pas trop pour ce qui était de l’aide qu’il devait m’apporter avec les sacs de courses. Ayant les mains déjà prises, lui demander à lui qui venait de m’aider avait été la première solution envisagée. J’imagines qu’il aurait pu dire non, s’il l’avait vraiment voulu après tout, non ? En tout cas, sa présence ne changeait en rien au fait que je prenais soin des enfants et particulièrement de Sky qui nous rejoignait en ce jour. Je n’aimais pas ramener des orphelins en plus à l’orphelinat car cela voulait dire qu’ils avaient perdus leur famille. Cela m’attristait profondément.

Mais de les savoir dans la rue livré à eux-mêmes était encore pire. Ce n’était pas un âge où il devait se débrouiller seuls. Ils avaient besoin d’un accompagnement pour bien grandir. Certes, ils devaient se renforcer pour pouvoir vivre dans ce monde, mais ce n’était pas une raison pour n’avoir aucune enfance pour autant. Je voulais le meilleur pour chacun d’eux et j’essayais toujours de faire au mieux pour chacune d’entre eux, même si parfois il me fallait être un peu sévère. Mon apparence aidait à me faire entendre sans que ça n’aille trop loin dans les bêtises donc c’était bien. Enfin, Aleksander était un peu l’exception à l’époque. C’était un sale garnement qui essayait toujours de connaître mes limites et il avait eut plus d’une claque sur les fesses avec ses bêtises à répétition…Enfin bon, je disgresse…

J’étais contente de retrouver un semblant de gentleman dans ce monde. Ce n’était pas le genre de truc qui courrait les rues de nos jours. Il y avait de tout, mais les qualités comme la bienveillance et la gentillesse était bien souvent surpasser par l’égoïsme de se retrouver dans un monde inconnu. Je pouvais comprendre ce sentiment ayant été moi-même invoqué mais être égoïste n’aide ni à se sentir mieux ni à s’intégrer dans ce monde. Surtout que depuis que j’y suis la quête n’a pas évoluée d’un iota donc mieux vaut souvent se faire des allier plutôt que de vouloir la jouer solo.

Je souris quand il me fit savoir que le support d’un enfant dans le besoin n’avait rien d’égoïste.

Merci vous êtes vraiment quelqu’un de bien.

Quand il se fait voler ses sacs je me sens encore plus mal pour lui. Il venait de m’aider, allait le faire une fois de plus, et ses sacs se retrouvaient volés. Décidément, parfois la vie pouvait se montrer très injuste. Il me fit part que c’était certainement le karma, celui-ci ayant une très bonne mémoire.

Vous savez, on ne fait pas toujours les bons choix. On hésites souvent à faire tel ou tel acte. Parfois on hésites pas mais on y pense sans cesse après en se disant qu’on aurait pu faire un choix différent, qu’en ayant fait si ou ça de différent on aurait éviter le pire. Malheureusement, la vie est ainsi faite. Des regrets on en a tous. Avec des et si, on referait le monde des centaines de fois. Mais dites vous qu’à cet instant précis, vous faites le bon choix et le karma quoi que vous ayez fait par le passé, se rappellera également de vos bonnes actions.

Par la suite, je me mis en marche pour l’Orphelinat. J’avais hâte de revoir les enfants et de leur présenter le petit Sky qui serait sûrement très bien avec nous. Sûrement timide les premiers temps comme la majorité d’entre eux, avant de finalement s’intégrer sans mal aux autres. C’est ce que j’aimais beaucoup chez les enfants que j’élevais comme les miens ils avaient appris à ne pas juger les nouveaux arrivants et à simplement veiller les uns sur les autres comme une famille car, ils étaient tous un peu comme des frères et sœurs à présent.

Je me demande si mon camarade avait remarqué que je n’étais pas un être vivant normal. S’il avait remarqué cette fumée sortant de l’armure à la place d’un corps fait de peau. Je me demandais ce qu’il en pensait. Après tout cela pouvait être flippant pour la plupart des gens, j’avais pas mal effrayé les enfants à mes débuts en tant que doyenne de l’Orphelinat. Mais j’avais appris à gagner leur confiance et justement à leur apprendre qu’il ne faut pas juger juste avec les apparences qu’il faut savoir aller au-delà de celle-ci. De là, ils ne m’avait plus jamais considéré comme un monstre, mais comme un membre à part entière de leur famille. Ils savaient qu’ils pouvaient compter sur moi en tout temps et il n’était pas rare que l’un d’entre eux viennent me retrouver en pleine nuit à cause d’un cauchemar. Je consolais tendrement et finissait par remettre l’enfant dans son lit alors qu’il dormait de nouveau à point fermé.

Je regrette parfois mon monde, mais quand je regardes tous ces enfants qui ont besoin de moi. Même si on me disait que je pouvais rentrer dans mon monde, je ne le ferais pas, il était hors de question que je les abandonnes. D’ailleurs en parlant des sangsues celles-ci arrivèrent en bande organisée nous sautant dessus, moi et Nordalh compris même si les enfants étaient un peu plus timide envers celui-ci. Il était grand, impressionnant et ressemblait à un guerrier si bien que plus d’un enfant le trouvait classe. C’était normal après tout, mais je vis en me retournant dans son regard que quelque chose était malgré tout fissuré en lui. Je voyais sa chaleur revenir avec les enfants, mais quelque chose en lui s’était tout de même éteint. Je ne savais pas ce qu’il avait vécu, mais il semblait encore aujourd’hui blessé par cet évènement. J’espérais qu’il pourrait apaiser cette peine un jour.

On rentrait et j’allais border Sky avant de redescendre et d’intimer le calme pour laisser un peu de paix à Nordahl. Je pensais récupérer les sacs qu’il avait mis sur la table et ranger les courses, mais il n’en fut rien. Une armée de gobelins m’assaillit de tous les côtés. Je rigolais tendrement en entendant mon invité et en voyant tous les enfants débouler et me remercier, me câliner. C’est petits monstres semblait des plus dociles aujourd’hui.

Je ne m’attendais pas à ce qu’ils vous écoutes aussi bien dès votre arrivée. Vous avez un don avec les enfants semble-t-il dis-je d’un ton doux et joueur.

Je souriais même si on ne pouvait pas le voir avec mon casque.

Merci à vous c’est vraiment très gentil de vous proposer comme ça. Je ne me suis pas encore présentée de manière complète. Je suis Elizabeth DelaVigne et je suis la doyenne de l’Orphelinat. Si jamais vous retrouver des enfants dans la même situation de Sky n’hésitez pas à le ramener ici, il sera bien traité.

Il prenait l’un des sacs et l’un des enfants pris l’autre sacs emmenant le tout à la cuisine. Je fis en sorte de calmer un peu les enfants tandis qu’il revient avec l’enfant l’ayant accompagner avec l’autre sac. Celui-ci rejoint ses camarades dans l’étreinte et je caresses ses cheveux avec tendresse. Je finis par leur demander un peu d’espace et le fit aller chercher de quoi mettre la table pour le goûter. Ils se mirent tous en branle allant chercher dans les placards de la pièces assiettes, verres, et couverts.

Je me rendais jusqu’à la cuisine et rangeais rapidement les victuailles que j’avais rapporté avant de préparer des cookies ainsi qu’un peu de lait chaud pour aller avec. Après une vingtaine de minutes je revenais avec un plateau chargé de cookies et de plusieurs carafes de lait chaud pour tout le monde. J’y déposais sur la table basse centrale de la pièce tandis que chaque enfant avait préparé un coussin pour s’asseoir tout autour de celle-ci.

J’intimais notre invité à faire de même et lui servais un verre de lait chaud puis en versait dans le verre de chaque enfant.

Je me doute bien. Je ne suis pas vraiment le genre de personne que l’on croiserait dans la rue de manière normal. Posez moi vos questions et j’y répondrais. Peut-être même que les enfants répondrons à ma place.

On peut ?

Pourquoi pas ? Après tout, vous connaissez tous mon histoire.

Bon c’était dans les grandes lignes mais ce serait déjà ça. Et si vraiment Nordalh avait des questions plus détaillés, on verrait celles-ci plus tard.

Vas-y Monsieur ! Poses des questions ! On te répondra ! Mais en échange on aura droit à une question de notre côté !

Je souris, celui-ci ne perdais pas le nord. J’avais cependant hâte de savoir ce qu’il allait bien pouvoir répondre. Après tout, il n’avait pas répondu à toutes leurs questions.
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Dis-moi Nordalh, te considères-tu comme quelqu’un de bien ? L’armure semble le penser, tes gestes semblent être à une hauteur, à une signification que tu ne peux pas reconnaitre. Alors ? Te considères tu comme quelqu’un de bien ?

Toute qu’une question, toute qu’une affirmation. Le minable début de sa vie ne pouvait être prit réellement en compte. Un enfant obéit et reproduit ce qu’on lui enseigne. Alors évidemment, les débuts sont sanglants, vide de moralité et de douceur. Sachant se battre et tuer avant même de savoir comme convenablement marcher. Sachant manier le fer chaud comme froid avant d’être capable d’avoir une conversation. Il avait eu une enfance bien particulière, si on pouvait appeler le tout comme une enfance… Bref ! Alors qu’il était adulte, un vent de bonté l’avait certes habité. Le secours de sa femme Malena, l’abandon des armes pour se tourner vers le marteau. Oublier tout son passé morbide pour sourire et regarder un futur brillant et ensoleillé. Ensuite la noirceur… S’était fait tout prendre. Du jour au lendemain plus rien. Il avait connu à nouveau un monde de meurtre, de sang et de haine. Avant d’être téléporter, il s’en allait assassiner brutalement un homme pour de l’argent. Certes, on pouvait pointer du doigt ton pauvre malheur de veuf, mais qui avait continuer à boire comme un trou depuis son arrivé ? Toi mon cher Nordalh. Tu n’avais aucunement abandonné tes ivres habitudes, cherchant à noyer cette douleur, alors que les Dieux t’avaient permis une nouvelle vie, une nouvelle chance ? Non tu n’étais pas quelqu’un de bien.

Elle, au contraire, était quelqu’un de bien. La force que ça prenait pour reprendre un si grand orphelinat ou même en commencer un ! Elle était là, nuit et jour à veiller sur des enfants mal aimés, les retirant d’un avenir tordu et sombre, leur apportant un amour inconditionnel, leur offrant ce qu’elle avait probablement de mieux. (Ou elle s’en servait comme nourriture.) Quoi qu’il en soit, elle semblait comme une bonne personne, chose, armure, peu importe ce qu’elle pouvait être.

« On ne fait pas toujours les bon choix ». Non ! Effectivement, Odin savait très bien ce que tes choix avaient donné. La mort prématurée de ta femme et de ta fille ainsi que de ta descendance. Quels beaux choix ! Toutefois, la conscience du vieux colosse n’était pas totalement voilée. L’armure avait raison ; ce qui compte c’est ce qu’on fait avec notre vie aujourd’hui. Les gestes qu’on pose ici et maintenant étaient bien plus important que ceux du passé. Il en était simplement dommage que le passé le hantait et le suivait comme son ombre, lui rappelant à la moindre occasion ce qu’il avait perdu. Bref, dans tous les cas, elle avait raison. Il se devait de lui donner le point.

En ce qui concerne les enfants. Un monstre tel que Nordalh, ça l’imposait, surtout à un gamin, mais son ton impératif, sa façon de faire, son approche directive mais enjoué, le « bon » en lui faisait surface à la vue d’enfants. Ramenant ce qui faisait de lui un excellent père. Une figure forte, autoritaire, mais se sachant douce et attentive au bon moment. Il avait ça en lui, c’était simple pour notre vieux bonhomme de dicter des ordres et de se faire obéir, en plus, il s’était surtout servit d’Elizabeth en référence pour mettre les mini soldats en exécution. Aux mots de celle-ci, Nordalh, lui laissa un simple regard de cette glace éternelle, toutefois c’était évident cette fois. La légère grimace de ses lèvres, ce faux sourire dévaster par un chagrin inégalé, par cette blessure éternelle, la perte de son enfant. Son regard et son « sourire » voulaient tout dire, laissant bien comprendre, qu’il avait eu la chance de connaître la paternité, mais que malheureusement il l’avait perdu. Les mots n’étaient en rien nécessaire pour une fois.

Il sut ensuite l’identité, le nom de cette chose qui se promenait dans cette forme de métal. Elizabeth. Il connaissait ce genre de nom. Il lorgna ladite Elizabeth avant d’ouvrir la bouche pour finalement dire :

- C’est un joli nom, il était utilisé surtout par la haute noblesse dans mon monde.

Pour revenir à nos moutons, l’armure quitta direction la cuisine, préparant un petit quelque chose pour tout le monde. Nordalh la suivi de son œil unique, observant davantage cette armure effroyable et la matière spectral qui régnait à l’intérieur alors qu’elle passait tout près de lui. Il ne put cacher son froncement de sourcil, pouvant mieux analyser et juger l’anormalité constaté plus tôt à son égard. Puis elle revint armer d’un plateau avec des biscuits et du lait chaud. Notre colosse n’eut même pas le temps de prendre conscience qu’elle entrait dans la pièce que l’armée de monstres avaient déjà retrouvé un coussin pour s’asseoir près de la table basse central. Elizabeth sembla l’inviter à faire de même. Le géant regarda lentement les coussins sur lesquelles les enfants avaient pris siège. Il opina lentement de la tête, ayant un mince sourire en coin.

- Ça va aller merci, je vais rester debout.

Il prit le temps d’attendre que chacun des bambins ait son lait et son biscuit avant de s’étendre lentement vers son verre qui lui était assigné. Il remercia d’un coup de tête bref l’imposante armure, laissant souffleur faiblement.

- Merci.

Puis se redressa lentement, tout près du cercle de coussins, sans pour autant y être dedans. Il avait été question que notre vieux pose ses questions à Elizabeth, toutefois, il n’allait pas s’en tirer si vite. Évidemment, les enfants allaient pouvoir répondre à la place de leur tutrice, mais en plus poser leurs questions en échange. Le géant redressa lentement le menton, détaillant chacun d’entre eux se son air glacial, sans rien rajouter pour le moment. Puis, le ton faiblement joueur :

- Marché conclu.

Il se racla la gorge, posant son œil unique sur la Dame de Fer.

- Qu’êtes-vous ? Vous ne semblez pas posséder de corps matériel ou du moins de tangible sous cette armure. Ensuite, comment et surtout, d’où venez-vous pour posséder un tel physique.

Lentement il apporta son verre de lait chaud à ses lèvres, prenant une délicate gorgée. Il la prit sans rien dire, mais définitivement, il préférait l’alcool. Chose qui se devait fort probablement absent en ce lieu d’éducation et de foyer pour orphelins. Il n’en fit donc pas plus de cas que ça. Préférant prendre ce petit verre de lait sans faire de remarque ou de grimace supplémentaire.
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L’homme face à moi semblait avoir été blessé par la vie et pas juste une fois. La vie était très souvent qualifiée d’injuste car, on ne vivait pas toujours ce qu’on aimerait vivre. Il arrivait également des choses qu’on préfèrerait éviter, mais c’est dans l’ordre des choses. C’est quelque chose qui nous dépasse tous en vérité. J’ai appris par la force des choses moi aussi qu’on était loin d’avoir le contrôle sur notre vie.

J’avais quand même été transformé en liliputienne ainsi que tout mon peuple, sans qu’on ne puisse rien y faire. Ensuite, on m’a assassiné pour prendre ma place de dame de compagnie et j’ai pris la forme d’un spectre pouvant apposer des runes sur les armures afin d‘en prendre possession d’où le fait que je me retrouvais ici dans ce monde. Mais ça non plus je ne l’avais pas choisi comme tous les invoqués d’ailleurs. On était juste mis devant le fait accompli et on avait plus qu’à la fermer. Ce n’était pas bien grave de mon point de vue car au final je pouvais aider ici aussi. Une histoire de rébellion n’était pas aussi importante à mon sens que de s’occuper d’enfants qui n’avaient plus de parents ni de toits pour grandir dans un milieu sain.

J’étais heureuse ici aussi, même si ma famille me manquait. Mais vu le nombre d’années qui était passé, je me demandais si je retrouverais quiconque d’encore en vie dans mon monde si je trouvais moyen d’y retourner. Après j’avais lu qu’il y avait parfois des interférences entre l’espace et le temps en passant le portail et que pour certaines personnes il revenait plus jeune, ou arrivais plus vieux, donc qui sait ? Peut-être que j’allais tomber sur un royaume que j’avais quitté il y a cinq minutes ? Mais il n’était pas question de ça, plus maintenant, cela faisait déjà plus d’un siècle que j’étais ici. Maintenant, les orphelins de ce monde étaient ma nouvelle famille, même s’ils profitaient parfois un peu trop de ma gentillesse…

Je devais bien avouer que reprendre l’Orphelinat ne fut pas chose simple au début, mais grâce au fait que j’étais un spectre qui n’avait pas besoin de boire, manger ou dormir, je gagnais un temps incommensurable pour faire les choses. Rien que la nuit tandis que les enfants dormaient je pouvais vaquer à tout ce qui était paperasse et autre tâches barbantes. Je profitais des enfants quand ils étaient réveillés pour jouer avec eux et m’occuper d’eux. Comme quoi ne pas dormir peut s’avérer très lucratifs par moment. En tout cas, c’était devenu super utile pour moi dans mon cas précis.

J’essayais de le dérider un peu notre bonhomme car il ne faisait quand même pas mal ours mal léché à l’heure actuelle. Les enfants ne furent pas plus que ça impressionnés par le grand gaillard. Sûrement que c’était dû au fait qu’ils étaient habitués à moi à présent et que grand ne voulait pas dire méchant. Mais il était clairement plus autoritaire que moi pour sûr. Je voyais dans son regard toute sa peine en regardant les enfants. Il aurait perdu un enfant alors ? Cela expliquait son mal être. Ce n’était pas une épreuve dont on se relevait facilement. Je ne l’avais jamais connu, mais je savais très bien que certains enfants une fois en âge quittaient le nid pour devenir aventuriers et ne revenaient jamais d’une mission. Ce monde était sans pitié.

Je souriais quand Nordalh me fit savoir que mon nom était joli.

Merci et j’étais en effet noble dans mon monde d’origine. Fille d’un comte. Mais cela remonte à de nombreuses années en arrière.

Je voyais bien que durant chacun de mes passages pour la cuisine il me scrutait. Mais je faisais cet effet à bon nombre de gens. Je m’étais fait une raison. Je n’avais plus peur de dire que oui en effet, j’étais spéciale. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit une armure bougée avec à l’intérieur de celle-ci rien de plus que de la fumée noire. Cela a le don d’en intrigué plus d’un et tant mieux. Ce n’est pas le genre de chose qu’on voit tous les jours. C’est une réaction normale de se poser des questions. On finit par tous se poser dans ce qui servait de salon et je servais le lait chaud et les petits gâteaux. Nordalh préférait rester debout et je ne m’en offusquais pas. Chacun ses envies après tout.

Comme vous préférez, si vous changer d’avis il est clair qu’un armée de petit monstres aura tôt fait de vous assaillir donc je peux comprendre.

L’homme pris le verre que je lui servais et me remerciais. J’hochais simplement la tête. Après tout, il était invité donc normal qu’il ait le droit à son goûter lui aussi. Je souriais quand les enfants trouvèrent à faire un deal avec notre invité. Répondre aux questions sur moi en échange d’une question pour Nordalh. Il accepta et j’émis un doux rire. Ils ne perdaient pas le nord ces petits garnements. La première question ne m’étonna pas le moins du monde. Après d’où je venais je ne voyais pas bien ce que ça lui apporterait mais soit.

Eliza, c’est une spectre !

Oui c’est ça ! Et elle a un pouvoir qui fait qu’en écrivant des symboles bizarres sur une armure, elle peut en faire son corps ?

Je caresse les cheveux des deux jeunes enfants pour les remercier de leur réponse qui étaient tout à fait vraies dans leurs propres mots à eux.

C’est quoi ton métier Monsieur ?

Pour la seconde partie de sa question j’attendis qu’il répond à la question du métier pour m’exprimer. Les enfants savaient mais j’avais le droit de m’exprimer un peu par moi-même aussi.

C’est compliqué à expliquer et surtout long de vous dire comment j’en suis arrivé là. A la base, je n’étais qu’une pastèque du royaume des fruits dis-je en haussant des épaules.

J’essayais de voir comment j’allais résumer ça quand l’un des enfants s’incrusta de nouveau.

C’est pas compliqué en fait Monsieur. C’était une pastèque, puis un sort l’as changé en liliputienne. De là, elle a été envoyé presque au ciel par une vilaine dame, mais Eliza s’est battu et est revenue sous forme de spectre et pouf a fini dans une armure par la suite. Tu vois c’est tout simple Monsieur ! dit-il tout sourire en prenant la pose tout fier de lui.

Je soupirais.

Je vous expliquerais plus en détails plus tard si ça vous intéresses vraiment. Mais je ne mange pas les petits garnements si c’est votre question. Je n’ai pas besoin de manger. Ces enfants ont surtout besoin de quelqu’un pour veiller sur eux et les élever. Et c’est donc moi qui m’en charge.

Il devait avoir un entraînement assez strict vu sa carrure. Je me demandais combien de fois par jour il s’entraînait.

Vous avez toujours eut ce genre de carrure ? Vous vous entretenez avec un entraînement quotidien un truc dans le genre ? Vous vous doutez bien avec ce que vous venez d’apprendre que je ne croise pas souvent des gens qui peuvent m’égaler niveau carrure.
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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Cette rencontre était en tout point intéressante. Elle permettait au vieux bonhomme de se ressourcer un peu, d’échanger avec quelqu’un ou du moins quelque chose d’accueillant. Portalia s’était avéré difficile depuis son arrivé et pour une des rare fois, il était confortable avec la présence de d’autres êtres. Il n’avait pas eu de bonne expériences en général, il faut dire qu’il n’était pas non plus doté d’un grand talent pour se faire des amis. Même que c’était plutôt le contraire, ses idées arrêtées ou même encore uniquement son regard et sa façon froide de parler étaient bien suffisant pour retirer toute motivation de venir parler au colosse. Quoi qu’il en soit, Elizabeth était rafraîchissante, ce qu’on veut dire ici c’est de savoir qu’une noble de sa trempe devenu si bonne et si douce, ça l’amenait un vent de fraicheur. À moins qu’elle l’était déjà au départ. ? Était est-ce une possible transformation ? Il était difficile de se faire une idée claire et précise dans ce monde et bien trop de questions se levaient et surtout peu de réponse, pour le moment.

Il comprit rapidement que de rester debout avait été un choix judicieux, ainsi il s’était éviter un tsunami d’enfants. Pas que ça l’aurait dérangé, mais bon, vient un âge ou qu’on recherche un peu plus le calme non ?

Les questions posés, Nordalh amena lentement son verre à sa bouche. Il se retenu une grimace, ayant oublié que c’était du lait et non de la bière. Par habitude, s’attendant à un gout précis, il fût surpris de cette texture bien plus opaque que celle gazéifiée. Il fit comme si de rien était, miment une fausse appréciation de son breuvage. Puis vint des réponses.

Donc, elle était un spectre… Une créature de la nuit par chez lui. Un mort ne voulant pas disparaître, une âme en peine ou encore en punition. Lorsque les dieux vous laissent errer ainsi dans le monde, c’était que vous aviez commis un acte irréparable ou que votre colère est si grande que vous ne pouvez retrouver le chemin du Valhalla. Ensuite vint l’explication de la sorcellerie qu’elle pouvait utiliser pour transporter sa « conscience » dans une autre armure. C’était complexe pour le vieux colosse, mais il comprenait la base, elle pouvait changer de place ou de corps si elle procédait à l’inscription de ses signes de sorcière.

Elizabeth vint caresser la tête des enfants en guise d’approbation, récompensant ceux-ci d’un geste maternel et attentionnée. Le vieux bonhomme eut un faible sourire en coin en voyant le tout. Ça lui rappelait de bon vieux souvenirs, souvenirs qu’il balaya rapidement de sa tête, revenant se concentré sur la question qui lui était posé. Le colosse releva un peu le menton face à cette question, mitigé de la réponse qu’il allait donner. Dans un sens son métier original était forgeron, toutefois, il savait très bien que les regards curieux et le sens bien aiguisé des enfants ne passerait pas sous silence la forme physique du gaillard ainsi que ses cicatrices apparente. Toutefois, c’était la réponse qu’il allait donner. Ce n’était pas très intéressant de dire ce qu’il faisait vraiment avant d’arriver ici, ou du moins, les enfants n’étaient probablement pas prêts à entendre cette sombre vérité.  

- Mon métier est forgeron. Dit-il de sa grosse voix imposante et froide. Je fabrique, répare et fais l’entretien d’armes et armures.

Eh puis là la fête commença, la Dame de Fer expliqua ‘elle était un… Fruit ? À ce moment bien précis, Nordalh haussa les sourcils, dévisageant Elizabeth, l’air totalement incrédule. Bon la partie de spectre ça va… Mais un FRUIT ?! Un foutu FRUIT ?! Qui parle ? Non, c’était impossible. Le vieux bonhomme semblait terriblement incertain de la situation, Il resta silencieux, pratiquement bouche bée quelques secondes, toisant de son regard unique la grosse armure qui était une pastèque ? Alors qu’il était encore en pleine analyse des informations un des enfants se lève pour en faire un résumé encore plus détaillé… Pastèque ? Liliputienne ? Spectre ? Nordalh cherchait à faire la corrélation dans sa tête, mais n’y arrivait pas du tout. Où était le lien logique dans tout ceci ?

Alors que Nordalh était sur le point de saigner du nez, la Dame de Fer le rassura qu’elle allait lui expliquer plus tard. Il opina légèrement de la tête, comme rassuré par cette nouvelle. Il ne pouvait croire que c’était l’histoire original. Ensuite, il eut de bonnes informations… Pas le besoin de manger ? C’était intéressant tout ça. En autre, c’était le parfait guerrier, aucun besoin de pause, de dormir de manger, le parfait tueur. Cette condition était plutôt intéressante à l’œil du vieux colosse. Elizabeth était donc redoutable, sans les nécessités des mortels, elle pouvait se concentrer sur les aspect plus importants. Elle devait être une fin stratège.

Ensuite une seconde question. Cette fois sur sa carrure. Il sourit mincement en coin.

- Eh bien, il y a une partie naturelle, j’ai toujours été grand et large. Toutefois, effectivement, je maintiens un entraînement à tous les jours, quoi que depuis que je suis arrivée en ce monde, il est plus facile pour moi de garder ma condition physique. J’ignore encore le pourquoi. Toutefois, il posa son regard unique sur elle, je viens d’un peuple de guerrier, très jeune on apprend les arts de la guerre ou quelque chose s’y rattachant et même chez les miens, j’étais de taille énorme. Je ne suis pas de mesure standard. En conclusion, j’ai toujours eu ce physique, je ne connais pas le… Il hésita. Genre de changement que vous connaissez.

Il déposa son verre de lait sur la table, sans pour autant l’avoir terminé. Puis se redressant en croisant lourdement ses bras contre son torse.

- Et vous Mademoiselle Elizabeth, je suis curieux, en ayant plus besoin des besoins primaires, est-ce que vos entraînements vous rendent plus forte ? Ensuite je me demandais dans ce corps vous ne vous ennuyez pas de… Il regarde les enfants. Bref… Vous comprenez ce que je veux dire. Quoi que.. Si vous étiez vraiment, ce que vous dites… J’ignore si les contacts vous ont déjà affectés. Je crois qu’on pourra un peu plus discuter lorsque les oreilles seront au lit.

Dit-il finalement en craquant un sourire moqueur.  

Une pastèque… Il en revenait pas.
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Nordalh avait l’air d’être à l’aise avec nous et c’était tant mieux. Si je pouvais permettre aux petits de voir d’autres gens que les éternels habitués ce n’était pas plus mal. Cela permettait de les ouvrir d’autant plus au monde. Surtout que Nordalh avait beaucoup d’expérience dans la vie, même s’il n’avait pas l’air d’avoir eut que de bonnes expériences. Il avait souffert ça se voyait parfois dans son regard. J’espérais qu’être auprès des enfants lui faisait un peu de baume au cœur car ils étaient tellement adorables tous ces petits fripons…Bon parfois je tombais sur des petits farceurs comme à l’époque d’Aleksander qui n’en ratait pas une ou du petit Patrick qui avait failli mettre le feu à l’Orphelinat, mais dans la globalité ce n’était jamais bien méchant.

Dans mon monde la noblesse n’était pas si hautaine qu’ici. Je ne comprenais d’ailleurs difficilement pourquoi les gens de noble naissance ici se prenait pour supérieur aux autres. On ne choisissait pas sa naissance. Il n’y avait aucune fierté à naître dans telle famille ou telle autre. C’étaient nos actes et nos paroles qui nous définissaient par la suite. Dans ma famille, on aidait toujours notre prochain. Quand des gens étaient dans le besoin c’était souvent qu’ils venaient chez nous et mon père le comte faisait toujours en sorte de trouver des solutions pour les aider. Parfois mon monde me manquait pour toute cette bonté qu’il manquait bien souvent ici. C’était un peu trop chacun pour soi dans ce monde et c’était souvent pour ça que des enfants finissaient dans la rue.

Je souriais me disant que Nordalh avait un certain instinct de conservation et de survie. Après tout s’asseoir avec les enfants c’était une possibilité de se retrouver envahis rapidement par eux et qu’ils soient tous contre lui curieux de tout savoir sur lui. Resté debout était une meilleure idée il fallait le reconnaître.

Je ne saurais dire comment Nordalh prenait toutes les informations qu’il recevait. Ce n’était pas forcément simple de se faire à l’idée que j’étais un spectre et que j’étais quelqu’un de bien en même temps. La majorité des gens se disait qu’un spectre n’était qu’un démon de fumée qui hantait les autres. Je n’avais pas vraiment choisi cette façon d’être mais c’était plutôt pratique finalement. Je pouvais avoir des journées complètes sans aucun manque de sommeil, ou autre. J’étais bien plus endurante que n’importe qui vu que je n’avais pas tous ses besoins chiants qu’on les humanoïdes.

Par la suite c’était à lui de faire savoir son métier. Il parla du fait qu’il était forgeron et j’hochais la tête me disant que les enfants n’avaient pas besoin d’en savoir plus.

Vraiment ? C’est en réparant des trucs que tu t’es fait ta cicatrice à l’œil alors ? C’est arrivé comment ? Une épée à glisser un truc comme ça ? T’es mal tombé ?

J’aurais dû me douter que ce serait un peu plus compliqué que prévu pour cette question. La cicatrice sur l’œil de Nordalh était des plus visibles, forcément que les enfants allaient être curieux de comment c’était arrivé. Je rigolais intérieurement en voyant la face de ne notre cher ami face au flot d’informations qui continuaient de la part des enfants et de ma propre personne. J’avoue que pastèque, puis liliputienne pour finir en spectre, il y avait de quoi être totalement perdu. Ce n’était pas évident et surtout ça paressait surréaliste à n’importe qui ce que je pouvais comprendre aussi. Mais des mondes il y en avait une multitude alors pourquoi pas un monde de fruits après tout ? Surtout que le royaume voisin était le royaume des légumes alors personnellement ça ne me choquait pas. J’avais vu tellement de races différentes depuis mon arrivée à Portalia de toute façon…

En tout cas, il était clair que je pouvais être quelqu’un de dangereux aux yeux de n’importe qui de la trempe de Nordalh. Après tout, n’ayant pas les besoins nécessaires à un humanoïdes j’étais telle une machine si je le voulais. Je pouvais faire tout ce que je voulais quand je le voulais. Mais dites vous bien que s’occuper de l’orphelinat prenait déjà une très grande partie de mon temps. Il n’y avait que de temps en temps où je me laissais le temps de faire une mission ou autre histoire de me maintenir en forme. Il faut dire aussi que je voulais avoir la capacité de protéger les enfants au cas où Portalia soit attaquée. Le risque zéro n’existait pas.

Par la suite, je me permis une question à mon tour étant curieuse de savoir comment on pouvait m’égaler au niveau carrure. Donc c’était en partie naturel. Impressionnant. Il devait donc avoir une certaine prestance depuis très jeune. Je souris face au fait qu’il ne faisait tout de même pas partie de la moyenne. Il passait pour un grand chez lui aussi. Cela me rassurait car je commençais à me dire que son monde était occupé par de vrais géants et que ça devait être difficile pour ceux naissant petit…

Impressionnant, vous imposiez un certain respect dès tout jeune j’imagines avec une telle carrure. On ne devait pas trop vous cherchez des puces.

C’était bien quelque part. Je savais que parfois les enfants étaient très méchants entre eux, mais que quand ils étaient impressionnés ils avaient tendance à moins brimer.

Du coup, vous savez bien vous battre Monsieur ? C’est ça les arts de la guerre, non ? Savoir se battre ?

Notre interlocuteur continua à me poser des questions et j’y répondais toujours facilement pour le coup et je rigolais doucement.

Oui en effet, comme vous le savez il y a la puissance d’essence ici. Et quand je m’entraîne elle augmente. J’ai eu quelques années pour m’améliorer le temps que l’orphelinat soit bien mis en place. N’étant pas à l’aise dans ce corps et n’étant pas une combattante à la base il a fallut que je progresse pour être en mesure de protéger les enfants si cela se révélait nécessaire.

La suite entrait plus dans le contexte de l’intimité.

Oh Nordalh voyons ! On ne demande pas à une dame de question sur le fait qu’elle ait montré ou non ces pépins. C’est indélicat !

Wui ! Pas bien Monsieur ! Faut pas montrer ses pépins à n’importe qui, c’est Eliza qui le dit.

Je dois avouer que j’étais assez amusée. Les enfants ne savaient pas vraiment ce que je voulais dire par là et tant mieux de toute manière. Concrètement, ce n’était pas forcément un sujet dont j’allais parler sous tous les toits et encore moins avec une personne que j’ai rencontré le jour même. Il était gentil, mais faut pas pousser non plus.

Sauf votre respect Nordalh, il y a des choses dont je ne parle pas avec le premier venu. Il vous faudra vous armer de patience si ce sujet vous intéresse tant que ça. Je ne suis pas une femme facile dis-je taquine et amusée.

Les enfants commencèrent à bailler dans un commun accord.

Oh une petite sieste ne vous ferais pas de mal les enfants, vous avez l’air fatigués.

Non je veux pas dormir, je veux encore poser des questions au grand monsieur !

Oui on veut profiter du grand Monsieur !

Moi je veux bien aller dormir si le monsieur promets de revenir…

Il suffit les enfants ! Qu’ai-je dit à propos des caprices ?!

Ils me regardèrent tous, dans leur petite godasse tandis que l’un d’eux finit par répondre tout penaud.

Plus on veut quelque chose et moins on l’aura…donc faut qu’on soit sage et qu’on fasse ce que Eliza dit pour avoir ce que l’on veut…Et même comme ça on a pas toujours ce que l'on veut.

Très bien, Nordalh vous reviendrez nous voir de temps en temps ?

Je m’en assurais histoire que les enfants l’entendent et aillent faire leur sieste plus facilement. Ce n’était pas évident de gérer autant d’enfants, mais ils avaient appris avec moi qu’ils ne pouvaient pas toujours avoir ce qu’ils voulaient et c’était temps mieux. Moi par exemple j’aimerais une licorne, mais je n’en aurais jamais je m’étais fait une raison quand j’étais toute petite et ils doivent en venir à la même conclusion. Nordalh finit par hocher la tête. Après un au revoir de chaque enfant, celui-ci s'en alla tandis que je fis monter les enfants dans leur chambre pour la sieste de l'après-midi. Apparemment, le grand chevalier s'était souvenu qu'il avait quelque chose à faire promettant de continuer cette discussion un autre jour. A voir si ce serait vraiment le cas, chacun sa vie et ses priorités après tout. Parfois ça ne se passe pas toujours comme on le souhaiterait. Mais cette rencontre avait été intéressante et les enfants avait pu connaître un peu une figure masculine impressionnante, à son contact c'était toujours ça de pris. Ils ne voyaient pas temps de monde que cela vu qu'il n'était pas une bonne chose de sortir trop longtemps dans ce quartier qui était le nôtre. Je préférais qu'ils soient tous plus grand pour être sûrs qu'ils comprennent à quel point cela pouvait être dangereux de naviguer dans le quartier nord.
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descriptionAnother one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé) EmptyRe: Another one bites the Dust ♫ [PV : Nordalh Svent] (Terminé)

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