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Lincoln Mendez


Identité

Âge : 26 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Groupe : Aventurier
Rang : ?
Alignement : Chaotique neutre

Physique


Taille : 1,93m
Poids : 85kg (sans le manteau et le chapeau)
Particularité Physique : Cheveux longs. Long Manteau, chapeau de cow-boy. Souriant, avenant et bien sapé. Sauf lorsqu’il se saoule au fond d’une taverne miteuse.

Mental





Mon Histoire


Tu veux pas que je parle de ma mère ? Ok, de toute façon y avait rien à dire. Je viens d’un monde en plein bouleversement depuis la découverte et la maitrise du charbon atomique. Les Etats-confédérés-Unis de L’Est sont devenus fous. Construire, construire toujours plus. Des machines toujours plus grosses toujours plus mortelles. En une décennie la carte du monde s’est redessinée. Les frontières sont tombées, les zones inhospitalières sont devenues les repères des vauriens et des exilés. Ou des réserves pour les indigènes massacrés sans scrupules au nom du progrès. L’homme a dompté et dominé la nature. Il est à présent le seul maitre de son Destin. Ce monde est impitoyable. Mais c’est mon monde. Je le pensais unique.

J’viens des banlieues Nord de Megalopolis, cité tentaculaire qui couvre la moitié Est du continent. Je ne suis né ni au bon endroit, ni dans la bonne famille, ni même à la bonne époque j’pourrais dire.

Depuis tout gamin, je fomente des plans. Je trafique, ment, vole. J’ai eu de multiples vies. Faussaire, Pick poquet, joueur professionnel de poker. Tricheur invétéré. Perçeur de coffre aussi à mes heures. Mon manteau était truffé de mécanismes et de poches secrètes. Je n’ai jamais gagné ma croute honnêtement. On ne sait jamais ce que le lendemain nous réserve dans cette foutue vie. Une machine qui explose et c’est des milliers de vies qui sont rayées de la carte en une fraction de seconde. L’air est vicié, les eaux polluées. Les petites gens pourrissent sur pattes. Alors faut vivre à fond. Rien à battre des conséquences. Il faut juste gérer au jour le jour.

Mes… Activités, m’ont conduit à parcourir tout le continent. De long en large. En travers aussi. J’ai appris l’art subtile du mensonge, de la tromperie. Les gens sont pour plus la plupart terriblement superficiels. Suffit d’enfiler une redingote excentrique aux couleurs tapageuses pour devenir quelqu’un d’important… Et si de surcroit on s’affuble d’un chapeau haut de forme à la dernière mode, on peut leur parler d’égal à égal à n’importe qui sans éveiller les moindres soupçons. L’allure, c’est le plus important, vient ensuite l’assurance. Ferme dans le regard, posé dans la voix… Ajoutez à tout cela un peu de mystère, et toutes les bourgeoises, ces filles de bonnes familles aux mains tâchées du sang des victimes du progrès fulgurant, finissent irrémédiablement dans votre lit. Elles se réveillent au petit matin, interdites de constater que tous leurs précieux bijoux se sont fait la malle avec leur amant d’un soir.

Ça c’était le bon vieux temps. Tricher, voler, mentir, arnaquer. Mais toujours avec le sourire. Et avec classe. Putain que la classe c’est important. La violence gratuite c’est pour les loosers. Les temps de changements sont des temps d’opportunités infinies pour des types comme moi. Toujours avec mes cartes de Poker porte-bonheur, mon six-coups et mon manteau truffé de gadgets.

Mais le problème, c’est que les gars comme moi n’ont pas de limites. Y’en a qui appelle ça l’arrogance. Moi je dis plutôt que je suis trop génial pour ce monde. Dans le jargon, on appelle ça aussi : le coup de trop. Celui qui est bien trop facile, et dont on bâcle la préparation. Un grand manoir. Pas de gardes. Du fric à gogo dans un coffre d’après une rumeur douteuse. Un modèle Wilson&Trendor, comme j’en ai percé des dizaines. J’ai picolé comme un trou la veille. Dépensé du fric que je n’avais pas encore. Quelques parties de cartes, une baston générale. Et encore beaucoup d’alcool. J’ai vidé mon paquet en clope en une soirée. Je fêtais déjà la peau du Ouazak avant de l’avoir buté. Espèce disparue depuis trois ans. Elles valent une fortune ces peaux maintenant, mais c’est pas le sujet. Je préfère quand je parle de « moi ».

J’ai été con. Faut le reconnaitre un moment. C’était une saloperie de piège. J’étais recherché dans plusieurs états. Faut dire, je la jouais rarement profil bas. J’aimais laisser mes cartes de visites après chaque mauvais coup. Une carte blanche frappée d’une rose pourpre stylisée. On m’a surnommé « l’Epine », « La fleur du mal », « la Rose Pourpre » « Le bon coup » « La belle-gueule » « Le titanoboa du… » Ouais ok, j’en dis un peu trop... J’adorais lire toutes ces histoires dans les journaux locaux. Haha. Ouais, j’ai pris le melon et je ne me sentais plus de limites. J’ai toujours eu de l’instinct, de la chance aussi. Passer en les mailles des filets c’est comme une seconde nature chez moi. Dans mon monde on dit souvent que y’a deux types de gens : les moutons et les loups. Les seconds bouffent les premiers. Mais moi j’appartiens à une troisième catégorie : les chacals. Ceux qui filoutent loups et moutons avant de disparaitre à la nuit tombée dans le désert, la gueule pleine de charogne.  
En résumé : j’ai été con. Mon arrogance m’a aveuglé. J’aurais dû sentir le coup fourré. Mais trop sûr de moi, j’ai foncé tête baissée dans le piège. Une Marshal. Nuaré. Une métis avec un nom à coucher dehors. Elle m’attendait, avec sa hyène flippante et bavante. Ces enflures ne sont plus vraiment humains. Ils remplacent des parties entières de leurs corps par des machines infernales. Elle m’a sauté dessus. J’étais devenu une vulgaire proie. Ce soir-là, je lui ai échappé de justesse. J’y ai laissé mon manteau, mon chapeau, mon flingue et l’arrière de mon futal. Je n’étais plus ni loup, ni mouton ni chacal. Seulement une souris poursuivie par une chatte psychopathe.

S’en ai suivi une année entière de course-poursuite. A travers tout le continent. Toujours plus loin vers l’Ouest et les contrées sauvages. Je vais être honnête, pour une fois : cette année de cavale a été la plus stimulante de toute ma vie. Elle me talonnait, finissait toujours par me retrouver. Que je me planque au milieu du désert sur le territoire d’une tribu Iroquienne, ou dans les ruelles bondées d’un festival costumée de Jazz Indigène. Que je chevauche des montures enfiévrées sur des sentiers de poussières radioactives, ou que je me dissimule parmi les passagers anonymes d’un train atomique filant à la vitesse du vent au travers des grandes plaines arides.

Mais tout à une fin, un bout. Même le monde. Ils appellent ça : L’océan. Un trou d’eau polluée à perte de vue ouais. L’excitation a aussitôt laissé place à une grande lassitude. Ce monde ne me mérite pas. Les yeux rivés sur les eaux saumâtres dépouillées de toute vie par la folie des industries débridées je suis resté là, assis, sur le sable jonché de cadavres de poissons, à tirer sur ma clope. La dernière. J’ai allumé un feu. Attendu. Et lorsque le vent a tourné et que j’ai senti Nauré approcher, je me suis redressé, mains levées. J’ai saisi mon six-coups. Adieu les parties de Poker, adieu la liberté. J’allais pas crever comme une merde dans une mine à ciel ouvert, travail forcé au milieu d’engins cauchemardesques fonctionnant au charbon atomique. Les prisonniers ne passaient pas une année. Ereintement, malbouffe, accidents industriels et vapeurs caustiques. Je méritais mieux. Un dernier duel. Le monde se souviendrait de moi comme le bandit le plus classe de ce millénaire. J’avais laissé ma marque. Il était temps de tirer ma révérence.

Je me retourne. Nos regards se croisent… J’ouvre la bouche pour sortir une ultime connerie… Mais ma chique est coupée aussi sec. Un portail s’ouvre entre-nous. Je suis happé avant même d’avoir calculé quoi que ce soit.

Et là. C’est la chute. Impossible à décrire. Des voix dans ma tête. Une compréhension qui s’impose. L’Ordre, le Chaos. L’existence d’autres univers. Tout est flou mais clair. Bordel. Je retombe quatre pattes, la gerbe au bord des lèvres, sonné, désorienté. On m’emmène.

Les jours passent, les semaines. Je fais profil bas. J’ignore tout de ce qui m’entoure. Nuaré est là, quelque part. Je la sens encore. La traque n’est plus d’actualité. Mais c’est le calme avant la tempête, à coup sûr. Est-ce une punition divine ? Ou m’offre-t-on une seconde chance ? Au moins ici, je ne choppe pas de cancer à chaque inspiration de l’air viciés par les vapeurs de charbon atomique. Puis, je me fais une promesse :

Ici aussi je laisserai ma trace. Ce monde se souviendra de moi. Lincoln Mendez est dans la place, rentrez vos filles et serrez les fesses. J’arrive. Les sept rois ne savent pas encore à qui ils ont à faire.
 

Informations Supplémentaires


Lincoln n’est pas ni le plus beau, ni le plus intelligent. Mais il se dégage de lui un charisme naturel. Il est le plus souvent souriant, charmeur, à donner l’impression de ne jamais prendre les choses au sérieux, à n’avoir rien à faire de quoi que ce soit. Ce qui compte, c’est ce qu’on dit de lui, ce qu’on pense de lui. Il est convaincu d’être irrésistible, et que tout le monde l’apprécie d’une manière ou d’une autre.

Il porte en général de vêtements proches de ceux qu’il portait jadis. Grand manteau, pantalon à « patt d’eph », santiags, chapeau de cow-boy vissé sur le front pour intensifier son regard mystérieux. Il opte généralement pour le blanc, ou les couleurs vives. Comme le rose, le rouge ou le pourpre.

Coté armement, c’est plus atypique. Son six-coup fétiche s’est évaporé lors du passage à travers le portail. Il faut croire que sa technologie ne convenait pas à ce monde. Mais ce n’est l’unique objet qui s’est transmuté. Son paquet de cartes de Poker porte-bonheur est devenu léthal. Sur trois cotés, toutes les cartes sont aussi tranchantes que des lames de rasoir. Il lui suffit de plonger les doigts dans le paquet, d’en caler une entre le majeur et l’index… Pour ensuite d’un geste vif du poignet et de l’avant-bras l’envoyer vers la cible. Elle peuvent traverser les chairs à cinquante mètre de distance si le vent ne vient pas dévier la trajectoire. Le dos de ces cartes est blanc, marqué d’une rose pourpre, comme jadis. Mais les faces n’ont plus rien à voir. Fini les couleurs et les figures d’un bon vieux poker classique. A la place, elles affichent des représentations des monstres chaotiques qui parcours ce monde, à l’instant d’un bestiaire portatif ou quelques adjectifs qualifient forces et faiblesses de chacune d’elle.

Fait étrange. Chaque matin, même s’il en a perdu des cartes dans la journée, le paquet est complet et immaculé, comme neuf.

Un Petit Mot ?


Salut ! Franchement le design de ce forum est vraiment excellent ! Un grand bravo. Le contexte aussi est cool, et vraiment très libre. A très bientôt en rp !

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Harmonie Y. Rex
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descriptionLincoln Mendez EmptyRe: Lincoln Mendez

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Félicitation !


Et bien que dire…J’ai hâte de lire les aventures de ton personnage. Allez cow-boy ! Envoi moi du rêve !



Rangs obtenus



Points de renommée: 750
Rang de renommée: Rang C

Points d'essence: 1500
Rang d'essence: star



La suite


Maintenant tu peux passer à la suite. Tu devras recenser ton avatar.
Par la suite, tu pourras faire ta fiche technique, faire ta fiche de lien et enfin chercher des rps.

Tu peux aller faire connaissance avec les autres dans le flood ou encore sur le discord

Voila, je te souhaite un bon séjour sur le forum et une bonne aventure.



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Harmonie parle en language des signes en #930C24
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