C'était finit. La guerre sainte s'était soldé par un échec cuisant du divin à étouffer les cendres fumantes de la révolution humaine. Elle regardait le domaine divin brûler, elle avait vu de ses yeux les dieux tomber un à un, les humains ne leur fournissant plus de cette foi, nectar parmi les nectars divins. Désormais, les humains croyaient en eux, aux leurs tout du moins. Ils avaient comprit. La source du pouvoir des dieux opresseurs et tyranniques, c'était eux. Leur propre foi était le fer de lance de leur oppression. Et quand ils comprirent comment se couper du divin, ils vainquirent, eux, et tout leur servants avec. Pas tous morts pour autant, ceux qui restaient avaient été rassemblés dans un grand bâtiment, bas de plafond, auquel l'on avait fixé des lourdes chaînes fait en  sombreverre, matière réputée pour bloquer tout potentiel divin chez ceux qui le portait. C'était avec des armes de cette matière qu'ils avaient vaincu les dieux, c'était avec le feu sacré divin, qu'ils détruiraient tout les servants du divin, pour en finir avec des siècles d'oppression. Qu'on approuve ce génocide ou non, il faisait réfléchir toute l'humanité entière, Magyar y comprit.

Sorcière. Démon. Créature plus qu'être, possédée par la volonté de mort. Elle qui voyait à travers le passé, le présent, et parfois, le chat de l'aiguille du futur, n'avait pas vu venir la fin de ceux qui les avaient crée. Elle qui n'avait fait que suivre le mouvement, essayer de survivre dans un monde où elle n'appartenait ni aux humains, ni aux dieux, peut être un peu des deux par essence, peut être aucun des deux par volonté. Complexe, elle aimait autant qu'elle détestait ses créateurs, au moins faisaient ils que la vie ait un sens. Une destinée gâchée, mais une mort qu'elle connaissait rudement bien, intermédiaire entre le monde des vivants, et le monde d'en bas. Elle appelait de ses voeux cette fin, pour renaître dans la cité d'ocre et d'argent, aux coté de son Seigneur et maître, le maître des nécromants, l'horrible faucheuse, mi homme, mi femme, concept plus que simple créature. Sans forme précise, mais toujours représenté d'une manière différente dans chaque tête.

Cela voudrait dire qu'elle avait raison, et que l'on ne peut pouvait éteindre le feu divin, pas définitivement. Le buchée avait été préparé, brûlant haut dans le ciel, le feu de l'origine étant inextinguible. Le seul capable de calciner jusqu'au os de Magyar, la prêtresse honnie, la sorcière de minuit. Heure du crime et de la mort, c'était à midi, heure de la vérité et de la justice, qu'elle allait brûler. On la fit avancer sur l'échafaud, jusqu'à sa mort certaine. Elle souriait, défiant l'assistance de la voir supplier pour sa vie. Pourtant, quand une voix dans sa tête lui intima "Veux tu vivre encore ?" une partie de son être répondit "Oui".  

Magyar à toujours su qu'elle était différente. Dans ses os, coule la puissance des anciens dieux de son monde, tués par des hommes hérétiques depuis des génération. Messagère des volontés cosmiques, elle a toujours interprété les signes, et réfuté la mort de ses anciens employeurs. On ne peut tuer l'indéchiffrable, comme on ne peut étouffer toute vie à jamais, les cycles passant comme les saisons, et ramenant les pousse d'antan sous une nouvelle forme. On ne peut tuer les immortels, on peut juste étouffer leur feu quelques secondes, quelques instants. Pourtant elle ne vit pas arriver son absence de cette nouvelle guerre qui pointait le bout de son nez. Depuis elle tente désespérément de regagner son monde d'origine, pour y recommencer ses sombres manœuvres, ses pulsions destructrice canalisé par les terres de ses ancêtres. Dans ce monde, arraché aux siens, à son domaine et à toutes ses magies qu'elle maniait auparavant sans cligner des yeux, sans avoir besoin même de nombres de mots puissants pour faire claquer sa volonté sur ces terres, elle ère à la recherche d'une solution.

Salut, XAN, petit roleplayeur sans prétention, je viens essayer votre univers qui m'a l'air fort sympathique. J'ai 30 berges, bientôt 31.