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Bronze
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Je cherchais à me libérer l'esprit. J'étais beaucoup moins sous tension maintenant que je savais que rien ne m'attaquera ici, du moins dans l'immédiat. Et une fois les questions que je me posais répondu par la guilde et non embrouillée par Kilian, cela se passait mieux. Pourtant, même avec un lit, je n'avais pas pu trouver le repos. Mon esprit tournait en boucle sur une simple pensée. Paralysé par le savoir que j'étais bloqué dans ce monde étrange, loin de tout ce que je connaissais, loin de ma famille, mon peuple et ma Reine…
Comme à chaque fois que je devais "m'infiltrer" dans une autre culture, que ce soit d'une autre tribu ou d'une autre race, je devais suivre le mouvement. Je faisais profil bas, comme si je savais parfaitement ce qu'il se passait et j'en découvrais plus tous les jours. Mais ici, je pouvais faire les choses différemment, personne ici n'avais les mêmes origines ou presque. Beaucoup de gens ne connaissaient pas tout ce qu'il y avait à savoir sur ce monde, je pouvais me permettre de poser des questions même si ce n'était pas mon fort. Mais même en interrogeant certaines personnes, la réponse que je souhaitais ne venait pas. Selon la guilde, le seul moyen de rentrer chez moi est de vaincre ce chaos…
Alors que faire ? Suivre le chemin indiqué par cet être, qui m'a kidnappé pour m'utiliser, pour rentrer chez moi. Réduis à un pion sans esprit. Où me créer mon propre chemin. Cela me mènerait à un retour à la maison beaucoup plus long voir impossible. Mais pourquoi pas, puisque apparemment, le temps n'était pas l'issue. J'avais appris que si on était assez puissant, on était presque immortel ou quelque chose comme ça. Le seul problème ici était le fait que j'étais moins que puissante, j'étais faible.
Mes réactions au combat étaient moins qu'adéquate à mon avis et je n'avais ni découvert mon essence ni mon pouvoir… Mais un petit et humble espoir enflammait maintenant mon cœur. Je ne pouvais pas suivre si aisément quelqu'un qui m'a séparé ainsi de la Reine et souhaitait juste jouer avec nous, les mortels, tant qu'il y avait de l'espoir même minime pour un autre chemin. Néanmoins, je n'avais rien sur quoi basé cet espoir en dehors de ma volonté, aucune connaissance nécessaire pour même commencé à trouver une autre façon de rentrer.
Un énième soupir traversa mes lèvres pour se transformer en légère vapeur. Je me baladais sans but en cette froide soirée, cela ne m'aidait pas à résoudre mon conflit interne, mais ainsi, je n'avais pas l'impression d'être dans un songe. Chaque pas m'encrait un peu plus dans cette réalité et a chaque pas, mon monde s'écroulait un peu plus. Ce pourquoi je m'étais battue n'avais plus lieu d'être dans ce lieu dédié aux jeux de faux dieu...
Ainsi, dans cette réalité déprimante, je parcours les rues sans volonté. Je me retrouvais dans une tenue acheté rien qu'hier soir, une simple tenue noire et ample recouverte d'une cape blanche et or à capuche pour me rappeler ma tribu. Passant ici et là devant des magasins, des habitations ou encore des tavernes. Des races uniques plus différente les unes que les autres, mais aussi beaucoup d'humains, beaucoup d'hommes trop téméraire à mon goût croisait mon chemin. Et le temps passa ainsi sans que je ne puisse le voir s'écouler. Jamais je n'avais été aussi perturbé et perdu de toute ma jeune et trépidante vie. Je ne savais même plus l'heure qu'il était ou où est-ce que je me trouvais quand quelque chose attira mon attention, brisants mon intense rêverie.
Dernière édition par Astal E. Olwa le Lun 22 Nov - 20:17, édité 1 fois
Comme à chaque fois que je devais "m'infiltrer" dans une autre culture, que ce soit d'une autre tribu ou d'une autre race, je devais suivre le mouvement. Je faisais profil bas, comme si je savais parfaitement ce qu'il se passait et j'en découvrais plus tous les jours. Mais ici, je pouvais faire les choses différemment, personne ici n'avais les mêmes origines ou presque. Beaucoup de gens ne connaissaient pas tout ce qu'il y avait à savoir sur ce monde, je pouvais me permettre de poser des questions même si ce n'était pas mon fort. Mais même en interrogeant certaines personnes, la réponse que je souhaitais ne venait pas. Selon la guilde, le seul moyen de rentrer chez moi est de vaincre ce chaos…
Alors que faire ? Suivre le chemin indiqué par cet être, qui m'a kidnappé pour m'utiliser, pour rentrer chez moi. Réduis à un pion sans esprit. Où me créer mon propre chemin. Cela me mènerait à un retour à la maison beaucoup plus long voir impossible. Mais pourquoi pas, puisque apparemment, le temps n'était pas l'issue. J'avais appris que si on était assez puissant, on était presque immortel ou quelque chose comme ça. Le seul problème ici était le fait que j'étais moins que puissante, j'étais faible.
Mes réactions au combat étaient moins qu'adéquate à mon avis et je n'avais ni découvert mon essence ni mon pouvoir… Mais un petit et humble espoir enflammait maintenant mon cœur. Je ne pouvais pas suivre si aisément quelqu'un qui m'a séparé ainsi de la Reine et souhaitait juste jouer avec nous, les mortels, tant qu'il y avait de l'espoir même minime pour un autre chemin. Néanmoins, je n'avais rien sur quoi basé cet espoir en dehors de ma volonté, aucune connaissance nécessaire pour même commencé à trouver une autre façon de rentrer.
Un énième soupir traversa mes lèvres pour se transformer en légère vapeur. Je me baladais sans but en cette froide soirée, cela ne m'aidait pas à résoudre mon conflit interne, mais ainsi, je n'avais pas l'impression d'être dans un songe. Chaque pas m'encrait un peu plus dans cette réalité et a chaque pas, mon monde s'écroulait un peu plus. Ce pourquoi je m'étais battue n'avais plus lieu d'être dans ce lieu dédié aux jeux de faux dieu...
Ainsi, dans cette réalité déprimante, je parcours les rues sans volonté. Je me retrouvais dans une tenue acheté rien qu'hier soir, une simple tenue noire et ample recouverte d'une cape blanche et or à capuche pour me rappeler ma tribu. Passant ici et là devant des magasins, des habitations ou encore des tavernes. Des races uniques plus différente les unes que les autres, mais aussi beaucoup d'humains, beaucoup d'hommes trop téméraire à mon goût croisait mon chemin. Et le temps passa ainsi sans que je ne puisse le voir s'écouler. Jamais je n'avais été aussi perturbé et perdu de toute ma jeune et trépidante vie. Je ne savais même plus l'heure qu'il était ou où est-ce que je me trouvais quand quelque chose attira mon attention, brisants mon intense rêverie.
Dernière édition par Astal E. Olwa le Lun 22 Nov - 20:17, édité 1 fois
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Dim 14 Nov - 18:01