Polenchat
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Ikki Hidetaka
Identité
Âge : 28 ansSexe : Masculin
Race : Humain
Groupe: La Guilde
Physique
Taille : 1m82
Poids : 85 kg
Particularité Physique : Un tatouage de phénix sur l'épaule gauche
Mental
Mon Histoire
Chronologie de la vie d’Hide.
0 ans => 11 ans : Vie paisible avec ses parents.
11 ans : Mort de ses deux parents en mission.
12 ans => 21 ans : étude pour devenir développeur.
22 ans : éveil
22 ans => 25 ans : Rejoint le Carpe Diem en tant que chercheur.
25 ans => 26 ans : Quitte le Carpe Diem et rejoins la police de Tokyo 3. Il est repéré pour son potentiel et ses capacités par un instructeur de la Guilde.
27 ans : Mort de son tuteur tué par un criminel éveillé sous ses yeux. Il rejoint la guilde à la suite de cet évènement.
28 ans : Il termine sa formation avancée où il put apprendre de nombreuses informations sur les créatures démoniaques.
1 – Une enfance endeuillée
Je n’ai pas eu une enfance difficile. Mes deux parents étaient des chasseurs et ils avaient chacun un rang permettant à notre foyer d’obtenir une pérennité certaine. Malgré cela, je souffrais de leurs absences lorsqu’ils partaient en mission. Un enfant a du mal à comprendre que ses parents doivent partir affronter des monstres pour protéger le monde. Ils étaient comme des héros à mes yeux, mais cela me peinait de me retrouver seul. Mon parrain s’occupait de moi en leur absence, mais cela ne les remplaçait pas. Déjà à cette époque, j’avais un sentiment de haine qui naissait en moi envers les créatures démoniaques. Je voulais comme mes parents combattre ses monstres. Je les anéantirai pour m’avoir volé des instants de vie avec mes parents.
Ce qui pouvait arriver arriva. Mes deux parents furent tués lors d’une mission. Ils tombèrent face à une créature mythique. Je fus dévasté. Je venais de tout perdre. Ma haine envers les créatures démoniaques continua d’enfler, mais j’en voulais aussi aux membres de la guilde qui n’avait sur protéger mes parents. Je n’étais qu’un enfant qui venait de perdre ses deux parents. J’étais livré à moi-même en ayant que mon parrain pour s’occuper de moi.
Me renfermant sur moi-même, je me mis à étudier afin d’en apprendre toujours plus sur les créatures démoniaques. Je refusais par contre de rejoindre la guilde. Ils avaient été inutiles. Je servirai l’humanité d’une autre manière.
Les années passèrent et je fus reconnu comme une brillante personne. Mon éveil se produisit naturellement m’ouvrant les portes d’un avenir radieux surtout lorsque je reçus une proposition d’emploi pour rejoindre la branche recherche et développement du Carpe Diem. Les rejoindre est un symbole de réussite dans notre société.
2 – Laborantin au Carpe Diem
Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque j’ai reçu cette proposition et j’allais apprendre que ce monde était bien plus sombre que je ne le pensais.
Mon arrivé au Carpe Diem se déroula de manière plutôt naturelle. Ils ont des contacts à la Guilde et ils sont directement prévenus lorsqu’une essence bleue apparait. Ce sont des profils qu’ils recherchent en priorité afin de toujours renforcer leurs effectifs du département de recherche. Je n’avais à ce moment pas le désir de me rendre dans le monde extérieur.
Le décès de mes parents me hantait toujours et malgré les conseils de mon tuteur sur le travail que je devais faire sur moi. Je conservais ce sentiment de vide et de colère me remplissant face aux créatures démoniaques. Cette colère creusait sa place en moi et je la sentais ressurgir lorsque je voyais les images de créatures démoniaques aux informations.
J’avais vu des professionnelles afin d’entamer un travail sur moi, mais rien ne m’aidait, seul les cigarettes apaisaient mon tourment.
Ce fut donc sans grande hésitation que j’acceptais l’offre qu’on me proposait. Le salaire était attrayant et j’avais une certaine stabilité au niveau de qualité de vie. Le plus gros avantage est que j’allais obtenir une sorte de protection de la part de la corporation qui tenait énormément à ses employés. Je savais bien que je n’allais n’être qu’un pion dans un immense engrenage, mais j’aurai une certaine paix.
Mes débuts dans l’entreprise ne furent pas compliqués. En effet, je travaillais sous la direction d’un chef de projet qui nous guidait sur les différentes tâches que nous devions effectuer. Ce n’était pas la panacée, mais je m’y plaisais et je n’avais pas à trop me prendre la tête durant mes journées de travail.
Régulièrement nous étions obligés d’effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et aucune justification nous était fournie. Le travail était prioritaire et nous ne devions pas oublier que nos avancées et nos découvertes permettraient à l’humanité de survivre aux créatures démoniaques.
Il n’est donc pas étonnant que je sois complètement lessivé après de nombreuses journées à trimer pour ce grand projet. Ma santé mentale en fut impactée et on me conseilla vivement de consulter afin que cela n’est pas d’impact sur la rentabilité de l’entreprise. Je fus ainsi obligé de consulter un psychologue de la corporation qui me prescrit un ensemble de médicament me permettant de me relaxer et de me concentrer sur mon travail en priorité. Je m’exécutais et ce fut surement une des périodes ou ma colère s’apaisait le plus. Je n’avais plus l’esprit clair et je n’avais plus l’impression de ressentir grand-chose. Seul le travail devait occuper mon esprit et je m’attelais au possible à exécuter les tâches qu’on me distribuait. Mes résultats satisfaisaient mon chef de projet et j’eu alors le droit de migrer sur un projet plus important qui allait changer mon point de vue sur le monde entier.
3 – Les recherches sur les créatures démoniaques
Vous savez, on déteste souvent l’inconnu. Il nous terrifie et on ne désire en aucun cas le comprendre. La majeure partie de la population ne sont qu’ignorant et ils ne comprennent pas que les créatures démoniaques sont bien plus proches de nous que nous le pensons surtout si on les compare aux lycans, aux vampires, mais aussi aux éveillés. Il y a forcément un point commun entre nous tous si nous possédons tous une essence en notre for intérieur. Ma colère et ma haine m’obstruaient la vérité. J’allais devoir faire face à cette compréhension dans une des pires situations possibles, remettant en cause plusieurs années de ma vie.
Je venais d’être changé de service en raison de mon travail acharné. J’allais pouvoir aborder des sujets de recherche bien plus intéressant pour le futur de l’humanité. Enfin c’est ce que je pensais. Mes premiers sujets d’études étaient des cadavres de créatures démoniaques que des chasseurs du Carpe Diem avait ramenés. J’avais pour mission de préparer les différents éléments que nous devions étudier par la suite. La procédure n’était pas compliquée, je devais juste faire attention de ne pas abimer les parties précieuses. Armé de nombreux outils, je m’attelais ainsi à découper la chair et à classer selon les demandes. Je pense aujourd’hui que ce travail était une sorte de préparation par la suite afin de voir si j’avais l’estomac assez accroché.
C’est ainsi que quelques semaines plus tard, je dus faire face aux sujets d’examens les plus précieux du centre. Je n’allais qu’être un simple assistant, mais j’étais aux premières loges. Je ne pus croire ce que je voyais en face de moi.
Des cellules s’alignaient devant moi où des êtres humains étaient enfermés. Je voyais sur les écriteaux de leur cellule, leur numéro de matricule ainsi que leur race. Le Carpe Diem menait donc des recherches sur les Lycans et les Vampires. Je ne sus comment réagir face à cela. Au final, ils n’étaient que des créatures démoniaques sous forme humaine, mais les voir ainsi démuni et affaibli. J’avais l’impression qu’ils n’étaient que de simples êtres humains au final. Je venais de mettre un pied en enfer.
On m’attribua la tâche de préparer les cobayes. Je n’avais pas à me soucier de leurs réactions. Ils étaient drogués à forte dose en permanence. On ne voulait aucun dérapage durant les expériences. Le protocole de sécurité était parfaitement ficelé et les collaborateurs ne risquaient rien. Je commençais ainsi mon travail. Je voyais leurs yeux vides me questionnant sur mes actes.
Pourquoi étaient-ils traités ainsi ? N’étaient-ils pas humains comme nous ? Je ne savais pas, n’étaient-ils pas de simples créatures démoniaques comme celle en dehors de ces murs. Pourquoi avais je ce gout amer en bouche ? Même ma colère ne semblait pas réagir envers eux.
J’entendais parfois leurs faibles supplices me demandant d’abréger leurs souffrances et je continuais pour ma part de les mener dans les salles d’études. Je me doutais des horribles actions s’y déroulant, mais je ne voulais pas savoir. Je le refusais, ma santé mentale ne tenait qu’à un fil. Je n’étais pas coupable de cette boucherie, je n’étais qu’un simple pion. Je me voilais la face et je le savais. J’étais un engrenage dans la machine.
Mon supérieur me vit dépérir. Il me demande si je voulais changer de service. J’eus l’impression qu’un changement était l’équivalent à une mise à mort. Refusant, je dus encore une fois consulter un psychologue qui me fournit de nouveaux médicaments encore plus puissants. Je perdais pieds face au monde. Je me levais pour prendre mes médicaments et aller travailler, une routine se répétant sans cesse. Je ne me rendais plus compte de mes actes telle une blouse blanche sans âme et cela jusqu’au réveil.
J’étais dans la salle avec le scalpel à la main entrain de découper le bras d’un vampire. Comment ai-je pu en arriver là ? Je venais de revenir à la réalité d’une manière bien brutale. Je devais m’enfuir et survivre. Mes mains étaient couvertes de sang, mais je refusais de continuer cette barbarie. Je ne savais quoi faire.
Je repris contact avec mon parrain avec qui je m’étais brouillé depuis que j’avais rejoins le Carpe Diem. Je lui expliquais tout. Il me conseilla de venir à la guilde, mais je ne me sentais pas de sortir à l’extérieur de la ville après ce que j’avais vu. Je ne voulais que me terrer et disparaitre pour de bon.
Je suivis son conseil et par l’intermédiaire de plusieurs contacts, ils réussirent à me faire quitter l’entreprise. On me permit de rejoindre les forces de police. Je voulais aider mon prochain afin d’essayer de me racheter.
4 – Enquête en série
Mon arrivé dans la police ne passe pas inaperçu. Il est très rare de voir des éveillés simplement s’orienter dans cette branche et encore moins quelqu’un possédant une essence bleue. Des rumeurs commencèrent à se diffuser sur mon départ du Carpe Diem. Personne ne comprenait un tel choix.
Je n’allais pas m’amuser à raconter ce que j’avais vu. Je sais très bien que si je suis encore en vie, c’est grâce au soutien de la guilde. Il n’est pas difficile à comprendre que mon silence est une condition sine qua non à ma survie. Je faisais donc profil bas et ne racontait en rien mon passé au Carpe Diem. Je voulais passer à autre chose et oublier les horreurs que j’avais vu. C’était très lâche de ma part car ce n’arrêtait en rien les tortures.
Je fus directement muté sur la région de Tokyo où le Carpe Diem n’avait pas d’emprise forte et où la guilde pouvait conserver une certaine surveillance. D’après les propos de mon parrain. Ils préféreraient que je les rejoigne afin d’exploiter mon potentiel et seulement là je pourrais agir contre le Carpe Diem, mais ce n’était pas mon objectif. Je pouvais comprendre qu’ils veuillent m’offrir un avenir en compensation de la mort de mes parents, mais je ne voulais pas affronter le monde extérieur.
Commençant au bas de l’échelle, mon essence et mon esprit de déduction me permirent de grimper les échelons en quelques mois jusqu’à devenir enquêteur. Ma vie commençait à prendre une tournure agréable. Je n’avais plus eu besoin de médicament pour calmer mes angoisses et je commençais à me faire des amis. L’enfer était derrière moi, je pouvais de nouveau respirer et aborder le futur le sourire aux lèvres.
Vous savez ce sentiment que le destin ne va pas vous laisser tranquille. Il veut que vous fassiez quelque chose et si vous allez contre vous serez forcement ramené sur le chemin qu’il veut que vous empruntiez comme si une force supérieure décidait à votre place.
Pour ma part, la réalité me rattrapa quand mon supérieur me confit une enquête sur un cobaye dangereux s’étant échappé des laboratoires du Carpe Diem. Le chef du département avait demandé en personne à mon supérieur que cette affaire me soit confiée. Je compris fort bien qu’ils étaient toujours là à m’épier. Ils voulaient me le faire comprendre. Je ne serai jamais tranquille.
Je n’avais pas le choix. J’acceptais l’affaire et je commençais par me rendre sur les lieux afin d’interroger les membres du laboratoire. L’autre avantage était que je connaissais déjà les lieux ainsi que l’existence de ses recherches. Cela allait faciliter la conservation du secret autour des recherches. Arrivant sur les lieux, j’avais l’impression d’avoir fait un bon en arrière de plusieurs mois.
Devant passer plusieurs journées à me renseigner au laboratoire, il n’en fallut pas plus pour que je replonge dans les calmants. Je me demandais s’ils ne voulaient pas me rendre fou afin de m’éliminer indirectement. Je devais tenir bon. Dans la douleur, je poursuivais mon enquête jusqu’à terminer la partie concernant le laboratoire. J’allais pouvoir m’extraire de cet enfer.
Le reste de l’enquête fut bien plus agréable. Je comprenais qu’un groupe de lycans et de vampires avait été libéré par un laborantin. Celui-ci avait revendiqué appartenir à l’église de la lune. Je ne savais pas grand-chose de cette organisation. Ils étaient très obscurs et les rumeurs à leur sujet n’étaient pas forcément très jolies.
J’avais contacté mon parrain afin de lui demander à ce sujet. Il m’avait rejoint à mon appartement afin que nous puissions échanger tranquillement. Il m’apprit ainsi que le Carpe Diem et l’église n’étaient pas en bon terme et qu’ils n’hésiteraient pas à éliminer un ancien employé surtout s’ils apprenaient que j’avais travaillé dans les laboratoires de recherches sur leurs semblables. Je me devais d’être discret afin de ne pas me faire tuer. Cela me refroidissait pas mal de voir qu’en plus d’avoir une surveillance du Carpe Diem, j’allais aussi devoir faire attention à l’église de la lune. Plus le temps passait et plus je me faisais des ennemis. Il ne manquait plus que le Cartel et les Noctis afin d’avoir gagné le droit de mourir au moindre pas que je ferrai dans la ville.
Les semaines suivantes ne furent pas joyeuses. Je ne trouvais pas grand-chose et la pression de l’entreprise sur notre unité se faisait de plus en plus forte. De nombreuses personnes furent mutées afin d’éviter les burn-outs, mais pour ma part je n’avais pas le choix de continuer ma route même si je devais finir seul.
Heureusement, mon travail commença à porter ses fruits. Je découvrais la trace d’un lycan qui avait tué de nombreux employés de la corporation. Il cherchait vengeance. Il ne cachait en rien ses méfaits et les cadavres commençaient à s’empiler. L’entreprise me fit parvenir une liste qui avait été extraite à leur insu et où le nom des victimes se suivait. J’aperçus qu’un nom avait été masqué. Je demandais alors à mon contact les raisons de cette action et il me fustigea que cette information était confidentielle. Elle concernait un employé décédé et je n’avais en aucun cas le droit de me renseigner sur lui. Il était hors de l’enquête, un simple enquêteur pleutre comme j’étais, n’avait rien à dire. Cette marque m’intriguait, mais je ne pouvais en aucun cas dire quoique ce soit. Cette enquête était comme mon chemin de croix, je devais donc la mener jusqu’au bout.
Je compris bien plus tard qu’il m’avait mené en bateau. L’entreprise désirait simple m’utiliser et si possible m’éliminer par un intermédiaire qui ne pourrait les mettre en cause. Ainsi, il serait innocent aux yeux de la guilde ne leur permettant pas d’émettre le moindre problème. En effet, le lycan qui m’attendait ce jour-là dans mon salon ne désirait qu’une chose c’est me faire la peau. Tout devint alors clair dans mon esprit. Le fameux nom qui était masqué était le mien. La liste qui avait été transmise au lycan était une version datant de ma période dans le laboratoire. J’avais du mal à comprendre si c’était une simple coïncidence ou si cela avait été fait délibérément par qui que ce soit.
Le Lycan se jeta sur moi m’obligeant à user de ma capacité. Je réussis ainsi à l’entraver, mais je sentais que sa puissance dépassait largement la mienne. Je ne pus le retenir quelques secondes seulement avant qu’il puisse se libérer de mon emprise. Se jetant sur moi, j’esquivais des coups fatals, mais je sentais ses griffes lacérer ma peau.
La porte de mon appartement s’ouvrit brusquement et je vis mon parrain en surgir avant de sauter sur la créature. Il devait surveiller mon appartement depuis notre dernière discussion sinon il n’aurait pas pu intervenir aussi vide. Le combat semblait équilibré. Leurs puissances étaient bien au-delà de mes capacités, mais mon oncle n’avait pas de protection et il encaissait difficilement les attaques du lycan. Il savait qu’il ne pourrait s’en sortir. Dans un dernier regarde, il me dit qu’il était temps que je fasse le pas puis se jetant sur son adversaire il l’embrocha, mais je vis la patte du monstre transpercer son abdomen avant de ressortir partiellement au niveau de son dos. Les deux adversaires s’écroulèrent ainsi, morts.
Je restais là pétrifier, tétaniser. Je ne sais combien de temps s’écoula avant que je puisse me mouvoir. Je composais un numéro qu’il m’avait confié si j’avais besoin. Il me permettrait de contacter un membre de la guilde. Une voix féminine décrocha, je ne la connaissais pas à ce moment-là. Je lui expliquais rapidement les derniers évènements et elle m’informa qu’elle m’envoyait quelqu’un pour gérer la situation et qu’ils s’occuperaient d’informer ma direction.
Quelques minutes plus tard, une escouade de la guilde débarqua et me demanda de les suivre. Le président Gun Sho voulait me parler. Je ne comprenais pas pourquoi le président en personne désirait me parler, mais je n’avais aucune raison de refuser. De toute façon, j’avais tout perdu par ma faute et ma lâcheté.
Un membre de leur équipe me soigna rapidement alors que les autres s'occupaient des corps. Je pris quelques minutes pour me prendre une douche rapide et enfiler d'autres vêtements puis nous partîmes pour le quartier général de la guilde. Sur la route, je regardais les lumières de la ville qui passaient rapidement. Je me demandais ce que j'allais faire maintenant et pourquoi la guilde désirait m'aider. Mon parrain m'avait toujours dit que mes parents avaient étés de grands chasseurs et c'est sans aucun doute pour cette raison qu'aujourd'hui ils étaient là pour moi.
5 – Un futur différent
Je me souviens encore de ma rencontre avec le président. Son discours me fit changer totalement. Je n’avais à ce moment plus d’idée sur les choix que je devais faire. Mon parrain venait de mourir et je n’avais plus rien me raccrochant à ce monde, mais les propos de cet homme me firent comprendre mes erreurs. Je me souviens parfaitement de ces paroles.
« Je suis fort attristé par la mort de Regulus. C’était un excellent chasseur, il aurait atteint le rang obsidienne depuis longtemps s’il n’avait passé sa vie à te surveiller. As-tu la moindre idée des sacrifices qu’il a fait pour toi.
Lorsque tu es rentré au Carpe Diem, il se faisait un sang d’encre et il ne parlait quasiment plus en mission. Il ne put développer sa puissance et ainsi atteindre un rang où il n’aurait pas eu à donner sa vie pour te protéger. Tu as fait tes choix gamin et regarde où cela t’a mené ? Tu as un grand potentiel. Tes deux parents étaient des chasseurs d’exception. Ils avaient tous les deus atteints le rang obsidienne et ton père aurait pu atteindre le rang Légende sans problèmes.
Malheureusement, ils sont tombés sur une créature rang Légende et ils sacrifièrent leur vie afin de permettre au reste de leur escouade de survivre.
Si tu avais accepté notre offre, tu aurais déjà pu atteindre des sommets. Votre génération évolue bien plus vite que la mienne, mais tu as fui comme un lâche et cela à maintes reprises.
Maintenant, je vais te laisser le choix, soit tu sors retrouver ta vie d’enquêteur et tu meurs dans le mois, soit tu te sors les doigts du cul et tu deviens le chasseur que tu dois être. »
Il semblait clair que je n’avais pas trop le choix. Je pris la décision que j’avais toujours refusé jusque là et je rejoignis enfin la guilde. J’aurais mis dix ans pour prendre cette décision. Elle m’aurait épargné bien des soucis, mais aujourd’hui je dois faire face à mes erreurs et relever la tête. Il est tant d’affronter le monde extérieur et ce qui s’y trouve. Je préfère aujourd’hui mourir à l’extérieur de la ville que la gueule ouverte dans un caniveau.
C’est ainsi que je rejoignis la Guilde. Je quittais mon ancien appartement pour un plus proche du centre d’entrainement où je passais la plus grande partie de mon temps. Je suivais les instructions du sergent Tyson Rex avant de me renseigner sur les créatures démoniaques au centre de documentions.
C’est là que je fis la rencontre d’Harmonie. Sa voix m’intrigua durant nos premiers échanges et ce fut que plus tard que je me souvins. C’était elle que j’avais eu au téléphone ce jour-là. Les mois passèrent et nous commençâmes à nous fréquenter. Je n’étais pas très à l’aise n’ayant jamais eu de relations, mais avec elle je me sentais mieux. Il semblait que maintenant que j’avais rejoins le chemin qui m’attendait, j’avais le droit de souffler et d’espérer un avenir plus radieux.
Une année s’était écoulée depuis le début de ma formation. J’avais appris à contrôler ma capacité et ma puissance avait augmenté. Le grand saut approche, le monde extérieur m’attend.
0 ans => 11 ans : Vie paisible avec ses parents.
11 ans : Mort de ses deux parents en mission.
12 ans => 21 ans : étude pour devenir développeur.
22 ans : éveil
22 ans => 25 ans : Rejoint le Carpe Diem en tant que chercheur.
25 ans => 26 ans : Quitte le Carpe Diem et rejoins la police de Tokyo 3. Il est repéré pour son potentiel et ses capacités par un instructeur de la Guilde.
27 ans : Mort de son tuteur tué par un criminel éveillé sous ses yeux. Il rejoint la guilde à la suite de cet évènement.
28 ans : Il termine sa formation avancée où il put apprendre de nombreuses informations sur les créatures démoniaques.
1 – Une enfance endeuillée
Je n’ai pas eu une enfance difficile. Mes deux parents étaient des chasseurs et ils avaient chacun un rang permettant à notre foyer d’obtenir une pérennité certaine. Malgré cela, je souffrais de leurs absences lorsqu’ils partaient en mission. Un enfant a du mal à comprendre que ses parents doivent partir affronter des monstres pour protéger le monde. Ils étaient comme des héros à mes yeux, mais cela me peinait de me retrouver seul. Mon parrain s’occupait de moi en leur absence, mais cela ne les remplaçait pas. Déjà à cette époque, j’avais un sentiment de haine qui naissait en moi envers les créatures démoniaques. Je voulais comme mes parents combattre ses monstres. Je les anéantirai pour m’avoir volé des instants de vie avec mes parents.
Ce qui pouvait arriver arriva. Mes deux parents furent tués lors d’une mission. Ils tombèrent face à une créature mythique. Je fus dévasté. Je venais de tout perdre. Ma haine envers les créatures démoniaques continua d’enfler, mais j’en voulais aussi aux membres de la guilde qui n’avait sur protéger mes parents. Je n’étais qu’un enfant qui venait de perdre ses deux parents. J’étais livré à moi-même en ayant que mon parrain pour s’occuper de moi.
Me renfermant sur moi-même, je me mis à étudier afin d’en apprendre toujours plus sur les créatures démoniaques. Je refusais par contre de rejoindre la guilde. Ils avaient été inutiles. Je servirai l’humanité d’une autre manière.
Les années passèrent et je fus reconnu comme une brillante personne. Mon éveil se produisit naturellement m’ouvrant les portes d’un avenir radieux surtout lorsque je reçus une proposition d’emploi pour rejoindre la branche recherche et développement du Carpe Diem. Les rejoindre est un symbole de réussite dans notre société.
2 – Laborantin au Carpe Diem
Je ne savais pas à quoi m’attendre lorsque j’ai reçu cette proposition et j’allais apprendre que ce monde était bien plus sombre que je ne le pensais.
Mon arrivé au Carpe Diem se déroula de manière plutôt naturelle. Ils ont des contacts à la Guilde et ils sont directement prévenus lorsqu’une essence bleue apparait. Ce sont des profils qu’ils recherchent en priorité afin de toujours renforcer leurs effectifs du département de recherche. Je n’avais à ce moment pas le désir de me rendre dans le monde extérieur.
Le décès de mes parents me hantait toujours et malgré les conseils de mon tuteur sur le travail que je devais faire sur moi. Je conservais ce sentiment de vide et de colère me remplissant face aux créatures démoniaques. Cette colère creusait sa place en moi et je la sentais ressurgir lorsque je voyais les images de créatures démoniaques aux informations.
J’avais vu des professionnelles afin d’entamer un travail sur moi, mais rien ne m’aidait, seul les cigarettes apaisaient mon tourment.
Ce fut donc sans grande hésitation que j’acceptais l’offre qu’on me proposait. Le salaire était attrayant et j’avais une certaine stabilité au niveau de qualité de vie. Le plus gros avantage est que j’allais obtenir une sorte de protection de la part de la corporation qui tenait énormément à ses employés. Je savais bien que je n’allais n’être qu’un pion dans un immense engrenage, mais j’aurai une certaine paix.
Mes débuts dans l’entreprise ne furent pas compliqués. En effet, je travaillais sous la direction d’un chef de projet qui nous guidait sur les différentes tâches que nous devions effectuer. Ce n’était pas la panacée, mais je m’y plaisais et je n’avais pas à trop me prendre la tête durant mes journées de travail.
Régulièrement nous étions obligés d’effectuer des heures supplémentaires non rémunérées et aucune justification nous était fournie. Le travail était prioritaire et nous ne devions pas oublier que nos avancées et nos découvertes permettraient à l’humanité de survivre aux créatures démoniaques.
Il n’est donc pas étonnant que je sois complètement lessivé après de nombreuses journées à trimer pour ce grand projet. Ma santé mentale en fut impactée et on me conseilla vivement de consulter afin que cela n’est pas d’impact sur la rentabilité de l’entreprise. Je fus ainsi obligé de consulter un psychologue de la corporation qui me prescrit un ensemble de médicament me permettant de me relaxer et de me concentrer sur mon travail en priorité. Je m’exécutais et ce fut surement une des périodes ou ma colère s’apaisait le plus. Je n’avais plus l’esprit clair et je n’avais plus l’impression de ressentir grand-chose. Seul le travail devait occuper mon esprit et je m’attelais au possible à exécuter les tâches qu’on me distribuait. Mes résultats satisfaisaient mon chef de projet et j’eu alors le droit de migrer sur un projet plus important qui allait changer mon point de vue sur le monde entier.
3 – Les recherches sur les créatures démoniaques
Vous savez, on déteste souvent l’inconnu. Il nous terrifie et on ne désire en aucun cas le comprendre. La majeure partie de la population ne sont qu’ignorant et ils ne comprennent pas que les créatures démoniaques sont bien plus proches de nous que nous le pensons surtout si on les compare aux lycans, aux vampires, mais aussi aux éveillés. Il y a forcément un point commun entre nous tous si nous possédons tous une essence en notre for intérieur. Ma colère et ma haine m’obstruaient la vérité. J’allais devoir faire face à cette compréhension dans une des pires situations possibles, remettant en cause plusieurs années de ma vie.
Je venais d’être changé de service en raison de mon travail acharné. J’allais pouvoir aborder des sujets de recherche bien plus intéressant pour le futur de l’humanité. Enfin c’est ce que je pensais. Mes premiers sujets d’études étaient des cadavres de créatures démoniaques que des chasseurs du Carpe Diem avait ramenés. J’avais pour mission de préparer les différents éléments que nous devions étudier par la suite. La procédure n’était pas compliquée, je devais juste faire attention de ne pas abimer les parties précieuses. Armé de nombreux outils, je m’attelais ainsi à découper la chair et à classer selon les demandes. Je pense aujourd’hui que ce travail était une sorte de préparation par la suite afin de voir si j’avais l’estomac assez accroché.
C’est ainsi que quelques semaines plus tard, je dus faire face aux sujets d’examens les plus précieux du centre. Je n’allais qu’être un simple assistant, mais j’étais aux premières loges. Je ne pus croire ce que je voyais en face de moi.
Des cellules s’alignaient devant moi où des êtres humains étaient enfermés. Je voyais sur les écriteaux de leur cellule, leur numéro de matricule ainsi que leur race. Le Carpe Diem menait donc des recherches sur les Lycans et les Vampires. Je ne sus comment réagir face à cela. Au final, ils n’étaient que des créatures démoniaques sous forme humaine, mais les voir ainsi démuni et affaibli. J’avais l’impression qu’ils n’étaient que de simples êtres humains au final. Je venais de mettre un pied en enfer.
On m’attribua la tâche de préparer les cobayes. Je n’avais pas à me soucier de leurs réactions. Ils étaient drogués à forte dose en permanence. On ne voulait aucun dérapage durant les expériences. Le protocole de sécurité était parfaitement ficelé et les collaborateurs ne risquaient rien. Je commençais ainsi mon travail. Je voyais leurs yeux vides me questionnant sur mes actes.
Pourquoi étaient-ils traités ainsi ? N’étaient-ils pas humains comme nous ? Je ne savais pas, n’étaient-ils pas de simples créatures démoniaques comme celle en dehors de ces murs. Pourquoi avais je ce gout amer en bouche ? Même ma colère ne semblait pas réagir envers eux.
J’entendais parfois leurs faibles supplices me demandant d’abréger leurs souffrances et je continuais pour ma part de les mener dans les salles d’études. Je me doutais des horribles actions s’y déroulant, mais je ne voulais pas savoir. Je le refusais, ma santé mentale ne tenait qu’à un fil. Je n’étais pas coupable de cette boucherie, je n’étais qu’un simple pion. Je me voilais la face et je le savais. J’étais un engrenage dans la machine.
Mon supérieur me vit dépérir. Il me demande si je voulais changer de service. J’eus l’impression qu’un changement était l’équivalent à une mise à mort. Refusant, je dus encore une fois consulter un psychologue qui me fournit de nouveaux médicaments encore plus puissants. Je perdais pieds face au monde. Je me levais pour prendre mes médicaments et aller travailler, une routine se répétant sans cesse. Je ne me rendais plus compte de mes actes telle une blouse blanche sans âme et cela jusqu’au réveil.
J’étais dans la salle avec le scalpel à la main entrain de découper le bras d’un vampire. Comment ai-je pu en arriver là ? Je venais de revenir à la réalité d’une manière bien brutale. Je devais m’enfuir et survivre. Mes mains étaient couvertes de sang, mais je refusais de continuer cette barbarie. Je ne savais quoi faire.
Je repris contact avec mon parrain avec qui je m’étais brouillé depuis que j’avais rejoins le Carpe Diem. Je lui expliquais tout. Il me conseilla de venir à la guilde, mais je ne me sentais pas de sortir à l’extérieur de la ville après ce que j’avais vu. Je ne voulais que me terrer et disparaitre pour de bon.
Je suivis son conseil et par l’intermédiaire de plusieurs contacts, ils réussirent à me faire quitter l’entreprise. On me permit de rejoindre les forces de police. Je voulais aider mon prochain afin d’essayer de me racheter.
4 – Enquête en série
Mon arrivé dans la police ne passe pas inaperçu. Il est très rare de voir des éveillés simplement s’orienter dans cette branche et encore moins quelqu’un possédant une essence bleue. Des rumeurs commencèrent à se diffuser sur mon départ du Carpe Diem. Personne ne comprenait un tel choix.
Je n’allais pas m’amuser à raconter ce que j’avais vu. Je sais très bien que si je suis encore en vie, c’est grâce au soutien de la guilde. Il n’est pas difficile à comprendre que mon silence est une condition sine qua non à ma survie. Je faisais donc profil bas et ne racontait en rien mon passé au Carpe Diem. Je voulais passer à autre chose et oublier les horreurs que j’avais vu. C’était très lâche de ma part car ce n’arrêtait en rien les tortures.
Je fus directement muté sur la région de Tokyo où le Carpe Diem n’avait pas d’emprise forte et où la guilde pouvait conserver une certaine surveillance. D’après les propos de mon parrain. Ils préféreraient que je les rejoigne afin d’exploiter mon potentiel et seulement là je pourrais agir contre le Carpe Diem, mais ce n’était pas mon objectif. Je pouvais comprendre qu’ils veuillent m’offrir un avenir en compensation de la mort de mes parents, mais je ne voulais pas affronter le monde extérieur.
Commençant au bas de l’échelle, mon essence et mon esprit de déduction me permirent de grimper les échelons en quelques mois jusqu’à devenir enquêteur. Ma vie commençait à prendre une tournure agréable. Je n’avais plus eu besoin de médicament pour calmer mes angoisses et je commençais à me faire des amis. L’enfer était derrière moi, je pouvais de nouveau respirer et aborder le futur le sourire aux lèvres.
Vous savez ce sentiment que le destin ne va pas vous laisser tranquille. Il veut que vous fassiez quelque chose et si vous allez contre vous serez forcement ramené sur le chemin qu’il veut que vous empruntiez comme si une force supérieure décidait à votre place.
Pour ma part, la réalité me rattrapa quand mon supérieur me confit une enquête sur un cobaye dangereux s’étant échappé des laboratoires du Carpe Diem. Le chef du département avait demandé en personne à mon supérieur que cette affaire me soit confiée. Je compris fort bien qu’ils étaient toujours là à m’épier. Ils voulaient me le faire comprendre. Je ne serai jamais tranquille.
Je n’avais pas le choix. J’acceptais l’affaire et je commençais par me rendre sur les lieux afin d’interroger les membres du laboratoire. L’autre avantage était que je connaissais déjà les lieux ainsi que l’existence de ses recherches. Cela allait faciliter la conservation du secret autour des recherches. Arrivant sur les lieux, j’avais l’impression d’avoir fait un bon en arrière de plusieurs mois.
Devant passer plusieurs journées à me renseigner au laboratoire, il n’en fallut pas plus pour que je replonge dans les calmants. Je me demandais s’ils ne voulaient pas me rendre fou afin de m’éliminer indirectement. Je devais tenir bon. Dans la douleur, je poursuivais mon enquête jusqu’à terminer la partie concernant le laboratoire. J’allais pouvoir m’extraire de cet enfer.
Le reste de l’enquête fut bien plus agréable. Je comprenais qu’un groupe de lycans et de vampires avait été libéré par un laborantin. Celui-ci avait revendiqué appartenir à l’église de la lune. Je ne savais pas grand-chose de cette organisation. Ils étaient très obscurs et les rumeurs à leur sujet n’étaient pas forcément très jolies.
J’avais contacté mon parrain afin de lui demander à ce sujet. Il m’avait rejoint à mon appartement afin que nous puissions échanger tranquillement. Il m’apprit ainsi que le Carpe Diem et l’église n’étaient pas en bon terme et qu’ils n’hésiteraient pas à éliminer un ancien employé surtout s’ils apprenaient que j’avais travaillé dans les laboratoires de recherches sur leurs semblables. Je me devais d’être discret afin de ne pas me faire tuer. Cela me refroidissait pas mal de voir qu’en plus d’avoir une surveillance du Carpe Diem, j’allais aussi devoir faire attention à l’église de la lune. Plus le temps passait et plus je me faisais des ennemis. Il ne manquait plus que le Cartel et les Noctis afin d’avoir gagné le droit de mourir au moindre pas que je ferrai dans la ville.
Les semaines suivantes ne furent pas joyeuses. Je ne trouvais pas grand-chose et la pression de l’entreprise sur notre unité se faisait de plus en plus forte. De nombreuses personnes furent mutées afin d’éviter les burn-outs, mais pour ma part je n’avais pas le choix de continuer ma route même si je devais finir seul.
Heureusement, mon travail commença à porter ses fruits. Je découvrais la trace d’un lycan qui avait tué de nombreux employés de la corporation. Il cherchait vengeance. Il ne cachait en rien ses méfaits et les cadavres commençaient à s’empiler. L’entreprise me fit parvenir une liste qui avait été extraite à leur insu et où le nom des victimes se suivait. J’aperçus qu’un nom avait été masqué. Je demandais alors à mon contact les raisons de cette action et il me fustigea que cette information était confidentielle. Elle concernait un employé décédé et je n’avais en aucun cas le droit de me renseigner sur lui. Il était hors de l’enquête, un simple enquêteur pleutre comme j’étais, n’avait rien à dire. Cette marque m’intriguait, mais je ne pouvais en aucun cas dire quoique ce soit. Cette enquête était comme mon chemin de croix, je devais donc la mener jusqu’au bout.
Je compris bien plus tard qu’il m’avait mené en bateau. L’entreprise désirait simple m’utiliser et si possible m’éliminer par un intermédiaire qui ne pourrait les mettre en cause. Ainsi, il serait innocent aux yeux de la guilde ne leur permettant pas d’émettre le moindre problème. En effet, le lycan qui m’attendait ce jour-là dans mon salon ne désirait qu’une chose c’est me faire la peau. Tout devint alors clair dans mon esprit. Le fameux nom qui était masqué était le mien. La liste qui avait été transmise au lycan était une version datant de ma période dans le laboratoire. J’avais du mal à comprendre si c’était une simple coïncidence ou si cela avait été fait délibérément par qui que ce soit.
Le Lycan se jeta sur moi m’obligeant à user de ma capacité. Je réussis ainsi à l’entraver, mais je sentais que sa puissance dépassait largement la mienne. Je ne pus le retenir quelques secondes seulement avant qu’il puisse se libérer de mon emprise. Se jetant sur moi, j’esquivais des coups fatals, mais je sentais ses griffes lacérer ma peau.
La porte de mon appartement s’ouvrit brusquement et je vis mon parrain en surgir avant de sauter sur la créature. Il devait surveiller mon appartement depuis notre dernière discussion sinon il n’aurait pas pu intervenir aussi vide. Le combat semblait équilibré. Leurs puissances étaient bien au-delà de mes capacités, mais mon oncle n’avait pas de protection et il encaissait difficilement les attaques du lycan. Il savait qu’il ne pourrait s’en sortir. Dans un dernier regarde, il me dit qu’il était temps que je fasse le pas puis se jetant sur son adversaire il l’embrocha, mais je vis la patte du monstre transpercer son abdomen avant de ressortir partiellement au niveau de son dos. Les deux adversaires s’écroulèrent ainsi, morts.
Je restais là pétrifier, tétaniser. Je ne sais combien de temps s’écoula avant que je puisse me mouvoir. Je composais un numéro qu’il m’avait confié si j’avais besoin. Il me permettrait de contacter un membre de la guilde. Une voix féminine décrocha, je ne la connaissais pas à ce moment-là. Je lui expliquais rapidement les derniers évènements et elle m’informa qu’elle m’envoyait quelqu’un pour gérer la situation et qu’ils s’occuperaient d’informer ma direction.
Quelques minutes plus tard, une escouade de la guilde débarqua et me demanda de les suivre. Le président Gun Sho voulait me parler. Je ne comprenais pas pourquoi le président en personne désirait me parler, mais je n’avais aucune raison de refuser. De toute façon, j’avais tout perdu par ma faute et ma lâcheté.
Un membre de leur équipe me soigna rapidement alors que les autres s'occupaient des corps. Je pris quelques minutes pour me prendre une douche rapide et enfiler d'autres vêtements puis nous partîmes pour le quartier général de la guilde. Sur la route, je regardais les lumières de la ville qui passaient rapidement. Je me demandais ce que j'allais faire maintenant et pourquoi la guilde désirait m'aider. Mon parrain m'avait toujours dit que mes parents avaient étés de grands chasseurs et c'est sans aucun doute pour cette raison qu'aujourd'hui ils étaient là pour moi.
5 – Un futur différent
Je me souviens encore de ma rencontre avec le président. Son discours me fit changer totalement. Je n’avais à ce moment plus d’idée sur les choix que je devais faire. Mon parrain venait de mourir et je n’avais plus rien me raccrochant à ce monde, mais les propos de cet homme me firent comprendre mes erreurs. Je me souviens parfaitement de ces paroles.
« Je suis fort attristé par la mort de Regulus. C’était un excellent chasseur, il aurait atteint le rang obsidienne depuis longtemps s’il n’avait passé sa vie à te surveiller. As-tu la moindre idée des sacrifices qu’il a fait pour toi.
Lorsque tu es rentré au Carpe Diem, il se faisait un sang d’encre et il ne parlait quasiment plus en mission. Il ne put développer sa puissance et ainsi atteindre un rang où il n’aurait pas eu à donner sa vie pour te protéger. Tu as fait tes choix gamin et regarde où cela t’a mené ? Tu as un grand potentiel. Tes deux parents étaient des chasseurs d’exception. Ils avaient tous les deus atteints le rang obsidienne et ton père aurait pu atteindre le rang Légende sans problèmes.
Malheureusement, ils sont tombés sur une créature rang Légende et ils sacrifièrent leur vie afin de permettre au reste de leur escouade de survivre.
Si tu avais accepté notre offre, tu aurais déjà pu atteindre des sommets. Votre génération évolue bien plus vite que la mienne, mais tu as fui comme un lâche et cela à maintes reprises.
Maintenant, je vais te laisser le choix, soit tu sors retrouver ta vie d’enquêteur et tu meurs dans le mois, soit tu te sors les doigts du cul et tu deviens le chasseur que tu dois être. »
Il semblait clair que je n’avais pas trop le choix. Je pris la décision que j’avais toujours refusé jusque là et je rejoignis enfin la guilde. J’aurais mis dix ans pour prendre cette décision. Elle m’aurait épargné bien des soucis, mais aujourd’hui je dois faire face à mes erreurs et relever la tête. Il est tant d’affronter le monde extérieur et ce qui s’y trouve. Je préfère aujourd’hui mourir à l’extérieur de la ville que la gueule ouverte dans un caniveau.
C’est ainsi que je rejoignis la Guilde. Je quittais mon ancien appartement pour un plus proche du centre d’entrainement où je passais la plus grande partie de mon temps. Je suivais les instructions du sergent Tyson Rex avant de me renseigner sur les créatures démoniaques au centre de documentions.
C’est là que je fis la rencontre d’Harmonie. Sa voix m’intrigua durant nos premiers échanges et ce fut que plus tard que je me souvins. C’était elle que j’avais eu au téléphone ce jour-là. Les mois passèrent et nous commençâmes à nous fréquenter. Je n’étais pas très à l’aise n’ayant jamais eu de relations, mais avec elle je me sentais mieux. Il semblait que maintenant que j’avais rejoins le chemin qui m’attendait, j’avais le droit de souffler et d’espérer un avenir plus radieux.
Une année s’était écoulée depuis le début de ma formation. J’avais appris à contrôler ma capacité et ma puissance avait augmenté. Le grand saut approche, le monde extérieur m’attend.
Informations Supplémentaires
Hide n’est pas une personne ayant eu une vie facile jusque-là. Ce n’est pas pour rien s’il est aujourd’hui très solitaire et qu’il possède un caractère de merde. Il n’aime parler de lui et préfère se concentrer sur l’action. Il possède néanmoins un grand cœur et il est très loyal envers ceux qui pourront lui rendre. Il ne faut pas vous étonner si les premiers contacts sont difficiles. Il lui faut du temps pour commencer à s’ouvrir.
Il est encore hanté par son passé même s’il essaie aujourd’hui d’avancer. Partir dans le monde extérieur lui permet de s’évader et de relâcher la pression.
Hide est un combattant au corps à corps malgré son essence bleu. Il a énormément travaillé un art martial de défense pour lui permettre d’être efficace.
Il est encore hanté par son passé même s’il essaie aujourd’hui d’avancer. Partir dans le monde extérieur lui permet de s’évader et de relâcher la pression.
Hide est un combattant au corps à corps malgré son essence bleu. Il a énormément travaillé un art martial de défense pour lui permettre d’être efficace.
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Je suis un des membres fondateurs du forum. Je fais du rp depuis des temps immémoriaux. Portal est pour moi un projet très important et j'espère qu'il vous plaira.
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Lun 15 Mar - 21:23