Invité
Invité
Bronze
0 Pts
Ou "la naissance du plaisir de boire et de manger"
C'était souvent qu’après une rude journée, loin de missions épuisantes où il affrontait de nombreuses créatures terrifiantes, Aedar se posait à l’une des tables en bois d’un petit bistrot calme répondant au doux nom du Ravissant Paradis. Comme à son habitude, il souhaitait s’asseoir au calme en profitant d’un moment de répit tout en commandant de délicieuses boissons aux goûts formidables. Sur son monde, l’ex-Numérus n’avait connu que le goût simple et presque insipide d’une eau rare mais nécessaire à la vie. Ce gigantesque panel de nouvelles saveurs à découvrir avait réveillé sa soif de connaissances pour un domaine qui lui était étranger.
Le Ravissant Paradis n’avait pas grande réputation et se situait dans une petite ruelle, loin du regard des passants des grandes allées. Une maigre terrasse permettait de disposer de deux tables extérieures à l’ombre d’un joli tilleul ombrageant presque même l’entrée du bar. L’intérieur était sobrement décoré et offrait un comptoir en noyer des plus respectables. La gérante – Nory – était une femme sympathique au sourire agréable et qui ne posait pas trop de questions. Elle accueillait surtout des réguliers, qui venaient principalement ici après avoir trouvé le lieu par le plus grand des hasards, tout comme Aedar. Son regard ne se posait pas souvent sur elle, mais rapidement elle sut que le mumadae allait faire partie de sa clientèle favorite et en quelques semaines, le quarantenaire avait droit à un accueil des plus agréables à chacune de ses venues.
La carte dans ses mains, il était encore une fois impossible de choisir parmi tous les cocktails possiblement consommables. Le fameux menu faisait pourtant à peine une page recto-verso, mais présentant tout de même plus d’une cinquantaine de produits liquides différents. Il fallut comme toujours au moins quinze bonnes minutes pour choisir, après avoir lu au bas mot sept fois la carte, dans les deux sens et dans ses moindres détails.
Si le choix de la boisson était difficile, celui du repas l’était moins. Non habitué aux viandes, au vu de la rareté de ce met en Aeweï, le brave érudit se contentait d’une denrée maritime du moment : poissons ou crustacés, le plus généralement dans une salade composée de graines ou de plantes vertes. La petite sauce maison faisait toute la différence.
Il fallait maintenant simplement attendre que sa commande parvienne à lui. Alors qu’il sortait de ses pensées, Aedar scrutait alors les lieux. Il aperçu les habituels jeunes êtres aux oreilles pointues, riant en jouant avec d’étranges cubes de bois numérotés avec des points et buvant des mousses dans des chopines. Il y avait cette fois encore la même créature encapuchonnée dans son coin, ses yeux de feu crépitants alors qu’elle regardait le sol, comme gênée par la présence des autres. Et puis les anciens, comme toujours avachis sur le comptoir, tout en complimentant Nory pour tout et rien. C’était presque toujours le même tableau. Parfois, un étranger venait. Alors tout le monde s’arrêtait et le regardait, comme quand l’humanoïde violacé était venu pour la première fois. La plupart d’entre eux n’étaient jamais revenu après cet accueil presque glacial. C’était un peu leur façon de protéger leur coin tranquille.
Comme il ne disait jamais rien, ils l’avaient accepté dans leur quotidien. Parfois, l’un d’entre eux lui offrait un peu de quoi manger. Alors d’autre fois, il leur rendait lui aussi la pareille et ils se contentaient d’un levé de verre ou d’un hochement de tête accompagné d’un sourire. C’était probablement leur façon de le remercier de ces moments de partage.
Aujourd’hui, c’est une personne bien particulière qui est entrée dans ce bar.
Le Ravissant Paradis n’avait pas grande réputation et se situait dans une petite ruelle, loin du regard des passants des grandes allées. Une maigre terrasse permettait de disposer de deux tables extérieures à l’ombre d’un joli tilleul ombrageant presque même l’entrée du bar. L’intérieur était sobrement décoré et offrait un comptoir en noyer des plus respectables. La gérante – Nory – était une femme sympathique au sourire agréable et qui ne posait pas trop de questions. Elle accueillait surtout des réguliers, qui venaient principalement ici après avoir trouvé le lieu par le plus grand des hasards, tout comme Aedar. Son regard ne se posait pas souvent sur elle, mais rapidement elle sut que le mumadae allait faire partie de sa clientèle favorite et en quelques semaines, le quarantenaire avait droit à un accueil des plus agréables à chacune de ses venues.
La carte dans ses mains, il était encore une fois impossible de choisir parmi tous les cocktails possiblement consommables. Le fameux menu faisait pourtant à peine une page recto-verso, mais présentant tout de même plus d’une cinquantaine de produits liquides différents. Il fallut comme toujours au moins quinze bonnes minutes pour choisir, après avoir lu au bas mot sept fois la carte, dans les deux sens et dans ses moindres détails.
Si le choix de la boisson était difficile, celui du repas l’était moins. Non habitué aux viandes, au vu de la rareté de ce met en Aeweï, le brave érudit se contentait d’une denrée maritime du moment : poissons ou crustacés, le plus généralement dans une salade composée de graines ou de plantes vertes. La petite sauce maison faisait toute la différence.
Il fallait maintenant simplement attendre que sa commande parvienne à lui. Alors qu’il sortait de ses pensées, Aedar scrutait alors les lieux. Il aperçu les habituels jeunes êtres aux oreilles pointues, riant en jouant avec d’étranges cubes de bois numérotés avec des points et buvant des mousses dans des chopines. Il y avait cette fois encore la même créature encapuchonnée dans son coin, ses yeux de feu crépitants alors qu’elle regardait le sol, comme gênée par la présence des autres. Et puis les anciens, comme toujours avachis sur le comptoir, tout en complimentant Nory pour tout et rien. C’était presque toujours le même tableau. Parfois, un étranger venait. Alors tout le monde s’arrêtait et le regardait, comme quand l’humanoïde violacé était venu pour la première fois. La plupart d’entre eux n’étaient jamais revenu après cet accueil presque glacial. C’était un peu leur façon de protéger leur coin tranquille.
Comme il ne disait jamais rien, ils l’avaient accepté dans leur quotidien. Parfois, l’un d’entre eux lui offrait un peu de quoi manger. Alors d’autre fois, il leur rendait lui aussi la pareille et ils se contentaient d’un levé de verre ou d’un hochement de tête accompagné d’un sourire. C’était probablement leur façon de le remercier de ces moments de partage.
Aujourd’hui, c’est une personne bien particulière qui est entrée dans ce bar.
Codage par Libella sur Graphiorum & retouches perso
Dernière édition par Ryuusei Ichimonji le Lun 18 Avr - 19:22, édité 4 fois (Raison : Codage RP & corrections orthographiques)
000Mots
Mar 27 Juil - 15:25