Nokgrish Boznag
Employé - La Guilde
Bronze
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- 27/10/2024
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descriptionUne convalescence plus appréciable que prévue [PV : Lyla Artemis]Dim 27 Oct - 19:00
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C’est navrant de se retrouver là à cause du travail. J’avais été bien imprudent avec cette épave. Je connaissais les risques pourtant. Qu’est ce qui m’avais retenu aussi longtemps alors que j’aurais dû prendre la poudre d’escampette ? Un pendentif. Un pendentif que j’avais offert à Logga il y avait maintenant quelques années en arrière. Comment ce pendentif avait pu se trouver dans cette épave perdue depuis je ne sais combien d’années en mer ? En tout cas, il n’y avait aucun cadavre de jeune femme dans les environs quand j’avais regardé, mais j’avais pris trop de temps et l’épave c’était effondrée. J’avais réussi a sortir la majorité du corps si ce n’est ma jambe droite.
A présent, je regardais le moignon bandé face à moi. Je n’étais pas plus triste ou déçu de cette perte. Après tout, une jambe ça se remplace. J’avais en tout cas un indice comme quoi ma sœur été passée par ce monde, c’était un fait réel à présent. Je gardais le pendentif et le mis à mon cou afin qu’elle puisse me reconnaître si jamais je la croisais au sein de la cité Forteresse. C’était un peu le souci, vu que la cité était grande, si ça se trouvait on était sain et sauf tout les deux chacun de son côté sans pouvoir se retrouver.
Je me demandais bien comment je pourrais m’y prendre pour faire de meilleures investigations. A qui pourrais je demander ? Après tout même en étant là depuis déjà un an, je n’étais pas vraiment homme à créer des liens avec les autres. C’était assez fou quand on y pense. Je parlais aux gens certes, mais j’évitais au maximum de trop m’impliqué dans leur vie. Je ne savais pas comment faire et je ne voulais pas forcément apprendre non plus. J’étais habitué à vivre en colonie sans forcément avoir des amis proches dans mon monde, alors tisser des liens ce n’était vraiment pas ce que je faisais à l’accoutumée. Pour ça que j’avais choisi cette carrière.
Etant très solitaire de nature, naviguer dans les eaux de Portal et plonger seul et me retrouver avec moi-même et mes seules pensées sous l’eau, un endroit aussi calme, cela me convenait. Logga était bien plus solaire que moi. On me disait souvent taciturne, ce n’était sûrement pas pour rien. Cela avait dû être d’autant plus facile de me sacrifier aux Etoilés pour la capitulation. Sales traîtres tous autant qu’ils sont...
En attendant, mon manque de sociabilisation avec les autres se ressentait très clairement ici. Finir dans une chambre d’infirmerie sans voir personne de la journée, c’était quelque chose à vous donner le bourdon. Mais comme dit je l’avais cherché. Devrais je m’ouvrir un peu plus aux autres sûrement. Mais à qui je pourrais vraiment faire confiance ? Comment être sûr qu’on ne me poignardera pas dans le dos ?
C’est vraiment trop compliqué les relations. Je ne me prenais pas la tête quand j’avais ma famille. Juste eux c’était bon. Je n’avais besoin de rien d’autres. Mais ce temps était révolu, il fallait me faire une raison que je ne rentrerais jamais à Epsilon. Est-ce que c’était grave pas plus que cela, je n’y étais plus la bienvenue de toute évidence. Mais réussirais je à trouver une place ici ? Pour cela il fallait que je me donne les moyens. Que j’essaye de laisser entrer quelques personnes dans mon espace et que j’apprenne à être vulnérable parfois. Chose que je détestais, mais qui aimais ça franchement ? Comme si n’importe qui disais je n’aime pas la merde donc je ne me torche pas, c’est stupide à un moment, faut bien faire des choses qu’on n’aime pas, c’est la vie.
Je fus bousculé dans mon flot de pensée par des coups à la porte. Je me tournais vers celle-ci pour le moment fermée et arquais un sourcil. Je me rassis dans une meilleure position commençant à avoir mal aux fesses me disant que cela avait dû être une erreur. Pourtant de nouveaux coups à la porte furent portés. Je ne savais qu’en penser, mais bon, je me devais d’être un minimum poli.
Oui, entrez... dis-je incertain par le comportement à avoir pensant vraiment que la personne frappait à la mauvaise porte dans tous les cas.
A présent, je regardais le moignon bandé face à moi. Je n’étais pas plus triste ou déçu de cette perte. Après tout, une jambe ça se remplace. J’avais en tout cas un indice comme quoi ma sœur été passée par ce monde, c’était un fait réel à présent. Je gardais le pendentif et le mis à mon cou afin qu’elle puisse me reconnaître si jamais je la croisais au sein de la cité Forteresse. C’était un peu le souci, vu que la cité était grande, si ça se trouvait on était sain et sauf tout les deux chacun de son côté sans pouvoir se retrouver.
Je me demandais bien comment je pourrais m’y prendre pour faire de meilleures investigations. A qui pourrais je demander ? Après tout même en étant là depuis déjà un an, je n’étais pas vraiment homme à créer des liens avec les autres. C’était assez fou quand on y pense. Je parlais aux gens certes, mais j’évitais au maximum de trop m’impliqué dans leur vie. Je ne savais pas comment faire et je ne voulais pas forcément apprendre non plus. J’étais habitué à vivre en colonie sans forcément avoir des amis proches dans mon monde, alors tisser des liens ce n’était vraiment pas ce que je faisais à l’accoutumée. Pour ça que j’avais choisi cette carrière.
Etant très solitaire de nature, naviguer dans les eaux de Portal et plonger seul et me retrouver avec moi-même et mes seules pensées sous l’eau, un endroit aussi calme, cela me convenait. Logga était bien plus solaire que moi. On me disait souvent taciturne, ce n’était sûrement pas pour rien. Cela avait dû être d’autant plus facile de me sacrifier aux Etoilés pour la capitulation. Sales traîtres tous autant qu’ils sont...
En attendant, mon manque de sociabilisation avec les autres se ressentait très clairement ici. Finir dans une chambre d’infirmerie sans voir personne de la journée, c’était quelque chose à vous donner le bourdon. Mais comme dit je l’avais cherché. Devrais je m’ouvrir un peu plus aux autres sûrement. Mais à qui je pourrais vraiment faire confiance ? Comment être sûr qu’on ne me poignardera pas dans le dos ?
C’est vraiment trop compliqué les relations. Je ne me prenais pas la tête quand j’avais ma famille. Juste eux c’était bon. Je n’avais besoin de rien d’autres. Mais ce temps était révolu, il fallait me faire une raison que je ne rentrerais jamais à Epsilon. Est-ce que c’était grave pas plus que cela, je n’y étais plus la bienvenue de toute évidence. Mais réussirais je à trouver une place ici ? Pour cela il fallait que je me donne les moyens. Que j’essaye de laisser entrer quelques personnes dans mon espace et que j’apprenne à être vulnérable parfois. Chose que je détestais, mais qui aimais ça franchement ? Comme si n’importe qui disais je n’aime pas la merde donc je ne me torche pas, c’est stupide à un moment, faut bien faire des choses qu’on n’aime pas, c’est la vie.
Je fus bousculé dans mon flot de pensée par des coups à la porte. Je me tournais vers celle-ci pour le moment fermée et arquais un sourcil. Je me rassis dans une meilleure position commençant à avoir mal aux fesses me disant que cela avait dû être une erreur. Pourtant de nouveaux coups à la porte furent portés. Je ne savais qu’en penser, mais bon, je me devais d’être un minimum poli.
Oui, entrez... dis-je incertain par le comportement à avoir pensant vraiment que la personne frappait à la mauvaise porte dans tous les cas.
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Dim 27 Oct - 19:00