Marguerite du Psychagité
Pèlerin - Eglise
Bronze
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- Date d'inscription :
- 16/04/2023
- Gils :
- 8324
- Disponibilité Rp :
- Disponible
- Messages :
- 118
- Métier :
- Archiviste au Collège des Interdits
- Couleur d'Essence :
- Incolore
- Style d'Arme :
- Aucune
- Rang :
- Sans Rang
- Puissance d'Essence :
- 2919
Aujourd’hui, je suis en colère. Il y a des rumeurs à l'Église, vous savez, comme quoi la Guilde chercherait à mettre en commun les connaissances scientifiques de l’Église avec les leurs, une sorte de coopération mutuellement bénéfique pour renforcer Portalia après la dernière attaque.
Je ne suis pas contre, non, moi aussi je veux que Portalia soit forte et capable de se défendre. Et puis, moi aussi j’aimerais bien voir le type d’Archives que la Guilde tient --avec ses papiers et ses encres qui sont presque tous les mêmes-- et les éblouir des miennes. Qui sait, peut-être arriverai-je même à les convaincre que ma façon de trier est supérieure à la leur ! Le problème c’est que justement : on ne m’a encore rien demandé, à moi. Pas une lettre, pas un papier accroché à ma porte, pas même une phrase de Jerolin ; même sur son bureau que j’ai fouillé je n’ai rien trouvé à l’intention du Collège des Interdits. On m’a oublié.
Et ça, ça m’énerve. Ça m'énerve parce que ça veut dire que si la Guilde a décidé de mettre en commun leurs connaissances avec l’Église, ils ne me comptent pas dans leur calcul. Moi ! Moi et mon océan de connaissances dont même moi je ne connais pas l’étendue ! Je ne vois même pas les murs des Archives, tellement il y a du contenu ! Mais non, parce que je ne fais pas exploser des choses comme mes collègues des sources, et que je ne parle pas de pouvoirs comme ceux des essences. On considère forcément que mon travail n’est pas scientifique et “n’apporte rien” à Portalia ! Alors que sans les Interdits, on n’avancerait jamais sur la quête !
Même si, j’en conviens, on a pas fait énormément de progrès en deux millénaires… Mais c’est parce que je n’étais pas là ! On a abandonné les Interdits avant de trouver quelque chose, mais il y a forcément quelque chose là-dessus ! Et c’est pour ça que je range, justement ! Je devrais être considéré tout aussi utile, peut-être même plus, que les autres collèges !
Moi jaloux ? Non, juste en colère, parce que ce n’est objectivement pas juste. J’arrive à peine à me concentrer sur mon travail.
Jerolin dû le remarquer, parce qu’il me dit de prendre une pause. Normalement j’aurais refusé, mais j’avoue que là, j’avais besoin de me dégourdir les jambes; je n’arrêtais pas de faire des cercles dans mon bureau. J’emportais donc ma fleur avec moi pour sa sortie du jour, secrètement heureux d’avoir cette excuse pour me défouler piétonnement. Mais comble du mauvais sort, mes pas me menèrent malgré moi vers le cloître du Collège des Essences. Comme d’habitude, il y avait foule, tous les chercheurs traversant le cloître d’un bout à l’autre pour rejoindre une autre salle, rencontrer un autre collègue, discuter de ci ou de ça. C’était bruyant, très bruyant. Mais ça parlait de choses qui avaient l’air intéressantes, d’essences, de pouvoir, de ralentissement, de déclenchements, comment les utiliser, quelles règles devraient être établies… Je n’y connais rien, mais je voulais savoir. J’aime bien quand on m’explique des choses que je ne connais pas…
Rah fait chier ! Je finissais par m’éloigner, bouillonnant intérieurement, avant d’exploser. C’est en sortant par la grande porte de la Cathédrale que je vis quelqu’un, planté là, qui avait l’air de regarder en direction du cloître; de l’extérieur cette fois.
- Me dis pas que toi aussi, tu les envies ces scientifiques minables ? ne puis-je m’empêcher de lâcher, comme me déchargeant d’un boulet, vraiment, je vois pas pourquoi la guilde s’intéresserait à eux plutôt qu’à mes Archives ! bougonnais-je, presque à moi-même, en serrant ma fleur contre moi.
Je ne suis pas contre, non, moi aussi je veux que Portalia soit forte et capable de se défendre. Et puis, moi aussi j’aimerais bien voir le type d’Archives que la Guilde tient --avec ses papiers et ses encres qui sont presque tous les mêmes-- et les éblouir des miennes. Qui sait, peut-être arriverai-je même à les convaincre que ma façon de trier est supérieure à la leur ! Le problème c’est que justement : on ne m’a encore rien demandé, à moi. Pas une lettre, pas un papier accroché à ma porte, pas même une phrase de Jerolin ; même sur son bureau que j’ai fouillé je n’ai rien trouvé à l’intention du Collège des Interdits. On m’a oublié.
Et ça, ça m’énerve. Ça m'énerve parce que ça veut dire que si la Guilde a décidé de mettre en commun leurs connaissances avec l’Église, ils ne me comptent pas dans leur calcul. Moi ! Moi et mon océan de connaissances dont même moi je ne connais pas l’étendue ! Je ne vois même pas les murs des Archives, tellement il y a du contenu ! Mais non, parce que je ne fais pas exploser des choses comme mes collègues des sources, et que je ne parle pas de pouvoirs comme ceux des essences. On considère forcément que mon travail n’est pas scientifique et “n’apporte rien” à Portalia ! Alors que sans les Interdits, on n’avancerait jamais sur la quête !
Même si, j’en conviens, on a pas fait énormément de progrès en deux millénaires… Mais c’est parce que je n’étais pas là ! On a abandonné les Interdits avant de trouver quelque chose, mais il y a forcément quelque chose là-dessus ! Et c’est pour ça que je range, justement ! Je devrais être considéré tout aussi utile, peut-être même plus, que les autres collèges !
Moi jaloux ? Non, juste en colère, parce que ce n’est objectivement pas juste. J’arrive à peine à me concentrer sur mon travail.
Jerolin dû le remarquer, parce qu’il me dit de prendre une pause. Normalement j’aurais refusé, mais j’avoue que là, j’avais besoin de me dégourdir les jambes; je n’arrêtais pas de faire des cercles dans mon bureau. J’emportais donc ma fleur avec moi pour sa sortie du jour, secrètement heureux d’avoir cette excuse pour me défouler piétonnement. Mais comble du mauvais sort, mes pas me menèrent malgré moi vers le cloître du Collège des Essences. Comme d’habitude, il y avait foule, tous les chercheurs traversant le cloître d’un bout à l’autre pour rejoindre une autre salle, rencontrer un autre collègue, discuter de ci ou de ça. C’était bruyant, très bruyant. Mais ça parlait de choses qui avaient l’air intéressantes, d’essences, de pouvoir, de ralentissement, de déclenchements, comment les utiliser, quelles règles devraient être établies… Je n’y connais rien, mais je voulais savoir. J’aime bien quand on m’explique des choses que je ne connais pas…
Rah fait chier ! Je finissais par m’éloigner, bouillonnant intérieurement, avant d’exploser. C’est en sortant par la grande porte de la Cathédrale que je vis quelqu’un, planté là, qui avait l’air de regarder en direction du cloître; de l’extérieur cette fois.
- Me dis pas que toi aussi, tu les envies ces scientifiques minables ? ne puis-je m’empêcher de lâcher, comme me déchargeant d’un boulet, vraiment, je vois pas pourquoi la guilde s’intéresserait à eux plutôt qu’à mes Archives ! bougonnais-je, presque à moi-même, en serrant ma fleur contre moi.
Dernière édition par Marguerite du Psychagité le Dim 27 Oct - 20:06, édité 1 fois
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Sam 20 Juil - 22:18