Invité
Invité
descriptionArya Vaelis - Un sourire charmeur, un esprit vénéneux et une impitoyable ambitionMer 12 Juil - 22:59
Vaelis Arya
Identité
Age : 26 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Groupe : Secte du Chaos
Rang : Argent
Alignement : Loyal mauvais
Physique
Taille : 1m70
Poids : 55 kg
Particularité Physique : Des cheveux d’un blanc presque immaculé et une peau très pâle. Lorsqu’elle utilise son pouvoir, plusieurs mains d’ombres sortent de son dos (dans son monde, elle était capable d’en matérialiser jusqu’à cinq).
Description (Optionnelle): Arya Vaelis est une femme au regard envoûtant, avec des yeux noirs d'une profondeur insondable. Son regard perçant, presque palpable, semble lire à travers les âmes, dégageant une aura mystérieuse et intrigante. Sa chevelure d'un platine éclatant encadre son visage délicat d'une manière presque irréelle, mettant en valeur la broche en forme de papillon qu'elle porte toujours avec fierté dans ses cheveux, symbole emblématique de sa famille.
De corpulence naturellement fine, la silhouette d’Arya, gracieuse et fluide, est souvent accentuée par des vêtements noirs, détonnant avec sa chevelure et son teint pâle. Malgré sa petite taille, sa présence est charismatique, captivant ceux qui l'entourent de par sa prestance et son assurance. Son apparence somme toute mystique est accentuée par les mains d’un mauve profond, presque noires, qu’elle utilise au quotidien.
Mental
Description (Optionnelle): En bien des points, Arya fait penser à certaines sorcières des vieux contes ; et comme les sorcières desdits contes, son apparence féérique cache de biens obscurs secrets…
Arya Vaelis est animée par une ambition dévorante, la rendant capable de tout pour atteindre ses objectifs. Derrière son sourire charmeur se cache une femme sans scrupules et d’une nature impitoyable dans la poursuite de ses desseins. Son intelligence aiguisée lui permet de manœuvrer habilement dans les jeux de manipulation, exploitant avec aisance les faiblesses de ceux qui l’entourent. Elle est avide de pouvoir, de richesse et de prestige, ne reculant devant rien pour obtenir ce qu'elle veut.
Armée d’une détermination implacable, Arya est une femme impérieuse. Elle est aussi exigeante envers elle-même qu'elle l'est envers les autres, s'efforçant constamment d'atteindre l'excellence dans tout ce qu'elle entreprend. Elle accepte rarement les compromis et est intransigeante dans la poursuite de ses objectifs, ne laissant aucune place à la médiocrité. Toutefois, Arya n’est pas ingrate, loin de là ! L’estime de la jeune femme est un trésor incroyablement difficile à obtenir, mais inestimable s’il en est. S’étant rendue compte au fil des ans que rares sont ceux capables de satisfaire ses exigences, Arya a développé un profond respect pour ceux qui se montrent à la hauteur de ses attentes. Toutefois, la psyché de notre demoiselle ne se résume pas qu’à des calculs et à de la raison. Enfouis sous toutes ces pensées cartésiennes, se cachent des sentiments qui, bien que souvent peu écoutés, ont parfois leur influence sur les décisions d’Arya. Il arrive donc, bien que cela soit rarissime, que la jeune femme s’attache à certaines personnes sans arrière-pensées. Parmi ces gens, on notera par exemple la famille d’Arya ; bien qu’elle juge ses parents comme incompétents au possible et qu’elle trouve sa sœur d’une candeur sans limite, elle ne peut s’empêcher d’éprouver une certaine affection pour eux.
Les quelques élus réellement proches d’Arya sont les seuls à voir cet aspect de sa personnalité, le commun des mortels n’ayant que la belle façade, sans défauts et inoffensive, que son apparence laisse paraître. Arya est une femme faite de dualités, de fractures et de tons que l’on ne penserait pas compatibles, tant dans son apparence que dans sa personalité.
Mon Histoire
Arya se trouve dans sa chambre, penchée sur son bureau, en train de feuilleter un livre à la lueur d’une petite lampe magique de sa conception. La pièce, ressemblant plus à un capharnaüm rempli d’écrits, parchemins et bizarreries en tout genre qu’à une chambre, voit le peu d’espaces libre qui lui reste occupé par les mains d’Arya : l’une d’entre elles tient un verre de vin, faisant régulièrement des aller-retours entre le milieu de la pièce et la bouche de la demoiselle, tandis que les quatres autres sont occupées à mettre un semblant d’ordre dans la pièce. Plier des vêtements, classer des documents, ranger des livres… Ce n’est pas les tâches qui manquent. Arya relève la tête un instant pour regarder par la fenêtre, et profiter de l’ambiance. Ces petits moments où elle est seule avec elle-même, au soir, à lire un livre par plaisir deviennent de plus en plus rares…
Malheureusement pour elle, sa quiétude ne durera pas longtemps. Alors qu’elle est sur le point de se replonger dans son récit, elle entend un bruit de pas dans les escaliers. Ce bruit de pas, elle le reconnaîtrait entre mille. Elle laisse s’échapper un soupir d’exaspération, avant de refermer son livre sèchement. Elle dépose au passage ce que ses mains d’ombres tenaient, puis tourne sa chaise vers la porte de sa chambre. Allez, c'est reparti pour un tour... Les bruits de pas s’arrêtent devant sa porte, puis le silence règne à nouveau. Cette idiote attend que la porte pourrisse pour entrer ? Arya, n’ayant pas la patience d’attendre que ce trouble-fête se décide à toquer, ouvre la porte avec une de ses mains. Dans le couloir se révèle alors la silhouette d’une femme lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, visiblement surprise. L’intruse porte alors ses mains à ses yeux, éblouie par la lampe d’Arya, avant de balbutier :
-Ah ! Euh… D-Désolée Arya je ne voulais pas te déran-
-Non Elyana, non ! Pas ce soir s’il-te-plaît, je n’ai vraiment pas l’énergie pour ça. Nous savons toutes les deux que tu comptais attendre approximativement deux minutes à hésiter, avant de finalement toquer timidement à ma porte. Ensuite, en voyant que je ne réponds pas, tu serais rentrée quand même ! Aaaah… Arya laisse s’échapper un soupir, avant d’enchaîner. Mais bon, puisqu’on en est là… Que veux-tu ?
Rassemblant le peu de courage qu’elle possède, Elyana répond timidement.
-J- Je sais que tu traînes dans des affaires louches ! Ça fait plusieurs années que je suis au courant vu que c’est moi qui tiens les comptes et je n’ai jamais vraiment osé t’en parler mais… Mais tu peux arrêter maintenant, n-non ? Je veux dire, on a tout ce qu’il nous faut aujourd’hui et enfin, tu vois…
L’espace d’un instant, Arya laisse s’exprimer son mépris sur son visage. Tssk. Au fond, tu t’en fiches pas mal que ça soit “mal”. Tout ce qui t’inquiète, c’est que ça finisse par te retomber dessus. Elle reprend aussitôt son calme, avant de sourire chaleureusement à sa sœur.
-Tu sais Elyana, je me doute bien que tu es au courant pour mes affaires depuis un moment. Je veux dire, tu n’es pas ma sœur pour rien après tout ! Comme tu dois le savoir, ce n’est pas vraiment par plaisir que je trempe dans ce milieu : c’est pour nous permettre de survivre.
Arya vient d’avoir seize ans. Comme chaque année, ses parents n’ont rien pu lui offrir, faute d’argent. Non seulement les ventes étaient mauvaises, mais en plus, ils se faisaient régulièrement extorquer par des escrocs. Au début, Arya pensait simplement que sa famille était malchanceuse… Après tout, Eron et Lyra Vaelis sont les descendants de la célèbre Lysandra Vaelis, une des plus grandes forgemages de tous les temps ! Avec un héritage pareil, impossible de se rater non ?
Et pourtant, Arya fut forcée de constater le contraire. Ses parents sont travailleurs, bienveillants, courageux… Mais terriblement incompétents. Leurs inventions sont soit inutiles, soit dysfonctionnelles et pour couronner le tout, ils sont incapables de gérer leur commerce. En conséquence de quoi, même les ventes d’objets magiques classiques tels que des lampes de chevets ne suffisent pas à renflouer les caisses. Eron a hérité de la boutique familiale à la mort de son père quand Arya avait treize ans, et il ne lui aura fallu qu’un an pour qu’il l’amène au bord de la faillite.
Arya est dans sa chambre, accoudée à l’appui de fenêtre, et observe les lumières du vieux quartier des hauteurs de la ville. Parmi toutes les habitations des familles nobles et des riches commerçants, son regard s’arrête sur une maison bien précise. Bien que plus modeste que la majorité des bâtiments qui l’entourent, l’adolescente n’en choisirait une autre pour rien au monde. Après tout, il y a deux ans, c’était sa maison. Arya serre les poings, la frustration et la faim l’accablant une fois de plus. Tout ça a trop duré. Aujourd’hui, elle passe à l’action.
Située à deux ou trois ruelles de la maison d’Arya se trouve une cache d’un petit gang local. L’adolescente a repéré plusieurs hommes retirer des pavés pour y déposer des sacs il y a quelques jours. Avec un peu de chance, ils n’ont pas encore eu le temps de tout reprendre. Maintenant qu’elle a seize ans, ses parents la laisseront tenir la boutique seule ne serait-ce que quelques heures. Il lui suffira de falsifier un peu les comptes, et le tour est joué…
Déterminée, Arya enfile une capuche et s’éclipse en prenant bien soin de ne réveiller ni ses parents ni sa sœur. Aujourd’hui, elle change son destin. Pas pour sa famille, pas pour sa sœur, mais pour elle. Si ses parents sont incapables de lui offrir la vie qu’elle mérite, elle se l'offrirait elle-même.
-Et puis tu sais, je ne fais rien de si grave que ça. Je me cantonne à des petits vols, un peu de trafic d’objets sur le marché noir… Même si par malheur on venait à m’attraper, dans le pire des cas, je ne ferais que quelques mois de prison !
Théo Kaelen, orfèvre, a toujours vécu dans l’opulence. Ses parents lui ayant laissé un héritage plus que généreux, il n’a jamais été à plaindre. Et pourtant, il n’y a pas longtemps, quelque chose l’a dérangé : ses affaires avaient pris un petit coup de mou, principalement à cause d’un concurrent. Ce misérable, sorti de nul part, possédait approximativement vingt fois son talent. En conséquence de quoi, on faisait de moins en moins appel aux services de Théo… Heureusement pour lui, une simple lettre remplie de pièces d’or envoyée à la bonne personne a suffi pour que la boutique de son détracteur, dont il ne se rappelle même pas le nom, prenne malencontreusement feu. Et tant qu’à y faire, il a habilement fait attraper son contact par les autorités. D’une pierre deux coups ! Non seulement ses affaires vont reprendre du poil de la bête, mais en plus les autorités l’auront à la bonne désormais.
Bien que cela date de quelques semaines, étrangement, ce souvenir lui revint alors qu’il allait dormir. Décidant de ne pas s’en soucier, il est sur le point de s’allonger dans son lit quand soudain, il entend un bruit dehors. Il se lève et regarde par la fenêtre pour essayer de comprendre ce qu’il se passe, mais bien vite, il est rassuré : quelques imbéciles n’ont pas su être assez discrets dans leurs méfaits, et dans quelques minutes, la moitié du régiment local sera sur eux ! Alors qu’il était sur le point de se retourner, il sent deux mains se poser sur ses épaules.
-Bonsoir monsieur Kaelen.
Paralysé par la peur, l’homme n’ose ni répondre ni se retourner. Arya enchaîne donc.
-Vous m’avez mise dans une position compliquée, vous savez ? Tout ce petit cinéma dehors m’a coûté une certaine somme d’argent. Qu’est-ce qui a bien pu vous passer par la tête, quand vous vous êtes dit que c’était une bonne idée de livrer votre contact à la garde ?
-À- À l’aide ! Servants ! Quel-
Une troisième main noire vient alors fermement sceller la bouche de Théo. Arya se rapproche de lui, en laissant s’échapper un petit rire mesquin.
-Faites vous une raison monsieur Kaelen, personne ne viendra à votre secours. Tout a été minutieusement planifié pendant des semaines... Même si je vous laissais vous époumoner, cela ne changerait rien.
Le ton d’Arya, jusqu’ici amusé, devient tout d’un coup beaucoup plus froid. Elle force Théo à lui faire face et le regarde dans le blanc de l’oeil.
-Si encore vous ne m’aviez coûté que de l’or, vous auriez pu vous en sortir avec un simple avertissement… Mais malheureusement, vous m’avez coûté de la réputation. En tant qu’artisan, je pense que vous êtes à même de comprendre l’importance de maintenir une bonne image... J’espère donc que vous serez capable de comprendre que ce qui va vous arriver m’est plus une nécessité qu’un plaisir.
Cinq minutes plus tard, Arya sort de la pièce. Lucas, un mercenaire spécialisé en infiltration, l’attendait devant la porte. En quelques minutes à peine, ils sont sortis du bâtiment. Après un petit quart d’heure de marche, Arya fait signe à Lucas de s’arrêter. Elle soulève un pavé à l’aide d’une de ses mains, et en sort une petite bourse qu’elle lance au mercenaire. Ce dernier en vérifie le contenu, puis fait un signe de la tête en guise de remerciement. Une fois l’homme hors de vue, Arya se dirige enfin chez elle. La nuit aura été longue, mais fructueuse ! Bien que cette petite opération lui ait coûté une coquette somme d’argent, force est de constater qu’elle s’est constitué un solide réseau de mercenaires.
À force d’enchaîner les petits contrats, elle a rencontré beaucoup de gens pour qui la loi était plus une suggestion qu’autre chose. Afin d’accomplir les missions les plus dangereuses, elle décida de mettre à disposition son intelligence pour les gros bras qui en avaient bien besoin. Et c’est ainsi qu’Arya se fit un nom dans le monde des ombres, avec la planification : son activité principale consiste à préparer le terrain, engager les bonnes personnes… Bref, tout sauf l’exécution. Bien sûr, comme le prouve son méfait d’aujourd’hui, il lui arrive de se salir les mains quand c’est nécessaire...
-Fais moi confiance, dès que notre situation est stable, j’arrête tout. Tu te dis peut-être que je me suis embarquée dans quelque chose que je ne peux pas quitter, mais j’ai pris mes précautions. Je ne suis personne dans ce milieu.
Arya se trouve dans sa boutique, où elle est en train de travailler sur une babiole magique tandis que quelques clients sillonnent son magasin. Elyana s’occupant d’aiguiller les potentiels acheteurs, Arya n’a littéralement rien à faire, donc elle passe le temps comme elle peut. Depuis que sa soeur peut s’occuper seule du commerce familiale, la jeune femme n’est derrière son comptoir que lorsque la situation l’exige. Aujourd’hui, Arya attend d’excellentes nouvelles. Alors qu’elle essaye tant bien que mal de faire fonctionner son appareil, elle se fait interrompre par Elyana.
-Arya ? Quelqu’un m’a donné ça pour toi.
Arya dépose de suite la babiole sur laquelle elle travaillait, avant de prendre l’enveloppe que lui tend sa sœur et de se lever.
-Enfin ! Merci Elyana. Je suis en haut si il y a une urgence, mais j’aimerais ne pas être dérangée.
Une fois dans son bureau, Arya pose l’enveloppe et la regarde pendant de longues secondes. Pour la première fois de sa vie, elle ressent le stress de l'appréhension : dans cette enveloppe se trouve le rapport de sa dernière opération qui avait pour but, entre autres, d’asseoir la domination de son groupe dans la pègre. Si tout s’est passé comme prévu, elle pourra commencer à faire pression sur les dirigeants du royaume et à partir de là… Et bien, faire à peu près ce qui lui chante. Elle sort une bouteille d’une armoire et la pose sur la même table que l’enveloppe avant de s’installer confortablement sur sa chaise. Quel que soit le contenu de ce rapport, nul doute que cette bouteille servirait…
Arya prend son courage à deux mains, et finit enfin par lire le contenu de son enveloppe. Un grand sourire satisfait apparaît alors sur son visage : tout s’est passé exactement comme elle l’avait prévu. Elle ouvre la bouteille avec une de ses mains d’ombres, et l’amène directement à sa bouche. Après toutes ces années de dure labeur, elle en entrevoit la fin. Elle n’a jamais été aussi proche du pouvoir qu’elle convoite depuis bientôt dix ans… Du pouvoir pour lequel elle a fondé sa propre organisation criminelle. Car à son plus grand désarroi, il y a une certaine limite à ce que le travail en solitaire peut amener. Heureusement pour elle, la réputation dont elle jouissait déjà à l’époque a rendu le recrutement de laquais fiable une simple formalité.
En quelques années seulement, le groupe d’Arya est devenu un des plus imposants et des plus dangereux de toute la pègre du royaume. Il faut dire que les méthodes de leur dirigeante sont cruellement efficaces : assassinats, enlèvements, chantage… L'ascension de ce groupe dans la sphère criminelle est aussi dûe à la discipline sans faille de ses membres. Arya mène ses hommes d’une main de fer, la moindre transgression ayant souvent de lourdes conséquences sur le malheureux qui l’a commise.
Après toutes ces années… Arya est sur la dernière ligne droite pour être comblée. Elle est déjà riche certes, mais la richesse sans pouvoir n’a aucune valeur à ses yeux. Elle prend une deuxième gorgée de son alcool avant de lire une deuxième fois le rapport qui lui procure tant de joie. Enfin, elle va posséder ce qui lui a toujours été dû.
-Alors bien sûr, j’imagine que si par malheur je me fais attraper ça vous attirerait quelques ennuis, mais ça ne serait rien d’insurmontable. On a déjà vécu pire, pas vrai ? Surtout que si jamais j’arrêtais tout maintenant, on se retrouverait encore à devoir vendre la maison… On ne l’a récupérée que l’année dernière, ça serait dommage de déjà retourner vivre dans les bas-quartiers, tu ne penses pas ?
À la simple idée de devoir à nouveau se séparer de sa demeure, on lit sur le visage d’Elyana qu’Arya l’a convaincue.
-B- Bon, d’accord alors… Je t’ai fait confiance pendant toutes ces années, je peux bien encore le faire un peu, pas vrai ?
Arya sourit à sa sœur sincèrement pour la première fois depuis leur échange. Mais alors qu’elle s’approche d’elle pour l’enlacer, elle remarque une étrange lueur dans un coin de la pièce. L’instant d’après, cette petite lueur au départ insignifiante se change en éclat aveuglant, et Arya ne sent plus le sol sous ses pieds. Elle entend une étrange voix lui parler de chaos, de rois… Après quelques instants qu’elle perçut comme une éternité, elle se retrouve au milieu d’une grande place. Un homme vient aussitôt l’accoster, mais Arya n’écoute pas.
Non, non, non, non… NON. Pas maintenant. Pas après tout ce que j’ai fait. Arya reprend difficilement ses esprits après quelques longues minutes passées dans la panique. Elle pose alors quelques questions à l’homme qui est venu la trouver au milieu de la place, et le remercie avant de s’en aller, déterminée, vers la demeure qui lui a été assignée. Force est de constater qu’elle a été enlevée à son monde, contre sa volonté, par une entité qui se fait appeler “l’Ordre” pour combattre une autre entité appelée “le Chaos” dans un autre monde. Pire encore, il est fort probable que sa sœur ait été emmenée avec elle et qu’elle soit dans ce monde depuis plusieurs années. Ou, au contraire, qu’elle n’y arrive pas avant des décennies.
Une fois dans son nouveau chez elle, un nouveau pic de frustration vient frapper Arya. Sa nouvelle habitation, une maison des plus banales située dans le quartier est, fait pâle figure par rapport à son ancienne demeure. La frustration laisse alors bien vite place à une colère froide : en résumé, Arya s’est faite enlever tout ce qu’elle a durement gagné et tout ce qu’elle a jamais chéri, tout ça pour participer à une guerre puérile entre deux entités qui n’a pas évolué pendant deux mille ans ? On dirait le début d’une mauvaise blague. Arya ne sait encore rien sur l’Ordre pour l’instant, mais la voilà déjà convaincue d’une chose : ce dernier a commis une terrible erreur en arrachant la jeune femme à son monde.
Obéir aveuglément à un prétendu dieu, et accepter d’aller mourir pour une cause qui la dépasse, c’est tout simplement hors de question. Pire encore, l’Ordre a prouvé à Arya qu’elle n’aurait jamais vraiment de répits tant qu’il existera. On ne lui a pas demandé son avis la première fois, qu’est-ce qui lui garantit que ça ne se reproduira pas ?
Arya laisse s’échapper un rire doux-amer… Si on lui avait dit qu’elle aurait un jour pour ambition d’abattre non pas une, mais deux divinités, elle n’y aurait pas cru une seule seconde. Après tout, jusqu’à aujourd’hui, elle ne croyait tout simplement pas aux entités cosmiques.
Arya se laisse aller sur sa chaise. Elle va devoir tout recommencer… Se faire un nom, trouver des contacts, ouvrir un commerce… En plus de ça, il faudra aussi qu’elle cherche sa sœur. Je me souviens que Caliban avait mystérieusement disparu il y a quelques années, je me demande si il est ici lui aussi… ? De tous les défis qu’Arya a jamais eu à relever, celui-ci sera très certainement le plus ardu. Et pourtant… L’idée de soumettre des dieux qui se croient tout permis la motive au plus haut point.
Informations Supplémentaires
-Arya a converti sa maison en un bazar, sobrement nommé “le Bazar Vaelis” où l’on peut acheter toutes sortes d’objets (magiques ou non), de potions… Mais aussi vendre un peu de tout (la politique de la maison est flexible vis-à-vis des objets potentiellements volés).
-Elle propose les mêmes services de planification de crimes que dans son ancien monde.
-Des Dark Souls ont essayé de la recruter, mais elle a poliment refusé.
-La Secte du Chaos a fini par l’approcher. Elle a accepté de les rejoindre, la vision des déicides étant très largement compatible avec son objectif.
Un Petit Mot ?
Salut, moi c’est VDS, 22 ans et encore aux études (alled). Je suis fan des jeux de rôles en tout genre, mais ça fait un moment que je n’ai pas été sur un forum (le dernier sur lequel j’ai été a fermé deux semaines après ma validation). Si quelque chose ne va pas sur ma fiche, n'hésitez pas à me conatacter sur discord !
J’ai hâte de commencer à rp avec vous ! Mot