PortalConnexion
Le Deal du moment : -17%
(Black Friday) Apple watch Apple SE GPS + Cellular ...
Voir le deal
249 €

Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Peu importe l'heure qui déchirait le ciel, la ville grouillait toujours d'âmes, certaines passaient simplement sur le chemin pour se rendre au travail, d'autre profitait de la journée pour arpenter les rues dans diverses raisons. Chacun avait une idée en tête et d'autre cherchait simplement quoi faire en cette journée qui tirait à la fin de son cycle de lumière. Pour ma part, j'étais souvent l'une qui n'avait aucun but précis et qui laissait simplement le courant lui montré un chemin. Mes journées allaient selon mes humeurs, versatile et non prévisible. Avoir des plans, n'étaient pas pour moi, aussitôt que j'avais une endroit pour dormir le soir, un peu de nourriture dans le ventre, des vêtements propres le reste de la journée je pouvais bien rester assise sur un mur à observer les gens et écouter les conversations. Ma présence était souvent invisible lorsque je n'ouvrais pas la bouche un large capuchon sur la tête pour dissimiler mes cheveux atypiques et hop je passais dans a masse.

La journée, était à l'image des autres, chaotique à souhait. Toutefois, la différence criante était que je m'étais fais une amie. Ma main dans la sienne, je déambulais dans les rues suivant sa silhouette qui fonçait dans les artères les plus sombres que je n'avais même pas encore eu la chance de fouiner. L'histoire du moment s'écrivait simplement devant mes yeux, je n'avais même pas à penser que les images inondaient l'espace. La silhouette gracieuse de la demoiselle blessé arrêta alors sa course devant une escalier qui semblait avoir vu bien des années. Si les murs de cette cité pouvait parlé je perdrais probablement ma vie à simplement écouter leur récit. Sur cette pensée, je me suis surprise à espérer un jour tomber sur une personne possédant le pouvoir de faire prendre vie à des objets inanimé. Un fantasme pour tout bon barde qui travaille fort pour sa réputation. Bon, cette personne se retrouverait probablement enfermé dans une cave que seule moi avait accès, mais ce détail resterait à jamais entre moi et mon sourire amusé qui flottait désormais sur mes lèvres en observant le lieu en hauteur. Les dires taquins de la jeune femme me fit rire, mon rire résonna entre les murs de cette ruelle qu'on traversait «Tu vas t'assurer que je ne chante plus pour des pervers? Et je ne pense pas que des gens souhaite me manger, cela serais dommage de perdre une si belle compteuse » dis-je sur un rire cristallin qui se joint à l'écho de nouveau.

Au pied de la vieille tour d'observation, nous étions déjà haut comparé au rue qui était bien plus loin. Le ciel inondé des ton d'orangés annonçait la fin de la journée que j'avais passé encore une fois à glandé et à profiter du ciel. Un soupire de satisfaction vu le jour sur mes lèvres profitant de cette brise sur ma peau murmurant doucement «Encore une belle journée à ne rien faire, elle est pas belle la vie» En bas, il y avait des gens qui couraient, des gens qui avait terriblement peur de la nuit, des ombres qui s'y cachait. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de perdre leur travail ou encore de simplement perdre le toit sur leur tête. Moi j'étais née avec rien, j'avais grandit avec peu et aujourd'hui si je me retrouverais de nouveau avec rien, j'arriverais quand même à passé la nuit. «Uhm intéressent! Les gens du coin semble beaucoup te connaître, je suis curieuse d'en apprendre plus sur l'attaque du chaos et ce que tu as fais pour aider le quartier»

Un bruit de métal brisé me fit détourner les yeux en direction de la demoiselle qui venait de s'adresser à moi. L'idée de passé la nuit en haut de cette tour et d'observer le ciel se remplir d'étoile était le comble de cette belle journée, un toit pour dormir, une chaleur pour lui tenir compagnie, un repas payer par un fou. Affichant un jolie sourire, je pris les devants cette fois, glissant mes doigts dans la main de la douce pour monter les marches qui hurlaient sur notre passage d'inconfort. Le grincement des vieilles planches menaçant de rompe sous nos pieds me fit accélérer légèrement la course jusqu'au sommeil.

Le niveau supérieur était étrangement plus solide, le petit toit qui ornait la tour manquait cruellement d’entretien plusieurs bardeaux étaient tombée laissant le ciel combler le vide. À l'horizon disparaissait doucement le soleil un bref coup d’œil pour choisir la meilleur emplacement pour installer de nouveau le pique-nique improviser «c'est vraiment une belle endroit! Tu as bien raison d'aimer ce lieu, ici on peu voir le ciel et la ville béant dans les derniers rayons du soleil» Une fois la table temporairement déposer avec la viande. Les baies et les autres victuailles déposé je pris place et tapota près de moi pour l'incité la jeune femme à venir prendre place. Le vent était un peu plus frais et je sentais mon corps frissonner sous ses caresses. La nuit serait fraîche et on pouvait déjà voir quelques étoiles venir nous salué.
000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Ne frapper pas la messagère !
Alicia

La journée arrivée doucement à son terme. Le voile crépusculaire noyant la citée forteresse d'une douce nappe orangé tandis que le gazouillis des oiseaux résonnaient bien plus fort dans ses hauteurs éloignés des artères de la ville. La tour de pierre était un vestige ancien d'ancienne fortification datant très certainement de la fondation même de Portalia. Protégeant à l'origine le centre ainsi que ses habitants, elle avait lentement été laissée à l'abandon lorsque les remparts avaient été repoussés de plus en plus loin. Aujourd'hui, ce n'est guère plus qu'un souvenir d'une époque lointaine, veillant tout de même sur les riverains qui vivaient sous son ombre.

Les escaliers étaient fatigués, grinçant sous le poids des demoiselles. Accompagnée de la jolie barde, Émilia la regardait, amusée, marcher prudemment sur les lattes de bois. Ce n'était pas son premier passage ici, elle connaissait bien l'endroit et elle tachait de guider discrètement son acolyte vers les endroits les moins attaqué par le temps. De part son alignement aujourd'hui plus animal qu'humain, elle savait trouver instinctivement les points d'appuis les plus sûrs pour escalader ce genre d'édifice, mais au vu de ses blessures récentes et de sa compagne, se retrouver à chercher un chemin plus normal changé un peu de ses félines habitudes.

-Si tu veille vraiment à ce que personne me fasse du mal, je peux bien garder un œil sur toi. Je veux entendre tes chansons encore longtemps. Répondit-elle, un sourire sincère sur les lèvres. Je ne comprend pas pourquoi les gens se souviennent autant de moi... Je n'ai pas fais grand chose durant l'attaque. A part motiver quelques bonhomme pas bien courageux et tuer quelques monstres... Aaah je n'aime pas être le centre de l'attention !

C'était rare que notre amie râle aussi explicitement. Ce genre de pensé, elle les gardait d'habitude pour elle, mais cette fois-ci cela lui échappa durant l’ascension. Après quelques dizaines de minutes de marche minutieuse, elles arrivèrent enfin au sommet de la tour de garde, des étoiles commençant déjà à scintiller dans le lointain. Ses habitudes reprenant le dessus, notre protagoniste délaissa Alicia pour sauter, tel un chat boitillant, sur les créneaux rongés par les intempéries en titubant à la réception, se rééquilibrant en tendant les bras d'une part et d'autre de son corps. Ainsi dominant le quartier, elle scrutait les alentours en prenant une profonde respiration. L'air frais et légèrement humide emplissant ses poumons, elle joignait ses mains dans son dos, laissant sa chevelure danser au vent.

Étrangement, elle se sentait bien plus sereine et en bien meilleure forme qu'en début de journée. Cette petite aventure avec la jolie inconnue lui avait fait le plus grand bien au moral et il semblerait que son corps eût suivi le mouvement en reprenant du poil de la bête. Un sourire aux lèvres, les tapotements d'Alicia l'appelant à ses côtés attira son regard et elle sauta rapidement pour aller la rejoindre.

-C'est l'un des premiers lieux que j'ai découvert lorsque je suis arrivé. Cette tour m'a accueilli plusieurs nuits lorsque je passais mon temps à vagabonder dans le coin, passant de taverne en taverne pour avoir quelques pièces et de quoi manger. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas revenu.

Confia Émilia, un sourire nostalgique sur le visage. Quelque part, elle voyait cet endroit comme sa première maison à Portalia, sa grande sœur protectrice aux murs épais et indestructibles qui l'avait protégé des inconnus à son arrivé jusqu'à ce qu'elle soit assez courageuse pour quitter le nid. Arrivant près de la nouvelle table de pique-nique préparé par la demoiselle, Émilia remarqua un petit tremblement secoué la douce peau de la barde qui ressemblait maintenant à celle d'un poulet.

Le doux sourire de la Prédatrice se mut discrètement en un rictus taquin devant cette vision et alors qu'elle s'apprêtait à s'asseoir en face de la jeune femme, un détour rapide la fit atterrir juste à côté d'elle, épaule contre épaule complètement collée l'une à l'autre. De son côté, notre amie se sentait bien, ce genre de brise frisquette n'était rien à côté des tempêtes de neige durant plusieurs mois qu'elle avait pu connaître et ses nombreuses nuits passées à admirer la lune l'avait assez bien immunisé contre la fraîcheur nocturne.

-Et bah alors, on est un peu frileuse ? Tu veux que je t'allume un petit feu, ou...

Aller savoir si c'était à cause de l'air frais et de la nuit tombant, la fatigue ou encore l'adrénaline de la journée, mais Émilia se sentait pousser des ailes sous la protection de cette sœur de pierre qui l'accueillait de nouveau. Un regard amusé plongé dans les yeux bleus de la belle barde, mille et une idées plus inavouables les unes que les autres lui traversa l'esprit et elle finit par poser sa main sur celle de la jeune femme. Les joues rosés, mais le regard prédateur, elle alla mordiller doucement le cou d'Alicia sans lui laisser le temps de réagir avant de revenir à sa position initial, dissimulant le bas de son visage derrière sa main libre. Un rire étouffé se lisait dans ses yeux alors qu'elle attendait de voir la réaction de son amie qui c'était bien amusé d'elle jusqu'à maintenant.


Codage par Libella sur Graphiorum



Rang Argent 5* - 4211 d'essences
/!\ Sequel Event+Blessures : Essence actuelle à 1403 /!\
Essence Verte
Renommée C - 2087
000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Je suis toujours étonnée de voir, à quel point les gens ont peur du noir, alors qu'ils se sentent en parfaite sécurité pendant la journée, comme si le soleil leur apportait une protection absolue contre les forces du mal. Pourtant, c'est faux. Le soleil ne fait que vous bercer de sa douce chaleur, avant de vous balancer tête la première dans la poussière. La lumière du jour n'a pas de vertu protectrice. L'horreur peut surgir à tout moment, le malheur n'attend pas après le dîner! Cependant, les gens de la ville une fois les rayons disparaissent à l'horizon, se presse de s'enfermer dans leur maisons.

Vous savez, la notion du temps est une création de l'homme. Certes, le monde est divisé entre jour et nuit et entre les deux existes plusieurs nuances. Toutefois, c'est l'être mortel qui décida de mettre des heures à chaque danse du soleil et de la lune. Être de légende et animant plusieurs histoires, ces astres créaient en moi une folie incalculable. L'idée que deux symboles aussi lointain puisse animer autant l'esprit simple des hommes de ce monde créait une possibilité de compte et de récit. La journée tirait à sa fin nous glorifiant de ses derniers rayons qui caressaient une dernière fois le ciel déchiré d'étoile.

Écoutant les paroles de ma compagne, répondant par des sourires amusés, je l'observais un moment. Elle qui ne comprenait pas pourquoi les gens s'intéressaient à ses faits, moi je pouvais les comprendre. Cette personne aux yeux azur semblait porter sur ses épaules un destin qu'elle ignorait encore. Je pouvais le sentir que cette femme était destinée à bien des choses.

Assise sur la pierre froide de cette tour d'observation, mon esprit divagua un instant. Ce monument qui surplombait la ville avait eu la chance d'assister à temps d'événement, les années s'étaient enchaînées sous son nez et avec le temps il fut délaissé par la nouveauté des murs qui se retrouvaient plus loin. Tel un monument historique qui pleurait dans son coin, la tour arquait légèrement vers l'avant. Imitant un homme pleurant les mains sur le visage je pouvais presque entendre le son de sa voix qui pleurait dans la nuit. En réalité, le vent qui soufflait la brise nocturne s'engouffrait dans la tour par les troue béant des murs effrités, par le temps. Ce son de lamentation était étrangement apaisant et donnait sur ma peau des frissons qui furent rapidement réchauffé par le contacte de la peau de la jeune femme, Emilia, qui venait de prendre place près de moi. Si une personne m'avait dit que je trouverais une amie au marché ce matin-là, je ne l'aurais jamais crue. Le sentiment qui gonflait mon cœur a l'instant, était identique aux nuits passées avec la troupe du cirque.

Lorsque la troupe c'était dissoute, j'avais refermé mon cœur. L'amour que j'avais pour cette famille d'étrangeté, ce sentiment si puissant d'appartenance et de confiance avait été brisé et mis en mille morceaux. J'avais décidé de ne plus ouvrir mon cœur pour ne pas être de nouveau déçu. Mais aujourd'hui lorsque je plonge mon regard dans les yeux bleuté de la demoiselle, mon cœur à confiance. Les paroles de la douce demandant si je voulais un feu me fit détourner le regard dans sa direction, toutefois, cette dernière pris de l'avance pour venir déposer ses lèvres contres la peau de mon cou créant encore plus de frisson sur ma peau beige. La sensation des dents et la chaleur de son haleine me figea sur place. Le contacte ne dura pas longtemps et la demoiselle repris alors sa place initiale sous mon regard complètement confuse de la situation. Cependant, un rire brisa mon silence et je bondis sur la demoiselle pour venir la projeter sur le sol «Oh tu vas voir! On ne me mordille pas gratuitement» Sans même demander je retirai la main du visage de la jeune femme pour venir lui lécher la joue avec le plus de bave possible.

Une fois mon méfait terminé je me suis mise à rire m'éloignant de peur des représailles «Non, mais oh! Quand même demoiselle quand on attaque on doit attendre à se faire attaquer en retour moi qui souhaitait te compter une jolie histoire! » Sur ses paroles je me suis mise à rire avant d'aller rapidement prendre une baie pour la dévorer mon estomac qui criait d'agonie devant le repas qui aurait du être manger depuis bien longtemps déjà.

Il était rare, en faite, il y avait longtemps que je n'avais pas passé la nuit dehors en bonne compagnie. Habituellement lorsque je me retrouvais sans endroit ou dormir, je m'enroulais dans une petite couverture dans un coin calme et attendait que la nuit passe. Parfois je me trouvais un coin reculé pour faire un feu et composer une nouvelle chanson ou inventer un nouveau récit. Il y avait longtemps que je n'avais pas composé un morceau au violon et notre histoire, ce moment si amusant, si intime qui nous liais cette journée complètement improbable créait en moi des dizaines de phrase et d'histoire différente. Mais j'ignorais encore la conclusion, je ne voulais pas d'un fin ou les deux jeunes femmes, une fois le soleil dans le ciel, prirent chacun leur chemin sur un adieux reprenant alors leurs chemins qui n'auraient jamais du se croiser, eux qui appartenait à deux mondes complètement différents. Les invoqués, étaient à mes yeux des présents pour Portalia, car sans leurs invocations, je n'aurais jamais eu la chance de faire la connaissance de cette demoiselle qui, je me rappel quelques heures avant avait déchiré la chair d'un homme avec les mêmes dents qui m'avaient mordillé le cou. Sur cette constatation ma main glissa un moment sur la peau encore humide observant le visage baveux de ma compagne.
000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Son cœur t'embourrinant dans sa poitrine, Emilia regardait les joues rosés de la belle barde avec un sourire amusé. Celle-ci s'écria qu'elle ne se laisserait pas faire aussi facilement et elle se jeta sur notre amie.

Pourquoi Émilia se sentait-elle aussi bien au contact de la jeune femme ? Elle passait, en cet instant, le moment le plus doux qu'elle avait pu vivre ses dernières années, loin de la froideur et de la méchanceté gratuite de son monde, loin du goût ferreux du sang ou de la tristesse d'une larme.

Ce moment simple avec une personne qui semblait l'accepter suffisait à rallumer une petite flamme, au fond d'elle, qu'elle pensait morte depuis longtemps. Comme deux enfants profitant simplement du moment présent, Émilia sentit la langue d'Alicia lui râper la joue, lançant un juron avant d'éclater de rire, sentant son visage humide et tiède après le passage de son amie.

Celle-ci recula alors, attrapant un fruit et laissant l'infirmière se redresser, essuyant la bave d'un revers de la main en lançant un regard de défi à sa compagne qui avait osé lever la langue sur elle. Amusée, ses mots parlant d'une histoire qu'elle aurait aimé lui compter attira son attention et réveilla sa curiosité alors qu'elle s'apprêtait à lui sauter dessus comme un loup s'attaquant à un mouton isolé.

-Ne crois pas que ton bisou baveux restera impuni non plus... ! Rétorqua Émilia, un regard taquin sur le visage. Mais de quelle histoire tu voulais me parler ? Moi qui pensais que tu voulais que je sois ta muse cette nuit...

Finit-elle par dire en affichant une petite mou déçu, attrapant un peu de viande cru qu'elle affala goulûment sans autre forme de procès. Celle-ci n'était pas aussi nourrissante que le régime alimentaire de la Corrompue imposait, mais il suffirait bien pour cette nuit. Le moment présent valant bien mille et un repas, quel qu'il soit, pour Émilia.


Codage par Libella sur Graphiorum

000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
La nuit était magique, ce moment pouvait durée encore et encore. Comme si l'extérieur n'existait pas, comme si le chaos de régnait pas. Ce moment de détente, n'était qu'une simple illusion, car dehors grondait encore la haine, la rage et le malheur. Les gens mourraient, les gens se trahissait. Les gens vivaient leur vie et la lumière avait du mal à percer le voile obscure. Aussitôt qu'une personne devenait lumineuse le monde la ternissait automatiquement. C'est pour cela que ce petit moment était précieux, car il resterait probablement l'unique moment passé ensemble.

Je suis pessimisme sur le moment, mais j'ai terriblement peur de voir ce moment devenir un souvenir, un moment tendre que je gardais dans mon cœur lorsque je me sentirais seule. Car pourquoi les choses serait différent. Demain au levé du jour, la douce partira de son coter reprendre son existence et je serais de nouveau seule avec ma musique, à murmurer des paroles qui la dessinera dans la pénombre, elle dansera toujours autour de moi et dans mon esprit sans vraiment prendre forme. Comme chaque histoire qui m'accompagne, comme chaque moment que je relate encore et encore afin de ne pas oublier les histoires des gens, les fais et gestes qui on composé notre monde et le leur.

Aujourd'hui dans cette tour s'écrit sur le livre de la vie une histoire qui devra resté entre elle et moi, je souhaite intérieurement que cette histoire dure encore et encore et qu'elle soit le début d'une épopée. Le temps ici, autre que le ciel qui change de couleur, semble suspendu à jamais.

Emilia retira la bave sur sa joue dans un geste rapide, elle ne fit que l'étendre encore plus. Mon histoire semblait l'avoir interlocutoire, toutefois je peux voir sur son visage une déception. Elle termina de dévoré son bout d'animaux mort, et je pris entre mes doigts son menton pour tourner son visage en direction de mien afin de plonger mon regard dans les profond de ses yeux «Écoute mon histoire et tu comprendras pourquoi j'avais envie de te la dire, et j'aimerais beaucoup voir dans tes yeux l'étincelle qui brillera lorsque tu entendras les paroles de ce récit légendaire» Mes doigts glissèrent de sa peau et tourna mon regard en direction du ciel étoilé.

Appuyant alors ma tête contre l'épaule d'Emilia je ferma les yeux un moment pour savourer l'odeur de son parfum. «il était une fois, un homme si puissant que tout l'univers le craignait. Rien qu'à son nom, des armées se levaient et battaient en retraite. Cet être s'appelait le Soleil. Et il était amoureux d'une fille à la peau de perle, La lune. Il n'avait jamais vraiment beaucoup de temps pour se parler ou pour se voir. Car le soleil devait aller se coucher pour lui permettre de se lever, avec la bénédiction de sa mère, la nuit. Leurs parents avait fait un pacte à leur naissance, la mère de la Lune, La nuit, avait terriblement peur de la puissance du Soleil et de son père le Jour. Elle ne voulait pas que sa précieuse fille souffre.» J'ouvris doucement les yeux admirait le ciel étoiler qui se reflétait dans les yeux d'Emilia « C'est pour cette raison qu'elle ne l'autorisait à sortir que lorsque la nuit s'abattait sur l'univers et que le jour avait emmené son fils dormir avec lui. Malgré cela, le Soleil n'était jamais fatigué et souhaitais voir le monde devenir de plus en plus beau, toutefois la Lune était plus belle encore que l'univers qui se créait sous ses yeux. Il en tomba rapidement amoureux. Il décida que si pour la laisser vivre, il devait mourir un peu plus chaque nuits en allant se coucher, même si cela devait dire qu'il ne pouvait plus voir les merveilles de l'univers, il le ferait. Le Soleil tomba de plus en plus amoureux de la lune et la lune de lui. Pendant leur minuscule laps de temps, lorsque celui-ci descendait se coucher pour laisser place au réveil de la Lune, ils apprirent à se connaître et ils réussirent à échafauder un plan pour pouvoir rester un moment l'un près de l'autre. Un plan que même leur parents ne pourraient déjouer car il se passerait lorsque le jour irait se coucher et avant le réveil de la nuit. Ce plan donnerait lieu à un moment, ou plutôt des moments, si uniques qu'ils étaient prêts à se sacrifier pour les vivres. Tout les ans, il créeraient des éclipse, leur permettant de se tenir par la main, côte à côte et de profiter de l'un de l'autre. Une année c'était si long, mais ils attendraient et compteraient les jours en sachant qu'ils pourrait se retrouver à la fin et à leur suffisait pour continuer.»

Un petit sourire vue le jour sur mes lèvres, j'observais le visage de la belle, espèrent qu'elle comprenait cette belle histoire, elle m'étais venu à l'esprit quand je m'étais demandé s'il j'allais avoir la chance de revoir Emilia une fois la nuit passé, cette nuit que nous passons ensemble, nous qui étions si différente mais si identique à la fois.
000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Alors qu'Émilia avait réussi à reprendre un peu le dessus avec son improbable duo, la belle barbe finit par prendre son visage entre ses doigts, la forçant à ramener son attention sur elle. De nouveau, les deux jeunes femmes se retrouvaient très proches l'une de l'autre, leurs regards bleutés plongés l'un dans l'autre. Les joues d'Émilia reprirent de la couleur alors que son amie commençait à conter son histoire.

Alors qu'Alicia tournée ses yeux vers le ciel parsemé de petites étoiles, laissant l'occasion à la Prédatrice de reprendre son souffle, un étrange coup de chaud venant de lui faire prendre quelques degrés en une fraction de seconde en réponse à l'initiative de la barde.

Une main posée derrière elle, posa sa joue contre le front de la belle qui venait de déposer sa tête sur son épaule, accompagnant son regard vers le ciel nocturne tandis que son autre main enlaçait la jeune femme sans même qu'elle ni prête attention, posant sa main sur sa taille pour la rapprocher tendrement d'elle alors que la légende d'un amour interdit se dessinait entre les lèvres de la barde.

Émilia souriait naïvement, cette légende du soleil et de la lune avait un écho dans son monde, bien qu'exploré différemment à cause du fait qu'elles étaient trois à danser les nuits de son enfance. Par chez elle, on racontait que ses trois lunes étaient les enfants illégitimes que le Soleil avait eus avec la Terre alors que celui-ci avait juré fidélité au Ciel. Le Ciel, fou de rage, imposa à ses enfants de fuir leur père pour le restant de leur jour, les privant de sa chaleur et de sa lumière pour qu'ils restent à jamais plongés dans les ombres...

Mais l'histoire d'Alicia était belle et emplie d'un espoir sourd du chaos du monde et des décisions des autres. Émilia avait presque l'impression que cette histoire faisait écho à sa situation, elle était prophétisée à rester dans les ombres tandis que la barbe était une fleur s'épanouissant dans la lumière. L'une comme l'autre, une fois cette nuit passée, risquaient de graviter loin l'une de l'autre jusqu'au jour où l'ombre de la Prédatrice reviendra voiler les chauds rayons d'Alicia l'espace d'un instant.

Cette pensée peina notre amie, mais elle savait qu'elle ne pouvait s'accaparer la belle plus longtemps. Sa vie baignait dans le sang et elle ne voulait pas risquer de souiller cet être qu'elle avait rencontré au détour du marché lors d'une journée qui aurait dû être comme toutes les autres, mais qui était finalement devenu particulièrement unique dans le cœur de notre protagoniste.

Sentant un regard sur elle, Émilia tourna ses yeux vers Alicia qui la regardait silencieusement depuis son épaule. Répondant à son sourire, elle penchait légèrement son visage sur le côté en noyant son regard dans les yeux bleutés de la nymphe.

-Alors si tu es mon soleil... Chuchota enfin la jeune femme en s'approcha doucement de la barde. Je me ferais un plaisir de venir priver Portalia de ta lumière de temps en temps... Le temps d'une journée...

Alors que leurs lèvres allaient se frôler pour la troisième fois de la journée, ce fut la peau fraîche d'une baie qui atterrit sur les lèvres d'Alicia, accompagné des doigts de la Prédatrice, laissant celle-ci reculer de quelques centimètres, un regard amusé et une petite langue dépassant venant narguer la belle.


Codage par Libella sur Graphiorum

000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
La journée était terminé et la nuit était complète. Rien ne c'était déroulé comme cela se devait et c'était mieux ainsi. Une journée qui serait parfaitement exécuté sans le moindre accro n'est pas vraiment une belle journée, car je suis femme de surprise, femme de mystère et j'adore plus que tout ne pas avoir de contrôle sur la situation. Comme la sensation de tomber dans le vide et sentir le vent sur son visage. Certain dirons que cette sensation est horrible et apeurant, je les comprends. Mais il faut savoir avoir peur pour apprécier la joie et le calme. Il faut savoir affronter nos peurs pour réussir à avancer.

Je venais de lui conter une histoire, ma tête contre son épaule, j'avais le cœur chaud remplis de ce pincement de joie. J'avais peur du lendemain, mais cette peur me donnait la chance d'apprécier encore plus le moment présent. La chaleur de la douce contre moi, ses yeux pétillants devant mon récit et ses taquinerie, elle qui s'approchait de nouveau pour venir frôler ses lèvres des miennes mais au dernier moment rompis l'intention en glissant un baie fruité dans ma bouche. Geste qui me fit sourire, et puis rire. La baie était délicieuse entre ses doigts, mais la fatigue de la journée venait doucement me prendre dans ses bras. Écoutant les paroles de la jeune femme qui revenait sur l'histoire que je venais de dire. Car oui, elle me faisait penser à nous, nous deux êtres qui n'aurait jamais du se croiser, deux personnes venant de monde et d'univers tel l'eau et l'huile. Elle était ma lune et j'étais son soleil, elle était ma muse de nuit, la belle ronde d'une pâleur unique qui surplombe le monde de sa présence.

J'aimerais tant avoir la chance de pouvoir recroiser cette femme, ce regard et cette expression. Lui accordant alors un sourire, je glissa ma tête sur ses genoux. «La lumière du soleil est importante seulement si la lune existe» Mes yeux si lourds se fermèrent un moment, profitant de l'odeur de la jeune femme, je sombrais dans un sommeil.

Le sommeil m'avait pris dans ses bras et me tenaient prisonnière. Mais pour l'une des rares fois je me sentais bien, je n'étais pas inquiète de me faire réveiller par un homme glissant sa main entre mes cuisses cherchant ma bourse ou un plaisir digne d'un vice. J'étais à l’abri de la pluie, du chaos et des ennuis. La tête contre la chair de la jeune femme qui accompagnera bien malgré elle ma nuit.

Mes rêves cette fois était doux et calme, je pouvais revoir le visage de ma mère près de la rivière, le vent jouant de ses cheveux et moi enfantine jouant dans l'eau cristalline de cette forêt encore méconnu à l'époque de mon enfance. Le temps n'avait pas de chiffre, nous vivions de jour comme de nuit profitant des saisons et de la nature dans les rires et l'amusement. Il n'existait aucun chaos, aucun mal rien qui pouvait blessé autre que le temps qui affectait les arbres, plus l'arbre prenait de l'âge pour la Nymphe qu'il habitait prenait de la sagesse. Et à après un certain temps la Nymphe prenait la forme d'un arbre magnifique au feuillage coloré. La fin de son existence donnait naissance à une seconde nymphe.

Je n'étais pas née de la même manière, née d'un viole, d'un outrage fait à ma race. Mais je n'avais pas été rejeté et ma mère non plus. Je pouvais vivre dans la forêt sous des conditions et seul le temps aurait choisi pour moi ma voie. Car si j'aurais grandit dans la forêt avec mes attraits humains, la nature m'aurait rejeter sans remord dans les bras des hommes. Mais les hommes avaient vue cela d'un autre œil et notre existence avait été dévoilé. L'homme qui fut mon père, avait parler de notre existence, ignorant qu'il avait une désenchante hybride. Mon père, ma mère ne connaissait que son nom, son emblème de famille et sa physique. Elle me l'avait décrit plusieurs fois et encore aujourd'hui mes yeux cherches cet homme dans l'intention de la punir. De nous avoir trahis, ma mère et moi.

Mes rêves, habituellement sombre, restait calme et serein, je jouais dans l'eau et rien ne venait troubler cet instant. Ma main glissa alors sur les jambes de Emilia, toujours endormi je murmura «Reste...» J'ignore si j'avais l'habitude de parler en dormant, personne ne me n'avait jamais touché un mot sur ce fais, mais ce qui était sur c'est que mes doigts glissèrent jusqu'au tissu fin des vêtements de ma compagne pour s'enrouler dans la soie délicate afin de la retenir.
000Mots

Bronze
0 Pts
avatar

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Cette journée si particulière touchée à sa fin. Alicia s'endormit lentement, installée sur les genoux de la Prédatrice qui la regardait sombrer, surprise, mais avec un sourire tendre sur les lèvres. Passant délicatement sa main dans la chevelure rose de la nymphe, elle replaçait ses cheveux en caressant doucement sa peau, gravant les traits fins de son visage dans sa mémoire, profitant de cet instant jusqu'à la dernière seconde.

Émilia était un oiseau de nuit désormais, il était rare qu'elle dorme lorsque le soleil déclinait, son organisme ne demandant que peu de repos désormais elle gardais cette activité pour de micro sieste durant la journée, entre deux patients, cela lui était largement suffisant. Mais ce jour-là, elle avait bien envie de se laisser sombrer elle aussi, aux côtés de la belle barde, pour quelques heures de repos.

Le regard fixant la lune d'argent qui les observait loin dans le ciel, les murs de pierre froide les protégeant des tumultes des vivants pour cette nuit, Émilia se sentait apaisé, ignorant le chaos qui se profilait dans son futur qui risquait de briser la tranquillité de cette vie qu'elle avait trouvé. Elle sentit alors la demoiselle s'agiter, demandant inconsciemment à quelqu'un de rester... Étouffant un petit rire discret, notre amie pris ses mots pour elle.

S'allongeant aux côtés de la jeune femme, s'enlaçant tendrement, elle finit par l'accompagner dans les bras des spectres du sommeil, posant son front contre celui de sa nouvelle amie pour profiter de sa chaleur un peu plus longtemps. La nuit fut calme, mais la présence de l'Autre refit surface dans l'esprit d'Émilia. Elle semblait plus calme, plus forte, plus présente... Son rire résonna dans les rêves de l'infirmière qui la fit grimacer dans son sommeil, lui rappelant que sa petite vie ne tenait qu'à un fil. Mais aussi, quelque part, elle la craignait moins qu'avant. Elles avaient réussi à faire front commun contre l'orc après tous, elles n'étaient peut-être pas destiné à être deux ennemis héréditaires et cette pensée rassurée quelque peu la Prédatrice.

Se réveillant docilement, le soleil finit par percer le voile de la nuit avec ses rayons matinaux. Émilia n'avait pas passé une très bonne nuit, mais ce petit repos lui avait tout de même fait du bien, surtout grâce à la présence d'Alicia. Après deux ou trois heures, elle s'était réveillé, restant alors là à regarder la belle dormir jusqu'à l'arrivée de l'aurore. Cette journée si douce et si étrange était terminée, Elim l'attendait sûrement déjà sur le pas de porte de la clinique, inquiet de ne pas l'avoir vu revenir de la nuit. Étirant ses membres, la jeune femme était ravi de voir que son corps c'était enfin décidé à récupérer, les séquelles de ses combats s’étant enfin amoindri, elle attendit qu'Alicia ouvre les yeux afin de voir sa réaction en voyant qu'elle lui avait préparé un semblant de petit déjeuné avec les restes de la veille.

Lorsqu'elle fit son amie commencer à remuer, elle vint déposer un baiser sur son front en lui murmurant quelques mots dans le creux de son oreille :

-Même si l'éclipse n'arrive qu'une fois par an, la lune est souvent visible tout près du soleil même durant la journée. Fait attention à toi...

Sur ses mots pouvant sembler sortir d'un rêve, elle laissa Alicia émerger tranquillement, un pincement serrant son cœur, mais un espoir brûlant également au fond de celui-ci. Elles n'étaient peut-être pas du même monde, mais elles vivaient sous le même ciel. Elle savait que la lune finirait par rejoindre son soleil, elles se l'étaient promis.


Codage par Libella sur Graphiorum

000Mots

Bronze
0 Pts

descriptionNe frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé) - Page 2 EmptyRe: Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

more_horiz
000Mots
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum