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Ne frapper pas la messagère ! [Pv Emilia Reisalin](Terminé)

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«Vous êtes une barde j'ai besoin de votre aide!» Ces paroles me firent tournée doucement la tête. Un homme c’était approché de moi, venant de nulle part. Il m’avait probablement reconnu, rare sont les filles aux cheveux rose qui se balade avec un violon sur le dos. Soupirant un peu devant cette approche inattendue je croisai les bras sous ma poitrine observant le phénomène qui se dressait devant moi. Un homme, qui semblait avoir une bonne fourchette, plus aucun poile sur le coco et qui en plus avait une chenille poilu morte sous le nez. Personnage typique qui me colle souvent à la peau, mes yeux quittèrent son visage pour observer son habillement qui était tout aussi basic que sa personnalité. Soupirant alors j’haussais les épaules «Je vous accorde un peu de temps, que puis-je pour vous monsieur»

Un large sourire prit vie sur le visage de l’homme qui après une courte révérence, plutôt maladroite me pointa en direction d’une ruelle. Ce qui me fit lever les yeux en direction du ciel «vous voulez rire… J’espère, mon temps est important…» L’homme eut un petit rire avant d’arrêter ma fuite d’un geste rapide «Non attendez! Laisser-moi vous parlez d’une femme si belle que j’ai croisé, elle mérite toute votre attention» Un nouveau soupire vu le jour sur mes lèvres suivi d’un sourire amusé «Vous souhaitez avoir une chanson pour harceler une jeune femme? Ça Serait bien la première fois qu’on me fait une telle demande» Il hausse les épaules «Non pas harceler mais je veux lui déclarer ma flamme! Lorsque j’ai vu cette jeune femme, mon cœur c’est arrêter de battre, mais je n’ai pas le courage de lui parler, je vous en prie, elle n’est pas bien loin, si on reste ici elle partira et je perdrais ma seul chance de lui déclarer mon coup de foudre»

Mon regard, en disais long sur le fond de ma pensée, l’homme qui se tenait devant moi me dégoutait presque, mais j’étais terriblement curieuse de voir la réaction de la jeune femme et l’envie de voir l’homme se prendre un refus illuminait ma journée. Avant que j’accepte, il sorti une bourse «vous allez être payé» D’un geste rapide je pris la petite pochette de cuire et observa les maigres pièces qui se trouvait à l’intérieur. Soupirant alors «D’accord je vous suis, mais si c’est pour me faire un sale coup dans la ruelle je vous jure que je vais vous le faire payer cher»

L’homme me prit par la main, il était heureux et parcourra le chemin rapidement me trainant presque de force derrière lui. Il tournant sur l’embranchement pour passer proche du marché générale, la ou j’avais souvent l’habitude de me produire, il s’immobilisa près du marchant de légume et me pointa une jeune femme à la chevelure blanche. Après une analyse rapide un soupire vue je jour sur mes lèvres, la jeune femme était terriblement belle et l’homme observait ses courbes généreuses. Le coup de foudre? Plutôt un gros harcèlement! Il me fit signe d’y aller, se cachant presque derrière un tonneau. Un petit sourire amusé vu le jour sur mes lèvres, sortant alors le violon de son étui, je soupirais déjà, espèrent que la jeune femme ne soit pas trop agressé par l’attention qui allait probablement se tourné dans sa direction.

Une dernière vérification de l’instrument avant de commencer doucement à glisser les notes de la mélodie improvisé m’approchant alors de la jeune femme, je fis quelque minute de violon pour laisser l’air des paroles dans l’esprit des gens, interrompant doucement la mélodie pour poursuivre avec ma voix.

«Ton apparition si divine, m’enlève les mots du cœur. Ne pouvant alors te dire ses mots, je me cache derrière les siens. Mes yeux te cherchent, mon cœur t’espère» Je devais me faire une violence folle pour ne pas rire, les paroles venaient comme à leur habitude, sereine et calme dans ma voix douce et chaude. Mais en fait, l’homme était simplement un gros pervers et je voulais lui faire comprendre. «Mes yeux ne peuvent quitter ton corps, ta vision trouble mon esprit. Me cachant au loin de ton chemin, restant dans l’ombre du matin. J’attends patiemment ta main. » Je me tournai doucement en direction de la jeune femme, mon regard fixant son visage et je lui fis un mouvement de tête discret, espèrent qu’elle comprenne que l’homme dont seul le visage dépassait de sa cachette de fortune, était celui qui m’envoyait. «Puis-je espéré que votre cœur soit liée au mien et que sous la lune nos corps ne puisse faire qu’un» m’inclinent légèrement en terminant cette petite leçon de poésie, je retiens un rire qui se voyait clairement sur mes lèvres.

Quelque passent qui ne comprenait pas ce qui se passaient, applaudir avant de reprendre leur chemin et je me redressais avant de me tourner en direction de l’homme qui n’avait toujours pas le courage de sortir de sa cachette.

Dernière édition par Alicia le Mar 25 Avr - 3:00, édité 1 fois
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

"Je ne t'ai jamais laissé crever aussi facilement. Ce corps sera le mien..."


Ces derniers mots de l'Autre hantés l'esprit d'Émilia quasiment toutes les nuits depuis l'attaque de Portalia. Plus d'une semaine c'était écoulé depuis l'événement et notre amie en gardait toujours de grosses séquelles : Son bras droit était toujours solidement bandé, rattaché à son cou pour soulager la charge de ce poids mort. Son genou déboîté pendant le combat avait finalement quitté son attelle, mais la belle ne pouvait cacher un léger boitillement lors de ses promenades. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était le calme absolu que lui offrait sa maladie depuis.

En effet, depuis son emballement face à Magine, la Corruption se faisait beaucoup trop discrète... L'Autre avait totalement fait taire sa voix, ses blessures avaient du mal à se refermer et même la faim de la belle était revenu à un stade plus "humain" et elle se sentait particulièrement faible.

Alors qu'elle devrait se réjouir de cette situation d'accalmie, Émilia la craignait au contraire et c'est avec le regard perdu à l'horizon qu'elle vagabondait sans but dans Portalia durant la journée. Afin d'avoir quelques choses dans l'estomac, notre amie avait tout de même eut la chance de croiser la route d'une étrange alchimiste un peu paumée avec qui elle avait put négocier la synthèse de barre de collation imitant les propriétés de la chair humaine afin d'avoir une alternative à son régime alimentaire. Au vu de son état actuel, cela semblait suffire à calmer ses fringales, mais jusqu'à quand... ?

Le soleil brillait fort ce jour-là, Portalia avait retrouvé une routine presque normale après les multiples assauts des forces du Chaos, et ceux malgré une certaine tension et animosité qui pouvait se ressentir dans l'air. Marchant au hasard et sans but dans les ruelles, traînant sa jambe boitant d'un coin vers un autre avec un visage mi-triste, mi fatigué creusant des poches sous ses yeux océan, Émilia s'était habillé d'un t-shirt de soie vert pomme, ne prenant même pas la peine de dissimuler ses bras emplis de cicatrices comme elle le faisait d'habitude, ceux-ci étant de toute façon couvert de bandages. Une jupe noire lui arrivant juste au-dessus des genoux lui garantissait de ne pas étouffer ses articulations douloureuses, une petite sacoche accrochée à l'une de ses cuisses tandis que les petites bottines de cuir qu'elle avait choisies ce jour-là atténuent à peine les imperfections de la route.

Totalement dans le cirage, repassant en boucle les événements récents ainsi que les hypothétiques suites apocalyptiques qu'elle s'imaginait pour le futur, la soupirante jeune femme n'avait absolument pas remarqué le regard insistant qui la suivait depuis maintenant quelques temps. Arrivant près du marché centrale de la cité, Émilia s'accoudait à une rambarde et observait la fourmilière qui naissait sous ses yeux alors qu'elle grignotait ce qui semblait être une petite barre de protéine artisanale rouge bordeaux.

C'est alors que sortant de nulle part, ou plutôt qui n'avait pas attiré l'attention de la belle jusqu'à maintenant, le tintement d'un violon vint agripper le regard océan de la demoiselle vers une nouvelle protagoniste haut en couleur, et c'était peu dire. Sa longue chevelure d'un rose scintillant voletait au grès du vent tandis que ses yeux plus bleus que le ciel lui-même fixait notre amie, laissant résonner un flot de paroles mélodieux qui semblait se mêler au vent venait de briser le brouhaha ambiant, attirant presque immédiatement l'attention de la foule.

Ne comprenant pas cette soudaine attention venant de cette parfaite inconnue, il fallut un temps pour que la fatiguée demoiselle ne comprenne le sens des paroles qui semblait lui être directement adressés. D'abord surprise, la connotation très orientée déclaration d'amour et séduction finit par rallumer les neurones de la jeune femme.

Le visage d'Émilia se figeait... Elle n'avait pas eu beaucoup de déclarations depuis son adolescence, ses longs cheveux blancs inhabituelle et son âge avançant ayant rapidement fait d'elle le mouton noir du village trop vieille et âgée pour être marié dans cette univers moyenâgeux... D'autant plus que cette déclaration en chanson venait d'une femme ! Ne sachant pas trop comment réagir, surtout à la vue des multiples regards amusés, voir ému ou pervers, des passants qui attendaient tous en cœur la suite de la scène, la Prédatrice restait bouche bée. Et en plus, après toutes ses belles paroles remplie de double sens, elle osait lui lancer un petit sourire amusé ?! Le sang de la Corrompue ne fit qu'un tour.

Agrippé sur sa rambarde, son visage rouge de gène, la jeune femme hésitait sur la suite des événements... Voyant que la barde ce moquait d'une nana boitillante et emplâtré en lui balançant une sérénade d'amour devant toute la population, elle avait presque envi de lui sauter à la gorge et de lui arracher la colonne vertébrale. Mais elle n'étais pas en état pour ce genre de prouesse là... Sinon tourner les talons, comme une reine, et la laisser en plan elle et son publique. Réaction certes amusante sur le papier, mais trop clémente aux yeux de la Corrompue...

La mâchoire crispée dans un étrange rictus, une canine visible sur ses lèvres rosées et un regard noir foudroyant la jolie barde, Émilia s'empressait de descendre les quelques marches de pierre qui la séparait de son amoureuse transite (oui elle n'avait absolument pas vu le subtil mouvement de tête de la barde l'incitant à voir le vieux dégarni qui se cachait plus loin...). Le torse bombé, sa généreuse poitrine en avant et sa longue chevelure ivoire tombant sur ses épaules, la belle toisait du regard la joueuse de violon devant le silence que leur offraient leurs spectateurs médusés...

-KIAAA !

Jusqu'à ce que la belle ne lâche un petit cri de surprise aiguë, perdant un bon mètre de hauteur d'un coup alors qu'elle se retrouvait les fesses sur le sol froid après avoir loupé une marche... Une larme naissante au bord de ses yeux bleu, elle maudissait, en marmonnant, l'architecte de ce maudit escalier et toute sa famille au passage dans un langage fleurit que je ne détaillerais pas ici.


Codage par Libella sur Graphiorum



Rang Argent 5* - 4211 d'essences
/!\ Sequel Event+Blessures : Essence actuelle à 1403 /!\
Essence Verte
Renommée C - 2087
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La mélodie avait terminé, les gens avaient applaudit et l’abruti était resté tapis dans l’ombre. Me laissant donc seule en tête d’affiche. Non que l’attention porter à ma bref prestance ne me fit sourire, mais la jeune femme ne semblait pas avoir compris les signes, peut-être trop discret, de l’endroit où elle devait désormais observer.

Je ne suis pas une postière, je ne chante pas de communiqué, mais cette fois j’avais fait exception et étrangement j’avais aimé improviser une petite chanson remplis d’émotion. Malgré l’histoire de l’Homme qui semblait si vide d’amour, si vide de sens et complètement perverse. La jeune femme avait eu plusieurs émotions sur le visage, j’imagine qu’être à sa place j’aurais fondu sur place pour me trouver un endroit pour me cacher des regards curieux qui attendaient la suite des évènements. Je pouvais sentir qu’il y avait un manque cruelle d’amusement dans le coin pour que tant de personne mette en pause leur matin pour observer la jeune femme et ma personne.
Puis, je sentie quelque chose de froid sur ma personne, le regard sombre me transperça comme une lame et fit frissonner mon âme. Sur le moment, j’ignorais pourquoi la jeune femme me regardait sombrement, mais mon corps fit un petit mouvement de recul.

Pour vous dire, au début de mes prestations en solo, j’avais souvent eu des problèmes. On m’avait parfois lancé des trucs par la tête, ou encore on m’avait sortie de force des tavernes. Non que ma voix dérangeait, mais les histoires que je comptais venant d’un autre monde, d’un autre époque ou simplement parlait d’amour ne semblait pas intéresser les gens. Ici, on aimait quand l’histoire était plus sombre, plus victorieuse, la vérité importunait les gens qui préféraient se caché derrière des histoires inventés pour combler leur égo.

Si vous saviez le nombre de personne qui m’approchaient pour que je chante leur louange, de combat irréaliste avec des dragons ou encore comme cette fois, de chanter la sérénade à une femme ou un homme. La femme aux cheveux blancs qui descendait tel une furie les quelques marches allaient probablement me faire passer un sale quart d’heure. Et celui qui était caché derrière le tonneau semblait avoir pris la fuite au moment même où cette dernière venait de manquer la dernière marche, termina alors la descente sur son postérieur.

Quelques rires perça alors le silence de la foule, je déposai rapidement mon instrument dans son étui avant de me diriger var la belle lui tendant ma main. La situation tournai au pire et je me sentais presque coupable d’avoir accepté cette demande ridicule, mais au moins j’avais été payé et l’homme semblait être en fuite. Pourtant, mon instinct me disait de garder l’œil ouvert un pervers revient toujours vers ses victimes. «Désoler! Est-ce que vous vous êtes faite mal?» ma voix était calme et douce, je ne voulais pas alimenter le feu qui avait habité le regarde de la jeune femme et je repris rapidement en l’aidant à se redresser «Pardon, je n’imaginais pas que ma prestation allait vous déplaire à ce point» Sans même y penser, ma main alla sur les vêtements de la jeune femme afin de retirer la poussière. Et oui il y avait de la terre un peu partout sur ses fesses là où elle était tombée et moi comme une conne je retirai cette dernière. Personne ne voulait avoir les fesses aussi sales… Après deux petits coups, je réalisai mon geste. Trop tard c’est qui qui va passer pour la perverse.

Reculant rapidement, les yeux grands ouvert «Pardon je ne voulais pas.. je » Bon c’était plus fort que moi, je me suis mise à rire. Cette situation partait dans une direction complètement hasardeuse et je m’attendais à tout moment d’avoir un pain dans la figure.
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

À ses yeux, notre pauvre Prédatrice était en train de vivre l'une de ses pires journées depuis longtemps... Bon, bien sûr, les combats sur les murailles contre une ordre de zombies et leurs maîtres nécrophiles, ses pertes de contrôle à la clinique et contre l'orc et sa rencontre avec Hypanatoie et la moitié de ses paroles qu'elle ne parvenait toujours pas à déchiffrer, couplé à son ton de seigneur arrogant, restaient tout de même dans son top 5 des journées de merde à Portalia... Mais celle-ci débutait pas mal du tout non plus : réveillé aux aurores par des hurlements bestiaux/bizarres de Blue (sa nouvelle "colocataire" à la clinique) après une nuit de cauchemars, une galère sans nom pour se laver et s'habiller et être un minimum présentable, les valises qu'elle se trimballait sous ses yeux et voilà une chanson d'amour (de toute évidence lancé avec de mauvaises attentions) lui rappelant ses "meilleurs" souvenirs de sa vie passée qui se finit, en plus, par un escalier récalcitrant... !

Les dents serraient, la belle grommelait de rage dans sa barbe, l'écho des rires moqueurs des spectateurs résonnants comme des marteaux-piqueurs entre ses tympans exagérant encore un peu son ressenti négatif de la situation... Un moment des plus plaisants, vous vous en doutez ! Et qu'elle était la cause de toute cette histoire ?! Cette maudite barde !! Avec ses yeux purs comme le ciel et sa chevelure fuchsia !

Retrouvant enfin un peu de vitalité, Émilia se retournait vers son futur repas, bien décidé à lui lancer le premier truc qui lui passerait sous la main. Ce genre de personne n'étant pas du genre à rester à porter de crocs après leurs méfaits, et pourtant... Qui se retrouvait à être tout proche d'elle ? Ayant très certainement profité de la conversation houleuse entre la victime et l'escalier pour s'approcher et tendant une main amicale accompagné de quelques mots chantants d'un ton inquiet et désolé, Émilia et ses convictions se retrouvèrent face à leur harceleuse du jour. Complètement prise au dépourvue, toutes les insultes qu'elle avait forgé dans son esprit partaient éclat, la jeune femme se retrouvant dans un face-à-face avec la belle barde qui venait de l'aider à se relever, sans trop qu'elle n'est le temps de comprendre ce qu'il était en train de se passer. Le bleu des yeux des deux demoiselles rentrant en résonances lorsqu'ils se croisèrent, notre héroïne perdit le peu d'agressivité qui pouvait l'habiter en sentant la sincérité que dégageait la jeune femme aux cheveux rose.

Une chose semblait être sûre, c'est que l'inconnue essayait de rattraper sa petite bourde en s'activant sur le dépoussiérage de la tenue de l'handicapé, mettant en avant que la réaction excessive de la cible de sérénade devait avoir été déclencher par la prestation qu'elle venait d'offrir (remarque qui fut vivement critiqué par les citoyens qui étaient encore présent). Figé sur place par ses contacts physiques répétés et rapides avec celle qui venait de lui déclarer sa flamme, la Corrompue n'osait plus bouger d'un millimètre alors qu'un doux parfum de fleur venait la ramener à la réalité, notre amie ayant subitement un flash back :

En effet, cette voix... Ce violon... Elle l'avait déjà entendu, il y a bien des mois de cela lorsqu'elle faisait la tournée des bars en tant que serveuse intérimaire lors de son arrivé dans la cité. Elle n'y avait jamais vraiment prêté attention jusqu'à aujourd'hui, se contentant d'écouter cette douce musique de fond en fredonnant, mais ça lui revenait maintenant. Le chant était doux, la musique entraînante et la chanteuse était très apprécier des habitués qui loué les louanges de cette artiste locale. Cependant, la serveuse d'une nuit ne l'avait jamais rencontré ou vu, ne serais-ce que de loin et du coin de l'œil, expliquant sa non-réaction lorsque son regard c'était posé sur elle dans le poste précédent.

Un peu perdu dans ses pensée entre ses souvenirs, ses douleurs et ses émotions passant de la colère, à la gène en traversant la nostalgie, elle essaya de bricoler un semblant de phrase qui ressemblait à un truc dans le genre, en n'osant pas poser les mains sur sa femme de ménage, comme si elle était un trésor interdit :

-Euuuuh... Je mais non... Votre chanson était très - C'est pas ça que... Mais une déclara...

Alors qu'elle voulut rassurer la petite barde qui ce décarcasser pour remettre sa victime en état, un geste simple vint rompre la magie du moment... Deux petits coups sur les fesses rebondient de l'accidentait qui stoppait net son discours, ainsi que sa respiration... Celle-ci regardant juste la barde reculer, gênée, après s'être rendu compte de ce qui venait de se passer mécaniquement. Évidemment, ce genre de moment ne maqua pas de réenclencher plusieurs rire chez ceux qui venait de voir la scène... Quoi de plus amusant que de voir deux demoiselles en plein quiproquo en train de se mettre des fessées me demanderez-vous ?! Et bah, c'est une excellente question...

Dans tout les cas, la barde enchaînée son excuse avec un petit rire nerveux qui amplifia davantage la belle couleur pivoine d'Emilia qui serrait les poings, les larmes aux yeux, comme une enfant qu'on venait d'un peu trop taquiner. Avançant d'un pas en direction de la demoiselle, le regard de l'infirmière passait du regard gêné, mais pétillant de la musicienne à son petit sourire dissimulé sous ses pommettes rosées... Sentant un frisson lui traverser la moelle épinière, notre Émilia se mordait nerveusement l'intérieur de la joue alors qu'elle fixait son interlocutrice droit dans les yeux en se plantant devant elle.

Après quelques secondes de silence, elle se décidait à prendre une profonde respiration, tâchant de reprendre le contrôle de son corps qu'elle sentait trembloter et mettant de l'ordre dans son esprit, elle voulait éclaircir une petite chose...

-Vous sortez de nulle part et vous me balancer une déclaration d'amour... Vous me tripotez et je suis sûr de vous avoir déjà entendu... En fait, vous êtes...

Marquant un pause en réalisant ce que son esprit venait de déduire, Émilia adopta une posture défensive en croisant les bras sur sa poitrine, faisant un geste de recul...

-Vous êtes..... Une Fan?






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Dire que j’avais l’idée de m’acheter quelques fruits, peut-être même une miche de pain et si le destin aurait été avec moi ce matin un petit pot de miel. Pour faire un sublime Pique-nique avec moi-même et le soleil, je me serais étendu dans l’herbe regardant le ciel écrivant une nouvelle chanson qui m’aurait brulé les lèvres, qui aurait gorgée mon cœur d’un chaud sentiment d’accomplissement et j’aurais passé la nuit à chanter la mélodie et jouer du violon.

C’est parfois lorsqu’on accepte d’aider les autres qu’on termine les deux pieds dans la merde. J’avais eu l’appât du gain, j’avais vu une façon de faire un peu d’argent facilement et malheureusement cela avait éloigné mon tableau parfait de la journée. Certes, j’avais au moins la bourse bien au chaud dans mon étui à violon, mais les regards des curieux qui me dévisageaient donnaient un sale coup à ma réputation. Je pouvais déjà voir les gros titres des rumeurs, La barde aux cheveux roses qui poussent des handicapés en bas des escaliers… La barde qui harceler les jeunes femmes blessé et j’en passe. Habituellement dans ce genre de situation, non que j’aie l’habitude de me mettre les pieds dans une telle arnaque, je me sortais avec un sourire, un rire et une invitation à la taverne. Mais c’était la première fois que je devais faire face à une jeune femme, les hommes étant beaucoup plus modelable dans une telle situation. Mais les femmes, soit elles me détestaient soit elle me méprisait. Je pouvais les comprendre, ma nature de Nymphe en était la cause, j’étais physiquement une lumière qui attirait les mouches sur elle. Les mouches étant les hommes dans cette métaphore.

Bref, ma main venait de rebondir sur les fesses de la jeune femme retirant de la sorte la poussière et je réalisai ma bévue. Le soupire fut long sur mes lèvres et j’avais reculé de peur de me prendre un poireau sur la gueule. Le visage rouge pivoine de la jeune femme me fit comprendre que ce geste l’avait importuné, je pouvais la comprendre et les rires des gens autours alimentèrent la gravité du geste. Si je continuais sur cette route, les gens allaient me lancer des pierres en me traitant d’harceleuse. Les paroles da la jeune femme n’étant pas claire et précise me fit pencher la tête sur le coter, donnent un mouvement d’ondulation à mes cheveux bercé par la brise qui venait doucement de se lever sur nous.

Comme je pouvais m’en douter, elle avait compris que c’était moi qui me déclarait à elle et non l’homme qui c’était enfuit et je soupirai de nouveau. Dans quel plan de je m’étais encore embarquer, moi qui n’avait jamais vue cette femme avant, pourtant elle semblait m’avoir déjà entendu chanter. Bon il était rare que j’accorde une attention particulière aux gens qui m’écoutent chanté, sauf si certaine dépasse du lot comme la jeune femme animale que j’avais croisé et avec qui j’avais tissé un début d’amitié. Elle qui n’arrêtait jamais de bouger et de courir. J’imagine qu’elle courait encore en ce moment peut-importe où elle se trouvait, cette pensée me fait sourire.

Le dernier mot de la jeune femme me fit ouvrir la bouche surprise «Une fan?» Ma main alla sur mon menton me donnant une aire pensive et j’observai autour un moment en soupira de nouveau avant d’accorder un beau sourire charmeur à la jeune femme «Je pense que toute cette mise en scène est un mal entendu belle demoiselle» d’un mouvement rapide de la main, je pris entre mes deux doigts une mèche blanche de la dame pour la remettre derrière son oreille «J’ai été engagé par un homme pour venir vous faire sa déclaration, mais ce dernier à pris la fuite lorsque vous vous êtes exploser les fesses sur le marbre de l’escalier» Retirant sa main se tourna en direction de son étui et pris la petite pochette de cuire que ce dernier lui avait donner et le montra à la jeune femme «Hors il sait sauver me laissant son payement. Toutefois il semblait.. Comment dire louche, pervers et complètement tarée» Déposant la pochette dans l’étui qu’elle mis sur son dos elle se tourna en direction de la belle «Pour me faire pardonné de cette mise en scène rater, je vous invite à un pique-nique sur le dos de mon client» Un large sourire amusez vu le jour sur mes lèvres roses, lorsque j’avais une idée en tête j’avais bien du mal à la faire disparaitre et je voulais mon pique-nique! C’était la moindre des choses d’inviter la belle pour me faire pardonner de ce début de journée plutôt chaotique, de plus elle semblait être intéressante «De plus, cela sera la chance de m’expliquer en quoi je suis une fan, je suis curieuse de savoir qui vous êtes»

Et oui on peut pas faire disparaitre la barde d’en moi, je sens ici que je suis tombée sur une perle et que cette histoire va me bruler les lèvres et faire battre bien des cœur!
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Décidément, notre amie avait quand même un don pour se retrouver dans des situations de quiproquo les plus absolu... Morrigan, le dernier en date, dont elle avait pris l'acte de secours pour une tentative de séduction, Derek, avant lui, qu'elle avait un peu bousculé et agressé sans réel raison et maintenant la petite barde qui tâchait de remettre les pendules à l'heure suite à la déduction erronée d'Emilia.

Prenant le temps d'expliquer que toute la suite d'événements n'était dû qu'à un contrat passé par un vieux pervers qui n'avait pas eut le cran de venir à la rencontre de sa muse de lui-même, la musicienne c'était retrouvée à devoir jouer les portes paroles de ses sentiments. Prenant aux mots les paroles de la belle jeune femme, la Corrompue put enfin se détendre, soupirant en se grattant la tête de honte devant sa réaction, une nouvelle fois, disproportionnée et rassurer que toute cette histoire ne soit qu'un mal entendu, bien qu'une pointe de déception lui serrai tout de même inexplicablement la gorge.

Toute cette histoire avait fait remonter de bien anciens souvenirs de son seul et unique amour à ce jour, Rémy, qu'elle avait côtoyer après son dix-septième anniversaire. Un homme fort, charismatique et sûr de lui qui savait s'y prendre pour rouler des mécaniques et embobiner les donzelles hypnotisées par son physique et sa prestance naturelle... Oooh ça il y avait du monde quand il s'agissait de roucouler aux oreilles des nanas et jouer du muscle pour démontrer qui était le meilleur, mais au final, il avait l'âme noire d'un manipulateur...

Profitant de ce nouveau moment où elle était perdue dans ses pensées, la barde avait accompagné son magnifique sourire d'un geste doux en remettant l'une des mèches de la chevelure mal coiffé d'Emilia en place du bout de ses doigts fins de violoniste. Un nouveau frisson vint dresser les poils blancs de la jeune femme qui rougis de plus belle sans qu'elle ne parvienne à savoir exactement pourquoi. D'habitude, c'était elle qui avait appris à jouer de ses charmes pour soutirer ce qu'elle voulait des Don Juan qui tournaient autour de sa beauté froide, elle avait même joué de ça avec son mentor Hex, incorrigible séducteur, avant qu'il ne disparaisse de la circulation...

Mais pourquoi se retrouvait elle aussi désarçonné par la belle barde ? Certes ses longs cheveux rose ondulés librement aux grès du vent en laissant flotter un doux parfum de fleur et ses yeux qui reflétaient la pureté du ciel étaient hypnotisant, Mais elle restait une... Non, Émilia ne pouvait pas croire qu'elle était en train de se laisser attendrir par les yeux de biche d'une inconnue à la jolie voix !

Tournant subitement le dos à la barde, notre amie secoua nerveusement la tête, tâchant de nouveau à recentrer ses pensées malgré les attaques de la jeune femme qui lui faisait face et qui venait de l'inviter pour se faire pardonner de toute cette histoire. Pour une fois elle aurait bien aimé entendre l'Autre pour avoir ses conseils éclatés et de ne pas se retrouver seule face à un ennemi... Mais là, elle allait devoir faire face par ses propres moyens. Hésitant un moment à prendre la fuite, elle finit par se résigner : si elle voulait jouer à la séductrice, Émilia n'avait pas l'intention de la laisser mener la danse !

Après ses quelques secondes de réflexion qui sembla durer une éternité pour l'handicapé, celle-ci tournait son visage en lançant un regard de défi à la musicienne du coin de l'œil, un petit sourire à moitié confiant au coin des lèvres en posant sa main valide sur sa hanche, bombant la poitrine.

-Tss ! Gâcher ainsi votre talent en jouant les factrices pour des pervers ! Encore heureux que vous, et votre pervers, m'invitez pour vous faire pardonner...

Continuant d'observer la belle du coin de l'œil, Émilia avait grand mal à garder un semblant de calme et ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas senti aussi mal à l'aise durant une conversation pourtant tout à fait banal... Mettant ça sur son état de fatigue et les événements récents, elle s'approchait de la demoiselle d'un pas décidé, Emilia venant poser son index sur les lèvres de la barde en continuant de noyer ses yeux océan dans les siens.

-Et si vous voulez parler de moi, il faudra le mériter ! Je ne suis pas du genre à tout déballer aussi facilement !

Remarquant alors la nouvelle proximité qu'elle venait d'instaurer elle-même, les pommettes de la pâle demoiselle reprenaient lentement une teinte sanguine, forçant notre amie à enchaîner en attrapant la main de la musicienne pour la tirer vers le chemin le plus proche.

-Bref ! Allons y ! Allons... Stoppant son élan après quelques pas, elle se retournait, gênée, vers la barde en laissant tomber légèrement son visage sur le côté, le sourire aux lèvres. Vous vouliez faire ça où en fait... ?

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Et dire qu’avant, je ne pouvais pas jouir de cette liberté. Je restais parfois assise derrière la charrette à regarder le monde défiler sans jamais pouvoir le toucher. Aujourd’hui j’étais maitre de ma vie, maitre de mes choix même si je ne vivais de rien, même si je dormais parfois sous un pont et bien là où le temps m’emportait. Je pouvais profiter de chaque rayon du soleil, chaque brin d’herbe sous mes pieds. C’était un besoin, quelque chose que mon être désirait ardemment être en symbiose avec la nature.

Ma vie pouvait sembler frivole comme moi et versatile parfois, mais je ne regrettais que rarement mes choix. Bon pour le moment je regrettais d’avoir pris ce petit contrat mais dans la vie rien n’arrivait pour rien, il n’existait pas de magie pour effacer et revenir en arrière. Mes doigts glissèrent doucement les cheveux blancs de la demoiselle,  elle qui avait la tête dans une salle état suite à sa chute. Avoir eu une brosse à porter de main j’aurais pu lui faire une nouvelle coiffure, l’idée me fit sourire. Autrefois, c’était une geisha de la troupe qui m’apprenait ces choses, aujourd’hui je rêvais de jouer dans les cheveux de la douce par simple plaisir.

J’attendis alors de voir la réaction de la belle, qui avait le visage encore une fois troublé par mon geste. Est-ce que je m’amusais un peu à ses dépens, probablement. J’aimais bien voir la réaction des gens, au début mon physique qui attirait les regards me dégoutait, j’avais horreur de voir sur le visage des autres des sourires et des yeux qui me déshabillaient. On m’a rapidement fait comprendre que je devais être plus maline, que je devais utiliser les sentiments des autres pour me protéger.

La belle me fit donc dos, ce qui me fit sourire. J’assurai alors que le violon était bien en place sur mon dos et qu’il ne pouvait tomber. Cet instrument m’avait été soigneusement prêté à long terme en guide de promesse d’une rencontre dans le futur, qui je l’espère viendra un jour. Puis, en guise de signe pour me faire taire, je suppose, la dame mit un doigt sur mes lèvres, ce qui me fit faire un petit mouvement de recul de la tête fixant se doigt qui pouvait être accusateur poser sur mes lèvres rosés.

Cette fois, ce fut mes joues qui se teintée légèrement de rouge, elle avait dit que j’avais du talent et on me le disait rarement avec une telle intonation dans la voix. Je pouvais le voir, à ses mouvements à sa posture et a ses paroles que la demoiselle cherchait à prendre le dessus de la situation, comme si je l’avais complètement déstabilisé par mon invitation. Je n’y pouvais rien, elle me donnait vraiment l’impression d’être une personne qui avait besoin d’avoir le contrôle du moment et cela m’amusait étrangement de la laisser croire que c’était le cas.

Je pouvais les voir, ses grands yeux qui n’arrêtaient pas de me regarder et moi je m’amusais à soutenir son regard afin que nos yeux bleus se croisent souvent. Parfois les gens étaient mal alaise de se faire fixer, qu’un regard aussi pure caresse leur âme. Elle était si près de moi, cette proximité me fit doucement pencher la tête de nouveau, me demandant pourquoi elle avait ressentie le besoin d’être si près.

Au moment ou je leva la main pour prendre son poignet, cette dernière me coupa de court avec un geste rapide prenant ma main et m’attirant dans une direction sous le regard des gens qui avaient repris leur petite vie. Ce geste m’arracha un petit rire et on s’arrêta aussi net, elle ne savait pas du tout ou je souhaitais faire le pique-nique. Mon regard sur son doux visage, un sourire chaud sur les lèvres je pris un moment avant d’observer autour.
«On va commencer par prendre quelques trucs rapide ici et j’ai une place parfaite pour profiter de la belle journée» Mes doigts trouvèrent le chemin entre les siens, pour venir l’attirer dans une autre direction ou se trouvait un marchants de fruits et légumes.

De ma main libre je sortis quelque pièce de la pochette de l’étui sélectionnant quelques baies et figues et pris un petit panier d’osier que le marchant avait fait, payant le tous, je tirai la douce demoiselle à l’échoppe suivante pour prendre du fromage et du pain. Le tout dans le panier j’observais le nombre de pièce qui restait dans la petite bourse avant de m’immobiliser de nouveau devant un petit commerce qui semblait vendre du vin bon marché. Utilisant la dernier pièce qui restant, pour prendre une bouteille et la glissa dans le panier en question. Pour cet échange, j’avais du lâcher prise, afin de bien tout placé dans le panier avec mes deux mains, mais machinalement, une fois les achats terminés, mes doigts se glissèrent de nouveau dans la main de la douce. «Voilà, je vais probablement devoir encore faire une prestation ce soir pour me louer une chambre mais au moins on va bien manger!» J’avais le sourire sur les lèvres et je venais de prendre la direction d’un petit coin de paradis qui se trouvait près des bosquets. «au fait, je me nomme Alicia»
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Croisant ses doigts avec ceux de sa nouvelle amie, voilà qu'Émilia se faisait de nouveau mener là ou la musicienne le décidé. Revenant en direction du marché, le duo s'arrêtait à plusieurs échoppes afin de faire le plein de provisions et la pâle demoiselle se laisser faire sans sourciller, profitant que la barde ne mène la danse pour la scruter de haut en bas silencieusement.

Alicia était une très belle jeune femme qui devait être à peine plus jeune que notre héroïne, son odeur de fleur printanière ne parvenant pas à cacher une origine partiellement inhumaine que l'infirmière ne parvenait pas à identifier, bien qu'elle devait avoir un lien plus ou moins étroit avec la nature.

Jetant un petit coup d'œil à la populace lorsque la beauté naturelle prit le temps de choisir fruits et fromage pour le pique-nique, libérant sa douce de son emprise, Émilia esquissa un sourire devant le regard médusé des hommes et envieux des femmes qui croisaient le petit couple, regards qu'elle pensait systématiquement être porté à la barde et non pas à sur la demi momie qu'elle traînait du bout des doigts joyeusement. Émilia levait les yeux au ciel, amusé, en les entendants ruminé ou louer la pureté de celle qu'elle accompagnait avant de reconcentrer son attention sur celle-ci, après avoir jeté un œil furtif à sa main qui avait eu le temps de se rafraîchir suite à l'abandon de la barde.

Reprenant son analyse anatomique, notre protagoniste devait bien admettre qu'elle faisait face à une sacrée rivale mine de rien, bien que son instinct lui intime que son charme ne semblait pas jouer uniquement sur ses atouts physiques... De plus en plus intriguée, elle prit le temps de remettre ses cheveux blancs un peu en place, essayant de rattraper sa coiffure, avant d'incliner légèrement la tête afin de regarder le fessier de la musicienne, mais couper dans son observation, Emilia fit un bond lorsqu'elle ce retournait, tout sourire aux lèvres, en revenant vers elle afin de l'attraper par la main, heureuse comme une enfant. S'entend la peau toute douce de la violoniste glisser entre ses doigts et éblouis par le sourire irradiant de bonne humeur de sa rivale, Emilia sentit son cœur louper un battement alors qu'elle ce laissait de nouveau porter par le courant.

-Alicia... Ah !! Je m'appelle Émilia !

Répondit machinalement la belle après avoir bloqué sur le nom de la barde en regardant leurs mains enlacées, affichant un large sourire avant de resserrer l'étreinte et de se rapprocher de sa nouvelle amie, son épaule frôlant celle de la musicienne lorsqu'elle arrivait à sa hauteur. Les paroles de la belle sur la nuit qu'elle risquait de passer dehors inquiétaient un peu notre amie qui se sentait en partie responsable de cet état de fait et elle hésitait de lui parler de la clinique du petit loup et de ses chambres vides... Mais le simple fait de penser à lui proposer ce genre d'arrangement, aussi innocent pouvait-il être, faisait naître en elle une pointe de stresse qu'elle ne parvenait pas à expliquer...

-Au pire, vous avez juste à accepter la demande d'un autre pervers et refaire une déclaration enflammée...

Soufflait Émilia sur le trajet en lançant un petit regard taquin à Alicia, la bousculant gentiment d'un coup d'épaule alors qu'elles se dirigeaient vers un petit coin en hauteur de la ville. Cette partie de la ville était assez calme à cette heure-ci, juste quelques enfants jouaient joyeusement dans leurs coins. Un peu déçue de ne pas avoir été foutu de lui proposer un endroit ou passer la nuit, Émilia regardait le paysage envoisinant en se demandant où elle allait bien pouvoir finir, ce coin de la ville n'étant pas un endroit où elle était beaucoup allé au vu de sa tendance à être vide de monde la nuit venue. Ce consolant en ce disant que le maître de la clinique n'allait peut-être pas aimer que son assistante ramène une inconnue à la maison sans lui en avoir parlé avant, la belle avait l'impression de revivre son adolescence insouciante et cette sensation ne lui était pas désagréable.

Au moins, cette rencontre illuminée sa morne journée, bien qu'elle refusait de l'admettre sur le moment, certaines choses ce voulaient être assez implicites et cette simple main dans la sienne lui réchauffait le cœur. Elle qui avait l'habitude des regards lubriques et des sous-entendus graveleux, les simples gestes qu'avait eu la demoiselle à son encontre lui avait bien remonté le morale.

En-tout-cas, le petit sourire amusé qui restait affiché sur le visage pâle de la demoiselle témoigné du mal aise qui avait fini par laisser place à une bonne humeur palpable, même la douleur qui la suivait depuis la bataille se faisait plus légère et le gargouillement d'un estomac pas habitué à être sous alimenté finit par se faire facilement entendre entre deux chants d'oiseaux. Lançant d'abord un regard accusateur à son petit bidou, Émilia releva un œil gêné vers sa partenaire, rougissante en croisant les yeux bleus de la barde.

-C'est... C'est pas moi !

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Le soleil brillait en maitre au-dessus de nos têtes, le vent effleurait notre peau, portant sur son passage l’odeur des fruits et des mets préparer au marché. Pour ma part, ce marcher à ciel ouvert était pour moi l’un de mes endroits préférés. Je passais la plupart de mes matins dans ce lieu ou fourmillait la vie. Ma présence répétitive m’avait aidé à me faire connaitre des marchands, certaine m’envoyait la main et m’appeler par mon nom lorsqu’il souhaitait avec un peu d’aide pour vendre ou attirer la foule. Certain se levait même au aurore pour préparer leur pain, et moi qui dormais toujours non loin, j’étais réveillé par la douce odeur de la levure et de lin.

Selon moi, on trouve les petits plaisirs dans les petits moments comme aujourd’hui. On m’avait utilisé pour jouer la factrice, pour livrer un message qui au finale n’avait servis à rien d’autre que me mettre des pièces dans les poches. Vous voyez ce que je veux dire par profiter des petits plaisirs de la vie. De plus cela m’avait permis de faire une belle rencontre. Debout devant les fruits et les légumes, mes yeux cherchaient la perle rare, il y avait temps de baie avec de couleur différente, certaines mure d’autre moins mure, certaine criait à l’agonie sous la chaleur, leur forte couleur annonçait le gout sucré et parfois amer de certaine. Le petit panier d’osier était remplis de bonne chose, certes je me donnais un honneur de me nourrir de produit naturel, mais le fromage et le vin était un de mes pêcher mignon moi qui évitait comme la peste de manger de la viande.

Le prénom de la demoiselle me dit sourire de nouveau, admirant le visage de cette dernière, je ne pouvais m’empêcher de dire et redire nos prénoms à l’unisson, Alicia, Émilia. Deux jolis prénoms avec la même connotation. Je remarquai par la même occasion que la présence de ma main dans la main de la jeune femme la troublait, par la couleur de son visage ou par l’obsession qu’elle semblait porter à ce geste, observant parfois sa main lorsque je rompais le contacte de notre chair enlacer.

Les emplettes terminées, j’avais donc pris la direction d’un petit coin en retrait, tenant toujours la main de la jeune femme dans la mienne. Ignorant les regards des passent curieux qui se retournait pour nous observer déambuler dans la rue comme deux gamines. Les dires de la jeune femme vis-à-vis ma situation pour la nuit me fit éclater de rire, mon rire fut porter par l’écho. Le marché était loin derrière nous et nous marchions doucement en direction de Bosquet «Certes, mais heureusement ou malheureusement on me demande pas ce genre de chose à tous les jours, mais je pourrais probablement faire un autre prestation vers l’heure du souper» J’avais de nouvelles paroles en tête et je me tourna en direction de la belle avec un petit sourire amusé «Qui sait j’aurais peut-être une nouvelle histoire à compter ce soir»

La ville étant derrière nous, le son du ventre de la douce se fit entendre. Je pouvais la comprendre, le mien attendait avec patience d’engouffrer une partie du panier! Me tournant alors, rendu dans une petite plaine de gazon à l’entrer des bois, je lui accorda un petit sourire «Oh mais non c’est probablement un monstre de la forêt, qui nous regarder approcher et qui a terriblement faim» sur ses paroles je déposa le panier sur le sol «On peut manger ici, je pense que personne ne viendra nous déranger et si on regard de l’autre coter, la vue de la ville d’ici est superbe» Il était temps de prendre place dans l’herbe et de profiter de cette belle journée au ciel bleu. D’une main je tapa sur le sol pour inciter la demoiselle à prendre place.  

Préparent les petits plateaux avec les victuailles, je fis retourner le panier d’osier pour l’utiliser comme une table et vint déposer la nourriture doucement. Prenant la bouteille de vin je réalisai avec un petit rire que j’avais oublié les verres et déboucha cette dernière «Et bien on boira à même la bouteille, j’ai sauté l’étape des verres» Je glissai la bouteille en direction de ma compagne du moment avec un petit clin d’œil, la première gorgée était pour elle. Et de l’autre main je pris un raisin que je lança dans ma bouche rapidement appréciant déjà le gout sucrée de ce fruit.
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Le rire d'Alicia était aussi chantant que sa voix, doux et mélodieux, il résonnait un moment en cœur avec le chant des oiseaux. Maintenant un peu à l'écart de la citée forteresse, le vent tiède de la journée et l'abondance de bruit avait finalement fait place à une sérénité plus intimiste pour nos deux protagonistes et ceux malgré le grondement animal qu'avait laissé échapper la petite handicapée. Malgré sa confusion pour ce bruit peu sexy, la barde eut le réflexe d'en faire une petite boutade qui arracha un sourire à notre amie.

Quelque part elle n'avait pas tort, il y avait bien un monstre dans la forêt et il se trouvait que celui-ci était juste à côté d'elle en plus... Cette pensée attrista un peu Émilia, elle qui essayait de faire amende honorable depuis plusieurs semaines en réduisant ses repas et en tachant d'arrêter de voir le moindre uniforme religieux comme un ennemi. Les membres de l'Ordre qu'elle avait pu rencontrer s’étant révélé plus "fiable" qu'elle l'aurait imaginé. Même si cette rédemption l'avait sûrement conduit à l'état déplorable où elle était aujourd'hui, elle essayait tout de même d'effacer le surnom de "bête des ruelles" qui lui collait, à raison, à la peau depuis son arrivé.

Enfin, notre duo finit par planter leur tente dans l'herbe fraîche, Alicia organisant magistralement une petite table improvisée avec une aisance qui stupéfia sa nouvelle amie qui la regardait faire avec un air impressionné sur le visage. D'autant plus que le choix du lieu était vraiment réussi comme pus le constater la belle en jetant un coup d'œil dans son dos sous les conseils de la barde : une vue imprenable sur la cité aux toits illuminés par le soleil, une légère brume se dissipant aux loin, vers la périphérie de la ville.

-Même de jour, cette ville est quand même magnifique...

Laissait échappée l'infirmière avec un léger sourire sur les lèvres, sa main encore valide dans sa chevelure argenté qui dansait au grès du vent alors qu'elle essayait de voir si elle réussissait à apercevoir la clinique depuis ce point en hauteur, allant même jusqu'à vouloir se mettre sur la pointe des pieds avant que son genou ne la rappel à l'ordre, lui arrachant une grimace de douleur indiquant à la jeune femme qu'il était grand temps de prendre place au côté de sa nouvelle amie qui l'attendait en tapotant l'herbe.

-Je n'étais jamais venu ici en journée. Encore moins en si bonne compagnie... Tu viens souvent par ici, Alicia?

Commentait-elle en se laissant donc tomber en poussant un soupir de soulagement après cette petite promenade, toujours souriante en regardant la belle barde à ses côtés. Elle passait un bon moment, calme et agréable après les tumultes des derniers temps, ça lui faisait le plus grand bien. Mais Émilia vit rapidement les cicatrices de morsure et de griffure qui trônaient sur ses cuisses et elle se hâtait de les recouvrir honteusement avec sa robe, jetant un petit regard en coin à sa compagne avant d'attraper la bouteille tendue par la jolie demoiselle, lui adressant un sourire sincère avant de boire une gorgée de vin. Celui-ci avait un goût fort et prononcé, la bouteille était d'excellente qualité (pour le palais non habitué de la paysanne en tout cas) et la Prédatrice avait rarement eut la chance de pouvoir taper dans un cru pareil. La dernière fois qu'elle vu une bouteille comme celle-ci, c'était elle qui la tenait afin de servir des gens soit déjà saoul, soit désagréable...

Vint ensuite le moment fatidique lorsqu'elle attrapait un bout de fromage, son dernier repas normal remontant à sa rencontre avec Elim et le restaurant... Déglutissant avant de mordre dedans et comme décrire cela ? Vous voyez quand vous mordez dans un bout de carton... ? Un sourire triste sur les lèvres, Émilia regardait sa victuaille sans conviction. Même si sa malédiction la laissait tranquille en ce moment, elle en restait pas moins changée... Ce genre de repas n'avait plus d'intérêt pour son organisme et celui-ci le faisait comprendre de la plus cruelle des manières. Elle qui pouvait s'enfiler une tomme de fromage en une après-midi avec son frère, aujourd'hui elle n'avait même plus envie d'y goûter.

Cherchant à se ressaisir pour ne pas casser l'ambiance, elle regardait Alicia jouait les tireuses d'élite avec du raison et cela donnait une idée à la jeune femme. Attrapant à son tour quelques fruits, elle sautillait sur ses fesses afin de s'éloigner un peu, se mettant face à la barde en lui lançant un regard joueur avant de prendre la pose d'un basketteur. Sa langue sortant sur le coin de ses lèvres, concentrée, elle calculait son tire afin d'atteindre son objectif : les lèvres rosées d'Alicia.

-Si je réussi, je te donne un gage !

Prise en compte du vent et de la gravité, angle de tire, puissance et... Nan que dalle, Émilia a toujours était une quiche en lançait et elle loupait chaque essai qu'elle voulait faire, que ce soit avec des boulettes de papier ou des couteaux de lancé... Si on était dans un jeu de rôle, je dirais même qu'elle avait une chance sur deux de réussir. Aller, entre un et dix elle réussissait, sinon... Allez savoir où le fruit sucré allait atterrir.

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Le Malin
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Il m’arrive souvent de m’arrêter pour observer les gens qui fourmillent autour de moi. Il y a les habitants pur souche qui vivent calmement au gré du temps et des jours, il y a les réincarnés de longue date, qui commence pour certain à prendre racine et qui apprécie le soleil et les journées. Et il y a les nouveaux réincarné, qui sont pour certain complètement perdu, qui court sans arrêt et qui ne prennent pas le temps de lever le nez en direction du ciel.

J‘imagine que c’est l’espoir qui les poussent à franchir les limites, à toujours chercher une échappatoire. Je peux les comprendre, au fond moi aussi j’ai été arraché très jeune à ma famille, ma mère est morte sous mes yeux et je n’ai jamais réussi à retrouver le chemin de la maison.  Néanmoins, pour ma part je savais apprécier le monde qui m’entourait, je savais trouver les petits recoins ou j’étais bien. Au premier regard je pouvais passer pour une barde lunatique qui vagabonde dans la ville, ce qui n’est pas réellement vrai, car je ne vagabonde que très rarement sans but, le plus souvent je chercher un public, une histoire, un lieu unique ou encore une âme pour devenir mon ami.

Je vous dirais que je ne suis pas l’exemple de la vertu loin de là, il y avait tant de chose facilement empruntable à long terme aux marchés que j’ai dû me faire violence devant la demoiselle pour ne pas glisser dans mon étui un ou deux trucs de plus pour le pique-nique. Élever par des gens pas très fréquentable, je ne peux renier leur éducation des moins favorables.

L’herbe caressait ma peau, je déposais mon étui de violon près de nous glissant mes doigts sur le cuire avant de terminer avec précaution de préparer notre festin. La jeune femme avait pris la bouteille de vin tendue et je ne pouvais retirer mon sourire sur le visage. Ici tout était calme, comme si nous étions détachés du temps, ce temps qui semblait incertain pour bien des gens. Elle avait raison, la ville était belle peu importe l’éclairage, peu important l’heure et le temps, elle était telle un enchantement, pourtant bien des gens la méprisait, bien des gens portait une haine dans leur cœur. C’est qu’ils ne pouvaient pas voir la beauté avec toute cette douleur dans le cœur et cette noirceur au fond du regard. «C’est un de mes endroits préférés, et j’en ai plusieurs. C’est souvent ici que je trouve de l’inspiration et j’aime bien être entre la forêt et la ville, j’aime le mélange des deux endroits» En fait, je trouvais que cette petite prairie, ce coin d’herbes me ressemblait, bercé par le vent  sans vraiment être dans la ville sans vraiment être la forêt.

Avant avec la troupe j’avais passé beaucoup de temps dans des lieux similaires près d’un feu, les yeux noyés dans les danses des flammes le sourire aux lèvres à écouter les discussions de mes compares. Mais aujourd’hui je ne pouvais que chérir ses souvenirs contre mon cœur et espérer un jour pouvoir partager un tel moment avec d’autre compagnon.

Du coin de l’œil, j’aperçu le visage de la jeune femme, ses traits étaient différent lorsqu’elle portait à ses lèvres les baies du pique-nique. Je n’y avait pas penser, elle n’aimait peut-être par les victuailles aussi simple et dépourvue de viande. J’allais lui en touché un mot, lorsque cette dernier se tourna dans ma direction sautillant pour bouger sur les fesses afin de se tourner vers moi un raisin entre les doigts. Je compris toute de suite le petit jeu qu’elle me proposait et je fis de même me plaçant à bonne distance, face à elle. «Très bien alors » J’ouvris doucement la bouche en guise de panier de réception

C’était bien, de faire une nouvelle rencontre. De prendre du temps de qualité loin des bruits sourd des ruelles, des applaudissements et des regards distants. Nous étions deux inconnus, deux cœurs vibrant à l’unisson, sous le soleil de plomb, bercé par la brise qui jouait dans nos cheveux. Comme si le monde était pour nous deux. Sans mauvaise pensée, sans guerre et chaos, juste deux femmes profitant du matin, profitant de l’ombre porté par les quelques nuages qui cachaient le ciel bleuté. Le temps voilage s’était arrêté pour nous laisser faire connaissance. Il n’y avait pas que des ombres dans ce monde, la lumière était toujours présente, il suffit de savoir ou regarder.

La jeune femme fit donc son premier lancer, elle semblait avoir pris le temps de visé, pris le temps d’analyser l’environnement. Le raisin fendit l’air d’un arc propre et élégant sa courbe était bien avancer, je sentis alors l’objet tomber sur ma langue et à ma grande surprise visible par mon sursaut, le raisin tomba de ma bouche pour terminer sa course dans mon bustier. Fermant la bouche en retard je me suis mis à rire, mon rire résonna dans la clairière. «Oh demoiselle tu es douée! » Déplaçant mes cheveux pour observer ou était tomber le raisin un moment «il est ou ce coquin» Je savais qu’il était tombé dans mes vêtements mais à première vue j’ignorais ou. Toujours le regard à la recherche de la baie je dis avec une voix amusé «Alors c’est quoi ce gage? »
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Les endroits un peu à l'écart, loin de l'effervescence de la citée cosmopolite et de ses histoires d'Ordre et de Chaos était donc les petits havres de paix pour la barbe, là où elle trouvait refuge afin de forger les chansons de demain. Cette jeune femme fascinait notre amie qui trouvait en elle une étrange sensation de liberté, comme un bol d'air frais dans sa vie tumultueuse et brumeuse. Alicia était pétillante, souriante et pleine de vie et d'entrain et Émilia se demandait à quoi elle pouvait bien ressembler à côté d'un tel rayon de soleil.

-J'ai plusieurs points en hauteur en ville qui donne de très beaux panoramas ! Je pourrais te les montrer à l'occasion, si tu veux.

Elle qui était terne et mélancolique, surtout en ce moment, à apprécier les endroits calmes et isolés, ne quittait plus des yeux sa nouvelle amie, profitant de l'instant présent avec un doux sourire sur les lèvres. Partager ce genre de moment sans tension était assez rare dans le quotidien de la jeune femme, surtout depuis quelque temps. Alors lorsque le petit fruit prit son envol, le simple fait de le voir voler à travers la voûte céleste suffisait à faire battre le cœur de la Corrompue. La course fut folle et la Prédatrice observait la scène le souffle coupée. Tout pouvait arriver, mais elle ne s'attendait absolument pas à réussir son coup !

-Je l'ai fait !!! Tu as vu Adel, je t'avais bien dis que j'y arriverais un jour !!

Arrivant pile à destination, Emilia levait les bras vers le ciel en signe de victoire, sautillant de joie en se souvenant du nombre de fois qu'elle avait parié, et perdu, avec son frère lors de lancés de boulettes de papier en direction de la fenêtre entrouverte de l'agaçante madame Grumblepike, une naine d'un certain âge ronchonne et désagréable à souhait qui enquiquinait l'intégralité du village, surtout les plus jeunes.

Emilia ce souvenait clairement à quel point elle était invivable, à hurler sur les jeunes qui osaient passer devant sa petite maison. Il était fréquent de l'entendre hurler des propos dans une langue inconnue, secouant son balai dans tous les sens, comme si elle essayait de débarrasser l'atmosphère des particules de suie qui se dégageait de sa propre cheminé. Adel avait tendance à être très joueur sur tout ce qui pouvait emmener sa sœur à gagner des jours de corvées... Au final, seul Lila et Eva, ses petites sœurs, avaient réussi à faire fondre le cœur de pierre de la vieille naine.

Des souvenirs aux goûts doux-amer qui dansaient comme des mirages dans l'esprit de notre amie.

En tout cas, aujourd'hui Émilia était au ange alors que le raisin sautait de son point d'arriver sous le regard distrait des deux jeunes femmes, cherchant à s'infiltrer entre les vêtements de la jolie demoiselle afin d'échapper à son funeste destin. Essuyant une larme de rire qui perlait sur le coin de son œil océan d'un revers de la main, Émilia s'approchait de la barbe à quatre pattes, son regard acéré ayant facilement suivi le mouvement du pervers petit raisin.

-Attend, ne bouge pas, j'ai vu où il est parti ce cacher.

Avec toute l'innocence du monde, Émilia glissa son index et son pouce dans le décolleté de sa partenaire sans même faire attention à ce qu'elle faisait, l'esprit embrumé par l'euphorie du moment et de son merveilleux lancé qu'elle n'aurait jamais pus imaginer aussi parfait dans ses rêves les plus fous. Allant chercher le coquin raisin du bout des doigts, il fallut encore quelques secondes pour que le visage de la belle ne reprenne une couleur pivoine alors qu'elle relevait lentement le visage, en même temps que sa main et le petit fruit, vers celui d'Alicia, se retrouvant alors l'une en face de l'autre avec plus que quelques centimètres qui les séparaient.

Cette fois-ci, c'est Émilia qui s'attendait à se prendre un retour de gifle dans le visage, mais au lieu de fuir (comme tous ses sens lui hurlaient de le faire), elle se retrouvait complètement tétanisée, son regard noyé dans celui de la barde. Finalement, prenant son courage à deux mains après une énième reprise de souffle, un petit sourire gêné s'esquissa sur le visage de l'infirmière qui allait glisser le raisin dans la bouche d'Alicia, laissant ainsi de nouveau poser son doigt sur ses lèvres lorsque le méfait vu accomplit. Baissant légèrement la tête qui rentrait entre ses épaules, elle se reculait légèrement avant de reprendre d'une petite voix timide :

-Pour le gage... Surprends-moi...

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Dit moi, as-tu déjà prit le temps de t’arrêter pour observer le ciel, pour observer le visage d’une personne sans connaitre son passé? Le passé ne définit pas qui nous sommes, seul les actes peuvent le faire. C’est ce que je pense, c’est ce que j’espère. En observant la jeune femme assise devant moi, je me questionne sur ce qui est et était sa vie. Beaucoup de gens ont perdu bien des choses et d’autre laisse que poussière de leur passage. J’écris des chansons qui parlent de moment important de la vie de gens pour que leurs noms percent les âges et le temps. Qui brule les lèvres de générations futures portant dans leur cœur une lumière.

Mourir sans rien laissé derrière soit, aucun fragment de son passage dans ce monde est triste et terne. Pourquoi vivre si c’est pour tomber dans l’oubli lorsque la dernière personne nous ayant connu meurt. Pourquoi laisser notre fantôme disparaitre des esprits, des rires et des sourires. Lorsqu’on se souvient d’une personne, on fait revivre cette personne.
La jeune fille face à moi, celle qui c’était mise en colère, qui s’était sentit insulter, Rayonnait désormais inondé par la lumière de l’instant. Ce qui amusant lors de ces moments de calme, c’est que la personne ne réalise pas qu’elle baigne dans la joie, comme à cet instant, un moment pour certain importun mais pour d’autre c’est l’accomplissement de la journée.

S’amusant alors, la baie tombée quelque part. Je ne pouvais qu’afficher un sourire sur mes lèvres rosées. J’aurais aimé pouvoir figer le temps et rester éternellement dans cette quiétude. Deux jeunes filles dans une prairie s’amusant simplement sous la lueur du jour, sans pression, sans monstre, sans peur et sans chaos. Son tire avait été parfais et la joie qui fut exprimer dans sa voix me fit comprendre qu’elle avait douté de sa réussite. La jeune femme avait prononcé un nom, qui avait attiré mon attention. Observant un moment autour de nous afin de constater que nous étions seule toute les deux.

Un sourire nostalgique vue le jour sur mes lèvres lorsque je compris le sens de cette phrase, du moins je cru comprendre qu’elle parlait à une personne qui n’était pas présente. Puis les doigts glissant dans mon chandail me firent sursauter, la jeune femme avait cru voir le petit fruit tomber dans mon bustier. Je sentie alors la chaleur me monter au visage et détourner les yeux en direction du ciel, laissant l’exploratrice des montagnes chercher son trésor.
Personne n’avait jamais vraiment mis ses doigts la et j’ignorais comment je devais réagir, néanmoins la jeune femme ne semblait pas avoir des idées perverses, et c’était quand même moi 1 heure plutôt qui lui avait mis la main aux fesses. Puis, lorsqu’elle sortit le fruit de mon décolleter, mon visage se tourna en direction de la jeune femme qui se retrouvait très près de moi. Le teint de son visage me fit comprendre qu’elle venait de réaliser ce qu’elle avait fait et je me suis donc mise à rire devant sa mine.

Le raisin termina alors sa course folle pour venir sur ma langue aider par les doigts de la jeune femme. Refermant doucement la bouche pour manger la baie je me surprise à penser que j’avais un don pour me mettre dans des situations des plus cocasse. Les doigts chauds de la jeune femme se trouvaient encore tout près de ma bouche et j’avais terriblement envie de m’amuser au dépend de la jeune femme qui semblait trouver la situation aussi embarrassante que moi.

Elle me laissa libre choix pour le gage, en vrai sur le moment je n’avais rien en tête et pris donc le chemin le plus simple qui me semblait le mieux placer vue notre situation. D’une main, je pris doucement la main de la jeune femme qui venait de me nourrir, et m’approcha doucement de son visage, mes joues étaient toujours aussi rouge, mes lèvres glissèrent contre les siennes un moment les effleurant sans vraiment les touchés puis je me redressai doucement pour venir déposer ses dernières sur son front avant de pousser un petit rire. J’aimais bien ce petit jeu et le visage rouge de la jeune femme était si beau que je ne voulais pas voir cette couleur disparaitre. «Tu connais donc d’autre endroit aussi sublime que celui-ci? » Mes doigts qui tenait sa main quittèrent la chaleur de sa chair pour venir replacer une mèche argenté derrière l’oreille de la jeune femme avant de lui accorder un large sourire amusé.

Ce fut le reflet de la lumière sur un objet métallique qui attira par la suite mon attention, quelques choses brillait étrangement à l’orée du bois. Mon regard quitta donc un moment le visage de la douce pour observer en direction de la forêt. Habituellement les monstres ne venait pas si près, mais rien ne semblait trahir une quelque conque attaque.
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Émilia semblait être totalement hypnotisée par sa nouvelle amie, la dévorant des yeux et ne parvenant plus à dissimuler son petit sourire de fillette, juste heureuse d'être là à partager ce moment, surtout lorsque le rire d'Alicia ce dévoilait de nouveau lorsqu'elle aperçu le visage gênée de l'infirmière. Évidemment, la barde ne pouvait pas laisser les choses se finir ainsi et elle prit la décision de poursuivre ses manigances avec le même entrain, malgré le rouge qui avait fini par rejoindre ses pommettes à elle aussi.

Liant de nouveau sa main avec celle de notre amie, allant même jusqu'à faire frôler ses lèvres contre celle de la belle dont le cœur s'arrêta un instant lorsqu'elle sentit le souffle chaud de la jeune femme contre sa peau. Le temps lui-même semblait s'être suspendu aux lèvres de nos deux protagonistes, littéralement, laissant à Émilia tout le temps qu'elle voulait pour ne pas réussir à réaliser ce qu'il était en train de se passer sur cette petite colline inondée de lumière.

Elle qui n'avait offert ses lèvres qu'à une seule personne, il y avait bien une bonne décennie de cela. Un enfoiré de première, le tout après une danse euphorique autour d'un feu de joie et profitant de l'innocence d'une enfant... La jeune femme à la chevelure ivoire n'avait jamais envisager de renouveler cette douce, mais douloureuse expérience, avec quelqu'un d'autre. Tous ceux ayant tenté leurs chances s'étant gentiment retrouvés envoyer promener dans un premier temps, éventrés dans un second... Mais en ce jour qui était devenu si particulier, une âme brisée se retrouvait perdue comme lorsqu'elle avait 17 ans, les joues en feu, le regard noyé dans celui d'une inconnue et le cœur essayant de s'arracher de sa poitrine.

Brisant finalement ce moment, et allant déposé son baiser sur le front de notre lanceuse olympique, on aurait pu croire que la jeune femme, qui avait le visage encore plus rouge qu'auparavant, avait complètement bugué, ne réagissant juste plus... Dans sa petite tête, Émilia avait des idées qui fusaient dans tous les sens à cet instant, ne sachant plus quoi penser ni comment réagir, ses souvenirs s'entrechoquant avec son souhait de ne plus jamais s'attacher à quiconque et avec ce qu'elle était en train de vivre à cet instant précis. Son petit cœur tambourinant dans sa poitrine n'arrangeant rien à la chose, le souffle court, un sentiment de crainte était en train de naître en elle alors qu'elle sentait la situation lui échapper de nouveau.

Cependant, un élément inconnu vint arrêter cet instant hors du temps, attirant l'attention d'Alicia et celle de notre amie par la même occasion, même si celle-ci eut du mal à lâcher le visage rayonnant de la belle. Posant une main dans l'herbe derrière elle afin de pouvoir ce pencher en arrière, passant sa main libre dans ses longs cheveux et lançant un regard sur ce qui pouvait bien absorber l'attention de son amie. Même si elles étaient à l'écart de la citée, les chances de tomber sur une créature du chaos restait faible... Et bien qu'elle soit affaiblie, Émilia restait sur son territoire et elle espérait pouvoir repérer un ennemi avec de mauvaises attentions malgré son état.

Mais là le souci était autre et il ne fallut pas longtemps pour que le regard adouci de la demoiselle ne se durcisse lorsque ses sens repérèrent l'élément perturbateur. Comme un chat sauvage qu'on venait de surprendre, les sourcils blancs de la Prédatrice se fronçaient alors qu'elle quittait sa posture décontractée pour se mettre en position de course, sa main venant frôler la peau du bras d'Alicia comme si elle cherchait à la mettre en sûreté derrière elle.

-J'y crois pas !

Souffla froidement Émilia en se massant son genou blessé, concentrant un peu de son essence dans sa jambe encore valide afin de pouvoir sauter dans les buissons incriminé avec la vitesse d'un oiseau de proie. Contre un papi sénile, il ne fallut pas plus de force pour que la belle ne le maîtrise et lui fasse manger de la terre en plaquant le visage du pervers contre le sol. Attrapant l'homme par le col qui tenait toujours une petite longue vue dans sa main, elle le sortie des fourrées pour le traîner jusqu'à la petite table improvisée, tel un criminel que le bourreau emmenait à l'abattoir, où il fut enfin libéré de l'emprise d'Émilia qui affichait une mine furibonde, comme si on venait de la couper au pire moment de sa vie.

Balbutiant, l'homme au crâne dégarnie croisait le regard de la barde avant de se retourner, un sourire malsain sous sa moustache et les yeux brillants d'émotion, en direction d'Émilia qui l'assassinait du regard. Restant un genou au sol, il improvisait une révérence avant de prendre la parole d'une voix tremblante.

-Ma douce muse ! Vous êtes si belle... Encore plus vu de si près !! Votre teint... Votre peau... Vos yeux...

Les bras croisés, son index tapotait son bras nerveusement, le dégoût et la colère se lisant sur son visage, Émilia avait peur d'avoir deviné qui était cet étrange individu et elle cherchait la confirmation auprès de la barde en tournant son regard vers elle. Si la belle demoiselle n'avait pas été là, ce détritus de l'humanité ne serait plus qu'un tas de viande tiède de plus sur son sillage... Un pervers ne manquerait à personne de toute façon, du coup ça ne comptait pas dans le cota de bonnes actions d'Émilia, si ?

-Vos cheveux inhumains... Et cette incapable qui n'as pas réussi à vous parvenir mon intérêt. Oooh, je ne peux plus retenir mes sentiments ! Laissez-moi être votre chose ma douce !
-Incapable ?! Mes cheveux... Inhumain ?!


Il y eut comme un déclic dans l'esprit d'Émilia. Il venait d'insulter gratuitement la gentille barde et également... Comme un flot de souvenirs enfouis qui venaient de lui revenir subitement en plein visage. Des rires, des insultes, une humiliation et un cœur déchiré qui pleure de désillusion... Les yeux ronds, ses bras se déliant laissant entrevoir ses ongles aiguisés et brillant comme des rubis. Une aura assassine entourait Émilia qui tournait lentement ses yeux bleus (qui venaient de retrouver ces lueurs vermeilles aux fonds des iris) vers le petit homme qui se décomposa en croisant le regard de sa muse, un frisson d'effroi lui parcourant l'échine.

-Je ne vois qu'un seul incapable ici... Et un seul monstre, en effet...

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Le temps chaud était si magique, comme si le printemps avait laissé doucement place à l’été. Le vent portait encore quelque trace de fraicheur pour nous faire comprendre que le printemps agonisait, mais été toujours présent. Au début, j’avais proposé à cette jeune femme de venir avec moi dans l’unique but de me faire pardonner, mais au finale ce moment illuminait plus mon cœur que je ne l’aurais espéré. De prendre le temps de connaitre une personne, sans vraiment poser de question. Simplement par des petits jeux et des petits rires. Rien ne semblait pouvoir venir interrompe ce calme qui nous berçait. Rien sauf un éclat de lumière reflété sur un morceau de métal. Quelqu’un ou quelque chose tapis dans l’herbe nous observait. Depuis combien de temps, impossible de le savoir.

Mon regard attiré dans sa direction avait alerté la jeune femme qui rapidement, malgré ses blessures apparentes et la douleur que j’imagine toujours présente. Bondit sans prévenir tel un animal sur une proie immobile. Tirant alors par le chandail l’homme ingrat qui nous épiait je sentis un dégout en regardant ce dernier se tourner dans ma direction. Il venait de se faire prendre la main dans le sac. Un simple regard me suffit pour comprendre qui ce dernier était, l’homme qui m’avait engagé, celui qui avait payé le festin de ce pique-nique. Vue sous cet angle, il me semblait encore plus pervers qu’a notre première rencontre. Son visage complètement rouge, ses lèvres humidifier à plusieurs repris par sa langue épaisse, ses yeux sombres qui trahissaient le fond de sa pensé en observant avec envi le corps de la jeune femme.

Une rage vue alors le jour dans mon cœur, comment un homme pouvait traiter une personne de la sorte, et en plus de cela j’avais participé à l’échéance de cette perversité. Au moins, de cette perversité était né un début d’amitié et lui venait tout juste de détruire notre beau moment, notre moment en tête à tête à profiter du soleil.

Les paroles de l’homme craché dans l’intention de nous calmé nuent pas l’effet souhaité, pour ma part je cherchais déjà une façon de lui faire comprendre que sa présence n’était pas de mise et que ses gestes ne pouvait pas rester impunie. Je n’étais pas le genre de personne à courir chercher de l’aide des soldats de la ville, préfèrent régler mes problèmes par mes propres moyens. Je pouvais comprendre que l’amour pouvait pousser les gens à faire des bêtises, pour l’avoir souvent vu, entendu et chanté. Même si je n’avais pas eu la chance de vivre un tel sentiment. Mais cet homme n’avait aucune bonne intention en direction de la jeune femme et je devais mettre mon pied au sol pour la protéger de ce monstre avar de vice.

Écoutant alors les paroles d’insultes, je me suis mise à sourire. Retenant un rire qui malgré mon bon vouloir s’échappa d’entre mes lèvres détourant le regard en direction de la jeune femme qui semblait en colère contre les propos de l’homme, je pris la direction de notre petite table improviser pour prendre la bouteille de vin et l’ouvrir doucement, glissant alors le bout à mes lèvres pour en prendre une bonne gorgée avant de me tourner en direction de celui qui avait payé le festin. L’homme me fixa un moment, comme si mon rire lui avait fait l’effet d’un coup au visage. «Vos intérêts ? Vous pensez vraiment que j’ai accepté ce travail pour vous aider à toucher sa peau, glisser vos doigts dans ses cheveux, humer le parfum de son corps au lever du jour et vous enfuir une fois l’irréparable fait» L’homme se redressa avec difficulté, la douleur de l’intervention de la muse semblait lui avoir fait mal aux jambes.

Je continuai suite à une nouvelle gorgée de vin «Vous avez de la chance que j’ai ma réputation à tenir» Je marquai une courte pause observant autour de nous, il n’y avait personne d’autre et me retourna dans sa direction « Je vous accorde la chance de votre vie mon bon monsieur, nous laisser tranquille en oublier la jolie femme aux cheveux argenté et oublier cette histoire sinon…»

Il eut un rire, aussi gras que son ventre et me coupa la parole, geste qui me fit avoir un sourire sombre «Sinon quoi, Tu vas chanter un blasphème sur moi pour amuser les gens qui te lance des pièces?» Son ton de voix était rempli de préjugé et il reprit «Votre réputation? Oublier cela très cher barde, une fois que j’aurais terminé ici osé bien croire que j’irais parler de vous à mes compagnons et plus personne ne vous lancera de pièce»

Eu soupire vue le jour sur mes lèvres et je repris une dernière gorgée de vin avant de proposer la bouteille à l’homme qui regarda cette dernière sans comprendre «Je comprends que votre choix est fait, une dernière gorgée peut-être?» Ses sourcils épais marqua une arque dans son visage, il ne comprenait rien et je soupirai devant cette tête, il ne prenait pas non plus la bouteille gentiment proposé. Reprenant alors la bouteille je me suis mise à marcher en direction de la jeune femme chantant doucement des paroles amusante que j’avais en tête «C’est l’histoire d’un homme, aveuglé par l’apparition d’un ange. Ses yeux et son corps ne pouvait oublier cette dernière. Suivant l’âme jusqu’au bois pour la prendre sans retenue ce dernier avait oublié. Oublier qu’il se retrouvait seul face à son destin loin de tous. Même ses cris qui résonnaient dans le ciel ne furent jamais entendus. L’homme ignorant, lui qui se pensait si important, n’avait pas pensé un instant qu’il se retrouverait face à la faucheuse. Et pour son dernier soupir il ne put que rire comprenant qu’il était trop tard pour partir»

Je terminai ma phrase m’immobilisant devant lui le regard sombre dans le sien un petit sourire amusé sur les lèvres, je tournai alors mon attention en direction de la muse en question. Je sais, qu’il n’est pas étique de prendre une vie, je sais qu’il n’est pas bien de tuer sans raison, mais ici il y avait une raison l’homme était salle, il avait l’esprit pervertis et je savais qu’il pourrait devenir dangereux si on ne l’arrêtait pas. Je pouvais quand même chanter pour l’endormi, mais les chances d’endormir aussi la muse étaient grandes. L’homme eut un petit rire forcé «mais oui comme si deux jeunes brebis pouvaient me faire du mal»





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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

"Ahahah regardé là avec ses poils blanc sur le crâne !"

On raconte que les enfants sont l'incarnation même de la pureté...

"Emilicaca , tu pus le sale monstre, retourne dans tes champs !"

Dépourvu de filtres, armés d'une éducation du monde et du savoir vivre encore fragmenté...

"A quatre ans tu semble aussi vieille que moche et en plus t'es bizarre ! On ne veut pas jouer avec toi !"

Les enfants sont en fait les êtres les plus cruels et sincères qui peuplent les mondes.

"Tu n'es personne ma pauvre fille !! Avec tes cheveux blancs de monstre là !"


Des images, tels des flashes d'un passé contrains au silence, se bousculaient dans l'esprit de la jeune femme qui avait d'autant plus l'impression d'être revenu en enfance... Après les lèvres frôlées, voici venues le retour des harceleurs ! Emplie de préjugés et de méchanceté gratuite et infondée. Émilia tremblait, emplis d'une colère noire envers le petit homme fourbe qui avait entamé une conversation houleuse avec Alicia. Celle-ci semblait également particulièrement agacée par le pervers. Serrant les dents, et les poings, Émilia regardait sa belle accompagnatrice remettre à sa place le vieil homme avec toute la verbe que lui offrait son talent de musicienne, à la fois acerbe et poétique, elle attaquait l'homme sans aucun remord ce qui arrachait un sourire à la jeune femme.

Cherchait-elle à défendre Émilia ou avait-elle été vexé par les paroles qu'il avait eut? Notre amie n'en savait rien, mais cette intention réussissait à la toucher malgré la haine qui bouillonnait en elle. Comme Alicia, l'infirmière essayait de conserver une certaine réputation depuis qu'elle avait décidé d'aider la clinique du petit loup à ce faire un véritable nom ce qui l'empêchait de sauter à la gorge de vieillard... Sans compter qu'elle ne souhaitait pas faire fuir sa nouvelle amie, bien que celle-ci montrait ici un visage non plus de princesse en détresse, mais de femme forte et capable de tenir tête sans aide extérieure.

La regardant du coin de l'œil, Émilia souriait. Alicia laissant au pervers l'occasion de tourner les talons et d'en rester là, pour sa propre sécurité apparemment, ce qui arrachait un petit rire à la Prédatrice qui ne pouvait que valider ses dires en silence. Décidément, cette barde était pleine de surprises, ce qui ne déplut pas à la jeune femme.

Malheureusement, l'homme empli d'orgueil ne trouva pas mieux que de surenchérir en réponse à la généreuse proposition de son ancienne employée, allant même jusqu'à menacer sa réputation en voulant faire courir des rumeurs à son propos auprès de ses amis, à supposé qu'il en possède. Le cœur d'Émilia sembla se stopper, elle se revoyait enfant, calomniée et humiliée par toutes les petites têtes blondes de son village à cause de ses différences... Et aujourd'hui, elle craignait de devenir la cause d'une histoire similaire auprès d'une personne qu'elle appréciait... Qu'elle... Peut-être... Pourrait vraiment s'attacher? Elle ne savait pas trop et le moment était mal choisi pour y réfléchir. Mais les mots de la belle demoiselle lui revenait en mémoire, celle où elle expliquait que sa musique la faisait vivre au jour le jour. Si jamais elle venait à perdre cela... Cette pensée écrasa le cœur d'Émilia.

Son sourire s'effaçant, la Prédatrice tournait de nouveau ses yeux vers l'homme qui lui montrait sa nuque, ses iris avaient pris une teinte sanguine, elle lançait un regard noir à l'insecte qui se dressait devant elle, aboyant des conneries plus grosse que lui les unes après les autres. Émilia le haïssait. Elle voulait qu'il arrête de faire bouger sa bouche remplie de méchanceté et de saleté. Il lui donnait la nausée. Elle entendit d'une oreille la mélodie funeste chantonnée par la nymphe. Le couplet résonnait comme le résumé du prochaine épisode. Comme la prédiction d'un destin écris en avance.

-Le vieil homme au sourire vicieux,
Menait une vie dépravée sans remords ni dieux,
Mais la barde chantait que son temps allait arriver,
La Mort était là, prête à le faucher.

L'homme ne pensait qu'à satisfaire ses désirs luxurieux,
Riant de la fin qui lui était annoncée,
Mais la Faucheuse ne lui laisserait pas de nouveau parler,
Elle le ferait enfin taire, décapitant sa bouche véreuse...


Chantonnant à la suite de la barde d'une voix d'outre-tombe, Émilia essaya de sourire pour la forme, mais ce ne fut qu'un rictus forcé et lugubre qui accompagnait les deux orbes rouge qu'étaient devenus ses yeux d'habitude si bleu. Surpris par la reprise que venait de faire sa muse, l'homme eut la très mauvaise idée de se retourner afin de rétorquer, apparemment offusqué, mais ce fut que l'écho d'une gifle qui résonna sur la plaine. Le geste ayant été dégainé par la belle à la chevelure ivoire avant qu'il n'est le temps de réagir. Un filet de sang coulait le long des doigts de notre amie alors que le bas de la mâchoire du vieil homme allait rouler tristement à quelques pas de là.

Il fallut plusieurs secondes pour qu'il ne comprenne ce qu'il venait de se passer, cherchant à pousser un hurlement qui fut de nouveau étouffé par une Émilia furibonde qui l'envoyait au sol d'une nouvelle tarte qui lui lacera le visage de part en part cette fois-ci.

-Je t'ai assez entendu. Je t'ai assez vu. Tu ne diras rien à qui que se soit. Enfaîte... Je crois bien que tu ne diras plus rien à personne. Tu viens de menacer la mauvaise barde, bout de viande.

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L'ambiance était lourde, du moins amusante pour ma part, mais lourde pour l'homme qui imposait sa présence de force. Il était mal tombé, il avait mal choisi son chemin. Il nous avait probablement vu quitter le marcher après avoir acheter les victuailles avec son argent, il nous avait probablement suivi de loin pour rester discret. Car on s'entend, au premier regard cet homme petit et trapus n'a rien de discret, même son odeur pique même le nez lorsqu'on s'approche rapidement. Il ne devait pas avoir pris de bain depuis un moment, voir même plus le temps passait plus il sentait le fond de ruelle.

La douce voix de la muse qui vint se joindre à l'improvisation soudaine me fit sourire. Elle avait une belle voix et un dialecte bien propre à sa personne. Je me surprise étrangement à penser à un duo, peut-être que je pourrais me faire un peu plus d'argent si j’aurais la présence d'une aussi belle personne avec moi. L'idée de deux belles femmes, l'une jouant du violon tan disque l'autre chante me fit sourire humblement.

Il y avait sur terre, du moins en ces terres, des gens qui n'avaient que but de satisfaire leurs vices. J'avais eu la malchance de croiser beaucoup de gens de la sorte, souhaitant vivre dans la richesse, touchant les corps qui les entouraient comme si tous et toutes leurs appartenait. J'étais quand même devenue esclave dés mon jeune âge, j'avais vue les horreurs de ce marché noir qui n'existait plus aujourd'hui. J'avais porter des chaînes avant d'entrée sous emprise, cette vie elle était derrière moi, aujourd'hui je ne laissais plus personne parler pour moi ou prendre des décisions pour moi.

L'homme était sale, en apparence et son âme l'était également. Un frissons parcouru mon corps en me demandant combien de jeune femme il avait suivi de la sorte pour plongé sa froideur en eu, combien de jeune femme avait été salie par ce porc.

Je ne suis pas une jeune femme de nature violente, je n'irais jamais attaquer une personne sans raison, je ne lèvera que rarement la voix pour me fâcher. Je suis quand même au-dessus de cela, j'arrive avec la parole à me faire comprendre, à intimider les gens ou simplement à les manipulés.

La voix de ma compagne termina mourant dans l'écho de la prairie, l'homme avait été doublement prévenue du destin funèbre qui lui pendait au nez, toutefois il refusa de voir l'évidence. Il allait ouvrir la bouche pour exprimé le font de sa pensé, lui qui se pensait supérieur à nous, lui qui se tenait droit malgré sa petite taille cherchant à nous plongé dans son ombre. Certaine personne avait tellement une vie merdique qui se faisait un devoir de réduire les gens au silence pour glorifier leur merde. Et bien lui madame et monsieur semblait prendre plaisir a écraser les gens qui l'entourait. Cependant, il n'avait pas croiser le bon duo de femme. Avant même que je ne puisse pousser mon soupir, la jeune femme leva la main dans sa direction. Le fracas de sa main contre le visage graisseux de l'homme brisa le silence, élevant des oiseaux qui dormaient non loin des arbres. L'homme prit un moment avant de retourner la tête dans notre direction et cela pris un moment a mes yeux avant de comprendre que quelque chose manquait dans son visage qui semblait plus mince... Le bas de sa mâchoire était absent. Mon regard chercha la partie de son corps manquant qui semblait être plus loin dans l'herbe. Le sang coulait sans retenu de sa bouche et il chercha à crier, cri qui ne pouvait faire ayant perdu la langue en même temps que le bas de sa mâchoire.

La douce femme bondit alors sur l'homme le plaquant sur le sol devant mon regard abasourdie de la situation, reculant un peu pour éviter le sang qui venait gicler dans ma direction. Une main alla au niveau de ma bouche pour cacher mon sourire. J'avais mal pour lui, massant alors un moment ma mâchoire j’observai les oiseaux noir qui venaient nous survolé. Ils avaient probablement compris avec tout ce sang que quelque chose allait bientôt mourir . L'homme semblait souffrir devant la nouvelle attaque de la femme. J'observais les cercles faient par nos amis les corbeaux avant de pousser un petit rire en reculant légèrement de nouveau pour laisser toute l'espace à la jeune femme. Je pouvais voir les yeux agonisant de l'homme qui se vidait de son sang, remplis de panique m'observer avec détresse. Parlant alors aux oiseaux qui tournait autour de nous je dis simplement à leur attention « Patience mes petits la viande est encore chaude» je n'aimais pas spécifiquement la vue du sang, et je n'étais pas pour autant de violence mais il l'Avait chercher, on l'avait prévenu et la je me demandais comment faire disparaître le corps une fois qu'il sera mort. De plus il avait peut-être encore des pièces dans les poches. Une fois mort, il n'en n'aura sûrement pas besoin...

Je réalisa soudainement que la jeune femme qui était blessé, elle avec qui je dînais au soleil cachait une bête en elle, ce qui me fit comprendre qu'elle aurait pu certainement me tuer si elle en avait eu envie. Cette réalisation me fit sourire en glissant une main dans mes cheveux «Je n'avais pas assez d'argent pour acheter de la viande pour notre pique-nique même si je n'arrive pas à en manger, j'imagine qu'on peu trouver un substitue» J’eus un petit rire, rire qui fit paniquer l'homme qui eu plusieurs spames. Non que j'imagine qu'elle mange des gens, loin de là, si c'était le cas cela serait plutôt étrange et juste le fais d'imaginer cette femme engloutir une viande si grasse me retournait le cœur et me fit détourner les yeux de la scène un moment. Comme se donner mal au cœur seule... Je suis vraiment bonne pour cela, je pris donc la direction de mon étui pour l'ouvrir doucement, sortant alors mon violon et l’accorda rapidement «Tu n'a plus de bouche mais encore les oreilles, je ne peux réveiller meilleur publique!» Glissant l'archet sur les cordes afin de rendre le moment plus sombre encore pour l'homme. Je lui avais laisser la chance, je lui avais dit de partir, je fut quand même heureuse de ne pas avoir eu besoin d’utiliser ma voix pour le forcé à ce suicider.

Chanson au violon :
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Un sourire. Un simple rire, toujours aussi chantant et clair comme du cristal. La barde venait d'assister à une scène qu'Émilia évitait de reproduire depuis bien des semaines. Mais cet homme... Ce porc... Ce furoncle sur le visage de l'humanité l'avait fait sortir de ses gonds. Qu'elle se fasse insulter, à la limite, elle en avait l'habitude. Mais là, il avait osé s'en prendre à une innocente qui n'avait fait qu'accepter un contrat.

Étouffant de tout son poids l'homme qui agonisait entre ses cuisses, au final, il se pouvait qu'il soit en train de vivre là la meilleure fin qu'il ne pouvait espérer. Perdre la vie des mains même de la muse qui le faisait tant rêver, quelle douce ironie.

Le vilain maîtrisé et muets, la petite voix d'Alicia chantant à ses oreilles, la Berserker revenait doucement à elle, son regard retrouvant sa teinte océan natif alors qu'elle réalisait tout juste ce qui venait de se passer.

Comme à son habitude, se genre d'événement ne lui faisait éprouver aucune forme de remords. Cet insecte n'était personne à ses yeux, mieux encore il était plus qu'insignifiant après les paroles et les pensés que son visage avait laissés transparaitre. Par contre, Émilia eut peur d'avoir détruit la fragile relation qui avait tout juste eu le temps de naître sur cette colline. Relevant doucement les yeux, elle fut surprise de voir la barde sourire de ses lèvres rosées, se targuant d'une petite remarque sur le manque de protéine de la collation qu'elle avait acheté plus tôt, la belle ayant très certainement remarqué le manque d'enthousiasme d'Émilia lorsqu'elle avait goûté les fruits.

-Ne t'inquiéte pas, je suis au régime...

Ironisa simplement Émilia, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres, à la fois surprise et rassuré par la réaction de sa compagne. Il y a peu de gens qui réagirait de la sorte à ce genre de démonstration... Notre amie n'ayant pas attendu sa malédiction pour faire preuve d'excès de rage. Depuis l'adolescence, un brasier dormait en elle, nourrit par les moqueries et les trahisons, l'invoqué avait enfermé au plus profond de son cœur ses plus noirs instincts (ce qui avait d'ailleurs fini par créer l'Autre avec qui elle partageait son esprit aujourd'hui), sachant pertinemment que ce genre de pulsion n'était pas en adéquation avec son image publique.

Jusqu'à son arrivé à Portalia, c'était son frère qui faisait office de garde de fou. Lui, ayant la réputation d'être un ange tombé du ciel, fort et sûr de lui avec dans son ombre son idiote de sœur, folle et instable... Lui-même avait pris en charge, avec l'aide implicite de ses petites sœurs, d'être "les rayons de lumière qui la guiderait dans les ténèbres" et cela dura et fonctionna, la demoiselle arrivant même à devenir un objet de convoitise avec les années, jusqu'à cette triste nuit tout du moins...

Émilia avait ensuite fait que suivre son instinct le plus bestial, guidé par la pulsion sanguinaire de sa Corruption. La présence d'Elim et son infini gentillesse avait mit un frein à cette quête sans but... Mais peut-on vraiment changer totalement quelqu'un?

Aujourd'hui, Alicia avait été mise sur son chemin. Son sourire était un ciel étoilé, sa voix semblable à un chant d'oiseau et elle dévoilait maintenant un visage plus sombre, mais également compréhensif et calme. Ce contentant d'entamer un hymne au violon afin d'accompagner l'étrange scène qui se déroulait devant elle. Pour rester aussi calme dans une pareille situation, la barde avait du vivre un enfer qui liait les deux jeunes femmes dans un certain sens. Peut-être que leur rencontre n'était finalement pas dû totalement au hasard après tout... Peut-être que ce repas au soleil était le préambule à un récit plus long?

-Je... Suis désolé...

Soufflait Émilia avant de croiser le regard agonisant de l'homme, ayant alors un haut de cœur qui la poussa à se relever, laissant sa victime finir sa vie comme il l'avait commencé : le nez dans la terre. S'approchant timidement de la violoniste, elle cherchait ses mots... Honteuse de s'être donné en spectacle, la perspective d'avoir débarrassé la ville d'un parasite pareille la réconfortait quand même quelque peu... Si au moins ses dons pouvaient être utilisés uniquement dans cette optique, faire couler le sang aurait une raison valable. Mais que pouvait bien penser la nymphe de tout cela ?

Mais son regard croisait celui de l'homme qui les fixait de son air lubrique, profitant de chaque seconde pour dévorer notre amie des yeux, afin d'emporter l'image de celle qui faisait battre son coeur dans l'audelà. Même après reçu une telle correction, sa perversité demeurait intacte et une nouvelle pulsion vint faire trembler la main d'Émilia... Quelles images luxurieuses pouvait-il avoir en tête ? Mais une idée traversa l'esprit de la demoiselle, un sourire carnasié se dessinant sur son visage lorsqu'elle attrapait la main d'Alicia qui tenait son archer à la seconde ou elle finit son morceau, passant son autre main dans son dos afin de se coller à elle sous le regard abasourdit du vieil homme qui peinait à respirer.

Le visage de la Prédatrice était écarlate, son nez touchant presque celui de la nymphe et leurs lèvres de nouveau rapprochés. Essayant de conserver son assurance, la jeune femme commençait à se demander si son idée si bonne que ça...

-Ce cafard est venu m'offrir son cœur... Je me demande combien de temps il arrivera à tenir avant de se briser...

Chuchotait Emilia en se rapprochant lentement d'Alicia, son coeur tambourinant dans sa poitrine. Elle ne savait même pas pourquoi elle voulait faire ça... Faire souffrir le vieil homme ? Cela sonnait presque comme une excuse.

Les lèvres se frôlèrent de nouveau, la belle en eut un frisson, comme si elle venait de ce prendre une décharge, emportées par l'instant présent, elle hésitait à aller un peu plus loin, mais tous cela fut néanmoins de nouveau brisé par un bruit sourd. Sursautant à moitié, Émilia relâchait son étreinte afin de jeter un œil derrière elle. Le vieil homme n'avait pas réussi à tenir, il sembla même qu'il eût essayé de se rapprocher du duo pour une raison qui restera obscure... Reprenant son souffle, mi-rassuré, mi déçu, notre amie ne parvint pas à retenir un petit rire devant le spectacle pourtant morbide. Essuyant une larme d'un revers de la main, elle se retournait vers la demoiselle qu'elle avait conservée dans ses bras.

-Je le pensais un peu plus résistant... Nous devrions nous éclipser avant que quelqu'un ne vienne poser des questions... Tu voulais que je te montre l'un de mes coins secrets, non ?

Retrouvant sa bonne humeur, comme si rien ne c'était passé, Emilia partit rassembler ce qu'il restait du pique-nique.

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Il y a plusieurs chansons qui sont inspiré de combat glorieux et d’autre de simple moment amusant de la vie de tous les jours. On ne se souvient que rarement des gens qui la chantent mais très souvent on retient l’air et les paroles. Parfois l’histoire se déforme avec le temps et les époques pour devenir une hyperbole. Moi si dans cent années une de mes compositions brûle encore les lèvres des bardes, je serais bien heureuse. J’ignore si cette situation a le mérite d’être chanté, autre que rapporter le regard vicieux d’une âme touché par l’envie, et sa fin tragique une fois au porte de l’enfer. Il avait toujours le regard rempli de cette flamme qui le consumait depuis déjà un moment. L’atmosphère qui avait été si sereine, si douce et si magique c’était rapidement transformé en une boucherie. Le sang du porc versé sur le sol colorait les fleurs et l’herbe de sa teinte acajou.

Le son de la mélodie funèbre accompagnant alors les derniers songes de l’homme, l’écho fut le seul spectateur de cette prestation. Non que de vois la mort était plaisant, parfois même cette vision pouvait me faire tourner l’estomac. Mais il avait mérité et ce n’est pas comme si je ne l’avais pas prévenu du dénouement de cette histoire. Mon regard se tourna alors en direction de ma compagne, cette dernière venait de ce redresser de sur sa proie. Ma main glissa alors en direction de la tenue de la jeune femme qui était recouverte de sang, pour sa part elle s’approcha de moi son regard brillait étrangement d’une étincelle unique et je sentie ses lèvres venir caresser les miennes. Je sentis la douce chaleur de ses lèvres pulpeuses créer un frisson qui me parcouru l’échine. Mon cœur arrêta même de battre un moment, comme si le temps venait de se suspendre à nous, mais avant qu’elle ne termine ce qu’elle avait en tête, le dernier souffle de l’homme fut audible.

Les insultes de la jeune Emilia fut la dernière chose qu’il entendit avant de trépasser. Sa douce voix qui l’avait bercé jusqu’au porte de l’enfer la ou il serait prit de charge pour les monstres de son passé pour vivre et revire mille et une souffrance. Peut-être allait-il revoir chacun de ses victimes, vivent éternellement dans le tourment. Une âme condamné à l’exile dans les mondes enflammé restera à jamais l’histoire la plus écouter.

«Faut croire qu’il n’aura pas eu le droit à un si beau tableau avant la mort» Dis-je alors sur un petit rire avant de reculer pour aller placer mon archet ainsi que mon violon dans leur étui observant les alentours
Cet endroit sera la tombe de l’homme, c’est là qu’il avait poussé son dernier soupir en fixant le visage de la femme qu’il avait désiré si froidement qu’il avait donné sa vie. Combien d’âme de jeune femme ce dernier avait-il brisé, combien de personne il avait pris de force pour son plaisir personnel. Combien je jeune femme avait-il suivi tard dans la nuit dans un détour du chemin pour la plaquer sans retenu contre le mur froid d’une ruelle puante et suintante. Aujourd’hui, il ne pouvait plus faire ses atrocités, il ne pouvait plus toucher la peau fraiche d’une jouvencelle et c’était le sort qu’il avait mérité.

Aucune pitié, aucun remord, simplement son corps se refroidissant contre terre. Les oiseaux de proie criant leur joie et leur intention de venir manger chaque lambeau de chaire, l’odeur du sang avait également attirer tapis dans l’ombre de la foret des loups et autre bestiole carnivore qui la bave aux lèvres attendaient notre départ.

«Tu as probablement raison il ne faut pas rester ici, je peux déjà voir les ombres menaçante sur nos têtes et j’imagine même pas ceux qui nous observe dans les bois» Rapidement, je remis les aliments dans le panier avant de me retourner rapidement pour m’approcher de l’homme, d’une main rapide je fouilla chaque recoin de ses vêtements et trouva une petite bourse attaché à sa ceinture et un couteau, je laissa le couteau sur place et pris la bourse avant de la lancer dans les airs «Merci monsieur pour votre payement pour cette marche funèbre» Sur un petit rire et un large sourire accordé à la demoiselle, je pris l’étui sur mon dos et le panier entre les mains avant de tendre de nouveau ma main dans sa direction «Aller on change de place et on fera un arrêt en direction du marcher pour acheter de la viande».

J’étais prête à la suivre, la journée était encore jeune et remplis de promesse, pour nous et non pour celui qui nourrissait désormais la forêt, tournant alors le dos à Ce tableau funèbre.
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Aidé de la douce barde, notre petit duo s'empressait de regrouper leur pique-nique improvisé. Un peu déçu d'avoir dû écourter ce moment en compagnie de la demoiselle, Émilia gardait cependant un sourire discret sur ses lèvres rosées. Après tout, la journée était loin d'être finie et Alicia ne c'était pas enfuis à toute jambe suite à cette rapide altercation et cela la rendait d'autant plus mystérieuse. Si elle était une native de ce monde, cela pouvait sembler logique qu'elle est déjà vu des horreurs innommables, la récente attaque des forces du Chaos pouvant appuyer se fait, mais cette interrogation intriguait un peu plus Émilia à chaque seconde. Elle qui avait émis le souhait d'en apprendre plus sur la Bête des Quartiers Nord allait peut-être avoir le droit à une chanson à son nom également après tout...

Rejoignant la demoiselle qui l'accompagnait, Émilia fut surprise lorsque l'un des volatiles charognards vint se poser sur son épaule alors qu'elle jetait un œil aux canidés affamés qui attendaient à l'entrée des bois. Ce n'était pas la première fois qu'elle apercevait sa meute indirecte après l'une de ses sanglantes folies, à croire que ceux-ci profitaient bien des restes qu'elle laissait sur son chemin et cela était tant mieux, leurs actions dissimulait les siennes aux yeux des autorités quelque part. Bien que leurs présences aussi près de la ville restaient inquiétantes, cela n'oppressait pas davantage la jeune femme qui, après avoir caressé le cou du corbeau, s'empressait d'attraper la douce main de la barde afin de l'embarquer en direction du marché qu'elles avaient quitté plus tôt.

-Tu as peur de quelques chiens errants ? Hihi, ne t'en fait pas, ils ne t'approcheront pas tant que tu seras avec moi, ce sont des "connaissances". Viens, je sais quel toit je vais te montrer !

Le baume au cœur, elle emmenait la belle dans les ruelles qu'elle avait arpentées précédemment, laissant la sinistre scène derrière elles, Émilia prenant cependant le temps d'avertir aux enfants qu'elles croisaient d'éviter d'aller au sommet de la colline, le monstre des comptines, la bête de Portalia, s'y terrant en ce moment même (le hurlement des loups venant appuyer ses dires), information qui dissuadait la majorité et qui ralentirait les plus courageux suffisamment longtemps pour laisser le temps à nos amies de filer.

La paume de leurs mains de nouveau liées, Émilia se montrait plus vivante qu'auparavant, comme si ce petit coup de sang lui avait remis le moral en place. Comme si la disparition de cette âme impure lui avait montré une autre voie. Plusieurs idées ce bousculaient dans son esprit, peut-être qu'Hypanatoi avait raison et qu'elle avait mieux à offrir à cette ville qu'une simple infirmière tapis dans l'ombre d'un rang Or mignon, tout doux et booster aux hormones de croissance d'essence...

De retour sur la place où elles s'étaient rencontrées, les pas de notre duo les emmenèrent jusqu'à un étal de viande fraîche, Émilia libérant sa compagne afin qu'elle puisse aller scruter la marchandise d'un peu plus près. Remarquant la nouvelle arrivante, le marchand sembla surpris, caressant sa belle moustaches du bout des doigts alors que son visage rondouillait scrutait la belle d'un œil curieux lorsqu'il tapa son poing dans la paume de sa main, semblant subitement reconnaître notre héroïne.

-Oooh mais attendez ! Cheveux blancs, yeux bleus, bandage sur tout le corps... Vous ne seriez pas la Berserker Magicide?!
-La Ber... C'est quoi ce surnom ridicule... ? Rétorqua, gênée, la jeune femme en se redressant.
-Allons allons, mon fils est l'un des gardes du Passage du Vieux Lion, il m'as raconté qu'une infirmière, répondant à votre description, lui avait administré les premiers soins lors de l'attaque de l'armée orc ! S'il est rentré à la maison, c'est en partie grâce à vous et à vos camarades ! Allez, dites moi ce qu'il vous ferait plaisir, c'est pour moi !

De nouveau au centre de l'attention, de nouveau rouge comme une pivoine, Emilia rentrait la tête dans les épaules en entendu la foule marmonner autour d'elle, attiré par le discours du commerçant à la moustache élégante. Ce tournant vers Alicia, notre amie lui adressait un petit rire gênée en passant sa main dans sa chevelure blanche... Cette place était donc un endroit à éviter apparemment, entre cette histoire et la chanson de la barde, elle ne lui réussissait pas.

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Être libre, j’avais enfin la chance de l’être. Profiter du temps qui s’écoule l’entement était un luxe que bien des gens n’osaient même pas imaginé. Car beaucoup courrait après leur mort dans le seul but de l’éviter. Courir toute sa vie, dans la but de la prolongé tout en passant devant les beaux moments. Malgré mon passé, ces cauchemars et ses douleurs, j’ai pris le temps de garder dans mon cœur les beaux moments et de m’attacher à cela. Lorsque je souffre, je me dis que c’est temporaire et que demain le soleil se lèvera quand même.

Y a beaucoup de gens qui laissent les dures épreuves définir leur vie, leur chemin ou encore se laisse simplement abattre par la situation. Ses gens déambules dans la rue le dos courbé, le regardant le sol, souhaitant presque d’être invisible. Attendant simplement un rayon de soleil dans leur vie. Pour ma part, je souhaite être ce rayon, se petit clin d’œil qui fait sourire, qui réanime la flamme d’un cœur en perdition, qui souffle doucement sur les braises des sourires perdues. Au début personne ne me tendait la main lorsque j’étais dans cette cage, personne n’arrêtait leur regard sur moi, personne sauf celui qui m’a tout donné malgré les chaines qui me retenait prisonnière tel un objet de collection.
Nous quittâmes alors la plaine, laissant derrière nous les loups affamés sous les paroles plutôt amusante de ma compare. Ce qu’il y avait entre nous, ce lien qui venait d’être crée semblait pourtant avoir toujours été, comme si le temps avait séparé d’eux âmes ou comme si dans un autre monde nous avions été amie. Ces réflexions resterons dans mon esprit un moment, le temps de suivre la jeune femme jusqu’au marcher sa chaude main dans la mienne. L’heure étant plus tardive, il y avait encore plus de gens fourmillant dans les rues donnant un regain de vie au quartier.

Lors de nos premiers achats, je n’avais pas fait attention à ce que la demoiselle souhaitait, j’avais pris sans vraiment regarder les produits que j’aimais particulièrement moi qui ne pouvait manger de viande. Nous avions donc pris le chemin de la rue ou tous les marchands ambulants se trouvaient, certains avaient été témoins de ma prestation improvisée et personne ne se doutait du dénouement de cette histoire abracadabrante qui m’avait inspiré une fable. Prenant donc place devant une échoppe, le marchand sembla reconnaitre la demoiselle qui m’accompagnait. Un petit sourire vue le jour sur mes lèvres, elle semblait donc avoir une réputation et cela devenait de plus en plus intéressent d’en apprendre plus sur cette belle inconnu aux cheveux blancs comme neige, cheveux qui sous le reflet de la lumière créait une sorte d’auréole autour de sa tête. Douce lumière apaisante qui me faisait sourire de plus belle.

La jeune femme avait soudainement plusieurs regards sur sa personne et cela semblait la rendre inconfortable je pris donc doucement la parole à l’intention du marchand mais également des oreilles tournées dans notre direction «La Demoiselle va choisir de la viande, c’est pour cela que nous sommes approché de votre commerce, l’odeur est si douce et parfum l’air plus que les autres» Un beau sourire vue le jour sur mes lèvres tirant alors la demoiselle dans ma direction «Et j’imagine que la belle infirmière est heureuse du travail qu’elle fait, Vous allez bientôt avoir la chance d’entendre le nom de cette beauté chanté au quatre coin du royaume, mais dès lors pardonnez nous, nous avons un rendez-vous d’affaire, merci encore pour la viande»

L’homme avait glissé les morceaux dans le panier un regard accordé dans ma direction sans trop comprendre ce que je disais, mais lorsque j’avais mentionné la chanson dédié à l’infirmière il avait souris disant qu’il avait bien hâte d’entendre une telle chanson. Tirant alors la demoiselle pour prendre la fuite dans une ruelle loin des regards je me suis mise à rire un peu tournant mon visage en direction des joues rouges de la demoiselle «Pas habituer d’avoir les regard sur toi à ce que je vois, mais cela va venir ne t’en fait pas» Un petit clin d’œil avant de regarder en direction du panier heureuse «Alors» Mon regard se plongea dans les yeux d’Emilia «Je te suis» Un bref regard autour de nous pour vérifier que personne ne nous avait suivi et je me suis mise a murmurer doucement « Malgré la peur et la mort autour d’elle, gardant les yeux sur son visage apeuré, la belle à la chevelure blanche le sauva de la faucheuse. »
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

Tant de regards tournés vers elle, admiratif et curieux pour la plupart, m'était mal à l'aise la jeune femme à la peau pâle. Qu'importe le moment de sa vie où l'on s'arrêtait, il a toujours été rare que l'attention s'arrête aussi longtemps sur sa petite mine.

Durant son enfance, l'incrédulité et la sincérité, mauvaise ou non, des enfants avait vite fait de mettre la petite fille timide et réservée aux cheveux blancs de côté, voyant en elle une anomalie, une bête noire facile à pointer du doigt. S'en suivi l'adolescence avec l'avalanche d'hormone qui l'accompagne. Les premiers sentiments, les premières jalousies aussi... Émilia avait toujours été une jolie fille, aux courbes généreuses et au visage angélique qui avait vite fait de s'attirer les foudres des harpies. Surtout dans un petit village, les rumeurs avaient vite fait d'en faire plusieurs fois le tour, isolant facilement la première personne visé. Puis vint les premières années de l'âge adulte, toujours enfermé entre les mêmes murs en bois, après avoir piqué plusieurs colères, parfois sanglantes, Émilia avait fini par donner corps à ses rumeurs qui la suivaient depuis ses jeunes années. La belle démoniaque, celle dont il faut éviter le regard sous peine de malédiction, celle qui avait été salie et abusée par l'homme fort du village, prouvant la dépravation de la jeune femme.

Émilia n'a jamais aimé, ni même demander à être au centre de toute cette attention... Lorsque ce n'est qu'une seule personne, un homme enivré, elle as appris à en jouer et à les manipuler. Mais une foule, c'est vite moins sa tasse de thé. Heureusement, la jolie barde qu'elle avait rencontrée plus tôt était bien plus à l'aise dans ce genre de configuration, attrapant le bras de notre amie pour la tirer de ce guet apens après qu'elle est attrapé un sac finement préparer contenant un peu de viande rouge avec quelques pommes de terres cuite en accompagnement.

Profitant de ce moment pour faire un coup d'auto promo sur le prochain hit qu'elle s'imaginait déjà composer en hommage à l'infirmière des Quartiers Nord, les deux demoiselles finirent enfin par fausser compagnie à toute cette foule, profitant de ce moment pour rire en compagnie d'Alicia qui reprit son taquinage devant le malaise qu'elle avait put apercevoir sur le visage d'Émilia un petit peu avant.

-Non en effet... Je ne suis pas amatrice d'être le centre de l'attention. Le regard d'une seule personne me suffit...

Conclu Émilia en plongeant ses yeux océan dans ceux de la nymphe, un petit sourire taquin sur les lèvres appuyant ses mots. Jetant un œil autour d'elle, Alicia se voyait déjà sur les lieux du prochain rendez-vous que lui avait promis la demoiselle, sifflant même quelques vers que notre amie ne compris pas tout de suite, laissant tomber sur visage légèrement sur le côté avant de faire le lien avec le récit du commerçant.

Étouffant un petit rire, elle ne put se résoudre à lui expliquer que ce sauvetage avait surtout été motivé par un souhait d'auto préservation plus que par altruisme pour un inconnu... Humant l'air ambiant, cherchant à se repérer à défaut de pouvoir prendre de la hauteur, la jeune femme attrapait la main de sa compagne en prenant une ruelle adjacente, évitant de retourner dans le bain de monde précédent pour s'engouffrer dans les dédales pavés de Portalia qu'elle connaissait bien. Sentant la peau douce de la musicienne dans la sienne, l'infirmière sifflotait joyeusement en arpentant les rues.

-On vas avoir un peu de marche, mais la vue en vaut la peine ! Tu dois avoir des questions suite à ce qu'il vient de se passer... Je te dois bien ça pour m'avoir tiré de ce piège !

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Lorsque j’étais enfant, je me détestais. Mes origines si glorifier par les gens, par leur regards remplis de haine ou d’envie posé sur moi. Il fut dur d’accepter qui j’étais, et plus je grandissais plus les regards devenaient pèsent. Plus les mains glissaient sur moi et plus je pouvais voir dans le regard des hommes un désir brulés, plus je souhaitais mourir. Oui, à une époque je souhaitais rejoindre ma mère, je souhaitais fermer les yeux et de ne plus jamais les ouvrirent. Ce fut une dame de la troupe qui m’avait pris sous son aile qui me sauva de cette dépression. C’est elle qui m’apprit à utiliser ce que les autres enviaient pour survivre.  

Je n’aimais pas particulièrement être le centre de l’attention, mais je compris rapidement que si je prenais les devant, que je décidais moi-même de m’exposé, alors je pouvais montrer ce que je voulais de moi, je pouvais forcer les gens à regarder ce que je voulais, à écouter mes paroles et caché dans l’ombre ce que je voulais garder secret. Telle une magicienne qui distrait les gens pour cacher une colombe dans un chapeau.

Aujourd’hui, j’avais l’habitude d’être regardé, d’être au centre de l’attention et c’était désormais ma raison de vivre, mais raison d’être et c’était plutôt payant et disons-le, brillé m’allait bien. La main de la jeune femme se joint alors à la mienne, remerciant alors le public d’un mouvement rapide je pris la route avec ma compagne qui cherchait l’ombre de la lumière. On prit alors la fuite dans une ruelle, loin des regards. Cependant nos rires résonnaient dans le silence des lieux tel deux gamines qui venaient de faire un mauvais coup et qui festoyait déjà. Ce sentiment, d’amusement il y avait si longtemps que je ne l’avais pas ressentie, ce sentiment d’avoir une complice, d’avoir une personne avec moi lorsque les lumières se ferment avec qui sourire et profiter des moments calmes de la vie. C’est ce que j’avais le plus aimé en étant dans la troupe, et c’Est-ce qui me manquait terriblement depuis que je me suis retrouvée seule.

Les yeux bleus de la jeune femme se plongèrent alors dans mon regard, ses yeux caressèrent mon visage pour me rapporter au moment présent. Le passé était loin et je ne pouvais pas y retourné mais je pouvais profiter d’aujourd’hui! Lui accordant un beau sourire, j’écoutais ses paroles en observant les rues, les portes et le ciel.

L’endroit ne m’était pas familier et on marchait pour ma part à l’aveuglette guidé par la belle à la chevelure argenté qui semblait savoir où elle se dirigeait. Elle n’aimait pas l’attention, je pouvais la comprendre et j’étais prête a prendre toute l’attention sur moi si cela pourrait lui faire plaisir. «Ne t’en fait pas, je vie pour le regard des autres c’est mon travail et je serais toujours là pour te pousser loin des yeux des gens qui cherche à te blessé» Je lui fit un petit clin d’œil continuant la marche en direction de notre but, cet endroit complètement inconnu qui je le souhaite serait inspirent pour ma chanson. « Et bien, j’aimerais bien que tu me parles un peu plus de toi, Madame l’infirmière» Sur le moment je me suis mise à l’imaginer en tenu d’infirmière avant de gloussé un petit rire «Tu sais, parfois on fait des choses dans un but et les personnes qui se trouvent à l’extérieur de la situation comprennent l’intention autrement. Mais  tu as sauvé la vie de son fils, ce dernier a eu de la chance de te croisé non?»

Une jeune femme qui peut autant tuer d’une seule main, pouvant prendre également cette même main pour sauver la vie, plus j’en apprenais sur elle, plus j’étais curieuse de voir la suite de son histoire. La chanson en serait des plus glorieuse mais également sanglante à souhait. On pouvait la craindre comme l’aimé, on pouvait lui accordé notre confiance mais sans détourner les yeux de ses gestes. Qui était cette jeune femme qui égaillait ma journée.
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Ne frapper pas la messagère !
Alicia

La citée forteresse était un labyrinthe de ruelles et de coupe gorge. Sortez des grands axes principales grouillant de monde et vous vous retrouvez dans un nouveau monde, un nouvel univers. Du brouhaha des commerçants, des chants et musiques des artistes de rues et des aboiements de personnages hystériques cherchant la bagarre pour des raisons obscures, vous avez l'impression d'être dans une ville d'un autre monde.

Plus étroites et intimistes, il n'était pas rare de croiser des personnes agées à la mine fermé, balayant le bas de leurs portes avec énergie, ou de jeunes couples roucoulant à deux doigts de franchir des limites invisibles qu'ils étaient les seuls à ce fixer. Ou encore, au détour d'une ruelle, un homme à la cape noir intercepter des passants pour leur proposer d'obscurs services... Un point commun regroupé ses illustres personnages : ils fusillaient d'un regard noir nos deux amies qui passaient par là, main dans la main.

Émilia avait l'habitude de ces personnes, elles étaient même communes dans les Quartiers Nord qui entouraient la clinique alors leurs présences n'inquiétaient pas notre Prédatrice qui semblait même connaître certains d'entre eux, les saluant et échangeant quelques politesses rapides sur le trajet.

Pour une paysanne non habituée à des citée de cette taille, notre invoqué c'était rapidement habitué à son terrain de chasse, sa condition particulière aidant surement pas mal son sens de l'orientation, mais cela restait quand même un exploit notable.

Durant le trajet, Émilia souriait en tournant dans sa tête les derniers mots que la belle barde avait échangés avec elle sur le fait qu'elle serait là pour la protéger. Cette remarque m'amusait, depuis qu'elle c'était retrouvé sans Adel pour veiller sur elle, l'infirmière s'était sentie un peu abandonnée, devant assurer ses propres arrières seule... Mais cette perspective d'avoir quelqu'un gardant un œil sur ses angles morts, appuyé contre son dos, lui réchauffait le cœur.

-Ohoh... Tu seras là pour déclarer la flamme de vieux pervers qui bave dans mon dos, tu veux dire ? Taquina la jeune femme en lançant un petit regard de côté à celle qui l'accompagnait. C'est plutôt moi qui devrais garder un œil sur ceux qui souhaiteraient dévorer la belle barde de Portalia, non ?

Enlaçant les doigts de la demoiselle avec les siens, Émilia la rapprocha un peu d'elle sur ses dernières paroles alors qu'elle ralentissait sa course jusqu'à s'arrêter devant un escalier de pierre fatigué. Fouillant dans sa sacoche, elle en sortit l'une de ses barres de céréales vermeilles machinalement, croquant dedans en entamant la montée qui semblait emmener jusqu'au pied d'une vieille tour de garde abandonné, mais dominant le reste du quartier.

-Que je te parle de moi... Hmm... Je vis dans le Quartier Nord de la ville où j'aide un médecin local dans sa clinique. Récemment, j'ai été débauché par l'Ordre afin d'aider lors de l'attaque du Chaos et avant ça, lors de mon arrivée, je trainais ici et là, faisant de petit boulot dans des bars... C'est d'ailleurs dans l'un d'eux que j'ai pu profiter de tes talents.

Résuma extrêmement grossièrement la jeune femme en souriant à son interlocutrice d'un air complice. N'ayant plus l'habitude de répondre à ce genre de question, surtout aussi vague, elle restait en surface alors qu'elles atteignaient le pied de la tour. Relâchant la nymphe de son étreinte, elle la laissa profiter de la vue sur la ville. Les quelques nuages présents habillés de reflets orangés donnait à la scène un aspect coloré et romantique. Reculant de quelques pas, Émilia dévora de nouveau la belle du regard, la scrutant de bas en haut son corps enveloppé dans la lumière décroissante d'un soleil finissant lentement sa journée de travail.

Replaçant l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille en prenant la direction de la porte de la tour, elle essaya de l'ouvrir. Résistant à la force amoindrie de la belle, celle-ci semblait avoir été verrouillé depuis son dernier passage... Très certainement à cause des événements récents. Cristallisant l'une de ses longues griffes, elle fit sauter le loquet avant de se retourner vers Alicia, dissipant sa capacité en secouant sa main qui laissa tombers des écailles cristallines sur le sol.

-Alicia ! Viens par là, on sera encore mieux installée en haut !

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