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Dit moi, ce que l’obscurité d’une nuit sans lune invoque chez toi et je te dirais le chemin à prendre. Car ici dans la rue une fois la nuit tombée, il y a des rues à éviter, des endroits peu fréquenté qui doivent rester secret, des organisations clandestines qui passent sous le silence des ténèbres.  Puis, il y a les tavernes, tel des phares dans l’obscurité qui attire les mouches et les âmes en perdition. Bien des gens reste dans cette lumière, attendant le lever de jour, engourdissant leur sens pour oublier, oublier leur passé, leur douleur ou simplement pour vivre un moment éphémère de bonheur.

Bien des gens on l’esprit perdue, bien des gens on le cœur meurtrie et c’est la nuit que ces sentiments refont la plupart du temps surface. Les rues ici ne sont pas pour tout le monde, bien des gens se perdent dans les artères de Portalia et on ne les revoit jamais. Moi ce qui m’intéresse, c’est de savoir pourquoi une personne sort la nuit, pourquoi une personne quitte la protection d’un toit pour arpenter les rues et ruelles. Assise sur un tonneau qui avant détenait du rhum, à la simple odeur qui se dégage du bois, j’attends patiemment. Ce soir, je n’ai malheureusement trouvé aucune taverne qui avait besoin d’un barde, disons que dans ce métier si tu n’as pas de renom, il est dur de te produire. Les gens te lance rapidement des débris si tu n’arrives pas à comprendre l’essence de leur besoin. Enfin bref, comme toujours j’attends les petits regroupements pour faire une prestation, un peu de chant et de danse dans la rue pour prendre quelques pièces de satisfactions mais rester au même endroit est mortel et parfois même les patrons des tavernes sortent dehors pour me crier que j’empêche leur client d’entrée. En gros, je vide les économies de leur client potentiel qui consomme moins. Au finale c’était à eux de me permettre d’entrée non?

Le dos contre le mur de pierre, les fesses endolorie par le bois, j’observe la rue qui est étrangement silencieuse, la ruelle derrière moi est tout autant calme et le ciel semble dépourvu de la moindre lueur lunaire. Seul les étoiles perce les ténèbres de leur présence ce qui me fait sourire. J’aurais temps aimé passé la nuit près d’un feu, à chanter avec des amis en mangeant un repas improvisé, une bouteille de rhum entre les jambes le sourire collé aux lèvres. Mais ce temps est résolue, je suis seule et complètement livré à moi-même.  Balançant la tête vers la gauche puis la droite, suivant un rythme imaginaire, le bouge doucement au gré de ma voix intérieur, mes deux mains doucement frappe sur le bois du tonneau qui résonne désormais dans l’écho du lieu. Je laisse alors sortir les paroles qui me trotte dans la tête, ma voix cristalline vibre au son du vent, elle est douce et chaude. «Je rente dans une salle plein de monde, Tout le monde me dévisage. Qu’est-ce que j’ai, qu’est-ce que j’ai fait de mal?  Qu’est-ce que j’ai, qu’est-ce que j’ai fait de mal? Oh tu ne vois que ce que tu vois» Fermant les yeux un moment oubliant l’endroit je continue doucement, chantant pour moi cette fois ces paroles qui émergent de mon esprit, laissant chaque mots et chaque phrases m’immerger «Mais tu ne me connais pas, Qu’est-ce que j’ai, Qu’est-ce que j’ai fait encore? Qu’est-ce que j’ai, Qu’est-ce que j’ai fait encore?»

Dans la ruelle, deux personnes c’étaient arrêté de bougé, écoutant les paroles, appuyé dans l’obscurité un sourire aux lèvres, bien malgré eux leur corps suivait le rythme. «Il a dit, elle a dit, c’est fini, tu te crois plus malin, mais tu ne sais rien. Ouais tu ne sais rien» mes mains repris le rythme sur la bois qui craquait légèrement sous chaque impacte donnant un son différent à la mélodie «Tu ne sais rien du tout , tu ne sais pas comment je suis quand je suis seule» Ouvrant les yeux, les paroles devient alors des fredonnement arrêté par les applaudissements de deux hommes qui quittèrent l’obscurité ce qui me fit sursauté, et par la même occasion sauté en bas du baril de bois pour me tourner dans leur direction. «Tien on t’a fait peur, que fais-tu ici jolie dame et comme tu le dis, complètement seule?» J’eu un petit rire voyant on allait aboutir cette échange que j’avais trop souvent voulu évité et eue un petit sourire « Moi j’attends mon copain il devrait être l’a d’une seconde à l’autre » Reculant un peu, j’observais la rue complètement déserte, mais les acclamations venant d’une taverne non loin de ma position me fit espérer qu’une personne allait bientôt sortir et que j’aurais la chance de m’accroché à cette personne pour le faire passer ou non pour mon copain question de ne pas m’attirer encore des ennuis en cette belle soirée. Qui sait peut-être trouverais-je un être charitable qui c’était simplement perdue dans l’une des nombreuses rues. Néanmoins j’allais devoir certainement trouvé un plan si personne n’arrivait et je détestais courir avec mon violon sur le dos…
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Yoka
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… Bon, c’est pas la soirée où tu vas rentrer bien accompagné, c’est le moins que tu puisses dire. Déjà, l’Ordre t’a suffisamment donné de boulot pour que t’en sois tout fourbu. Alors, oui, quand t’as décidé de tester cette taverne en périphérie, tu pensais peut-être que ça allait te distraire, et franchement, ils ont une nourriture potable et une boisson de qualité. Et… oui, l’ambiance est plutôt agréable, mais cela n’a rien à envier à ce à quoi tu as eu droit la veille. C’est chaïant que l’Église t’ait fait convoquer à ce moment, ça avait été la soirée à ne pas rater.

Ce soir au contraire, rien de bien folichon. Les gens ont l’alcool plus difficile, plus morose. Alors oui, il y a des gens joueurs, et on s’amusait plutôt bien au début. Mais bon, avec cette jolie fille avec son copain, les limites ont été vite fixées, impossible de dire lequel des deux est le plus jaloux. Et le groupe d’aventurier qui vient d’acclamer pour la troisième fois la troupe qui joue n’est pas de ceux avec qui tu aurais pu passer un temps agréable, cela se sent.

Bon… ta consommation est payée, il est tard, mais bien trop tôt pour ne pas aller tenter ta chance ailleurs. Allez, Yoka, on termine le verre. Cet alcool est bon, il serait dommage de ne pas en profiter jusqu’à la dernière goutte, lui au moins te fait passer du bon temps.

Ah, la troupe a fait une pause. Attends, non, il y a …

« Tu ne sais rien du tout , tu ne sais pas comment je suis quand je suis seule»

Cette voix qui chante ne vient pas de l’intérieur, mais …
On se tourne vers l’extérieur pour s’en assurer. Oui.
T’es à côté de la porte, c’est pour cela que tu l’entends aussi bien.
C’est une jolie voix, elle a quelque chose d’envoutant… est-ce une forme de magie ? Pas sûr. Ah, elle s’est arrêtée. Ah moins que … ah, tout le monde applaudit pour demander un bis à la troupe. Zut. Pas possible de savoir si cela couvre la voix ou si elle s’est vraiment arrêtée.
Dommage. Cette voix est si … unique, que tu as envie d’en savoir plus. Elle te donne envie d’en apprendre davantage. De … comment dire. De savoir comment elle est quand elle est seule, comme elle dit ?
C’est débile, mon Yoka. Tu sais depuis longtemps que ce sont les odeurs ton fort, et que tu aimes sentir les choses, pas les entendre. Mais ici, ça sent le bois, la bière, la poussière, donc tout couvre cette voix qui laisse pour seule énigme sa nature, faute du moindre indice odorant sur sa propriétaire.
Mais t’aurais juré que cette voix t’avait donné envie de … danser ?!
Sérieusement, l’ambiance ne t’avait pas convaincu, mais une simple voix en a le pouvoir ? Qui peut bien être la personne à l’origine d’un tel chant ? Ses paroles sont plus que justes, à savoir que t’en sait en effet rien du tout.

Mais t’es un curieux, alors bon. On sort avec prestance après avoir reposé le verre. Hors de question de laisser filer une telle voix sans savoir qui est à l’origine d’un tel pouvoir.

Comme à notre habitude, sous cette nuit sans lune, on prend une inspiration douce en sortant. Pour deux raisons : d’une, l’air est frais, c’est toujours un plaisir de le sentir. Mais aussi, parce que les odeurs sont nos plus grands alliés à tous les instants, et surtout dans la nuit.

Le premier amalgame d’odeurs, entre transpiration et alcool, ne laisse que peu de place au doute : il s’agit de quelqu’un d’assez propre, un homme sans doute, mais qui semble receler une agressivité peu commune après avoir déjà bu un bon coup.
Le second, plus musqué, traduit la présence de quelqu’un d’au moins aussi bagarreur, et de plus difficile à combattre. Rien qui ne te concerne, mais sait-on jamais. Le genre de personne avec qui parfois tu passes d’excellents moments, mais qui peut parfois se révéler la plus grande des déceptions.
Le choc, par contre, c’est la troisième salve d’odeurs, celle qui en réalité t’a frappé en premier et le plus fort : des fleurs. Des … daphnées ?! Non, des roses… mais aussi du… lila ?! Non, sérieux, ces plantes ne poussent pas dans ces contrées ! Il doit s’agir d’une personne en possession d’un parfum très cher…
Mais, quelque chose cloche. Oui, c’est ça, renifle encore, mon goupil. Cela n’a aucun sens. Pas la moindre trace d’alcool de parfumerie ! Cette odeur est naturelle ? Par Sif, comment cela est-il possible ?

Oui, on jette un regard à la demoiselle, pas trop long. Ok, bon, quitte à lui jeter un regard, autant sourire en même temps, mon chou. On va se montrer affable avec ces gens qui piquent ta curi…
Oh.

Là, y a pas trop de doute. La jolie dame, outre ses cheveux que la faible lueur des torches dépeint comme rose, semble jeter un regard dans ta direction, et son attitude prête plus à la volonté de fuir qu’à autre chose. Ah, morde.

Les deux types devant elle sont plutôt à ton goût, quel dommage qu’ils soient, de toute évidence, à deux doigts de commettre une bêtise plus grande qu’eux et qui fait qu’ils ne sont d’aucune fiabilité.

Tu as affronté un Grishath, mon Yoka. Tu as fait fuir un Malin, certes pas à toi tout seul, mais après cela, ce ne sont pas de telles idiots qui vont t’arrêter. Même s’il va forcément falloir jouer de finesse.

Déjà, on plonge les mains dans les poches, et on saisit un pic de chaque.

C’était quoi, la stratégie conseillée par ta dernière conquête, dans ce genre de situation, déjà ? Ah oui. S’avancer, l’air de rien, vers eux. Planter le premier pic dans le bois de la dernière baraque, juste avant qu’on te remarque. C’est ça, mon joli goupil, comme si tu t’appuyais contre la maison pour te poser, de toute façon avec une telle nuit personne ne remarquerait une chose aussi petite.
C’est quoi la suite de la strat ? Se pencher en avant après un regard écarquillé, vers la demoiselle, et lancer le fameux « Oh, salut, tu m’as attendu !? C’est trop chou ! Tu n’as pas attendu trop longtemps j’espère ! Je me disais bien que je reconnaissais ta merveilleuse voix ! »

Lui proposer de « claquer la bise », comme font les portaliens. En profiter pour planter le second pic dans le bois du baril, pendant que tout le monde a son attention sur ta jolie gueule plus que sur ta main.

Enfin sur ta gueule… le gars mignon, derrière, lui, semble plus étonné par tes trois queues touffues que par le reste. Pour une fois qu’elles sont utiles pour distraire. Dommage mon gars, j’aurais bien passé le reste de la soirée à te faire éternuer en te passant chacune d’elle sous le nez, mais j’ai un standing à tenir. Je ne flirte qu’avec des gens qui se montrent décents les uns envers les autres.

On se retourne vers eux, et on regarde le plus baraqué, qui se trouve aussi être le plus étonné des deux, avec un sourire charmeur.

« Ouh… tu allais passer du bon temps sans moi, c’est ça, ma muse chérie ? »

C’était lancé dans la direction de cette jolie dame, avec un clin d’œil aux interprétations multiples.
« Tu sais à quel point je suis jaloux, ma puce. Mais par contre, si tu me laisses ce mignon là, je veux bien faire l’impasse sur ton égoïsme. »

Haha, ils n’apprécient pas trop. Classique. Ils voulaient la dame, toi tu ne les intéresses pas. Dommage pour vous, les chéris. Vous ne savez pas ce que vous ratez. De toute façon, si l’un de vous fait mine de me toucher, il va avoir droit au goupil le plus insaisissable de tout Portalia, et la jolie menace d’une flèche entre les deux yeux. Chasser les chasseurs est une danse qui m’émoustille beaucoup, sans doute un peu trop.

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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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L’homme c’était rapproché de moi, m’obligeant a reculer de nouveau. Un pas me séparait de la prison du mur qui se trouvait dans mon dos, si je devais reculer encore face à leur insistance je me retrouverais bloquer. Mon cœur battait dans mes oreilles si rapidement que j’avais du mal à penser, je cherchais toutefois à rester calme devant eux, afin de ne peur leur donner l’espoir d’avoir trouvé une petite brebis apeurer. Leurs sourires me donnaient des frissons dans le dos, et leur attention était palpable.

Mon regard quitta le visage de l’homme pour observer de nouveau autour, la ruelle qui me semblait étrangement calme eu soudain un regain de vie. Une silhouette venait de pénétré dans la lueur d’une torche dévoilant le visage de celui qui s’approchait. Je souhaitais intérieurement qu’il ne s’agissait pas d’un ami de mes opposants, j’aurais eu une belle jambe à sauter dans les bras de mon sois disant copain qui était au final l’un des leurs.

Lorsque ce dernier arriva près de moi, je reculai dans sa direction devant le regard suspicieux des compagnons improvisés. Les paroles de nouvel arrivant me fit sourire, comme s’il avait compris la fâcheuse situation dans laquelle je me trouvais, j’avais presque les larmes aux yeux. «Oui je t’attendais, mais j’ignorais si c’était ici ou dans l’autre rue» Je m’étais rapproché de lui, sous le regard sombre des deux hommes qui observaient la scène un petit sourire sombre sur les lèvres. L’Arrivée de l’homme ne semblait pas les avoir dérangés et leurs expressions en disaient long sur leur intention. Suivant alors le mouvement, je fis la bise à l’homme mes lèvres chaudes sur chacun de ses joues avant de me placer près de lui, observant les deux hommes avec un petit sourire et un regard voulant dire… Qu’il était temps pour eu de partir.

Sans faire attention, mon corps c’était placé contre mon sauveur. Les paroles de l’homme firent rire le premier, ce dernier observait la scène et dévoila ses dents avec un sourire «Et bien, y a pas de raison d’être jaloux petit, viens avec nous tu pourras regarder autant que tu veux» Ses paroles me firent frissonner, mais que les humains pouvaient être parfois dégoutant. Mon regard se tourna en direction de mon sauveur «Pour ma part je préfère qu’on passe la soirée ensemble, je ne trouve jamais vraiment de plaisir quand tu n’es pas présent» Mes joues étaient légèrement rouge, il y avait tellement de sous-entendu dans cette conversation que si des oreilles discrètes écoutaient tapis derrière les murs de la ruelle, elles seraient probablement cramoisie.  Mes bras entourèrent alors les hanches de mon sauveur pour m’appuyer encore un peu plus cotre lui, ma poitrine le frôlant. Bon d’accord, j’imagine que de nargué les deux hommes qui se tenaient devant nous en me collant autant devant mon sois disant copain n’était pas une idée brillante. Mais de voir leur visage envieux et remplis de rage était satisfaisant.

J’espérais que mon sauveur n’était pas en fait un troisième pervers, car en ce moment il devait bien aimer me sentir si près et cela pourrait m’attirer d’autres ennuis. M’enfin, pour le moment je devais me concentré sur l’homme qui venait d’avancer dans notre direction. Il était grand, plus grand que moi et dépassait un petit peu le sauveur. «Faut partager dans la vie» L’être humain me découragerais toujours, ils ne savent jamais quand laisser tomber, cela aurait été si simple de simplement tourner talon et chercher une autre proie…  Celui qui était plus en retrait semblait avoir tiré quelque chose de sa ceinture, mais de mon point de vue je ne pouvais dire si c’était une arme ou… s’il avait retiré sa ceinture car le geste était caché par les ténèbres de la ruelle.
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Yoka
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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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Allez, Yoka, on sourit. On sourit à la jolie dame, elle semble avoir compris le manège.
Par contre, le type qui a dit que je pourrais regarder tant que je veux… lui n’a pas compris. Mais la dame a déjà répondu, le temps qu’on lui souries aussi, même si c’est sur un air plus carnassier. T’as beau savoir que c’est pour le jeu, ça fait plaisir quand quelqu’un te dis des trucs comme ça, avoue, mon petit Yoka.

« Tes désirs sont des ordres, ma chérie. Ton plaisir est ma priorité, tu le sais bien, et tu sais bien que je t’offrirais la Lune quand tu me parles ainsi. »

Oh, elle en rajoute en plus. C’est agréable, mais t’étais pas obligée de te coller à moi, « chérie ». Non, Yoka, ne rougit pas. Tourne-toi juste vers le duo.

« Vous connaissez l’adage. Et puis, mon joli, je suis un Croc d’action… je ne peux pas regarder sans avoir envie de jouer moi aussi. »

On fait notre plus grand sourire, et on inspire. Ça sent le métal, l’un détient une lame, c’est sûr. Allez, prends les bras de la demoiselle, et détache-toi un peu, avant de lancer : « Ma douce, il fait un peu chaud ce soir, tu ne trouves pas ? ». Puis on s’écarte avec douceur, non sans avoir déposé un petit baiser sur le front de la dame. Il faut bien jouer le jeu.

Avance toi, Yoka, c’est ça. Tout sourire, digne et fier, devant celui des hommes sur lequel tu avais fait mine de jeter ton dévolu. Bon, ok, celui sur lequel tu avais jeté ton dévolu avant d’avoir la confirmation que c’était un crétin. Quelle déception… bon, il faut lui jeter un regard complice, ta concupiscence doit les troubler jusqu’au moment opportun.

« J’ai pour vous une proposition… alléchante. Je m’amuse, et vous … vous disparaissez. »

Haha, les sourires s’éteignent, c’est parfait. Et ce ne sont pas les seuls à s’effacer : tout est en place, donc on devient invisible, juste devant eux, dès la prononciation du mot final symbolique. C’est ça mes tout beaux, montrez-moi votre surprise. Sortez vos armes sous la panique, même.
J’ai déjà bougé, et tout en levant mon arc et en le bandant je suis déjà derrière vous.

Les voilà qui, passés la courte surprise, ont le réflexe de la peur. Pointer leur arme avec violence tout autour d’eux. Le plus véhément s’est même avancée vers la dame alors que son voisin venait de lancer un juron.

« Où il est passé !? Parle, espèce de …  ! »

T’inquiète, je ne vais pas te rater, mon lapin. C’est moi qui chasse, ce soir, et je n’ai pas assez bu pour être incapable de viser à aussi courte portée.
Premier réflexe, on tire dans l’arrière de la rotule gauche du type, puis dans la droite. Avant même que lui ou le complice n’ait le temps de réagir, parfait. Et… le voilà déjà au sol. Tout dans la violence, rien dans la résistance, ce type. Bien fait.

L’autre peut agiter sa petite dague autant de fois qu’il ne le faudra, c’est inutile, il pourfend du vide.
Pour peu, t’aurais presque envie de redevenir visible et lui sourire avec violence… mais bon, autant finir ça vite et bien. Le premier se tort de douleur au sol, et si la dame a compris elle se sera écartée un peu pour rester loin de lui.
On s’occupe du second. On se place plus loin dans le couloir de l’invisible, comme ça il restera pathétiquement à mouliner de sa lame dans le néant. Tu te fatigueras vite, mon joli.
On a le temps de viser, il n’a pas compris que la stratégie optimale eut été d’utiliser la fille comme bouclier. Mais encore heureux, parce que tu ne l’aurais alors pas laissé repartir en vie, hein Yoka ?
Allez, on tire sur la main qui tient l’arme, histoire qu’il la lâche. Malgré le noir, difficile de rater le bras en question, ça sent le métal plus que partout ailleurs sur sa personne.

Et on redevient visible une fois suffisamment loin. Menacer d’une nouvelle flèche.

« Prends ton compagnon et déguerpis, mon joli. Avant que ma prochaine flèche ne se retrouve entre tes deux jolis yeux… ou dans toute autre cible de ton anatomie fonctionnant par paire. »


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Va savoir pourquoi, j’arrive toujours à m’attirer des ennuis, non mais c’est vrai! Si cet homme à queue n’était pas venu vers moi je serais probablement dans une position encore plus désagréable. Heureusement qu’il avait rapidement compris que j’étais en détresse et qu’il embarque dans cette mascarade. Chaque paroles prononcés pas se dernier semble même énerver les mecs en face de nous. Bon je suis la première à me payer leur tête, mais faut bien s’amusé un peu devant leur regard ébahit et le fait que l’arrivée surprise de mon soi-disant copain à un peu briser leur plan d’une nuit.

Les paroles de mon sauveur sont plus ou moins compréhensible, il sembla vouloir faire tourner la situation en un petit jeu, va savoir lequel mais en observèrent son visage un moment je cru voir ses joues changé de couleur lorsque mon corps se blotti contre le sien. J’ai peut-être pris trop de liberté sur le moment, car ce dernier me repousse doucement, je ne peux que le comprendre, toutefois les lèvres chaudes de l’homme sur mon front me fait complètement devenir rouge. Mon cœur manque même un battement et je détourne doucement le regard. Je me suis fait prendre à mon propre jeu. Glissant alors doucement des doigts dans mes cheveux pour retirer l’attention des hommes sur mes joues rouges et laisse l’espace à mon sauveur qu’il désire.

Ce dernier avance doucement pour se placer entre moi et les hommes qui l’observent tel des animaux assoiffé de sang et de vengeance, peut-être aurions-nous du simplement partir main dans la main laissant les hommes dans la noirceur, mais je doute qu’ils auraient accepté notre départ et le combat ne pouvait qu’être inévitable.

En fait, tout se déroula rapidement, mon sauveur venait de disparaitre sous nos yeux , ce qui me fit avoir un mouvement de recul, mes yeux cherchèrent un peu partout sa silhouette mais rien. Le chaos semblait prendre vie dans l’esprit des hommes qui désemparé par la situation ne savaient plus quoi faire. Frappent l’air d’une épée ou cherchant à connaitre la position de leur ennemi, ils ne savaient pas ou regarder. Pour ma part je reculai hors de cette scène, regardant simplement ce qui se passait devant moi les yeux remplis d’étoile. Naissant alors dans mon esprit une mélodie, quelques paroles soufflés dans mon esprit pour écrire une courte histoire qui pourra devenir longue, quelque chose de musclé qui pourra peut-être se glissé sur bien des lèvres. Mes yeux cherchaient un peu partout chaque petit détail de ce combat à sens unique, car pour le moment ce que je voyais était les hommes souffrirent qui comme des moutons apeuré cherchait dans l’obscurité les yeux du loup qui tournait autour d’eux, sans jamais laissé tracer de sa présence. C’eux qui avait cherché à chasser était devenu la proie, proie qui venait de voir apparaitre devant leur yeux le sauveur armé d’un arc, flèche encoché dans leur direction menaçant de terminé sa course dans leur chair.

Si l’humain avait bien un talent caché, c’était de changer de couleur lors de certaine émotion forte, et la mon ami, les hommes étaient tous blanc de peur. Comme S’ils venaient de voir un fantôme et aucun son ne pouvait sortir de leur bouche autre qu’une simple lamentation de douleur. Se redressant avec mal, aidé maladroitement ils partirent sens même m’accorder un regard. Courant dans la ruelle pour leur vie comme si le feu était pris à leur pantalon.
Je voulais applaudir, en fait je me suis mise à applaudir mon sauveur, mes claques résonnaient dans l’écho de l’endroit. Mes applaudissement prirent fin au moment ou je me suis mise à parler «Wow, un peu plus et je pense que le premier ce faisait dessus lorsque vous êtes apparue!» Me rapprochant un peu «Merci, j’ignore ce que j’aurais fait si vous n’aviez pas compris le pétrin dans lequel j’étais, puis-je avoir le nom de mon sauveur?» Pour une bonne histoire, il fallait un nom même si parfois bien des gens oublier le nom des gens pour retenir uniquement l’action et ici l’action était un pur régal. Je tournais un peu sur moi-même observer les lieux, comment ce dernier avait-il pu réussir un tel exploit son pouvoir devait être plutôt puissant! Regardant de nouveau mon sauveur avec un beau sourire sur les lèvres, la nuit avait drôle débuter mais la conclusion allait être beaucoup plus intéréssente!
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Parfait, ils se barrent. T’as fait bonne impression, mon bon Yoka. C’était ce qu’il fallait. Enfin, on a eu de la chance qu’ils ne soient que deux et aient sous-estimé la situation. Un troisième et les choses auraient pu devenir sacrément plus compliquées. Ils auraient pu prendre la dame en otage, par exemple.
Mais ils ne l’ont pas fait, c’est une chance.

Pfff… on commence déjà à se faire ses ennemis dans le coin, passer du bon temps va être sympa, dites-donc. Mais bon…

On vérifie que la nymphe – c’est vraiment une nymphe ? On va l’appeler comme ça, faute de mieux, vu qu’elle rappelle les légendes à ce sujet – n’est pas blessée ; non, visiblement, elle trouve la force d’applaudir et même la motivation de sourire. Puis, on inspire un coup pour sentir ce qui se passe dans les parages… oui, les lascars ont vraiment détalé malgré les blessures, et ils n’ont pas eu l’audace de préparer une embuscade. On peut cesser de froncer les sourcils, baisser l’arc et se montrer un tout petit peu moins aux aguets. Oh, et récupérer les pics d’invisibilité plantés, aussi.

Souris à la jeune dame, faut se montrer un peu rassurant, pas vrai mon goupil ? Au moins elle a cessé de rougir. Pas que ça ne lui allait pas, mais on peut espérer meilleure situation pour rencontrer des gens que de devoir prétendre être un petit-ami. Même si le fait est en soi désopilant.

- De rien. Vous pourrez remercier … Philista. C’est elle qui m’a enseigné comment reconnaître et réagir dans ces situations-là. Une conversation passionnante, s’il en est. Moi c’est Yoka. Mais, vous … comptez rester dans les parages ? Je ne suis pas certain que l’endroit reste sûr bien longtemps.

On la dévisage des pieds à la tête. Difficile d’estimer son âge, certains de ses traits le rendent indéfinissable … en tout cas, elle est bien plus jeune que toi, mon chou. En outre, la chose est désormais certaine : vu le nombre de gens dans la rue, il est toujours plus évident que c’est elle qui a chanté. Même ses cheveux et sa voix le crient, tu l’avais bien remarqué.

- Par ailleurs, j’aurai deux question, et je vous prie de pardonner mon indiscrétion… déjà, comment se fait-il que vous sentiez autant le lila ? et surtout, comment pouvez-vous chantez aussi bien ? Car la voix toute à l’heure était bien là vôtre, n’est-ce pas ? Je ne suis pas certain d’avoir entendu telle voix depuis des années. Peut-être depuis toujours.

On jette un coup d’œil dans le reste de la rue. Prudence est mère de sûreté. Nos oreilles sont toujours là pour trahir notre attention, tout autant que le mouvement saccadés des trois appendices caudaux. Visiblement, la soirée détente de ce soir passe par une phase « veiller sur quelqu’un ». À se demander dans combien de temps tu vas re-rentrer dans une autre taverne pour te relaxer, stupide goupil.

Mais bon. La curiosité qu’apporte cette jeune femme est intrigante. Le flirt habituel est amusant, mais l’origine de la magie de cette voix ce soir est d’une toute autre nature, qui change du quotidien. On continue de lui sourire, entre deux observation du silence qui nous entoure. Et on se prépare pour une séparation polie si tel est son souhait. Après tout, l’affaire est réglée, et elle pourrait éprouver le besoin de reprendre son chemin en jugeant que ton nom seul lui suffit. Bref, on va bien voir.

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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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J’ignore pourquoi, mais j’ai toujours ce talent d’attirer les gens sur moi, qu’il soit fréquentable ou non. Au début j’avais une peur bleue des gens qui m’entouraient, de leur regard porté sur moi dévoilant leur sale intention. Puis en grandissant on m’a appris à faire bonne usage de cette étincelle malicieuse. Certain homme perdait l’intelligence lorsqu’il était enivré par la musique,  l’alcool et la vision d’un fantasme. Mais ce soir, lorsque j’avais pris place pour inventer les paroles d’une nouvelle chanson, je n’avais pas le cœur à manipuler pour avoir de l’argent, je voulais simplement profiter d’une belle petite soirée calme, certes la compagnie d’une personne laissait une place vide dans mon cœur, moi qui n’aimait pas particulièrement admirer les astres dans la solitude.

Heureusement que cette mésaventure était derrière moi, malgré le frisson qui parcourait encore mon corps à l’idée que sans la présence de mon sauveur j’aurais eu à me défendre, je n’aurais probablement rien pu faire et la nuit aurait pleuré pour moi.

Sentant de nouveau l’air frais refroidir mon visage je pris une grande bouffer d’air pour calmer mon cœur qui battait encore terriblement vite, observant de plus près celui qui m’avait évité bien des tourments. Écoutant sa voix qui résonnait brièvement dans l’écho de la sombre ruelle par ou les filins c’étaient enfui laissant simplement la peur derrière eux. «Yoka» murmurais-je doucement avec un beau sourire sur les lèvres «Enchanté, moi c’est Alicia» L’homme me regarde sans caché ses yeux, de haut en bas comme la plupart des gens le fond. Au début ce geste créait en moi une grande peur, mais avec le temps je compris simplement qu’il était normal d’observer une personne de la tête au pied, comme celui qui se trouvait devant moi, n’avait pas grand-chose d’humain. Yoka devait avoir aussi l’habitude d’être observé, dans tous les angles, les gens étaient maladroitement curieux, et cette curiosité pouvait parfois devenir dangereuse.

D’un mouvement délicat je fais glisser mes cheveux entre mes doigts afin de venir les redresser doucement glissant un ruban pour venir les attachés pour les laissés descendre doucement en cascade dans mon dos, laissant enfin ma nuque respirer comme mes épaules. «Eh bien, tout d’abord j’espérais croiser un public, mais ce soir les rues son calme.» Je marquai une petite pause, un sourire toujours affiché sur mes lèvres rosés «Pour répondre à vos questions, ma mère était une nymphe et dans la famille notre odeur est très près des arbres et des fleurs, car à la base on prend naissance de la nature  et j’imagine que ma voix viens également de ce coter de la famille» un petit rire mélodieux s’échappa d’entre mes lèvres avant d’observer autour de nous. Personne, pas de publique, les gens étaient encore cachées dans les tavernes une bière à la main, le ciel qui était si libre de nuage commençait étrangement à se couvrir. Avec toute cette action je n’avais même pas remarqué la menace de pluie qui grondait sur nos têtes.

Le nez dans les airs observant les nuages plus sombres approché je reportai alors toute mon attention sur lui. « Vous aviez des projets pour ce soir? Car je ne peux pas vraiment laisser mon sauveur quitter la scène sans lui avoir au moins payé un breuvage» Un petit clin d’œil avant de lui accorder un sourire charmeur. Il me restait quelque pièce dans les fonds de ma bourse, assez pour passer une belle soirée, et ce qui était de trouver un endroit pour dormir au chaud, j’allais devoir faire sens. J’y étais pourtant habitué depuis mon départ de la troupe ambulante, je dormais souvent à la belle étoile. Même si la partie humaine en moi préférait le luxe d’une chambre, d’un lit et d’un bain chaud. Ce qui était prioritaire selon moi était de manger, de boire et de rencontre des gens, pour ce qui était de la sécurité de dormir au sec n’importait en rien.

Il y avait plusieurs tavernes sur la rue, et ce dernier sortait probablement de l’un d’entre elle. Avait-il déjà terminé sa nuit «Ah moins que vous étiez sur le point de rentré chez vous, je peux trouver une autre façon de vous remerciez» mes doigts prirent une mèche de cheveux rebelle pour venir doucement la glissé derrière mon oreille. Au même moment, un petite gouttelette d’eau tombant du ciel frôla ma peau, cette fraicheur ne me fit pas détourner mon regard des yeux de Yoka.
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Yoka
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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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Alicia, donc. Un nom peu commun ici, pour une personne tout aussi peu commune de toute évidence. La voilà qui se rattache les cheveux, dans un mouvement qui n’a lui aussi rien de vulgaire. Tu as vu de nombreuses choses dans les Glaces, mon goupil, mais cette ville apporte son lot de magie au-delà de toutes tes croyances, et cette jeune dame en est la preuve.

Quel réflexe idiot de regarder autour de toi lorsqu’elle parle du désert de la nuit. Tu le sais qu’il n’y a personne, crétin, tu le sens à travers tes narines. Mais il faut croire que les réflexes ont la vie dure. Même si, bon, prudence est mère de sureté. D’ailleurs, on peut ranger l’arc, c’est déjà ça.

« Eh bien, pour votre public je ne me targuerai pas d’être foule, mais j’ai trouvé votre chanson fort agréable. Pour peu je vous demanderais bien s’il est possible d’en entendre encore. »

Ah, c’est donc bien une nymphe ! T’es peut-être idiot, Yoka, mais au moins t’as un peu de jugeote. Les mythes des nymphes les dépeignent rarement en dehors des forêts, c’est étrange de rencontrer une légende en pleine cité. Enfin, tu dis ça, mais personne n’a jamais vu Sélénien hors des Glaces, et encore moins un Croc dont la nature l’a doté de trois appendices caudaux par on ne sait quelle magie. Alors tu devrais peut-être pas autant t’étonner de voir les contes se promener à la lueur de la lune avec la voix des anges.

Ce sourire est plutôt perturbant, même si à le regarder tu comprends pas vraiment en quoi. Il est joli, symétrique, il n’y a pas vraiment de raison de croire qu’il… non, il est juste sympathique. Pourquoi te méfier, Yoka, ça n’a aucun sens…

Il est doux ce rire mélodieux. Je… euh… hein… quoi ? Euh… des … projets ? Euh… pourquoi l’air s’est réchauffé ? L’air n’est qu’une odeur de rose, nimbée du soupçon de daphné et de lilas qu’un soupçon d’humidité vient embellir. Je …

… Pourquoi je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à ce clin d’œil et à ce sourire dans ce regard  malicieux ?! Elle veut… me … mais … euh… C’est pas la… Je…

Frisson de froid. On secoue la tête, c’est quoi ce petit froid soudain?! La… la pluie !? Mais, mais … qu’est-ce qui… ?!

T’es un idiot, Yoka, à quoi tu pensais ! Ouais, tu fais bien de réagir, idiot ! Tu croyais quoi, sérieux ?! Et tu … tu as … tu as glapi ?! SÉRIEUSEMENT ?! Mais c’est quoi cette magie !? Elle t’as envoûté !

Nouveau frisson, mais pas à cause de la pluie cette fois. Juste parce qu’un idiot de Croc se rend compte qu’il perd ses moyens juste à causes des beaux yeux et de la voix de cette jolie nymphe, n’est-ce pas ? Tu es complètement stupide.

Elle est merveilleuse, cette femme, mais elle est aussi très dangereuse. Tu ne t’y brûles les ailes que si tu es conscient exactement de ce que tu fais. Dans le cas contraire tu évites sévèrement de te laisser endormir par une si jolie voix. Et surtout, serre les narines, parce que c’est sans aucun doute sa senteur qui la rend aussi enivrante à tes yeux.

« … Vous… ne me devez rien. Vraiment. »

Non, arrête de penser, stupide animal ! Arrête cette phrase là, et ne …

« Après, si vous tenez vraiment à m’offrir quelque chose, je … »

Non, tu ne vas pas lui proposer ça, quand même. Tu sais que tu en meurs d’envie, mais tu es une morde si tu en viens à là. T’es censé rester indépendant, tu vas pas abandonner toute prudence juste pour ses beaux yeux, si ? Si ça se trouve, toute cette situation n’est qu’un piège. C’est même certain !


« … Je veux bien négocier une rétribution, mais elle ne sera valable que si vous y consentez réellement, que si vous en possédez le pouvoir, et à la condition que je vous offre autre chose en échange. »

T’es con, Yoka. Tu t’assois sur toute la prudence que t’as mis des années à échauder !
Pas la peine de regarder le ciel, l’eau qui commence à te couler dans les cheveux est certes appréciable, mais va falloir te calmer avec ta lueur d’espoir à la noix.

« Mais n’en parlons pas ici, car bien que je doute que la pluie ne vous dérange, je pense que nous pouvons nous épargner la peine d’avoir à sécher outre mesure. »

Non, mais pourquoi tu fais ça ? Il ne faut… ouais, cette nouvelle taverne est plus sympathique, mais tu vas quand même pas lui confier … ça ?! C’est complètement imprudent !
Oui, tu peux l’inviter à te suivre dans ce nouveau lieu au sec si tu veux, mais tu sais bien que ce que tu t’apprêtes à lui proposer est un non-sens total. C’est idiot d’avoir de l’espoir, goupil de malheur. Tu sais que ça va te retomber dessus !

Oui, tu peux te secouer tant que tu veux en entrant dans la taverne pour sécher le peu qui t’est arrivé dans les cheveux et sur chacune des queues touffues, tu restes un imbécile. Arrête ça, bois un verre si tu y tiens après t’être assis, fais ce que tu veux de ta soirée, rigole, flirte, joue si ça te chante, mais ne demande pas…

« … Ma requête pourrait vous sembler des plus saugrenue, et vraiment, vous ne me devez rien. Juste que … j’ai l’impression que votre voix possède de nombreux pouvoirs, et je serais prêt à me plier en quatre pour vous s’il m’était possible de bénéficier de l’un d’entre eux. »

Ouais, fais-lui un sourire tant que tu veux. Ça reste complètement idiot ce que tu t’apprêtes à demander. Tu sais que tu vas y être dépendant ? Tu sais que ça contrevient à toutes les précautions, toutes les règles ? Tu sais que si ça se trouve elle te manipule ? Non, c’est sûr, elle te manipule à travers tous ces sourires et cette merveilleuse voix. Et ne rougis pas en lui demandant, idiot. Elle va croire que tu veux partager ta couche avec elle. Et oui, tu sais qu’il vaudrait mieux que ce soit ça, parce que ça, au moins, te rendrait moins vulnérable. Non mais t’es con, aussi. T’iras pas dire que t’as pas été prévenu quand ça va te péter à la gueule, goupilou.

« Je… eh bien, je … vous propose de vous offrir ma soirée, ce qui inclut, au besoin : ma compagnie, ma protection, pour quoi que ce soit, tant évidemment que cela respecte les droits de chacun. Et en échange, je souhaiterais savoir s’il vous est possible de m’offrir la magie d’une vraie nuit de sommeil. En effet, j’ai pour la première fois depuis des années l’impression que, d’une manière ou d’une autre, vous avez dans votre voix la puissance apte à générer un tel miracle. »

Non, Yoka, ne lui dis pas que t’es tellement prêt à tout que tu serais prêt à la laisser faire de toi son larbin. T’en es pas réduit à ça, c’est cette magie qui a emprise sur toi. Garde tes pensées pour toi, idiot ! Et surtout, fuis à toutes jambes le plus vite possible.

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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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Lorsque je composais, il y avait rarement un public, ou une oreille pour m'entendre. J'aimais bien chanter les yeux fermés écoutant seulement le son de ma voix et laissait le vent inspirer le moment. Les paroles résonnaient dans mon esprit et le tout s'écrivait dans mon cœur. Pour captiver son public, il est important de croire en chaque paroles. D'aimer chaque syllabe et de désirer chaque instant de l'histoire. Il faut surtout avoir connaissance des sentiments, vous savez il est difficile de parler d'une histoire d'amour s'en avoir eu la chance de sentir son cœur vibré au même rythme que le cœur d'une autre personne. Ou de simplement ressentir de la nostalgie lorsqu'on chante une histoire émouvante. Ce qui est encore plus difficile c'est de laisser le sentiment partir un fois la chanson terminé.

Pour ce qui est de pleurer lorsqu'on exprime une chanson triste, n'est pas bien vue, c'est donc tout un art de retenir les larmes qui perle parfois aux coins des yeux des bardes. Certain dirait que ce métier est simpliste et complètement dépourvu d'attrait, mais ce n'est pas ce que moi je pense. C'est un travail constant, de prestance, de présence et surtout d'imagination. Il faut savoir jouer avec le mot, manier et captiver le publique.

Mon sauveur avait aimer ma chanson, ébauche d'une nouvelle histoire qui m'avait avant même d'être complète attiré des ennuis. Ennuis qui avait été rapidement évité par l'être se trouvant devant moi. «Il est possible, toutefois elle n'est pas encore terminé» Dis-je simplement sur un sourire, l'observant toujours. J'espérais intérieurement d'avoir la chance de passer encore un peu de temps en sa compagnie, physiquement, il ne ressemblait personne que j'avais eu la chance de croisé et sa technique de combat était original, j'avais devoir moi un être mystérieux au regard charmeur et aux nombreuses appendices qui semblaient soyeuses au touché. Je voulais en apprendre plus sur son histoire, sir ce qui le poussait à être dehors à cet heure.

L'Hésitation se lisait dans le timbre de sa voix, laissant planer un doute sur les intentions de ce dernier. Il parlait et j'avais un peu de mal à comprendre, ce dernier avait un petit quelque chose de mignon, observant son visage je restais calme attendant que ce dernier place ses idées en ordre.

Le vent plongeant dans la ruelle créaient un son identique à un sifflement, donnant alors vie au vent qui vient de nouveau caresser ma nuque de sa froide morsure créant ainsi un frisson visible sur ma peau. Remontant légèrement les épaules pour venir glisser la petite mèche rebelle couleur pastel derrière mon oreille, j’écoutai désormais les paroles qui avaient un peu plus de sens. La requête de l'homme était soudaine et complètement différente de mes attentes. Certain m'aurait demander de passer la soirée à boire à la taverne, profiter de ma présence et de la chaleur de mon épaule nue contre la sienne afin de bien paraître aux yeux des ivrognes. Mais lui il était différent, il avait su voir en moi, en ma voix mon pouvoir et il me dévoila l'une de ses faiblesses, un mystère qu'il ne devait probablement pas crier sur tout les toits. La confiance qu'il venait de glisser entre mes mains étaient chaude et réchauffait mon cœur.

Un petit sourire remplis de tendresse se glissai sur mes lèvres lorsque je compris finalement sa demande de lui chanter une berçeuse afin de le glisser dans les bras des divinités du sommeil, de chanter le long de son sommeil pour qu'il réalise des rêves sereins. D'être l'ange qui veille sur lui le temps qu'il dorme. On ne pouvait demande cette tâche à bien des gens et cela me surprise qu'il me demanda une chose si importante, moi une inconnu qui pourrait une fois endormie en profiter pour sévir des vices.

Je venais bien malgré moi de laisser plané un petit silence, perdue dans mes pensés afin de savoir ce que je souhaitais vraiment. Je ne pouvais laisser mon compagnon dans un tel pétrin et dormir était quelques choses d'important. La pluie nous menaçant je ne pouvais lui proposer de faire cela dans la rue et malheureusement je n'avais encore aucun toit sur la tête. J'aurais peut-être eu la chance de retrouver Emilia encore debout à cet heure, mais l'idée de venir en aide était forte. «Cela me ferais un grand plaisir de chanter pour votre sommeil» Même si cela signifiait que j'allais devoir passé une bonne partie de la nuit réveillé à chanter tout en veillant sur lui, j'avais déjà plusieurs berceuses en tête «Pour ce qui est de profiter de votre compagnie, j'en serais ravis, avec la pluie qui menace nos têtes et le fais que j'aimerais éviter de nouveau les problèmes, que diriez-vous de trouver un coin tranquille devant un feu, des couvertures, une bouteille de vin. Une atmosphère parfaite pour faire connaissance» Et probablement pour en apprendre plus sur ce bel inconnu qui m'avait sauvé la vie. «De plus, nous serions déjà installer pour votre demande»  Si une personne épiait notre conversation, notre situation aurait rougie les joues des murs. Pourtant aucune mauvaise image de perlait dans mon esprit, autre que la tête de l'homme sur mes genoux, endormi, moi jouant dans ses cheveux lui chantant une mélopée. «Toutefois, je ne connais pas vraiment de coin répondu à cette description et je n'ai pas de demeure, nous pouvons allez chez vous»  Et voilà que je m'invitais, mais avec le torrent froid qui tomberais dans quelques minutes du ciel je me devais de me trouver une abri pour la nuit.
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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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« Que la chanson soit terminée ou non, ce n’est pas grave. Rien ne me sera plus amusant que de ne pas en connaître l’issue, ou de savoir qu’elle peut encore changer. »

Elle a encore souri, c’est chou. Mais ne te fais pas avoir, les plus grands manipulateurs sourient. Toi aussi tu souris ainsi. Par ailleurs, c’est joli la façon dont la tendresse s’exprime sur les traits des nymphes. Par contre, pour la berceuse, ne t’attends pas à grand-chose. Elle pourrait même penser que c’est de la drague subtile et détournée.

Cherche pas. Elle VA penser que c’en est, de la drague subtile et détournée. C’en est pas, si ?
Pour une fois que c’en est pas.
Raaaah. C’est trop dur de choisir, Yoka.
Pourquoi faut-il que tu te poses la question ? Qu’importe ! Tu te poses vraiment trop de questions.
Que c’en soit ou non n’a aucune importance, tant que chacun fixe les limites qui lui plaisent. Si cette personne veut que ta compagnie soit intime, elle te le fera comprendre. Si elle ne le veut pas, tu auras au moins eu le mérite de faire quelque chose de bien ce soir.

Attends, elle a… elle a accepté ?! VRAIMENT ?!
Difficile de dissimuler la surprise. On écoute d’autant plus.
Elle va sans doute émettre des condit… Un feu, des couvertures, une bouteille de vin, faire connaissance ?! Calme-toi, toutou. Elle veut juste se mettre à l’aise et elle a bien raison.
Par contre, la partie « faire connaissance », tu l’as déjà entendue dans la bouche de nombreuses personnes, et c’est fou le nombres de sous-entendus qui se cachent derrière ces deux mots. On inspire un coup, et on prend garde à tous les signaux subtils qui pourraient révéler l’intention derrière l’innocence. Ça sent toujours les fleurs d’ailleurs, c’est agréable.

« Oh, oui. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est aussi agréable que ce que vous dépeignez, mais faute d’une cheminée, j’ai à la taverne où je réside pour l’instant le confort des quelques couvertures que vous pourriez souhaiter, ainsi que la douceur d’un lieu plutôt calme au demeurant. J’ignore combien de temps je pourrai encore me le payer, mais l’endroit existe et couvrira la majorité des besoins de ce soir. J’ai juste peur qu’il ne soit pas très vaste. Mais si ce point ne vous rebute pas, sentez-vous la liberté de faire comme chez-vous si j’arrive à trouver le sommeil. »

Le denier détail reste encore le vin.

« Permettez. Je fais juste un détour pour récupérer une bouteille, l’alcool est meilleur dans les tavernes environnantes que chez moi. Suivez-moi, nous pourrons toujours converser en chemin de ce qui vous amène, comme moi, en ces lieux étranges. »

… Franchement, Yoka, t’aurais jamais parié que ça se finirait comme ça. La vie est décidément bien surprenante.

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Je suis une personne de nature curieuse. Cela ne se voit pas toujours, mais lorsque mes yeux brilles et que je sens mon cœur battre rapidement dans ma poitrine c'est que j'ai trouver une personne intéressante. J'ignore pourquoi mais je suis toujours enflammé lorsque je rencontre une nouvelle personne. Cet homme devant moi, au physique extraordinaire, au capacité de combat unique et à une étrange gentillesse me donne envie de lui faire confiance. De plus, sa demande pour ce qui est de lui chanter une berceuse et pour moi une première. Je peux comprendre, que dans se monde il est parfois dur de trouver le sommeil, surtout pour une personne qui ne vient pas d'ici.

La pluie doucement commencer à tomber du ciel, frôlant délicatement ma peau avec des petites gouttelette à peine visible à l'eau. Chaque contacte est tel une chatouille sur ma peau, me donnant alors des frissons. Je ne suis pas de nature à détester la pluie, cet élément est essentiel pour la survie de bien des espèces et ayant vécu mon enfance dans la nature, j'avais habitude de danser sous le tonnerre avec les autres nymphes de la forêt. Mais ce temps est révolue et ce soir une nouvelle chansons s'écrit délicatement dans mon esprit. Mes yeux se glissent doucement dans le regard de l'homme et je n'arrive pas à comprendre ce qui se passe, je me sens en confiance, je me sens calme et sereine mais je me sens en sécurité.

Est-ce moi qui donne trop facilement ma confiance à autrui? Je l'ignore et pour le moment je me fiche bien de comprendre pourquoi, la curiosité est maîtresse de mon âme et je suis doucement l'homme qui débute sa marche dans la ruelle. «La grandeur de l'endroit ne me dérange pas, tant qu'on est confortable   tout me va»  Un petit rire frôla doucement mes lèvres et mon regard quitta le visage de l'homme pour observer autour de nous. Les deux bras dans le dos, mais mains jointe ensemble je marche doucement suivant le rythme observant autour. Cette ruelle est sombre, malgré les nombreuses petites lumières, tel des phares qui brille près des portes des tavernes bruyantes en ce début de nuit. «C'est étrange, je n'avais jamais pris le temps d'observer les tavernes dans ce petit bout de rue» Dis-je tout bonnement, avant de replonger mon regard dans les yeux de mon sauveur. «Pour ce qui est du vin, j'aime bien ce qui est fruité et sucré» Un nouveau sourire vue le jour sur mes lèvres. Le sucre était l'une de mes faiblesses.

On pourrait croire qu'une nymphe se nourrirait uniquement de produit venant de la nature, avec raison, car le sucre et les aliments sucrés est une vrai drogue pour moi! Je serais prête à bien des choses pour manger une bonne pâtisserie. «J'espère que ma présence ne dérange en rien vos plans de ce soir»  ma voix résonnait doucement dans la ruelle, ou deux jeunes femmes appuyés sur un mur fumant une cigarette nous observait tranquillement passé, leurs yeux venaient de dévorer mon sauveur, ce qui avait créer un petite sourire amusé sur la pointe de mes lèvres, me tournant en direction de Yoka, le regard joueur sur le moment. Les jeunes femmes semblaient avoir apprécier sa présence mais détester de me voir près de lui.

Après quelques minutes de marche, nous arrivions alors devant la taverne. Observant autour je pouvais voir qu'il y avait beaucoup d'animation à l'intérieur. Les gens étaient probablement dans un état plutôt avancé dans ce qui était de alcoolémie. Je poussa un petit soupire me tournant en direction de mon sauveur lui accordant un petit sourire timide «Uhm, vous comprendrez qu'a cette heure j'évite de rentré dans les tavernes aussi vive, cela vous vas si je vous attend dehors je ne voudrais pas attirer encore les ennuis»  Sur ses paroles je me plaça en face de lui les mains toujours croisé dans le dos, le corps légèrement avancer vers l'avant, une mèche de cheveux glissa de l'emprise du ruban pour venir doucement se glisser devant mes yeux. Me redressant alors je souffla sur cette dernière avant de simplement la cacher derrière mon oreille d'un mouvement délicat et de l'autre main je sortis une petite bourse. «Cela serait mal vue si je vous demandais de payer le vin, déjà que vous m'offrez d'aller chez vous» J'observai à l'intérieur et il avait assez pour le vin, je lui tendis donc avec un regard calme mais qui lui indiquait qu'il ne pouvait refuser.
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Fruité ? Mh. Trouver un vin fruité dans le coin n’est pas difficile. Mais trouver un bon vin fruité, en revanche… Ah, si !

« Suivez-moi, j’ai trouvé une meilleure taverne qui peut fournir une boisson plus florale. Et pour votre argent, gardez-le. Le service que vous vous apprêtez à me rendre le vaut bien plus que vous ne le pensez. »

On indique l’échoppe recherchée, qui se trouve un peu plus loin derrière celle devant laquelle on s’est arrêtés, moi et … Alicia ? Oui, c’est ça, Alicia. Le lieu visé s’intitule « la Vermoulue ». Un nom étrange, désuet, qui pourtant cache en son sein un lieu un tantinet plus tranquille, bien plus en tout cas que celui très animé où je pensais me rendre au départ. Et qui, en plus, offre au menu un bon vin de fleurs, même si tu n’as pas le nom des fleurs en questions.

On peut discuter en chemin. Haha, sa présence qui dérangerait mes plans de ce soir ? Disons que ce n’était pas prévu, mais pas non plus désagréable. En réalité, même, c’était mieux encore que ce que j’avais anticipé de la soirée, potentiellement plus libidineuse mais néanmoins plus ennuyeuse par bien des aspects. Pouvoir dormir, c’est un peu comme la fête de Siff en avance, à côté l’amusement d’un soir n’avait pas grand-chose à envier.

« Déranger mes plans ? Vous pensez, une soirée bien accompagnée avec l’espoir de dormir comme un renardeau derrière, rien ne pouvait me faire plus plaisir. Si c’est ça votre conception de dérangement de mes plans de soirée, j’espère que vous les dérangerez plus souvent. »

Allez, sourit, mon Yoka.

« Et vous donc, qu’est-ce qui vous amène dans les parages ? Vous connaissez Portalia depuis longtemps ? Oh, attendez. Je vais prendre la bouteille et je reviens écouter les raisons qui, comme moi, semblent vous avoir arrachées à votre terre natale. »

On entre, et on ne perd pas de temps. Tu ne connais pas très bien le tenancier, mais tu sais ce que tu veux et tu sais qu’il l’a. Et surtout, qu’il sert rapidement, puisqu’il s’agit d’acheter une bouteille sans l’ouvrir.

Et hop, en quelques minutes, on ressort avec « Le Nectar des Grands ». Franchement, c’est un comble de constater que, naïvement, tu l’avais noté en pensant un jour l’utiliser pour un plan d’un soir… la situation en est drôle. Mais d’autant plus amusante, et inespérée, aussi. Tu en frétillerais presque d’impatience.

Ah non, bas les queues d’ailleurs, elles trahissent un peu trop l’espoir qu’apporterait une telle nuit de sommeil, stupide goupil. On se calme avant de ressortir, et de tendre à la jolie dame au parfum léger le fruit de son envie.

« Ceci vous conviendra ? Et si oui, où en étions-nous ? Ah oui. J’ai hâte de savoir quels chemins vous ont menée jusqu’ici, et à quel point vous connaissiez Portalia avant de vous y rendre. »

Attends : assure-toi qu’elle apprécie la bouteille, mais surtout, tiens-toi prêt à lui montrer le chemin vers ta chambre. Parce que plus le temps passe, plus la pluie va vous tremper. Or, il est aussi impoli de la faire attendre sous la pluie que tu n’as envie de devoir te secouer lorsque vous arriverez. Il n’y a qu’à voir la tête des gens lorsque tu te comportes un peu trop en Croc ici.

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Je marche doucement dans la rue, pour une fois je suis bien accompagnée. Cet homme me semble différent des autres et m'inspire confiance. J'ai peut-être tord de le suivre comme cela, mais la curiosité l'emporte sur la raison. S'il avait voulu me faire mal, ce mal aurait été fait il y avait de cela bien longtemps. À première vue, il semble beaucoup plus fort que moi, juste de la façon qu'il sait débarrassé des idiots dans la ruelle en dit long sur la différence entre nous. Étrangement, sa remarque me fit sourire, moi qui pensait venir déranger ses plans cela semblait être le contraire.

J'aimais aider les gens, même si j'en avait pas souvent l'occasion. On cherchait parfois à m'utiliser ou à me manipuler, mais cette fois la situation était différente. Il avait clairement demander et j'avais eu le droit de dire non. C'est ce qui rendait le moment encore plus important.

L'observant alors, il me posa une simple question avant de partir chercher la bouteille de vin. Mon dos contre le mur j'observais le ciel couvert de nuage. Pensant à la réponse, un petit sourire en coin. Il y avait si longtemps que je tournais en rond dans cette ville, il m'arrivait encore parfois de me tromper de chemin, mais rarement de m'y perdre. Mon regard se glissa alors sur Yoka qui revenait, la bouteille en main. «Merci cela me semble parfait» Un sourire se glissa sur mes lèvres. Il semblait étrangement heureux.

«Pour répondre à votre question, je suis née ici. Pas dans la ville mais dans la forêt» Rare était les gens qui me demandait pareille question, et le suivant jusqu'à sa chambre, j'observais la bouteille entre mes doigts. J'aimais ce qui était sucré c'était mon pêcher mignon et je pouvais faire des pieds et des mains pour simplement avoir la chance de goutter à quelque chose de nouveau. Je poursuivi alors d'une voix calme « J'ai beaucoup voyagé avec le Cirque, mais Disons que Portalia est une ville qui change chaque jour, même si pour bien des gens, elle reste identique au levé du jour» 

C'était mon rôle, de trouver les petits mystères de ce monde pour les mettre en évidence. Tirant le bouchon doucement de la bouteille pour venir sentir l'odeur sucré du nectar je ne pu retenir un sourire de joie. L'odeur était si sucré que mon cœur se mit à battre plus rapidement. Forçant un peu pour remettre le bouchon sur la bouteille pour ne pas perdre la moindre goûte de ce vin qui semblait être luxueux,

Arriver devant la porte de l'homme, je me tourna légèrement dans sa direction, mon cœur battait un peu rapidement. «C'est la première fois qu'on me demande de chanter une berceuse, mais j'imagine que vous avez du mal à trouver le sommeil» Dis-je doucement en glissant mon regard dans le sien «Si cela fonctionne, vous savez je peux revenir quelques fois pour vous permettre de bien dormir» Va savoir pourquoi je venais de lui proposer cela, fallait déjà voir si mon pouvoir avait un effet sur lui.

J'attendis alors qu'il ouvre sa porte avant d'entrée doucement chez lui, le cœur toujours battant, le regard devenu timide et les joues légèrement rouge. Si une personne nous aurais vu de l'extérieur, l'image qu'il se détacherais de ce moment n'aurait rien à voir avec la situation présence. Je n'étais là que pour chanter, n'est-ce pas?

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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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La situation est détendue, c’est agréable, n’est-ce pas mon Yoka ? Et avec la bouteille validée, on peut passer à la suite du plan.
Franchement, y a pas à dire, c’est inouï comme situation. Mais … t’es censé faire gaffe, on a dit. Et si tout cela avait été monté de toute pièce ? Nan, c’est pas logique. Déjà, elle n’aurait rien à gagner à faire ça. En plus, elle aurait surtout bien trop à perdre.

Du calme, mon chou. C’est soirée relax. Pouvoir dormir, c’est le rêve. Et un tel rêve peut bien autoriser quelques prises de risque.

« Oh, vous aussi vous êtes native d’ici… d’une forêt lointaine ? Je n’ai jamais croisé qui que ce soit qui vous ressemble, hormis dans les légendes. Et pourtant j’en ai fait du chemin entre les glaces et ici. Certes, pas de grandes forêts sur la route, mais pas mal de petits bois, et surtout de nombreuses gens qui aiment échanger en chemin. »

Elle a voyagé avec un cirque ? Eh beh. La pluie tombe drue à côté, donnant envie de presser un peu le pas tout en continuant d’écouter.

Elle a du en voir du paysage, elle aussi. Serait-elle passé par les mêmes lieux que toi ? Non, impossible, tu aurais croisé des gens qui en auraient parlé… Portalia contient de nombreuses personnes uniques, mais de celles qui chantent aussi bien, pas tant que cela.

Portalia, une ville qui change chaque jour ? C’est le moins que l’on puisse dire. Chez toi, les Glaces ont ce quelque chose de … d’immuable, d’éternel. Un certain Plaise Bascal disait même, à propos de nos plaines, que le silence éternel de ces espaces infinis l’effrayait. À côté, une telle ville cosmopolite est en constante effervescence, et faute d’être jolie, se renouvelle en permanence. Quant au levé du jour… difficile de ne pas sourire à la mention de ce détail.

« C’est drôle que vous disiez cela. À mes yeux l’aube est quasiment la seule chose qui ne change pas en ces lieux. »

… Le lever du jour, c’est cet instant où le sommeil te fuit depuis quelques heures déjà. Ce moment où il est à minima nécessaire que tu aies la tête en vrac, un mal de crâne innommable et des souvenirs flous de la veille au soir pour espérer ne pas voir se lever le matin.
D’un côté, quand le soleil pointe à l’horizon que de toute façon l’on ne peut guère voir en pleine cité, tu as sa chaleur et sa douceur qui viennent te lécher le visage, et te réconforter face à ta solitude. De l’autre, qu’il y ait quelqu’un en ta compagnie ou non ne change souvent rien dans ces moments de mélancolie face au sommeil qui t’a fui ; l’instant est un souvenir fugace après coup, un moment en truffe à truffe avec toi-même où le constat reste le même : un jour de plus, seul. Un jour où tu n’auras pas dormi. Un jour offert à ton assassin, un jour où il ne méritait pas de vivre et que le destin lui aura offert. Que tu lui auras offert. Et, dans l’autre sens, que sa seule existence t’aura volé, sans compter le repos qui t’aura manqué.

Mais ce soir, on tord le cou à cette lassitude. Ce soir, le sommeil sera lourd, profond, insondable, inébranlable. Ce soir, tu seras plus seul que les moments où tu as noyé ton état dans la dépravation. Mais par ailleurs, tu seras plus accompagné que jamais. Ce soir, ce sera ta victoire, mon renard. Celle du petit Yoka sur des années de sommeil perdu.

Mais… et… et si ça ne marchait pas ? Nan, nan, il faut y croire. Et puis, on n’a rien à perdre à ce stade. Il faut essayer.

Et nous voilà  déjà dans l’hôtel, devant la porte de la chambre. Pour combien de temps encore occuperas-tu l’endroit ? Peu de temps sans doute, tes finances flambent un peu trop pour cette location. La localisation était nécessaire pour se faire bien voir auprès de l’Église… mais cela ne peut durer éternellement. Alors autant marquer le coup pour ces peut-être dernières occasions d’occuper les lieux.
Peut-être sera-t-il nécessaire d’accepter la proposition d’Elim, finalement.
Mais bref, ce n’est pas le moment de penser à cela. On sourit, et on répond poliment :

« En effet, le sommeil est un peu un amour perdu. Ou mieux, un arc-en-ciel dans le lointain. Je cours pour le rattraper, mais il me fuit sans cesse. Je caresse l’espoir que votre voix ait le pouvoir de nous rapprocher, lui et moi. »

Attends, elle a bien dit… revenir quelques fois ? Revenir quelques fois !? Là, t’as écarquillé les yeux sous la surprise. Et quelle surprise.

« Je … Vraiment ? Vous feriez cela … ?! »

Nan mais arrête de remuer tes trois queues frénétiquement. Faut que tu te calmes, les dents-plates n’ont pas l’habitude de cela ! On se calme, et on sourit seulement. Ouais, mais sans les dents. C’est ça. Sage, le croc.

« Je… Vous n’imaginez pas à quel point vous illuminez ma soirée. C’est le destin qui vous as mis sur ma route ! »

Non, non, non, calmos, mon goupil. T’as beau avoir retenu du bout des lèvres le « Je vous épouserais presque ! », ton regard parlait un peu trop pour toi, il ne s’agirait pas d’effrayer cette merveilleuse personne. Même si c’était complètement innocent... un peu de tenue, que diable ! Et puis, on n’épouse personne. Tu peines déjà à rester loin du bel Iridial, et à te retenir de tourner autour de Sirius. On n’a dit qu’on ne s’attachait pas. On n’a pas élevé les cochons ensemble, comme tu dis souvent.

En bon sélénien, c’est le moment d’ouvrir la porte avec un petit ton théâtral.

« Bienvenue dans mon… euh…ma très humble petite chambre. »

Ouais, c’est petit petit. Mais au moins, c’est propre, sympa, c’est cher mais ça va encore. Bref. Et puis, depuis les quelques semaines que t’es là, tu t’y es attaché, mine de rien.

« Faites comme chez-vous. »

Ouais, non, pense à t’éloigner avant d’avoir le réflexe se secouer l’eau qui coule de tes cheveux et de tes queues d’un geste dont tu as appris à tes dépens que seuls les Crocs le pratiquaient. C’est réflexe, mais une fois fait, pense à prendre plutôt une serviette, tu sais depuis des lustres qu’il y en a dans le coin.

Oh, et sortir un verre, aussi. Il y a un petit espace avec quelques ustensiles dans un coin de la pièce. Mh, à la réflexion, plutôt deux verres en réalité.

« Voilà pour votre confort gustatif. Et voilà pour vos cheveux. »

Ouais, tu fais bien de lui tendre une serviette, la pluie ne l’a pas épargnée non plus. Par contre, t’as un peu de mal en regardant le lit. Habituellement t’en a rien à secouer qu’il soit prévu pour une place et demie, parce que la proximité est un ennemi commun à abattre au cours de la soirée. Par contre, ce soir, c’était clairement pas prévu. La seule chose positive face à cette literie, c’est que comme promis, Alicia va pouvoir s’emmitoufler dans la couette, qui elle est très confortable. Pour le reste, ce sera un poil serré. Va falloir faire avec… Non ?
Morde.

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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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Dormir, c'est une chose importante pour une bonne santé, pour avoir l'esprit au calme, le cœur apaisé et pour rêver. J'aimais bien fermé les yeux et laisser mes rêves me hanté, parfois je pouvais voir le visage de ma mère souriante, d'autre fois je pouvais simplement vivre un moment fantastique complètement imaginaire. Sans les rêveurs, le monde irait dans un mur.

Pour ma part, mon problème n'étais pas de trouver le sommeil, mais ou j'allais avoir la chance de dormir. Parfois je me trouvais un petit coin tranquille dans une ruelle ou sous un porche. D'autre fois j'ai assez de pièce pour me prendre une petite chambre dans un taudis.

Observant le visage de mon sauveur d'un soir, j'écoutais ses paroles lui glissant un petit sourire. Il était donc également native de Portalia, ce qui me surprise un peu. Je ne croisais pas souvent des gens qui se disait si facilement native de ce monde. Cela nous reliait plus ou moins par un lien invisible. «Disons que je ne me souviens plus très bien ou se cache mon peuple j'ai été enlevé tôt à ma famille» Glissais-je simplement poussant un petit rire tout en détournant le regard afin de ne pas continuer sur se sujet qui me rappelait de mauvaise souvenir. Me tournant doucement dans sa direction, écoutant son explication sur le sommeil je comprenais un peu plus sa situation. L'insomnie était un démon cruel qui torturait même les plus braves et les plus fières.

Puis, mon offre de revenir sembla lui faire plaisir, il est vrai que sa compagnie était agréable pour le moment et de chanter une berceuse pouvait l'être également. Cela me donnait la chance de créer de nouvelle chanson plus douce et calme ou de sortir des vieilles paroles des tiroirs de mon esprit. Le mouvement de ses queues en mouvement attira mon regard, fixant ses appendices je me surprise à me demander s'ils étaient aussi doux que la fourrure d'un animal. Je chassa quand même cette pensé, je savais que je devais mettre une limite dans mes agissements et surtout sur ma curiosité mal placé.

Il poussa alors la porte de cette chambre d'hotel, dévoilant alors le petit espace qui pour moi était sublime. N'ayant jamais eu la chance d'avoir une chambre, ou encore un lit je ne pouvais rire de cette endroit qui semblait confortable. Entrant donc observant autour de moi, le regard toujours timide, le cœur battant rapidement, je me répétais que j'étais ici simplement pour chanter une berceuse. Les paroles de plusieurs comptines me vient doucement à l'esprit et je devais choisir la bonne pour l'occasion.

Il me dit de faire comme chez moi, mais j'ignorais comment car je n'avais jamais eu de chez moi. Toutefois je compris que cette expression voulait dire que je pouvais prendre mes aises. Prenant alors la serviette tendu par Yoka, je lui accorda un beau sourire. «merci» soufflais-je un moment avant de prendre le vers tendu également, je me recula pour retirer une couche de vêtement qui était collé à ma peau, ne laissant pas grand chose pour cacher mon corps, puis je passa rapidement la serviette dans mes longs cheveux humides qu coulaient légèrement dans mon dos depuis un moment laissant l'eau suivre les ondulations naturel de mon corps. Une fois cela fait je secoua la tête pour replacer les cheveux pour cacher un peu mon corps et pris alors le verre déposant la serviette pour qu'elle sèche à l'air libre.

Sans attendre, je plongea mes lèvres dans le liquide. Le goût du sucre caressa doucement mes papilles ce qui me fit sourire. C'était si bon, se liquide était parfais pour une jeune nymphe. Détourant alors le regard de mon hôte pour observer le lit, je compris qu'on allait devoir être coller, ce qui ne me dérangeait pas la peau me frissonnait un peu devant l'air qui l’asséchait. «C'est la meilleur chose que j'ai bu depuis bien longtemps! On dirais une explosion de fraise gorgée de sucre» Sautillant sur place je lui accorda un sourire heureux et repris de nouveau une gorgée les pommettes déjà rouges par l'alcool qui était plutôt corsé dans se breuvage si sucré.

Je pris doucement place assise sur le bord du lit contenant très difficilement ma joie de cette découverte. «Vous avez une préférence?» Dis-je simplement en déposant le verre déjà à moitié vide sur la petite table basse d'une main et glissant une mèche rosé de l'autre derrière mon oreille «Je connais plusieurs berceuses qui parle de différente compte, contré ou monde, des tristes, des amusantes, des sombres qui font peur» Je plissa le bout du nez avec un petit sourire amusé sur les lèvres à l'idée de chanter quelque chose qui faisait peur. Certes, cela donnerais plus des cauchemars que des jolies rêves.
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descriptionPeux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé) EmptyRe: Peux-tu suivre la cadence? [Yoka] (Terminé)

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Elle ne sait pas où se cache son peuple ? Voilà qui donne matière à réflexion… d’un, ou bien son peuple est semblable au tien, auquel cas vous avez plus de points communs que vous ne le pensez… ou alors, de deux, elle sait qui tu es et tente de t’amadouer. La situations laisse plutôt entendre le premier cas, ce qui est chouette. Toutefois, prudence est mère de Croc, aussi on se contente de sourire avec compassion sans lancer la conversation sur le fait que toi aussi tu appartiens à un peuple prompt à la dissimulation. Il ne s’agirait pas d’être amené à parler des tiens. La soirée est placée sous le signe de la légèreté et du sommeil, il est hors de question de l’amener sur une autre pente.

Par ailleurs, tu as vu son regard glisser sur la douce caudalité triple de tes appendices vulpidés. Haha. Va-t-elle poser des questions ? Ne le va-t-elle pas ? Nombreuses sont celles qui s’y intéressent, nombreux sont ceux qui ont la curiosité de vouloir les effleurer. Moins nombreux sont les personnes qui respectent ton intégrité, et même rarissimes les gens que tu laisses faire. Disons qu’il faut atteindre un certain degré d’intimité pour que tu ne le leur permettes, et les autorisés se comptent sur les doigts d’une main. Désolé, gente nymphe, ce ne sera pas pour cette fois. Un jour peut-être, mais cela signifierait que notre relation a sérieusement dérapé. Ah tiens, non, elle n’a posé aucune question. Quelle politesse. On sourit encore lorsqu’elle le fait. Les gens aiment tes sourires généralement. Et toi, tu aimes sourire aux gens. Encore une fois, tu apprécies que sous ton regard ils se sentent uniques. Et ce d’autant plus lorsqu’ils te remercient. Il est d’ailleurs difficile de croire que tu souries au maximum, car à chaque fois, tu trouves le moyen de sourire davantage.

Tiens, voilà qu’Alicia loue les mérites du breuvage. Tu ne peux t’empêcher de poursuivre ce sourire tout en haussant les épaules, t’emmitouflant dans une nouvelle serviette pour tenter de te sécher le visage puis les queues de façon plus commune.

« Je n’y ai que peu de mérite. La patronne de la Vermoulue est connue pour ses goûts étranges en matière de nectar, mais ses goûts révèlent toujours une extraordinaire surprise. »

On pose la serviette sur un coin de fenêtre, avant de se servir un petit verre dudit nectar. Alicia risque de rester la plus longtemps éveillée, autant qu’elle profite du maximum de la bouteille.
Puis vient le moment de s’asseoir de l’autre côté du lit, faute d’avoir d’autres options de toute façon.

« Oh. Euh… »

Idiot, ça sert à rien de rougir.

« J’avoue ne pas y avoir pensé. Je vais éviter ce qui fait peur, mes nuits comme ma réalité en sont déjà bercés. »

Arf, la réflexion est intense. Qu’est-ce qui pourrait bien agrémenter tes nuits ? L’espace d’un instant, après avoir pensé aux horreurs de ces derniers temps, ton esprit revient naturellement du côté du joli Sirius. Mais le pincement au cœur est d’autant plus fort que ce dernier n’a plus donné la moindre nouvelle depuis plus d’une grosse semaine. Tu as bien tenté de revenir au Rex le lendemain et le surlendemain, mais … bref. Stupide goupil, arrête de penser au joli démon améthyste. Pas plus qu’à Iridial, ce n’est pas le moment. Et puis, rappelles-toi tes promesses. Ne pas s’attacher, pas tant que ton ennemi qui hante tes nuits et ta vie n’est pas à bas. Pense à autre chose… Mh….

Petit rire intérieur. Ce serait si simple ? Hahaha. Pourquoi pas. Partons là-dessus.

« Eh bien, que dites-vous de cela : un conte. Une nymphe, un renard. Vous brodez ce que vous voulez autour : amitié, amour, haine, combat ou conseil, action ou contemplation… cela vous conviendrait-il ? »

Après tout, si la réalité est pour vous toute autre, quoi de plus amusant que de voir ce que pourrait à ses yeux donner la fiction ?

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Le goût sucré du vin coulait doucement sur ma langue laissant sur son passage un goût timide emplis de nostalgie. Si ne me faisait pas violence, je pourrais prendre la bouteille à dormir avec cette dernière et plonger mes lèvres encore et encore. Je devais me retenir, je devais savourer ce qu'il me restait dans ma coupe pour ne pas perdre la tête. Les paroles doucement infusaient dans mon esprit et un beau sourire s'affichait sur mes lèvres légèrement collante par les vestiges de ma mince gorgée.

Passant ma langue timidement pour venir y cueillir le gouttelette humide, j'observais mon hôte de la nuit, enviant ce petit coin de paradis qu'il avait pour fermer les yeux. Même si selon ses dires, ses rêves n'étaient que bref et que le sommeil ne lui tendait pas les bras depuis un moment. La cause de ma présence dans sa chambre. Je pris donc délicatement place sur le lit, le matelas grinça un peu, lamentation de ses années d'utilisations, mais il était confortable beaucoup plus que le pont ou le porche qui m'aurait donner refuge pour la nuit.

M'étirant doucement pour venir ceinturé le colle de la bouteille afin de rapprocher cette dernière du lit et par la même occasion pour remplir ma coupe. Je pris une bonne position, plaçant de ce fais le coussin pour mon hôte qui venait de s'approcher du lit.

J'attendis qu'il s'installe sirotant de nouveau mon vin écoutant la demande. cependant, l'histoire que j'avais en tête avait selon moi beaucoup plus de chance de faire naître dans l'esprit du renard des rêves encore plus doux et brillant. Je pris une autre bonne gorgée avant de déposer ma petite coupe de vin sur ce qui servait de table de chevet, près de la bouteille qui attendait silencieusement qu'on la vide de son liquide. Puis tournant légèrement dos à mon compagnon d'une nuit, je défis les ficelles afin de retirer une partie de ma robe qui était inconfortable pour la position allongé. Tirant alors la couverture pour venir me couvrir, je me tourna en direction du renard avec un petit sourire amusé sur les lèvres «Je pense avoir trouver exactement la berceuse qui souligne bien notre situation» Glissant alors d'un geste la couverture sur mon partenaire de nuit, je me blottis doucement contre lui, une main accouder près de sa tête soutenant la mienne afin d'avoir une vue sur son visage.

J'étais étrangement bien, malgré la distance très courtes entre nos deux êtres complètement différent. La chaleur de nos corps sous la couverture était agréable et créait sur mes joues une tinte timide. L'envie de passer une main dans ses cheveux me traversa l'esprit, mais ce geste pouvait être mal interpréter. Je ravisa donc en fermant un moment les yeux pour me rappeler les paroles de la chanson, une fois cette dernière fraîche dans mon esprit, j'ouvris alors pour l'observer, mon visage près du sien. « Je n'aurais pas la chance de te souhaiter convenablement une bonne nuit, alors j'espère que les rêves viendrons et qu'ils seront aussi doux que les miens» Un sourire vue le jour sur mes lèvres, laissant le calme prendre possession de mon esprit, je calma ma respiration pour faire fuir la timidité de mes joues.

Doucement ma voix cristalline se maria à l'ambiance des lieux, flottant entre les murs et au-delà pour les gens qui écoutait aux portes. Ma voix était tel une rivière calme et limpide ou la lune se reflétait.
chanson :


Allonge ta tête et je te chanterai une berceuse
De retour dans les années de loo-li lai-lay
Et je te chanterai de dormir et je te chanterai demain
Te bénirai avec amour pour la route que tu empruntes
 
Puisses-tu naviguer loin jusqu'aux lointains champs de fortune
Avec des diamants et des perles sur ta tête et à tes pieds
Et puisses-tu ne jamais avoir à bannir l'infortune
Puisses-tu trouver de la bonté dans tout ce que tu rencontres
 
Puisse-t-il y avoir toujours des anges pour veiller sur toi
Pour te guider à chaque étape du chemin
Pour te garder et te préserver de tout malheur
Loo-li, loo-li, lai-lay
 
Puisses-tu apporter de l'amour et puisses-tu apporter de la joie
Etre aimé en retour jusqu'à la fin de tes jours
Maintenant dors, je ne veux pas te garder
Je vais juste m'asseoir un moment et chanter loo-li, lai-lay
 
Puisse-t-il y avoir toujours des anges pour veiller sur toi
Pour te guider à chaque étape du chemin
Pour te garder et te préserver de tout malheur
Loo-li, loo-li, lai-lay

Cette chanson, elle résonnait doucement en moi et malgré les courtes phrase, je répétais encore et encore afin de prolongé la légerté du moment, je devais être sur que ma voix emportait le petit renard dans un profond sommeil, mais que ses rêves une fois plongée dedans ne se transformais pas en cauchemar, c'est pour cela que je chantais ma première berceuse. J'étais consciente que la nuit pour moi s'annonçait blanche, car si je voulais assuré un bon sommeil à mon hôte je devais l'accompagner de ma voix toute a nuit. Terminant alors le dernier murmure de cette berceuse je pris délicatement une gorgée de vin, un petit sourire aux lèvres rafraîchissant ma gorgée observant le visage de mon hôte prête à chanter la prochaine chanson.
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Haha, c’est drôle. On se sent … démuni. Habituellement, quand on flirte, quand ce lit sert à d’autres fonctions que dormir et que l’objectif de la soirée n’est pas réellement de se reposer, le jeu de l’interaction masque la gêne de se rapprocher. Tout se change en légèreté frivole, et la complicité rend l’amusement si puissant que la maladresse en devient dérisoire.
Mais là… les échanges de regards n’ont pas vocation à outrepasser la pudeur, donc la gêne s’en trouve maintenue, et à un tout autre registre. Sois pragmatique, goupilou. Il va bien falloir te coucher, c’est mathématiquement inévitable dans la mesure où tu poursuis le but de dormir.

Et si… on sommeillait par terre ? Nan, crétin. Ça ne marchera pas. Inspire, expire, approche-toi.
Oh, sympa d’avoir mis l’oreiller. Je … Il est plus poli de lever la tête pendant qu’elle se change, non ? Rah. Pas l’habitude. On va dire que oui.

Et ARRÊTE DE REMUER DES QUEUES, BON SANG. ELLE VA SE MÉPRENDRE ! L’idée de dormir enfin est si… plaisante. Si agréable. Si ça marche ? Nan, ça ne peut pas marcher, pas vrai ?
Mais elle est peut-être magicienne de la voix. Il … faut l’espérer.

Bon, on s’installe avec délicatesse sur le lit, avec un sourire voulu plus assuré. C’est ça, stupide renard. Tout va bien. Pile au moment où elle se tourne dans ta direction avec sa propre douceur sur le visage.

« Ah ? Euh… hâte de l’entendre. »

C’est vrai, on est super intrigué, là, et ce sourire mi-figue mi-raisin le montre bien. Une chanson qui représente la situation ? Elle a des chansons qui parlent des Crocs qui ne dorment pas et des Nymphes qui squattent leur lit à leur demande ?
Si oui, elle n’est pas nymphe, elle est devin.

Devin… Ah. Chasse ce léger voile de tristesse devant ton regard, stupide vulpidé. Il ne reviendra pas, le joli devin. Il a préféré faire comme les autres, et fuir. Dommage, ces yeux améthyste étaient si jolis.

Remue la tête, reviens sur terre, Yoka. Des yeux semblables au ciel te contemplent, sous la chevelure qui leur tombe légèrement devant. C’est pas la peine de rougir, stupide goupil. Tout est normal, hein ? Tout est normal. C’est moi où elle allait passer sa main dans tes cheveux !?
Nan, tu rêves, idiot. Tout est. Nor. Mal.

« Oh, merci. Bonne… bonne nuit d’avance, en effet. Faites comme chez vous si je … enfin… si ça réussit. »

Léger sourire gêné. Elle a compris, hein ? Elle a compris. Ta gratitude transparaît dans ton regard, tandis qu’elle commence à chanter…

C’est … vrai que c’est joli… ça … incite à se détendre… on sait pas si on va dormir, mais toujours est-il que c’est un agréable moment. Le rêve.

« Jolie… »

Yoka, tu … aurais … un jour pensé … te retrouver dans une telle … situ… wouaaaaaaah… arrête de bailler, stup… ide gou…






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