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Bronze
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Perdu dans mes pensées, j'ai à peine senti la traversée. J'ai pris l'habitude avec le temps de passer d'un décor à un autre, plissant le nez à Portalia. L'odeur est toujours aussi purulente, à choisir entre un monstre et la foule, cent fois, je prends le monstre. Si on m'avait dit que je m'habituerais un jour à cette place, j'aurais grogné l'inconscient. Pourtant j'y étais fait, plutôt résigné. Ma préoccupation est autre, une de mes lames baille malgré tous mes rafistolages. Un membre du groupe m'a conseillé d'arrêter les frais avec les lanières et d'aller voir un forgeron. Comment un homme pouvait-il rester toute la journée enfermé à jouer avec le feu ? ça me dépassait. Ce n'était pas une attitude de loup, mais celle d'un civilisé.
Jusqu'à maintenant j'étais toujours resté assez éloigné des ces boutiques, mes fonds me permettaient à peine de rafler une brioche de viande, alors une arme. Pour être honnête, j'ai essayé il y a quelque années, une dague avait attiré mon regard, un homme m'a chassé avec son marteau prétextant qu'il vendait pas aux pouilleux. Et comme on dit loup échaudé craint l'eau. Mais depuis j'ai appris et ma bourse n'est plus celle d'un pouilleux alors j'ai flané, de bâtiments en bâtiments, reculant toujours à la dernière minute. J'inventais milles raisons pour ne pas entrer, c'est qu'un marteau ça fait drôlement mal.
Soudain, je sens une odeur familière, celle d'un loup. Elle est mêlé à l'odeur du métal mais ça sentait le loup. Irrésistiblement, mes pas me guidèrent jusqu'à une forge. Un truc gros, bien rond, un peu intimidant. Je n'aime pas rentrer dans des maisons, ça sent le renfermé, ça concentre la ville. Inspirant une dernière rasade, je suis rentré. Un clochette s'est activé me faisant presque reculé. Des armes, il y en a partout, puis des habits métalliques aussi, A.R.M.U.R.E, utile selon Armand. Je n'aime pas les armures, ça ralentit et coule dans les rivières. Naturellement, j'ai orienté mon regard sur les dagues. Quelque poignards et lames courbes, j'en ai soupesé une, le poids était pas mal, prolongeant celui de mon bras. J'ai apprécié le maniement mais pas la forme. J'ai reposé puis regardé un autre article. Instinctivement, j'ai sorti mes lames. Elles étaient dans un piteuse état au regard des articles dans cette boutique. J'ai soupiré. Moi j'veux juste réparé pas remplacé.
Jusqu'à maintenant j'étais toujours resté assez éloigné des ces boutiques, mes fonds me permettaient à peine de rafler une brioche de viande, alors une arme. Pour être honnête, j'ai essayé il y a quelque années, une dague avait attiré mon regard, un homme m'a chassé avec son marteau prétextant qu'il vendait pas aux pouilleux. Et comme on dit loup échaudé craint l'eau. Mais depuis j'ai appris et ma bourse n'est plus celle d'un pouilleux alors j'ai flané, de bâtiments en bâtiments, reculant toujours à la dernière minute. J'inventais milles raisons pour ne pas entrer, c'est qu'un marteau ça fait drôlement mal.
Soudain, je sens une odeur familière, celle d'un loup. Elle est mêlé à l'odeur du métal mais ça sentait le loup. Irrésistiblement, mes pas me guidèrent jusqu'à une forge. Un truc gros, bien rond, un peu intimidant. Je n'aime pas rentrer dans des maisons, ça sent le renfermé, ça concentre la ville. Inspirant une dernière rasade, je suis rentré. Un clochette s'est activé me faisant presque reculé. Des armes, il y en a partout, puis des habits métalliques aussi, A.R.M.U.R.E, utile selon Armand. Je n'aime pas les armures, ça ralentit et coule dans les rivières. Naturellement, j'ai orienté mon regard sur les dagues. Quelque poignards et lames courbes, j'en ai soupesé une, le poids était pas mal, prolongeant celui de mon bras. J'ai apprécié le maniement mais pas la forme. J'ai reposé puis regardé un autre article. Instinctivement, j'ai sorti mes lames. Elles étaient dans un piteuse état au regard des articles dans cette boutique. J'ai soupiré. Moi j'veux juste réparé pas remplacé.
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Mer 12 Jan - 20:43