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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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Une pizzeria ! Mais qu'est-ce qui m'a prit ?! Je ne sais vraiment pas, enfin si. Non pas que l'affaire ne tourne pas bien, au contraire, c'est surtout la nouveauté de la chose qui y a contribué mais, n'aurais je pas pu trouver autre chose ? Ou est-ce juste une manière de rester accrocher à un passé qui... Qui est en partie, le mien. Il y a des jours, ou je doute vraiment de tout, ou je ne suis plus sûr de rien. Tj adorais les pizzas, j'ai même appris à en faire à cause lui, et au final avec l'arrivé de Callisto dans nos vies, j'ai commencer à en faire tous les week-end pour eux - même s'il me fallait tout de même en commander en quantité, en supplément... -j'imagine que ça devait me manquer, qu'il fallait que cela sorte, que cela s'exprime.

Au moins, j'ai peu canaliser cette lubie soudaine dans quelques chose de constructif et, surtout, productif. Productif dans le sens ou cela me fait une rentrée d'argent, de Gils, supplémentaire à investir pour les enfants. L'idée m'est venu grâce, dira-t-on, à cet individus, ce Mr.KONOSTINOS... Certaines des choses qu'il a dite, il faut le reconnaître n'était absolument pas fausse, comme quand il a déclare "Vous auriez alors sans doute pu requérir quelques ressources humaines ou pécuniaires" (Réf.Sculpteur et matériau). Au niveau des ressources humaines, l'on ne peut pas forcer les gens à s'intéresser au sort de ces pauvres petits, c'est pourquoi ce jour même je m'y suis officiellement engager à temps partiel. Quand à l'aspect pécunier de la chose, je n'ai que trop bien connu l'aspect administratif des demande de subvention... Je suis tout de même passer par les voies officiels administratives mais, je n'allais pas non plus rester là sans rien faire, à attendre que cela arrive ! D'où l'idée de se restaurant.

Un restaurant donc, spécialisé dans la confection de pizza. Je sais toute fois, que d'avoir appris à en faire avec un professionnels, qui me l'a gracieusement offert - Oui, nous sommes intervenus alors qu'un incendie c'était étendu à son établissement. Reconnaissant, il voulait absolument trouver un moyen de nous remercier... Je m'en suis alors souvenus, au moment propice - et d'en avoir fait une centaine pour mon petit cercle de proche - qui ne s'en sont jamais plaint, au contraire - ne fait pas de moi non plus, une professionnelle. Cependant, au vu du nombre de "Pizzaïlo" à Portalia, ce n'est pas comme ci les gens pouvait faire la comparaison. Evidement, je n'allais pas tout quitter pour m'investir à plein temps dans cette activité. C'est donc pour cela, que sur des jours de repos je me suis attelé à la tâche de former mes propres futurs employés - il faut dire que le marché de l'employé, si l'on peut appeler ça ainsi, ici, n'est pas comme sur Terre - après assurer : d'avoir des employés qualifier, selon mes propres critères certes, avoir investi dans un emplacement qui somme toute est tout à fait acceptable, et à faire commencer les balbutiements d'une carte, nous étions à ouvrir - Oh, important, très important : l'hygiène. Cela fait, j'ai pu nommer quelqu'un de confiance à la tête de ma petite entreprise et, qui m'en rends des comptes alors que je continuer à vaquer mes propres occupations.

Alors, certes, une fois le salaire et le prix d'achat des diverses ressources nécessaires à la production des dîtes pizzas, décompter de la recettes final... Il ne reste pas grand chose mais, c'est avec ce pas "grand chose" que je veux faire une différence. Ce pas grand chose qui est supposer être mon paiement personnel, que je pourrais m'attribuer, mais ayant déjà un salaire me convenant auprès de la guilde et, ayant refuser d'être payer en tant qu'enseignante à temps partiels... Cela devrait faire la différence non ? Les choses , ne fonctionne peut-être pas tout à fait comme sur Terre mais, je veux y croire et, y croire jusqu'au bout.

Aujourd'hui, je me suis apprêter un peu plus de d'habitude, il est appréciable que la gérante soit de temps en temps visible et accessible, par ses employés et, à sa clientèle. Cela peut me permettre de connaître du monde et, qui sait, faire avancer les choses pour l'orphelinat de la guilde. Oh comment s'appel mon établissement ? Je pense, que cela à été la partie la plus hardu du travail, je n'en avais absolument aucune idée et cela m'est venu, tout bêtement : "A la table ronde", les pizza sont ronde et, les tables ronde facilite mieux le vis-à-vis, et donc le partage, entre les gens. De plus, cette entreprise est une quête que j'entreprends, peut-être pas pour atteindre le "Graal" mais le bien des enfants, est tellement plus que cela.
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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyRe: Journal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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Silence dans la salle d'audience. Le temps s'était arrêté. Les visages figés de l'assistance s'étiraient d'appréhension, d'hésitation, dans chaque pupille luisait le reflet d'une dévorante inquiétude. Le juge qui présidait l'assise leur rendait leurs oeillades, son index voûté devant ses lèvres. La défense gardait un visage humble, ton bas, menton enfoncé dans son pectoral supérieur, ses mains en prière. June était debout, un air sévère antipathique ridait son front alors qu'elle fixait un jeune homme, à peine adolescent. Il était derrière la barre des accusés, et sur ses joues coulaient des sillons scintillants qui teintaient sa peau de tâches écarlates. Le magistrat se redressa, se levant pour dominer la salle avec tout le sérieux que l'on attribuerait à un individu de telle stature. Mais tous voyaient, tous sentaient que dans sa gorge se muaient des mots qu'il n'aurait jamais su prononcer. Pourtant, il s'y essaya.

- Dans l'affaire qui lie Armand, dénué de patronyme car autrefois orphelin de la Guilde, désormais fugitif sans abri ... à la tragédie que fut la mort présumée accidentelle de ses deux jeunes confrères, noyés dans les courants du fleuve ...

Une profonde inspiration, alors que ses doigts glissèrent sur le manche du marteau. Il paraissait bien plus lourd aujourd'hui, bien plus difficile à soulever. L'attitude lacunaire de sa posture s'exposa lorsque l'outil de jugement qu'il s'apprêtait à abattre se retrouva coincé au niveau de ses yeux.

- Je déclare l'accusé ... coupable d'homicide et responsable indirect d'un second décès.

Les cris d'indignation suivirent, les pleurs de tous ces gens qui connaissaient ce gamin aimable, amical, serviable, qui l'avaient parfois hébergé. Tous les foyers qui l'avaient réchauffés, les plats qu'on lui avait servis, chacun de leurs auteurs s'éplorait d'une décision qui pourrait paraître si injuste. Tous se levèrent, se mirent à crier, certaines insultes défilaient à l'encontre de la procuration. June les regardait, immuable, stoïque face à ce déferlement d'émotions. Elle ne manifestait aucune expression, aucun indice que tout cela ait pu l'ébranler. Elle avait fait son travail, elle avait fait ressortir la vérité. Le jeune homme avait poussé l'un de ses amis et l'autre avait voulu le sauver de la noyade. Sous le coup de chaud d'une bagarre entre gosses, il avait accompli l'irréparable et aujourd'hui il payait de son erreur. La justice est parfois inflexible, mais jamais calomnieuse. La vérité était sortie de la bouche de l'enfant que deux gardes traînaient hors de la salle d'audience, en direction des cachots.

Et dans tout ce tumulte, la procureure restait immobile, tournant ses yeux vers le juge dont l'expression coupable laissait murmurer ... "qu'est-ce que vous m'avez fait faire ?". La loi est dure, mais l'ignorance, l'insouciance ne peuvent jamais excuser la maladresse qui coûtent des vies. June lui tourna le dos, prenant la sortie à la suite des gardes, contemplant les crachats que l'on envoyait à ses pieds d'une posture monacale.

Lorsqu'elle poussa les portes, elle vit son mentor qui l'attendait, appuyé contre la statue de l'allégorie de la justice en ce bas monde. Son air était sombre, froid, désapprobateur. D'une parole tremblante, il s'enquit.

- Est-ce que tu as eu, ne serait-ce qu'un instant, une once de pitié pour ce jeune homme ?
- Pas la moindre.
- Même en sachant que sa culpabilité sera son plus grand châtiment ?
- Et la geôle sera la garantie qu'il n'en souffrira qu'une fois.

Justin hocha la tête, lui-même perturbé par cet élan inflexible qui donnait à son ancienne pupille, un air vindicatif et cruel. S'écartant du mur, il soupira en silence, avant de faire chemin dans le couloir vers la sortie.

- Viens. J'aimerais t'inviter pour le repas.
- Où ça ?
- Tu le verras lorsque l'on y sera.

Une vingtaine de minutes de marche silencieuse suivit, à la manière d'une veillée funéraire, aucun des deux procureurs ne s'adressa le moindre mot. Ce ne fut qu'arrivé devant l'enseigne que sir Ordèle, de son nom, ne retourna le visage vers l'albâtre jeune femme qui regardait la façade et la clientèle. "La table ronde" ... drôle d'appellation qui ne lui inspirait absolument rien.

- La spécialité y est saugrenue, mais je gage que l'endroit est adéquat.

Calmement, June s'avança au côté de son ancien mentor, leva le visage vers l'enseigne et poussa la porte de l'entrée. Premier et seul constat, les tables y étaient effectivement rondes. Etait-ce là l'unique justification pour le nom de cette auberge ? Le tout paraissait bien rustique, pas vraiment une enseigne de la haute, donc. Justin n'était pas vraiment le meilleur pour choisir les lieux des repas. De son air si impassible qu'il en devenait condescendant, la semi-ange analysait la pièce avec le regard d'un critique.

- Tout cela ne paye pas de mine.
- Je te préviens, maintenant. l'avertit Justin. Tu ne vas pas aimer, ici.
- Ne gageais-tu pas que l'endroit était adéquat ?
- Si, mais pas qu'il te plairait.

Il s'approcha d'une table et s'y installa, June fit de même, fronçant des sourcils en regardant tout autour.

- Pourquoi m'y avoir emmenée alors ?
- L'enseigne dans laquelle tu te trouves est partiellement une oeuvre caritative pour un orphelinat, le même où résidait autrefois notre cher Armand, que tu as envoyé dans les cachots à côtoyer voleurs, violeurs et meurtriers.
- Il devrait s'y sentir chez lui.
- C'est tout ce que tu as à dire, June ? C'est vraiment ce que tu penses ?
- N'espère pas me faire regretter le procès, je n'ai fait que faire dire la vérité au mioche. Tu veux blâmer quelqu'un ? Tourne-toi vers le juge qui a rendu le verdict.
- Tu n'étais pas obligée d'ainsi l'exposer, le gamin est la cause d'un accident, mais ce n'est rien de plus que cela.
- Il a poussé son ami dans le fleuve. Les accidents sont indépendants de la volonté. Le gosse n'a peut-être pas voulu les tuer, mais c'est ce qui est arrivé.
- Et qu'est-ce que tu espères que la prison règlera à cela ?
- Il n'y a pas de courants d'eau dans les cachots.

Les paupières de Justin s'alourdirent, dépité du caractère radical qu'avait adopté celle qu'il avait pourtant formé lui-même. Résilié à ne plus débattre, il leva la main pour appeler quelqu'un au service. June, avachie contre le dossier, lui rendait toujours cette même oeillade impassible, concluant.

- Un crime est un crime, orphelin, bourgeois, adulte, enfant, femme, homme, tout le monde est concerné. Et si demain je devais condamner, prenons, la personne qui est à l'initiative de cette enseigne de charité, alors je le ferais sans plus sourciller. L'innocence est une présomption, rien de plus.
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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyRe: Journal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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Si je commence à goûter à tous je vais ressortir d'ici avec, au moins, 10 kg de plus ! Farine, levure, olives noires et vertes, huiles d'olives, sel, fromage de chèvres, fromage de brisglass, viande de brisglass, d'agneau, d'oglion, de sharhound, de grandbun, œufs de cocatrix... Tellement d'ingrédients à vérifier, d'ailleurs il faut que je à demander à Mr.ARTWING ou Melle.GROM s'il est possible de m'avoir du skullcrab ou du kraken, pour les pizzas à thématique marine, j'auria bien pousser jusqu'à demander du Yevara mais, pour la touche crustacé le skullcrab fera très bien l'affaire. D'ailleurs, je doute que le prix me soit abordable, au jour d'aujourd'hui, même en passant directement par Mr.ARTWING et Melle.GROM.

Vérification de l'inventaire fait, le goût est au toujours au rendez-vous. Je me demande encore si nous sommes prêt à lancer les pizzas à croûte fourré, surtout au fromage fondu - Tj  et Callisto adorait celle-ci...  Et Jen aussi d'ailleurs - il m'est d'avis que mes cuisiniers ont encore besoin de pratique en laboratoire - ma cuisine en somme - mais pas ce samedi, j'ai promis une visite des enfants à la maison de retraite de la Guilde, tellement de chose, sans compter les missions d'accompagnement qui me tombent sur le nez et, me bouleverse tous mon planning ! Enfin, ce n'est pas comme ci je n'avais jamais eût l'habitude de cela...
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La Terre, 2014 :
Nous étions en voiture, nous venions à peine d'arriver chez nous :
- M'man, j'ai pas cours cette après-midi, on peut aller au cinéma ?
- Ma pauvre Callisto - Oh chérie, je... Je dois remplacer Melle.HAGEN pour son cours, je suis désolé.
- C'est... C'est pas grave, je demanderai à Jen - me dit-elle, en cachant sa tristesse derrière un sourire.
- Je me demandais, comment avait fais Kelly... Celle que j'avais cru être ma mère, en ce temps-là - Ecoute, tiens moi au courant des horaires de projections, du film que tu souhaite que nous voyons ensemble et, si c'est possible, je te retrouverai au cinéma après mon cours, ok ?
- Vint alors ce sourire sincère, qui illumina son visage - Chouette ! Ok, j'te tiens au courant !
- Et vint l'appel de Jack sur mon portable - Oui Jack ?... C-comment ?! Mais... Mais j'dois assurer le cours de Melle.HAGEN, qui va la remplacer ?... Oh, Agnès s'est donc finalement proposer. Combien y a-t-il de blesser ?... - Et je vois alors le sourire de Calli' s'étioler lentement - Je fais, aussi vite que je peux.
- J'vais, réviser dans ma chambre - me dit-elle en sortant de la voiture.
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Bref, après avoir régler les détails matériels, il était temps que j'aille vérifier la "température de la salle" et, par la même me présenter au potentiels nouveau clients - merci Michelle, pour ta  mémoire eidétique - je n'ai pas une mémoire aussi performante que celle de Jack, mais celle de Michelle m'aide grandement. Je vais donc à la rencontre des personnes, leur demandant si tous ce passe bien, si leur plat leur conviennent et, je suis forte aise de constater que le concept des table ronde fonctionne, au niveau de la facilitation du partage et de la communication - il faut que je pense, à faire appel à un ébéniste autre, pour installer des plateaux tournants au milieu des tables rondes.

Mon regard est alors attirer par de nouvelles énièmes têtes, mais l'une plus que l'autre : une jeune femme, possédant de long cheveux blanc mais, à l'air froid, apathique ? L'homme qui l'accompagne est tous le contraire mais, son visage n'exprime pas grand chose de positif non plus. Ils n'étaient donc que deux et, faisait un fort contraste avec mes autres clients au niveau vestimentaire : sobre mais soigné, et vu l'expression de leur visage à tous les deux et, surtout la posture qu'avait adopter la jeune femme, tel une adolescente que l'on avait traîner là je dirais... Mon établissement ne devait absolument pas faire partie de leurs habitudes. Malgré le résultat de cette petite analyse rapide, je n'allais pas faire fis de leur présence, traitons les comme des clients ordinaires.

Je m'approchais donc d'eux avec un mon sourire et ma jovialité habituels, quand je perçu ceci, venant de cette jeune femme "[...]si demain je devais condamner, prenons, la personne qui est à l'initiative de cette enseigne de charité, alors je le ferais sans plus sourciller. L'innocence est une présomption, rien de plus." mais, me condamner pourquoi ? Cela m'avait arrêter dans mon élan, je devais cependant garder le sourire et les accueillir, comme il se doit. Je poursuis donc mon approche et, arriver à leur table me présente, alors qu'une de mes serveuses viens s'occuper d'eux en leur donnant les menus, présentant les diverses pizzas :

- M'adressant à la jeune femme - Et bien, j'espère que ce ne serait pour rien de trop grave - lui dis-je en souriant, et repris plus généralement à l'attention de l'homme et la femme - Je me présente, Princesse Izy Kelly Georgia Michelle de la Maison WINGER, mais vous pouvez vous contentez de Melle.WINGERNon, pas mon prénom, on ne se connait pas assez pour ça, surtout vous souhaitez m'envoyer en prison, pour je ne sais quel raison - Enchanter de faire votre connaissance. Ce lieu n'est pas dans vos habitudes, si je ne m'abuse, j'espère cependant que vous y passerai un bon moment - et malgré tout, j'étais tout à fait sincère, et je fis signe à ma serveuse qu'elle pouvais partir - Laisse, je m'occuperai de celle-ci.
- Très bien Melle.WINGER - dit elle en s'inclinant légèrement devant nos clients, et allant s'occuper d'une autre table.

Pourquoi m'en occuper moi-même ? La curiosité ? Qu'est-ce qui avait bien pu, les pousser à quitter leur milieu naturel, pour atterrir ici ? ''si demain je devais condamner" la jeune femme et, peut-être l'homme aussi, avait le pouvoir de "condamner" ? Sans l'énoncer de la "présomption d'innocence" : des avocats ? Ou autres magistrats ? Potentiellement, je lançai donc pour lancer un début de conversation, en attendant qu'il fasse leur choix :

- Ne travailleriez vous pas dans les affaires de justice ?
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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyRe: Journal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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La conclusion de June trouva ponctuation, mais pas chez l’interlocuteur recherché, plutôt vers une jeune femme qui partageait son teint capillaire. Facile de deviner qu’elle était la gérante qu’elle venait d’accuser, mais malgré l’intervention qui aurait pu s’associer à une prise en flagrant délit de cruelle supposition, June ne fit que la regarder avec son même air froid et immuable. Du tac au tac, comme un réflexe à une question qu’elle aurait entendu des milliers de fois, elle répondit immédiatement.

- Cela ne dépendra que de vous.

Le regard noir de Justin s’enfonça dans grisonnantes pupilles dont un seul sourcil se leva, comme un « tu as un problème ? » silencieux. Le plus aimable des deux s’excusa bien évidemment …

- Pardon … madame.

… avant de laisser à la tenancière tout le loisir de s’exprimer, et elle se présenta en tant que Princesse. June crut à une mauvaise blague, Justin demeura souriant et cordial. Elle invita à ce qu’elle soit appelée Mademoiselle Winger, mais la magistrate savait pertinemment que le premier nom qui lui viendrait pour cette jeune femme serait le bon. De bonnes manières, une éducation certainement propre en est à l’origine ce que l’albâtre pouvait saluer, mais aujourd’hui, elle se sentait particulièrement piquante. Il fallait dire que la leçon de morale de Justin n’avait eu aucun autre effet que de lui mettre les nerfs à vif. Rigoler n’était pas dans ses habitudes, alors ce sourire qui se profilait au coin de ses lèvres ne pouvait aucunement être une bonne nouvelle. Lorsqu’elle prit congé, l’ancien menton releva bien cette mimique et sut immédiatement y réagir.

Une étrange conversation eut alors lieu, une conversation muette, qui ne put exister que grâce au don de Justin qui s’avérait fort pratique pour communier en silence. Le dialogue n’était nulle part ailleurs que dans leurs esprits à tous deux.

- Ne t’y avise pas.
- De ?
- Tu le sais très bien.
- Je l’ignore.
- Je t’interdis de manquer de respect à ces braves gens.
- Je n’oserais pas.
- Arrête.
- Je n’ai pas commencé.
- Ne l’envisage même pas.
- Où sont vos preuves, procureur ?


Cet échange ne dura que le temps que la gérante n’instruise à son employée d’aller servir une autre table que la leur, elle avait eu la décence de remarquer leur origine aisée, il était naturel que de gager la plus haute hiérarchie à la responsabilité de leur tablée. L’aimable jeune femme qui faisait le service leur posa donc la question de leur profession. Peut-être aurait-elle dû s’en abstenir ?

- C’est le fait d’avoir parlé de vous passer les fers qui vous a mis la puce à l’oreille ?
- June ! Il haussa le ton, elle élargit son sourire. Excusez-la elle est aussi grossière que … honteusement douée.

Le compliment alla droit au cœur de la jeune femme, si l’on pouvait vraiment qualifier l’intérieur de son buste de la sorte. Elle ne le cacha pas, son expression aborda des airs hautains qui semblaient provoquer son tuteur. Si l’on plissait les yeux, on aurait pu lire « et ça t’énerve, hein ? » gravé au bord de ses lèvres. Elle n’en dit pas plus.

- Oui, nous sommes tous les deux dans la justice, procureurs pour être précis. Nous sortions par ailleurs d’un procès et …
- Connaissiez-vous un certain Armand, seize ans, tignasse brune ébouriffée et un corps si squelettique qu’on aurait pu jouer du clavecin dessus ?

Arrête-toi ! résonna dans son esprit, mais la procureure semblait très motivée à l’idée de continuer l’exposition du jugement de la matinée, plus encore à quelqu’un qui semblait intéressée par l’idée d’aider ces pauvres âmes en perdition qu’étaient les sans-parents.

- Il est passé devant un magistrat ce matin. L’idiot a tué deux de ses amis par accident en en jetant un dans le fleuve à la périphérie de la cité. C’est moi qui étais chargée de monter le réquisitoire à son encontre et il écoule désormais une lourde peine dans les geôles de la cité pour homicide.

Son sourire avait disparu, seul demeurait sa cruelle expression indifférente, détachée.

- La question que j’aimerais vous poser est la suivante, « princesse ».
- June !
- A quoi sert l’argent que vous collectez ici si ce n’est détruire des vies déjà morcelées tout en entraînant d’autres avec ? Le gamin était apprécié de la populace mais je ne comprends pas pourquoi quiconque s’attacherait à des traînes misères qui, de toute manière, ne servent qu’à faire monter le niveau des eaux du fleuve avec leurs cadavres. Elle apposa son menton sur ses poignets et conclut. Si vous voulez bien m’éclairer, vous me rendriez service.
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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyRe: Journal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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"Cela ne dépendra que de vous" suivis de "Pardon... Madame" s'était suivi lors de ma présentation, alors qu'un léger sourire s'était dessiner sur son visage pâle et, que je m'entretenais avec ma serveuse. Elle répondit donc à ma question "C’est le fait d’avoir parlé de vous passer les fers qui vous a mis la puce à l’oreille ?" alors que celui qui l'accompagner, suivait encore derrière "June ! Il haussa le ton, elle élargit son sourire. Excusez là elle est aussi grossière que … honteusement douée" j'haussais un sourcils à cette remarque. Ce n'était pourtant, de mon humble avis, qu'une simple question. Sauf s'il se passait quelques choses, dont je n'étais pas au courant entre eux... Grossière donc ? Cela expliquerait il le sourire soudain, sur le visage de ce que l'homme confirma être sa collègue. Des procureurs pour être plus précis, je me permets cependant de répondre simplement, toujours avec le sourire à la question de cette jeune procureure :

- Les fers certes, mais aussi le vocabulaire, ayant eût des amis proches, dans le système judicaire de mon monde.

Toutefois, ma cliente me pose une question, qui semblait suivre les dires de son collègue - qu'elle avait soit dit en passant, couper, confirmant les dires de son collègue sur le savoir vivre de celle-ci. Est-ce je connaissais un certain "Armand" ? Une description du jeune homme, viens compléter son interrogation. Serait-ce en rapport, avec le procès dont parlait son confrère ? Cela ne tarda pas à être affirmer, par la femme de loi. Armand, le pauvre, que s'était il donc passer ? Ce qui suivi m'attrista et, surtout à la façon dont elle le dit... Comme ci elle en était fier. Je la laissais donc poursuivre, alors que nous ne sourions plus, toutes les deux.

"La question que j’aimerais vous poser est la suivante, « princesse »" est-ce que c'était du mépris ? Et de nouveau une sorte de "rappel à l'ordre" de celle-ci, par son confrère mais, elle continua avec ce questionnement "A quoi sert l’argent que vous collectez ici si ce n’est détruire des vies déjà morcelées tout en entraînant d’autres avec ?" et ces termes "populace", "traînes misères"... En vérité, la véritable question été, selon moi, "je ne comprends pas pourquoi quiconque s’attacherait à des traînes misères". Un nouveau puzzle. Toutes les informations mise bout à bout, mes lèvres s'étirèrent malgré moi en de léger rictus - surtout pour ne pas en rire en fait, cela aurait été malpolis - à la fin de sa tirade.

Oui, il m'était venu à l'idée, que cette jeune femme me provoquait sciemment, juste pour s'amuser - comme une adolescente teste les limites de ses parents - mais, pourquoi cela ? Quoi que j'en dise, quoi que je réponde : elle s'en ficherait sûrement. Au vu des mots employés et de sa gestuels, elle était toute prête à répliquer et, pas des plus diplomatiquement. Je devais cependant, quand même, ouvrir ma bouche : oui, il n'avait toujours pas commander et, je gardais toujours mon objectif. Alors pourquoi ne pas en profitez pour lui répondre ? Toujours, toujours avec le sourire - après tout, ce sont des clients :

- Je pense, Melle.June - c'est ainsi que l'appelait son confrère, c'est ainsi que je l'appelarai puisqu'elle ne s'était elle même pas présenté - que la véritable question, se porte sur votre incompréhension. Vous avez dis, ne pas comprendre "pourquoi quiconque s'attacherai à des traînes misères". Ainsi, si vous résolvez cette incompréhension, vous aurez la réponse à votre question première. Je vous poserai donc, moi-même, ces questions : Pour les citoyens de Portalia, appréciaient ils ce jeune garçon ? Qu'avait ils de si spéciales ? et aussi - mon sourire s'accentue - que souhaitez vous commandez ? Puisque je suis aussi là, pour cela mais, reprenons. En fait, votre première question, est déjà emprunte d'une réponse vous appartenant : pour vous, ces vies sont inutiles et cela, à cause de votre incompréhension. La réponse à celle ci est : la compassion et, d'une façon tout à fait logique, l'on ne peut pas comprendre que ce l'on a pas appris ou, à défaut, reçu dans sa vie, n'est-ce pas ?

Comment aimer, savoir ce qu'est l'amour, quand on en a jamais reçu ? Il y a des gens, qui ne le savent pas, parce qu'il ne cherche pas, ou n'en veulent pas. Quand on reçu quelques choses, on ne peux que l'exprimer, parfois même malgré soi. L'expression de cette jeune femme, verbal ou gestuel, était claire : elle n'avait jamais reçu d'amour ou de compassion, ou alors, si peu et cela était très triste. Pour ces gens qui n'en veulent, ces bien souvent plus parce qu'ils en ont peur, qu'ils préfèrent considérer cela comme une "faiblesse". Puis je repris, au sujet d'Armand :

- En ce qui concerne Armand, oui, je l'ai connu et vous donne les réponses aux questions que je vous ai poser : c'était un bon garçon. Serviable, pleins d'entrain à aider les autres mais, qui s'est laisser influencer d'autres jeunes gens, eux même embrigader par des gens peu fréquentable. Je vous remercie toute fois pour ces tristes nouvelles, je pourrais ainsi en avertir sa jeune encore à l'Orphelinat - Je baisse la tête en y repensant - il souhaiter trouver du travail, et disait en avoir trouver dans le Quartier Nord. Il voulait, se construire une situation, pour ensuite prendre soin de sa petite sœur, lui même - puis je relève la tête - est-ce que cela excuse ce qui est arriver ? Non, toutefois, vous dîtes bien que cela est arriver par accident ? Et vous parlez de 2 victimes, accidentelles mais, qu'il n'en a jeter qu'un dans le fleuve, comment l'autre victime est-elle morte ? Car, le connaissant, il m'est d'avis que s'étant rendu compte de son erreur, il aurait tentait de sauver son camarade mais - et, je ne puis m'empêcher de lâcher un soupir - ce dont je me souviens, à la période ou il a quitter l'Orphelinat en tous cas, c'est qu'il ne savait pas nager.

Très franchement, je ne sais pas comment fonctionne le système juridique d'ici, comment il traite leurs investigations. C'est dans des moments comme celui-ci, que j'aimerai que Sharon et Jack soit présent. Sharon étant avocate, aurait peut-être pu demander un sursis d'enquête, et Jack conduire celle-ci... Ils me manquent. Même s'il m'est arriver de les assister, je ne saurais comme mener ce type d'investigation correctement et, je ne peux tous simplement pas être au four et au moulin entre : mon poste de médecin à la Guilde, mes temps d'enseignement à l'Orphelinat et, ici. Je pourrais toutefois rendre visite à ce chère Armand, il doit être anéanti de ce qu'il a fait. Sa petite sœur aussi, je l'emmènerai en visite, qu'ils puissent continuer à se voir. Qui sait, peut-être que l'on peut "faire appel", ici aussi mais, qui le fera ? Surtout, si la plupart des gens de droit de ce monde, pense comme cette June... Au moins, pour une révision d'enquête, car elle n'a à aucun moment parler de témoins oculaires, ou même ne serait-ce qu'une réduction de peine pour "homicide involontaire" mais, est-ce que ce termes pénal existait ici ?
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descriptionJournal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde" EmptyRe: Journal d'Izy WINGER 2 : "A la table ronde"

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