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Puissance d'essence de départ :
Izy : 750
Saerys : 625

Il n’était pas spécifiquement taillé pour les rixe, cela voyait, il était d'ailleurs parfaitement humain en tous point. Un humain cependant très loquace, et d'une grande éloquence, les ingrédients parfois d'un beau parleur charismatique à ce que l'on m'avait aussi rapporter. Dans ses yeux, brûlait pourtant la flamme de la détermination, mais à quoi ? Se faire étendre par quelques roustes bien bien placer ? J'en doute, mais c'est bien qui l'avait amener là, à l'infirmerie de la guilde.

En fait, ce jeune homme, Saerys, avait à ce que l'on m'avait dit, une bien triste histoire et un point commun avec moi : la noblesse. Toutefois, au vu du sourire quelques peu moqueur accompagnant cette information, je fus assez dubitative sur le sujet. Ce qui n'a pour autant pas empêcher, que l'on me demande de m'occuper de lui, j'étais une soignante après tout, mais pas question d'utiliser mes pouvoirs.

Au premiers abord, il aurait même pu se passer, de passer par ici, mais la guilde ayant aussi un rôle de police dans cette société, le conflit qui avait eût lieu dans la taverne à proximité, devait avoir des conséquences légales. Toujours est-il que je n'étais pas là, pour juger de cette affaire, qu'il en soit la cause ou la victime, mais pour soigner les dommages physiques dû aux coups qu'il avait reçu. J'opterai donc pour une solution ou une autre, quand j'aurai vu l'étendu des dégâts, car s'il s'agit de simples contusions, ces choses peuvent très bien guérir d'elle même, spontanément, ou être un petit plus compliqué et évoluer, selon la région du corps ou elles sont localisé.
Je m'approche donc de lui, avec un sourire, les mains jointe et me présente :

- Bonjour Mr.LUCERI, je me présente, Princesse Izy Kelly Georgia Michelle de la Maison WINGER, mais vous pouvez m'appeler Dr.WINGER. Enchanté de faire votre connaissance - présentation, j'entre dans le vif du sujet - on m'a charger de vous examinez, afin de voir la gravité et l'étendu de vos blessures.

Dernière édition par Izy WINGER le Mar 14 Déc - 23:05, édité 1 fois
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Quelque chose d’immensément stupide de cachait derrière l’idée de participer à une rixe qui n’est pas lucrative et dont la probabilité d’en sortir vainqueur avoisine celle de percuter un dieu déguisé dans une taverne. La-dite taverne n’accueillait aucune divinité, à ma connaissance, son existence même insultait les lois du raffinement. C’était une sorte de préfiguration de l’enfer, mais non pas l’enfer littéraire, ardent et en sanglantes nuances de pourpres. Celui qui brûle d’impatience, attendant votre présence, ravi à l’idée recueillant le sel de vos larmes et les cendres de votre corps.

Non, cette taverne est un enfer relativement médiocre. Le genre d’endroit qui vous rebute instinctivement si vous avez un minimum de savoir-vivre. Précisément le lieu où se mêle les gens tristement banals parmi les pires de la société. En toute sincérité, des gens fondamentalement mauvais mais acceptables. Ceux qui se mêlent avec plaisir à des choses terribles, mais qui pour un atome de bienveillance se refusent à la consécration de l’horreur. Ceci dit, cela pourrait aussi bien être un manque cruel d’esprit ou un léger handicap de la volonté.

N’importe quel criminel tenant en respect l’art de la guerre se sentirait insulté d’être puni en tel endroit, et regretterait de ne pas avoir été assez cruel de son vivant. Mais vous ne le craignez pas pour autant, vous aimez en mépriser les membres. Quel plaisir immense l’ordre des choses a t’il fait à l’Homme en lui offrant nombre d’inférieurs. Je ne suis pas sûr que je puisse encore me targuer d’être meilleur que ces gens, mais le croire est bénéfique. Je suis persuadé que je n’ai pas besoin de savoir la vérité, certains la pensent cruelle, moi je la dirais austère et encombrante. Comme une maison sans volets, bien sûr vous pouvez y vivre paisiblement, mais vous n’échappez jamais à la lumière du jour, qui de ses yeux de feu, trouble votre repos.

Et cette querelle ne me concernait aucunement, bien que je vous avoue que j’aime que les choses dangereuses ne me concernent pas. Le déni est un délice certain dont se délectent les rares élus qui en connaissent la valeur. Pire, j’avais tenté d’aider mon prochain ! Que l’on ne m’y reprenne jamais, le monde est ingrat.

Me voici donc étendu sur un lit d’hôpital, fixant un plafond blanc. D’une blancheur éclatante que je n’avais pas vu depuis longtemps. Et cela me dérangea quelque peu. Si cela pouvait auparavant me rappeler les perles de ma mère et le satin des draps tendus, maintenant je ne supporte plus la stérilité de cette couleur fade et triste. La pureté repose sur le principe de l’absence. Absence de souillure, certes, mais le vide est plus terrifiant encore.

Une femme s’approcha de moi, aux cheveux étrangement blancs et je trouvais l’ironie merveilleuse. Seulement elles me souriait, d’un air agréable et tenait entre ses mains de quoi soigner mes blessures. Notez que j’aurais pu être un martyre, moi qui ai souffert pour le bien d’autrui. Seulement je trouve que l’air béat des saints que l’on retrouve sur les icônes ressemble à s’y méprendre à une expression aussi profonde qu’une flaque d’eau donnant la sensation d’une absence totale d’intelligence. A défaut de pouvoir nous montrer le saint esprit, ayez l’obligeance de ne pas nous cacher le vôtre.

Elle se présenta et la longue liste de prénoms se succédant me parut interminable. Mais le titre de docteur était intéressant, il l’est toujours en réalité. Au moins elle avait un diplôme, et pas des moindres. Ce qui ne pouvait que me ravir étant donné certaines de mes blessures

Seulement elle attisa ma curiosité. Je n’ai jamais entendu parler de la maison Winger, mais entre vous et moi, les nobles semblent ces temps ci apparaître subitement et sans prévenir comme une maladie contagieuse. Mais ce serait hypocrite de parler de légitimité.

_De Winger ? Je n’en ai jamais entendu parler, mais cela fait bien longtemps que j’ai quitté la vie mondaine avançais-je avec un sourire léger.

Puis me rappelant que l’on doit être cordial avec son médecin, je poursuivis.

_Pensez-vous que ces blessures, guérirons rapidement ?

Je voulais lui demander si j’allais mourir, mais ce ne fait pas très valeureux. Ni même très informé. Seulement j’ai vu quelqu’un d’empoisonner le sang avec une écharde. Et je ne suis pas d’une nature sereine. Peut être finirais-je défiguré ? Consentez que c’est un problème quand vous n’avez pas de talent particulier.
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"De Winger ? Je n’en ai jamais entendu parler, mais cela fait bien longtemps que j’ai quitté la vie mondaine" et pour cause, cette maison, cette famille "mondaine" n'existe pas en ce monde. Que dirait-il si je lui disais, que c'est plutôt le nom, d'une famille d'elfe qui n'ont rien à voir les "elfes" qu'il peut connaître, et vivent en petit groupe de villages endogame ? Je vous rassure, ils ont quand même réussi à éviter la consanguinité en accueillant de rares étrangers "extérieur", avec parcimonie. Je lui répondis donc sincèrement, d'une traite à deux interrogations, dont la seconde était "Pensez-vous que ces blessures, guérirons rapidement ?" :

- Je m'assis près de lui sur son lit, et le regardais toujours dans les yeux, lui souriant toujours - Cela est tout à fait normal, que n'ayez pas entendu parler de la maison WINGER. Je suis une nouvelle invoquée, arriver il y a un peu plus d'un an maintenant. J'en suis, quelques sorte, la seule représentante. Dans ce monde en tous cas, à Portalia en tous cas - je fis une courte pause, avant de reprendre sur son second questionnement - quand à votre guérison, cela dépends de 2 facteurs indissociables : vous et moi, comme une clé en deux parties. Agissons donc ensemble.

Je devrais sûrement lui demander, s'il n'a pas d'antécédent médicaux, s'il n'est allergiques à aucun produit quelconques ou médicament et... Je ne pense pas qu'il pourrait m'en dire grand chose, car fallait-il encore qu'il en comprenne la démarche. je pouvais toute fois l'interroger, sur les circonstances qui avez causer ces blessures, sait-on jamais s'il m'indique qui a était blesser avec une arme, qui eût l'air d'être rouillé. Car je doute, qu'ici à Portalia l'on puisse être vacciné contre le tétanos... Mais, je trouverais bien quelqu'un fera - ou tentera - de faire disparaître cela "d'un coup de baguette magique" comme on dit, ou par je ne sais quel décoction alchimique. J'en suis persuadé. Remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je l'interrogeais donc :

- Ce que je peux observer, c'est que vous êtes conscient et être capable de communiquer convenablement, ce qui est en soi déjà un bon point. Maintenant, je voudrais savoir ce qui vous a amenez à récolter ces blessures, je veux dire quel circonstances, avec quoi avez été blesser ?

Être médecin, cela pouvait aussi être assimiler à une investigation de détective, une comparaison que Jack n'a jamais cessez de me rappeler. Est-ce je lui en veux encore ? La réponse est oui. Est-ce que cela est justifier ?... Non, pas vraiment. Il n'a fait que ce qui était juste et, on pourrait dire, comme il aimait aussi à le dire si souvent, qu'il n'avait fait que son travail. Pouvais je réellement lui en vouloir, et continuer de lui en vouloir pour ça ? Partant d'un postulat personnel, basé sur mon propre ressenti... Ce n'aurait pas été juste pour Michelle. C'était, sa vie. Je poursuivis tout de même :

- Essayer, de n'oublier aucune détails Mr.LUCERI, cela peut-être crucial pour votre bon, et rapide, rétablissement. Si vous ne souhaitez pas, me partager les raisons profondes qui ont conduit à aux circonstances de ces blessures, soyez à l'aise, ne me les dîtes pas. Je ne suis pas là pour vous jugez en quoi que soit, je... Fais juste mon travail de soignante.
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Une nouvelle arrivante issue d’une famille noble ? Cela me dit froid dans le dos. Imaginez que tous les nobles débarquent de tous les univers, à quoi cela me servirait de rêver de retrouver mon statut s’il n’a plus aucune valeur. Cruelle loi qui régit le monde, seule la rareté a de l’intérêt. Il faudrait donc que ma sœur et moi trouvions d’autres qualités que notre ascendance et je vous avoue que ce n’est pas gagné.

Je supposais qu’elle n’avait pas réellement eu le choix, les nobles ne quittent pas leur vie pour travailler avec des gens comme ceux de ma nouvelle classe sociale, non ? Ils ne se débarrassent pas de leurs privilèges comme l’on se débarrasse d’un encombrant et humiliant péché, en décidant du jour au lendemain qu’il est préférable qu’il disparaisse. Certes, je conçois qu’il y a toujours des exceptions, mais personnellement je ne les comprendrais jamais. Certains argumenteront en disant qu’ils ont du courage, plus de valeur que le commun des mortels parce qu’ils sacrifient leurs avantages sur l’autel de la justice pour gagner leur liberté ou un tout autre ridicule concept. Mais moi je n’y crois pas, et je ne veux pas y croire. Parce que je n’aurais sincèrement jamais pu le faire, que le courage c’est pour ceux qui n’ont rien à perdre, dans le cas contraire c’est de l’égoïsme et de la vanité. Allez-y, sacrifiez vos privilèges cela satisfera votre bel égo.

Je me mis donc à croire dur comme fer qu’elle était arrivé ici contre sa volonté, forcée par je ne sais quelle obscure puissance. Son départ ayant été provoqué par un événement tragique, une situation désespérée. Ce qui je vous l’avoue aiguisa ma curiosité. Seulement je ne savais pas si j’avais le droit de lui poser cette question. Si nous étions dans l’un des salons que ma mère organisait, j’aurais pu le faire. Les notables et nobliaux aiguisaient leurs langues et glorifiaient l’impertinence, c’était souvent à celui qui saurait se montrer le plus vindicatif. Souvent l’on vous posait des questions dont on avait déjà la réponse pour le simple plaisir de vous entendre vous débattre avec vos propres mots. Gare à vous si vous osiez mentir.

Seulement depuis le début de mon errance, j’ai remarqué que les chers habitants des bas fonds de Portalia semblent proches de leurs secrets et craignent de les dévoiler. Oh, ils ne sont pas mieux protégés que ceux des nobles sangs et autres gens de relative qualité. Mais comme peu de gens s’y intéressent et que l’Homme se fourvoie toujours sur son importance, personne ne tente de les dévoiler. Ainsi, ils obtiennent l’illusion qu’ils sont particulièrement bien gardés.

Et comme je ne sais pas ce que cette Mademoiselle de Winger pense de ses propres secrets, je jouerais des demi-mesures.

«Vous venez donc d’arriver, j’espère que vous n’avez pas eu trop de mal à vous habituer à Portalia. Est-ce si différent de là d’où vous venez ?»

Elle me paraissait d’une grande douceur. Et c’était la première fois depuis bien longtemps que j’avais le plaisir de rencontrer quelqu’un qui me traitait ainsi. En dehors de ma pauvre Sarine. Penser à elle me fit me rappeler qu’il faudrait que je lui invente une nouvelle histoire pour expliquer mes blessures. Elle sera tout bonnement terrifiée en me voyant dans cet état. Soit, ça lui passera sûrement l’envie de partir à l’aventure. Envie que je tentais de réprimer chez elle depuis longtemps. Oui, bien sûr que la rareté offre une plus grande valeur, mais ce n’est pas pour autant que je dois me débarrasser de ma sœur. Être le seul représentant de la famille ne m’attire pas encore.

Vint ensuite le moment tant redouté où elle me demanda pourquoi le sort avait il décidé de me jeter aux pieds de ses talents de médecin. Une question ma foi toute légitime mais qui me laissa quelques instants parfaitement silencieux. Puis je lui offris un léger sourire. Les Hommes qui participaient aux salons de ma mère meublaient les blancs par de beaux sourires, puis ils commençaient leurs phrases par de courtes introductions du type «Bien-sûr que je vais vous le dire» ajoutant ensuite pour quelle obscure raison la question est légitime. Après tout, votre interlocuteur est à moitié satisfait si vous lui faite croire que sa démarche est admirable. Et cela leur laissait le temps de réfléchir.

-Bien-sûr sur je vais vous le dire. Vous avez raison, c’est un travail d’équipe et c’est le moins que je puisse faire pour vous aider à me soigner, ce qui vous conviendrez, est parfaitement dans mon intérêt.

Je continuais à sourire. Comment lui dire que je n’étais qu’un escroc aux talents discutables ? Que je n’étais pas encore capable d’être un arnaqueur convenable. Mais qu’elle ne se fasse pas de soucis, je ne comptais pas abandonner la profession de si tôt. Pas alors qu’elle est si lucrative et que je suis si déterminé à faire quelque chose de ma propre existence. Bien-sur, le projet est immoral mais que voulez vous j’ai toujours trouvé une certaine volupté, un plaisir grisant, dans la bassesse.

Seulement ce qui me rendrait encore plus coupable à ses yeux c’est que j’avais usé de son nom de médecin. Que je m’étais dans une moindre mesure moquée de sa profession. J’avais fait croire à certains de mes contemporains à l’esprit étroit que j’étais un véritable médecin. Médecin déchu pour une petite erreur de rien du tout mais que cela n’handicapait pas mes capacités à endiguer les rhumes et autres petits tracas. J’ai même été plus loin en me faisant maître des médecines parallèles et autres choses étranges. Je me suis même amusé à soigner quelques coliques en posant sur le ventre de l’intéressé un caillou vaguement recouvert de cristaux en lui disant de le tourner un certain nombre de fois vers le soleil levant.
Après tout j’avais l’air instruit, et mes prix étaient abordables, c’était parfaitement suffisant pour le peuple de la taverne au coin de la troisième rue partant du grand monument.

-Voyez-vous, j’ai comme passion de venir en aide à mon prochain, moyennant une certaine somme d’argent puisqu’après tout il faut bien vivre. J’ai conseillé à la mauvaise personne un mauvais conseil.

Effectivement, j’ai lu, il y a quelques années, et sans passion, que l’on peut soigner les abcès avec des graines de moutarde écrasée. Justement, c’est ce qu’un client m’a présenté. La plaie purulente m’a fait tourner de l’œil, si bien que j’ai du respirer de l’alcool. Ce qui n’arrangea rien.

Quoique, maintenant que j’y pense, c’était très certainement des graines de sauge.

J’ai découvert, puisque l’on apprend de toutes nos erreurs, que la moutarde vous laisse une sensation de brûlure terrible. Un peu plus qu’un coup de poing, j’ai eu tout à fait le loisir de les comparer.

-Certains hommes ne comprennent pas que les désinfectants peuvent être douloureux, ils en veulent donc à ceux qui leur ont dit, sans malice, d’en enduire leurs plaies.

Je ne mens pas, la vérité peut être formulée de tas de manières différentes. Mais peut être que mon ton n’aurait pas dû être si ironique. Pourquoi se montrer aussi amer pour une histoire aussi banale ?
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"Vous venez donc d’arriver, j’espère que vous n’avez pas eu trop de mal à vous habituer à Portalia. Est-ce si différent de là d’où vous venez ?" Il fallait être sociable avec ses patients mais, cette question... Ai-je eu du mal à m'adapter ? Je suis dans un tout autre monde que le mien, qui se base sur un fonctionnement "naturel" différent, je suis séparer de ceux qui m'étaient proches. Qui me manque. Ils me manquent mais, est-ce que je leur manque autant, qu'ils manquent ? Question stupide, ils ont Michelle, la vraie... L'original. Oh je me sus retrouver avec une nouvelle sorte de pouvoir, priver de ma capacité à voler... Je pourrais dire que je m'en sort plutôt bien, vous ne croyez pas ? Non, en vrai, j'aime ce que je fais. C'est, c'est ce qui m'aide à tenir dirons nous. Il fallait tous de même lui répondre :

- Eh bien, cela n'a pas été très facile mais... Je pense, m'être adapter au mieux, pour l'instant. Quand à ce qui est des différences, pas... Tellement. Car, il y a aussi une certaines diversités d'espèces et de cultures dans mon monde, différentes d'ici certes mais... Disons, que je m'y retrouve.

Que répondre de plus, la question était vaste, et la réponse se devait de l'être tout autant mais, nous n'étions pas là pour cela. Vint alors le moment de sa réponse, à ma propre interrogation, sur la raison de ces blessures, et surtout "comment" et "avec quoi". Alors, à votre avis, vous vous retrouvez sur un lit d'hôpital pour une raison fortuite, lié à une sorte de rixe, et quand votre médecin viens recueillir le pourquoi du comment, lui offririez vous un sourire avant de tous déballer ? Peut-être, selon les personnalités, mais suivis de "Bien sûr je vais vous le dire"... Cela me rappelez le début du discours, de certains politicien à la télévision, type "Mr.LOMBARGO pouvez-vous expliquer, comment vous vous êtes retrouvé lié, dans cette affaire concernant cette jeune fille hybride ?" qu'est-ce que ce vieux grigou a répondu ? "Bien sûr, je vais vous le dire et, les citoyens de notre belle république on le droit de savoir, c'est tout à fait légitime, voici ma réponse, claire et transparente, que vous pourrez vérifié : c'est un complot à mon encontre et..." Oui, bien sûr. Bref, je me disais que ce n'était qu'une formule de politesse mais, au vu du reste... Ne venait il pas de répéter ce que je lui avais dis, sur le fais de travailler ensemble, en d'autres termes ?

Mes yeux se plissant, je restais d'autant plus attentive à ses prochaines paroles et, le reste fut bien plus évasif et, moins construit, que ce qui avait précédent. Je souris intérieurement, mais il se peut que cela ce soit traduit sur mon visage malgré moi. Sa passion était de venir en aide aux autres, mais moyennant récompense - ce n'était donc, sûrement pas un "bon samaritain" - et, qui avait conseillé un mauvais conseil, à la mauvaise personne. Voilà qui était intéressant, j'arquais un sourcils toujours un léger sourire sur le visage, toujours aussi attentive à la suite qui fût "Certains hommes ne comprennent pas que les désinfectants peuvent être douloureux, ils en veulent donc à ceux qui leur ont dit, sans malice, d’en enduire leurs plaies" sans malice avait-il dit. Nous y voilà, et vous noterez que dans tous cela : je n'ai aucune réponse, ma vraie question ?

Je me penche donc légèrement vers lui, et lui tint donc avec le même ton qu'il avait employé, aussi souriante que lui :

- Puis-je vous suggérez, pour une prochaine fois, de laissez les conseils médicaux, à d'authentique médecin ? Cela vaudrait mieux pour votre santé - Je me redresse mais ne change pas d'expression, reprenant - D'ailleurs, vous n'avez toujours pas répondu à ma question, peut-être est-ce faute et, me suis-je mal exprimer. Je reformule donc - Comme il sait si bien le faire - Comment et, avec quoi, précisément, avez été blesser ?

Après tou, ne lui avais je pas assurer, que je n'étais pas là pour le juger, s'il était fautif en quoique se soit, c'était aux autres officiers de la guilde de le déterminer. Bien qu'on puisse me demander mon avis mais, j'étais quand même tenu au secret médical, enfin, je pense. Bien que je doute que cela existe à Portalia. Je rebondis ainsi sur sa dernière déclaration :

- Car voyez vous, Mr.LUCERI, vous avez vous même des plaits, qu'il va me falloir désinfecter mais, on ne désinfecte pas une plaie, ni n'importe comment, ni avec n'importe quoi, vous êtes d'accord avec moi ? - lui dis-je quelques peu taquine.

Ma curiosité me poussais à lui demander, quel était ce conseils et surtout, ce désinfectant qu'il avait semble-t-il conseiller, à la mauvaise personne. Cependant, il y a des choses, qu'il valait mieux ne jamais savoir. Jamais. De toute façon, que j'ai la capacité d'accélérer la guérison de ses blessures ou non, il devra en passer par la désinfection et, il saura ce que c'est, réellement.

Dernière édition par Izy WINGER le Ven 31 Déc - 12:48, édité 1 fois
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Je l’écoutais patiemment, avec un air affecté que j’avais pratiqué bien des années. L’on m’avait dit qu’il me serait fort utile lorsque je ferais mon entrée officielle dans le monde. Et dans quel monde m’étais-je retrouvé ! Ceci dit, ce n’était pas volontaire, en réalité, et contrairement aux nobliaux aux problèmes relativement surmontables, cette jeune femme pour m’intriguait beaucoup. Alors je n’avais pas d’intérêt à feindre puisqu’intérêt il y a. Mais j’ai usé de temps de mensonges qu’ils me paraissent plus naturels que la vérité. Celui qui vous dit que la vérité est préférable au mensonge n’applique pas ses propres dogmes.

Déjà elle avait usé, et peut être inconsciemment, d’une petite technique visant à susciter l’intérêt. Elle était restée si vague, usant de termes d’une imprécision folle, m’offrant une réponse que j’aurais pu deviner moi même. Cela ne pouvait que pousser une âme un tantinet curieuse à vouloir en savoir plus. Et si le propre de l’Homme est bien la curiosité mon espèce ne pourra jamais me renier. Ainsi mon expression si travaillée fut finalement sincère et cela me troubla plus que de raison.

En revanche, aussi certain que je voulais une réponse à mes questionnements, je ne pouvais le lui arracher. Après tout chacun est libre de ses propres secrets, chacun peut faire ce qu’il veut de sa propre histoire. Certains l’embellissent tellement qu’ils s’inventent de faux souvenirs sans s’en rendre compte. D’autres bien au contraire, préfèrent noircir leurs propres secrets pour s’accorder une légitimité dans la souffrance. Quant à la dernière catégorie, elle s’arrache au passé et ne regarde plus que l’avenir même si cela finit par leur offrir une vision du monde bien étriquée. Ils noient leurs souvenirs au plus profond de l’abîme de leur esprit avec les péchés et les pensées coupables. Je suppose que je mélange un peu tout cela, oscillant entre une glorification quasi mystique de mon passé, oubliant jusqu’au fait que je haïssais la grande demeure en pierres de mon père, et mon désir farouche d’oublier tout ce qui s’y est déroulé. Le déni est le plus doux des amis, il ne vous bouscule jamais, ni dans vos convictions ni nul part, il n’attaque pas votre espoir et ne vous offre que plaisir et satisfaction. Peut être que je pourrais moi aussi offrir un peu d’espoir, même s’il sonne cruellement faux.

-Je vois que vous avez réussi à retrouver un poste de médecin c’est que vous avez sûrement bien réussi votre adaptation à cette nouvelle vie !

Seulement la suite de la discussion fut bien moins pleine d’espoir que le début. Elle m’offrît un sourire quelque peu caustique, l’un des miens, et je me sentis subitement dépouillé de mon arsenal. Elle faisait donc partie de ces interlocuteurs qui soulignent toutes vos petites manipulations et répètent leurs questions, ceux qui méritent quelques petites malédictions. Ainsi, elle réitéra sa demande.

-Bien évidement docteur, vous ne m’y reverrez plus. J’abandonnerais même l’idée d’apprendre. Et s’il le faut je ne remettrais plus jamais les pieds dans cet endroit.

J’usais d’un ton cruellement offusqué. Ainsi si jamais elle me reprend à ce genre d’activités j’invoquerais mes décisions prises sur le coup des émotions et ma volonté farouche de m’instruire, plus grande encore que le souvenir de la douleur et de l’échec. N’est-ce pas honorable ? N’est-ce pas une pensée commune parmi les gens de bien ? Que disent-ils déjà ? N’abandonnez jamais ? Soit.


J’aurais aimé lui jouer l’un de mes tours. Poser une main sur mon cœur battant et jurer sur l’Ordre et sur ma foi que plus jamais je ne tenterai d’escroquer qui que ce soit. Que j’avais payé pour l’un de mes péchés et que j’avais compris la douloureuse leçon. Ce ne serait même pas un mensonge éhonté. Je peux bien jurer sur ma foi, elle qui est si faible. J’ai souvent pensé à l’Ordre, trop souvent, une perte de temps puisque j’en venais toujours à la même conclusion. C’est une religion cruellement mathématique, pour des millions d’élus évidement qu’il y en aura qui brilleront sur le champ de bataille. Vous trouverez forcément votre messie si votre échantillon prend en compte des milliers de gens venant d’horizons différents. C’est donc à mes yeux une croyance parfaitement logique. Seulement l’arithmétique n’a rien à faire dans la religion, à mon humble avis, une croyance a besoin d’énoncés contradictoires derrière des rideaux d’encens. Ce n’est pas vraiment un défi de rassembler les disciples de la logique. Les gens ne s’associent pas derrière ce genre de concepts.

-Oh non, vous ne vous êtes pas mal exprimé, c’est moi qui me suis perdu dans mon récit.

J’aurais aimé rajouter que ce fut dans le seul but de dédouaner mon agresseur, par pure charité, animé par la volonté de pardonner. Mais cela semblait un tantinet exagéré d’autant plus que je n’entretenais personnellement aucun de ce genre de sentiments. Obtenir le pardon de quelqu’un n’est utile que si ladite personne a les moyens de se venger.

-L’un de mes clients n’a pas recouvert la santé aussi vite que je l’avais prévu, bien sûr je ne doute pas que ça aurait été le cas s’il avait attendu deux jours de plus, peut être trois. Il s’en est ... comme qui dirait ... offusqué et est venu me trouver. Il désirait m’affronter.

Deux choix s’offraient à moi, sois je lui disais que j’ai fui pour ne pas combattre un homme malade, par pur honneur, mais je prenais le risque de passer pour un homme capable de se faire battre pas un souffrant à l’article de la mort. Sois je n’en fais rien mais je dois lui dire que je ne pouvais pas lui rendre son argent.

-Il désirait que je lui rende l’argent dont il m’avait fait don, bien sûr je l’aurais fait mais je l’ai réinvesti dans d’autres remèdes.

Je haussai les épaules, l’air passablement affecté, comme si je n’étais pour rien dans toute cette affaire.

-Alors il s’est énervé, et comme c’était un ancien combattant, il a réussi à me frapper plusieurs fois au visage essentiellement, puis ensuite, j’ai réussi à éviter le dernier coup en courant vers la fenêtre mais il m’a attrapé par le bras, le tordant sûrement. J’ai réussi par courir dans les escaliers, et c’est là qu’il m’a jeté toute ma collection de pierres magiques.

J’ai oublié de mentionner le fait que j’avais pitoyablement tenté de le frapper avec un gros livre que je n’avais jamais ouvert et qui ne servait qu’à décorer et renforcer ma fausse instruction. Et aussi le coup à l’entrejambe que je lui ai offert, me permettant de me faire la malle le plus vite possible.

Effectivement la scène était cocasse, j’ai failli mourir lapidé par mes cristaux de pacotille, dans mon propre escalier. Mon cœur battait très vite et je ne pensais qu’à fuir, mais pour un observateur extérieur je ne doute pas que ce fut un spectacle incroyable. Voilà pourquoi je lui offrais une expression à la fois désolée, crispée mais pas sans un rictus.







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"Je vois que vous avez réussi à retrouver un poste de médecin c’est que vous avez sûrement bien réussi votre adaptation à cette nouvelle vie !" Oh, cela il fallait le dire dire rapidement. Même si j'exerçais mon première amour professionnel, un métier seul, ne construit pas une "nouvelle vie". Cependant, à la question que je lui avais réitéré sur le comment et avec quoi "Bien évidement docteur, vous ne m’y reverrez plus. J’abandonnerais même l’idée d’apprendre. Et s’il le faut je ne remettrais plus jamais les pieds dans cet endroit" voilà qui m'avançait bien. Je souligne d'ailleurs "J’abandonnerais même l’idée d’apprendre" fallait il qu'il ait, déjà, commencer à apprendre mais, jugeons de rien. Certaines personnes on beau apprendre certaines choses, s'y accrocher mais, il ne sont juste pas fait pour cela - Et lui, sont bagou mis à part, ne semblait pas vraiment fait pour la médecine. Ce ton offusqué, ses paroles...

"c’est moi qui me suis perdu dans mon récit" tiens donc et, le voilà d'ailleurs, dans un "nouveau" récit. Alors, entre son histoire d'onguent pour les plaies, son impossibilité de remboursement pour cause d'investissement, un homme, ancien combattant, le poursuit jusqu'à la fenêtre... De la taverne ? Parce que nous sommes d'accord, que la rixe en question, a eût lieu dans une taverne ? D'ailleurs à l'étage de cette taverne, puisqu'il dû emprunter un escalier, pour se recevoir des... Des pierres "magiques"  ? D'ailleurs, il a réussi à s'enfuir, des mains d'un ancien combattant qui le tenait, par ce que suppose, la description d'une clé de bras... Lui ? Avec son physique ? Des pierres "magiques" - un équivalent de la "lithothérapie" ? Oh bon sang.

Je regardais donc ce jeune homme, me raconter son histoire, comme ci il tentait de justifier quoique ce soit. Ce qui le rendait, à vrai dire, encore plus coupable. De quoi ? Je dirai d'être un charlatans, plus grossièrement, un escroc qui tente de passer par les mailles d'un filet... Qui n'existe pourtant pas. Comme ci un poisson, tentait de justifier qu'il noie dans l'eau - Quoique, un requin peut se noyer, les mammifères marins mis à part. Il me semblait pourtant, bien avoir dit, dés le départ "je veux dire quel circonstances, avec quoi avez été blesser ?" peut-être a-t-il mal interpréter le terme de "circonstances" ? Non, plutôt "n'oublier aucun détails Mr.LUCERI" ainsi, il me conte donc sa vie qui, en soi, semble être très trépidante, au vu des activités que je lui soupçonne, j'avais pourtant préciser "Si vous ne souhaitez pas, me partager les raisons profondes qui ont conduit aux circonstances de ces blessures, soyez à l'aise, ne me les dîtes pas" oui, je sais, j'ai aussi dis "Je ne suis pas là pour vous jugez en quoi que soit" mais que voulez, je suis humaine. Enfin, humaine... Intérieurement dirons nous.

En fait, je me serai bien intéressais à son histoire, comme tous médecin qui se doit de s'intéresser à son patient mais, je n'avais toujours pas les informations que je demandais. Je devais alors, maintenant, être plus "incisive" ? Maintenant, plus de sourire, alors que j'hausse de nouveau un sourcils, je reprends calmement mais avec un ton plus ferme :

- Mr.LUCERI, je vais vous simplifiez les choses. Que vous soyez une sorte de médecin ambulant pas très fûté, ou tous simplement un charlatan d'une non moins agréable éloquence : je m'en moque sincèrement - ça, c'était dis, j'espère juste ne pas y être aller trop fort... - je ne suis pas là, pour juger de vos actions, tel quel soit. Je suis là pour juger de votre état de santé, et de comment vous apportez, les soins les plus adéquat - je fronce quand même, légèrement les sourcils - je vais donc être, la plus précise possible, pour que vous ne vous noyez plus, dans votre intéressant récit - et je me mets, à décompter sur ma main droite - Ou, précisément, ressentez vous quelques douleurs ? Ou avez vous mal ? Vous a-t-on frapper, uniquement, à main nue ou, avec une quelconque autre arme ? Vous sentez vous nauséeux ou ressentez vous quelques vertiges ? - je repose mes mains sur mes jambes, continuant à plonger regard hétérochrome dans le sien - c'est tous ce que j'attends de vous mais, je peux aussi chercher par moi même et, pas sûr que cela vous plaise. Me suis je, à présent, bien faite comprendre ou dois-je me répéter, avec encore plus de précisions ?

En vrai, on me dit souvent que j'ai les mains douces et chaudes mais, dans la recherche de blessure, surtout c'est celle-ci ne sont pas forcément visible, douce ou pas...
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Toute douceur envolée, le médecin me fixait de ses yeux dépareillés. En réalité, je la comprenais, ma foi elle devait sûrement avoir beaucoup de travail et me voilà en train de lui raconter que je m’étais moqué de sa profession, celle qui devait sûrement être une réelle vocation, qu’elle devait mettre un point d’honneur à pratiquer avec le plus de déontologie possible. Ah j’ai trouvé que les gens qui possèdent une vocation sont bien peu flexibles et rarement intéressés par les opportunités de la vie.

Les gens bien en général, bon sous tout rapports et incroyablement surs d’eux insultent presque le destin en se persuadant qu’ils savent déjà ce qu’il leur réserve. Personnellement je ne jouerais pas avec ce genre d’entités. Et puis peut-être que je pratique encore et toujours la mauvaise foi, je pense que je m’étais merveilleusement bien acquitté de ma vocation d’oisif héritier avant les récents événements. En même temps n’est-ce pas là le plus beau, le plus parfait, de tous les métiers du monde ? Encore une fois me voilà à regretter les voies de la fatalité.

Je ne sais pas si je préférais « médecin ambulant pas très futé » à « charlatan d’une non moins agréable éloquence ». Cela me fit légèrement pencher la tête. C’était une question qui mobiliserais mes neurones pendant quelques instants encore.

-Un médecin pas très futé l’est tout de même un peu plus que quelqu’un qui n’est pas médecin non ? poursuivis-je en souriant.

C’est presque flatteur. Je ne trouvais pas non plus l’honorable profession de charlatan particulièrement insultante. Les charlatans en tout genre dévoilent des trésors et des merveilles d’ingéniosité, ils doivent frayer avec la réalité, avec le destin et les illusions et en cela ils doivent être fascinants ? Non, je ne comprends pas pourquoi le commun des mortels décrie tant mes congénaires. Mais je comprenais bien qu’il me faudrait tenir ma langue sage et disciplinée pour les heures à venir. Je n’avais pas pu m’empêcher ce dernier trait d’esprit, si bien que je m’en mordillais la langue avec un léger sourire.

Bien-sur sa question était d’un ordre terriblement pratique. Et c’est vrai que j’étais là pour soigner les quelques blessures que j’avais récolté durant ma farouche bataille. Oh laissez moi exagérer, cela me permet de relativiser mon échec. J’étais tenté de lui répondre la vérité, que j’avais mal partout, que je souffrais le martyre, que j’avais la sensation d’avoir été percuté par le char du dieu du Soleil et que l’on m’avait englouti dans les eaux du fleuve Léthé. Mais cela paraîtrait un tantinet exagéré. Je n’ai aucune connaissance de la douleur, les seules souffrances que j’ai enduré se résument à quelques maux d’enfant turbulent qui s’adonnent à la course dans des escaliers en colimaçon. Mon savoir si peu étendu concernant la souffrance biaisait mon jugement, alors pour une fois j’essayais d’être le plus concis, précis possible, quitte à devenir ennuyant.

-En fait, j’ai mal au bras droit, je crois qu’il est cassé. En plus des contusions que j’ai sur le visage. Et oui, j’ai vraiment mal à la tête.

J’avais entendu un craquement sinistre et maintenant mon bras avait pris une sale couleur violacée, pourpre comme un ciel infernal. Si au début j’avais été capable de le bouger, peut-être soumis à la magie puissante et diabolique de l’adrénaline, j’étais maintenant incapable du moindre mouvement. Mais je vous avoue que j’aurais adoré qu’elle me dise que ce n’était qu’une pauvre foulure.

-Je crois que je me suis pris quelques coups de ... cailloux dans le dos.

Effectivement, mais très peu, par rapport au fait que mon pauvre assaillant n’était pas passé maître dans l’art de la lapidation et quand bien même il s’entraînerait tous les matins, les risibles qualités de médecin m’avaient suffi a comprendre qu’il était myope. Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre, mais qu’il le fasse au moins au bon endroit.



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Le voilà qui penchait la tête, en vile séducteur semblait bien être, et cela correspondait totalement à son profils psychologique. "Un médecin pas très futé l’est tout de même un peu plus que quelqu’un qui n’est pas médecin non ?" avait-il dit en me souriant et, donc, encore une fois une tentative de justification, de compétence. Je lui répondis donc, avec le même sourire en levant un sourcils :

- J'ai la réponse sous mes yeux.

Qu'il comprenne ce qu'il voudra de cela. D'ailleurs, à quoi pensait il ? Plus généralement, à quoi pensait ces gens ? Plusieurs raisons pouvait amener, ces personnes, à faire ce qu'ils faisait, démontrant une intelligence certaine et insoupçonné, mal placer. Ce sont ces même gens qui parfois, se plaignent de la vie, des gens ou autres, alors qu'ils sont acteur eux même des évènements et situations dont ils se plaignent. C'est l'assassins qui se plaint du nombres meurtres, le voleur qui se plaint du manque des gens, ou le syndrome de Robin des bois. Voler aux riches pour donner aux pauvres... Reste voler, ou alors l'utilité de travailler ? Ou est-ce que la leçon serait : les enfants, on ne vole que quand on en a besoin, sinon, il faut travailler dur. Le quel est plus facile alors, quand on veut quelques chose ? Voler, mentir, manipuler ou travailler, faire preuve d'honnêteté, sans penser uniquement à soi-même ?... Si chacun pensait à quelqu'un d'autres, nous n'aurions jamais besoin de nous soucier de nos propres besoin. Ils seraient pourvu par les autres, comme nous pourvoirions à ceux d'autres... Penser à soi est légitime, penser aux autres est une force. C'est la mienne. C'est pourquoi je suis ici. Aujourd'hui encore...

Toujours est-il, qu'il me donne ENFIN les informations que je souhaitais "En fait, j’ai mal au bras droit, je crois qu’il est cassé. En plus des contusions que j’ai sur le visage. Et oui, j’ai vraiment mal à la tête" je lui souris donc de nouveaux, amicalement, posant ma main doucement sur la sienne en le regardant dans les yeux :

- Vous voyez, ce n'était pas aussi compliqué au final. Maintenant, voyons ce que je peux faire pour vous.

Il aura tout de même rajouter "Je crois que je me suis pris quelques coups de ... cailloux dans le dos" ce qui devait faire allusions à ça, fameuse "collections de pierres", dont il avait parlait. Arquant de nouveau un sourcils, taquine, je lui tint à peu près ces mots :

- Pauvre de vous. Juger par votre propre quincaillerie ? un signe du destin peut-être ?

Sur cette petite boutade, je l'examine d'abord par observation et palpation des endroits qu'il m'a citer. Si les quelques contusions aux visages sont tout à fait bénigne, ce sont plus les douleurs au bras et surtout la tête, qui m'inquiète. Enfin, pas qu'elle m'inquiète mais je n'ai toujours pas trouver le moyen, de me faire les instruments adéquats afin d'approfondir mes examens et poser des diagnostiques, plus précis et adéquat. Alors oui, la douleur au bras qu'il ressent quand j'y touche, est assez évocatrice. Et nous parlons bien d'un fracture, fermée, du bras, et non de l'avant-bras - certains patients disant qu'ils ont mal au bras, alors que c'est à l'avant-bras qu'est le problème. D'abord, je lui appliquerai un bandage et lui prescrirai des antalgiques d'ici, sur le long termes il lui faudra porter une "écharpe" afin de maintenir son bras à 90° contre son thorax - j'espère juste, qu'il n'a pas besoin d'une ostéosynthèse, sinon, il est mal barré... - et tous celà, je le lui explique. Sans compter qu'il faut une prise en charge e kinésithérapie... Mais, aller expliquer tous ça, au gens de Portalia. Non, en vrai je lui explique mais aussi :

- Toutefois, à cause de vos maux de tête, suite aux derniers évènements, je vais demander à ce que l'on vous garde en observations quelques jours, pour voir comment cela évolue mais, votre bras devra rester immobiliser pendant 2 à 6 semaines, voir plus si vous n'y faites pas attention. Si vous voyez ce que je veux dire. Avez-vous des questions ?

Oui, je pourrais tenter d'utiliser mon pouvoir. Je pourrais mais, je ne suis pas une sainte non plus... Et cette énième expérience, lui rendra peut-être les idées plus claires, ou pas. Cela dépendra de lui.

Dernière édition par Izy WINGER le Ven 21 Jan - 15:49, édité 2 fois
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Ma foi je suppose qu’elle n’a pas tort, je ne suis qu’un vil usurpateur qui a tenté de s’offrir les plaisirs de la vie de médecin sans ses inconvénients, un charlatan qui pensait qu’il pouvait attirer à lui les privilèges de cette catégorie sociale sans offrir une once de travail. Je ne le regrettais qu’à moitié, oh pour être parfaitement sincère je dirais au tiers. Au quart peut être, dans mes jours de bonté différents des mes bons jours bien sûr. J’ai un côté particulièrement sceptique qui m’empêche de me repentir entièrement de mes fautes, pour moi chaque expiration vient du hasard, toute punition n’est que coup du sort. Après tout je suis persuadé que de vrais médecins, de bons, purs, et saints médecins, alliant génie et abnégation, pureté et don de soi, qualités toutes ennuyantes qu’elles soient je vous l’accorde, ont été taxés d’escroquerie. Oh ça a du leur faire tout drôle.

Pour une raison parfaitement simple, techniques médicales ne sont jamais comprises par les profanes. Elles revêtent l’allure de sorcellerie tribale, antique ancienne, associée à plein d’autres adjectifs qui jouent des pléonasmes. Accompagnée par l’odeur d’encens et au parfum de fanatisme. Mystique jusqu’au bout des ongles. Et je ne porte pas sur ces gens une once de jugement. Voyez, une césarienne peut vous sauver la vie d’un enfant et de sa mère. Seulement il faut planter un couteau dans le ventre de la-dite et prier pour rater la tête du bébé. Je comprend que la technique puisse paraître contre-intuitive. Oh je ne veux pas être le praticien qui devra expliquer à un rustre qu’il s’apprête à éventrer sa femme pour son bien.

Je pris un air faussement outré qui je le sais ne parviendra sûrement pas à tromper la dame. Malgré cela il est de bon temps de paraître choqué par un commentaire vaguement insultant qui n’est en réalité que l’étalage vulgaire de votre véritable nature. Et je sais que la mienne est tordue, mais la redresser me ferait prendre le risque de la briser définitivement. Je peux au moins me réjouir d’être une réponse. À une question désagréable certes mais après tout il n’y a pas de mauvaise publicité. Ne faut-il pas se réjouir de chaque moment ou quelqu’un pense à vous ? Et s’il vous maudit, rassurez vous vous lui faites au moins l’outrage d’occuper ses pensées, d’attiser des émotions refoulées au plus loin de leur conscience, de provoquer des sentiments que la société elle même réprouve. N’est-ce pas là l’endroit où la victoire se dissimule ?

La jeune femme paraît maintenant beaucoup plus amicale, presque chaleureuse et c’est quelque chose d’étonnement agréable. Je pourrais dire que cela me rappelle ce dont j’ai manqué dans mon enfance, que cela m’adoucirais sûrement et la fange dans laquelle j’ai été jeté est froide et brutale, que la bonté est un sentiment qui me manque. Je dirais ensuite que tout ceci n’est pas de ma faute, que si je n’avais pas vécu tous ces sombres événements je serais bien meilleur, bien plus moral. Et si mon public est attentif et surtout réceptif, j’ajouterais que j’aurais adoré étudie la médecine, que je suis un travailleur acharné et que cela m’aurait permis de décrocher un diplôme pour lequel j’aurais été fier. Offrez leur quelques petites références pathétiques au début de votre récit pour le mettre valeur, c’est comme un exquis glaçage d’amertume sur un gros gâteau empoisonné.

Mais ce serait parfaitement hypocrite. Un mensonge peu édifiant mais ma foi celui qui fonctionne le mieux. Si vous dites que vous avez eu une enfance difficile, que vous avez été forcé à vous battre pour survivre et si, ô paroxysme du stéréotype, vous avez manqué d’amour, l’on vous pardonnera jusqu’à la perversion de vous servir de phalanges de nourrissons comme cure-dents. En réalité j’ai eu une prime jeunesse plus romantique que romanesque et une charmante sœur que je ne déteste pas encore et inversement.

-Jugé ? Oh si seulement, je dirais que j’ai été châtié avant d’être jugé ce qui fait du destin un véritable tyran, répondis-je feignant un air dramatique.

Je l’écoutais patiemment l’air particulièrement intéressé. Et comment que je suis intéressé, c’est de moi dont il est question.

-Et combien de temps devrais-je porter mon bras en écharpe ?

Qui a décidé qu’une écharpe devait être portée ailleurs qu’autour de son cou par temps froid ? L’idée me déplaît très fortement mais je suis parfaitement ravi que mes contusions ne soient que bénignes, ainsi elles disparaîtront et j’aurais l’air bien plus rassurant et moins voyou des boulevards quand j’offrirais à ceux qui le méritent mon sourire le plus brillant.

-Vous pensez que je garderai les hématomes sur mon visage encore longtemps ? Demandais-je ensuite.

Pour être honnête c’est la première question que je voulais poser seulement j’avais peur qu’elle me prenne pour l’un de ces dandys qui font passer leur apparence physique avant les questions cruciales. Non, je ne suis pas aussi superficiel mais comprenez qu’un escroc se doit d’être toujours impeccable. Ainsi j’ai peur d’être diminué dans ma profession. Devoir m’arrêter quelques jours provoquerait sûrement la fin de mon monde. Je prendrai goût à l’oisiveté et il sera dur de me faire retourner sur les sentiers du travail. Il faudra attendre que je m’ennuie pour me remette à mes supercheries.

Puis il y a ma sœur qui dans l’absolu se trouve toujours quelque part à la périphérie de mes pensées et qui parfois se jette au cœur comme un diable sorti de sa boîte. Je vais devoir lui trouver une histoire, et moins je mettrais de temps à guérir plus elle en aura pour démystifier mes propos. Le premier jour elle me croira avec une admirable ferveur, dans son esprit, la nuit même tout ça n’aura plus l’allure que d’une légende urbaine et le lendemain ce ne sera plus qu’un vulgaire mensonge.

-Bien-sûr je comprends, pourrais-je prévenir quelqu’un avant ?




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Personnellement, je ne prêtais absolument plus aucune attention, aux expressions ou autres paroles de cet individus - Il semblait pétri de mensonges et mauvaises foi - sauf si cela m'étais utile, pour mon travail. Ce qui est bien triste je dois le dire, un tel potentiel. Pour sûr, s'il menait carrière politique, il saurait haranguait auprès de dignitaires les plus érudits, en faveur de ceux qui en ont besoin mais, non. Il paraît tellement plus aisé de verser dans la fange de manipulation d'autrui, à ses propres fins. Pourtant, il semble avoir beaucoup à dire ce jeune homme - d'où son éloquence je suppose - mais, pas que de bonnes choses.

D'ailleurs en l'écoutant "Jugé ? Oh si seulement, je dirais que j’ai été châtié avant d’être jugé ce qui fait du destin un véritable tyran" je dirais qu'il fait parti de ces gens, que je voyais trop souvent dans les livres - à défaut de série, je n'étais pas très télévision. Une chose qui ne me manque donc pas, ici - il faut toujours que les personnages soit des êtres torturé, parce que forcément, quand tous va bien, que dire ? En revanche, quand arrive le drame, la catastrophe, l'accident : un tel découvre qu'il est le fils d'un tel et pas le sien, que celui-ci est homosexuelle, que celle là est sa sœur et, que l'autre est en fait un pervers narcissique - ou psychopathe, mais tous les "psychopathe" ne sont pas des tueurs sanguinaire en puissance... - alors évidement, c'est beaucoup plus intéressant et, surtout, cela fait vendre - Bon j'avoue, je plaide coupable, je suis moi même victime de ce type d'ouvrage romanesque et dramatique... - voilà, pourquoi nombre e personne se laisse berner par, des individus comme, Mr.LUCERI. Il vende du rêve, de l'illusion, un brouillard féérique dans laquelle vous avancez en toute confiance. Jusqu'au moment ou, vous tombez dans la fosse.

Qui plus est plus, ce type de personne n'écoute qu'eux même, sans réellement porter attention à ce que vous dîtes. Vous pensez que j'exagère ? Ne lui ai-je pas dis "votre bras devra rester immobiliser pendant 2 à 6 semaines" et alors que je lui demande "Avez-vous des questions ?" il me réponds, tout bonnement "Et combien de temps devrais-je porter mon bras en écharpe ?". Inutile de vous dire, que mon visage arbora une moue plutôt, exprimant parfaitement mon désappointement. Bien sûr, il poursuivit avec une autre interrogation "Vous pensez que je garderai les hématomes sur mon visage encore longtemps ?" :

- Et bien, comme pour votre bras qui, comme je viens de le dire, devra rester immobiliser entre 2 et 6 semaines, tablant sur une moyenne de 4 - quand à ce qui fut de sa dernière question - en ce qui concerne, la personne à prévenir. Il suffit de nous indiquer son adresse, et nous la préviendront nous même. Je le ferai moi même, si cela peut vous rassurez. Je m'y engage.

Et j'en apprendrais potentiellement plus sur lui, simple curiosité. Quand à ce qui de mes engagements personnel, il faudrait peut être que je me calme là-dessus - tu ne peux pas régler, tous les problème du monde Izy, pas plus que quand tu étais sur Terre... Mais, ça ne coût rien d'essayer. Ou presque ? - Toujours est-il qu'il fallait à présent, passer à du concret : les soins de monsieur. J'enlève un de mes gants, main droite, celle que j'avais poser sur sa main. Je pose celle-ci sur son visage en le regardant et, la "magie" opère. Cette lueur, cette légère lumière chatoyante émanant de ma main et... L'état d'esprit, les émotions de ce Saerys LUCERI, elles étaient à présent tellement clair et net. Au bout d'un moment, je senti une légère fatigue me gagner. Je n'avais pas guéri totalement son visage mais, j'en avais accélérer la guérison en grande partie. Normalement, il ne devrait plus ressentir aucune douleur à cause de ceci, et visuellement ils devraient être beaucoup moins perceptible. Oui, je sais, j'avais dis que je n'utiliserai pas mon pouvoir sur lui mais, je n'ai pas pu m'en empêcher. C'est mon travail, cela me rends heureuse. Et puis, j'avais parler de son bras, pas de son visage...

- C'est, tous ce que je peux faire pour l'instant, pour accélérer votre guérison - et je poursuivis un sourire taquin - au moins pourrez vous continuer, à exercer vos talents de séducteur, sur nos infirmières, ou infirmier.

J'eu alors l'idée, d'une petite farce bonne enfant, une façon de "l'escroquer" à son propre jeu ? Lui assigner, uniquement, des infirmiers. Après, ce serait peut-être un mal pour un bien, peut-être préfère-t-il les hommes.
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