Chroniques de Tera 10 : "Le Portalia' smithing challenge : Partie 2" (Terminé)

Alors oui, Tera était rentrée une fois de plus dans un état "mémorable". Avec peu, certes - voir très peu, au vu de la dépense d'énergie... - mais elle était rentrée déjà : en vie, tout entière, consciente, d'elle même ! "Quatre points de retour" à ne pas négliger, tous le reste ce n'est que du bonus ! Bon est-ce que peut appeler le fait de revenir chez soi : les mains poisseuses, poussiéreuse que c'est pas permis, couvertes de sangs d'origines multiples et variées, avec en prime une fraîche odeur de putride, du bonus ? - Ne répondez pas.

Ainsi il fallut notre chère digitigrade aventurière, une bonne douche, voir plutôt un bon bain ! - Une des rares "choses de filles" qu'elle appréciait - de l'eau bien chaude, une grande... Euh... Est-ce qu'on encore appelait ça une baignoire, vu la taille du truc. Une mini-piscine ? Une mini-piscine ou on a pieds quoi, pour nous ce serait ça, pour elle, pour eux : c'est une baignoire. Bon, certes à part son peu d'agent corrosif de Marabunta guerrière, elle avait aussi ramener une carcasse de Skullcrab à bouffer, ce qui n'était pas non plus négligeable. Carcasse à laquelle Guédra réserva un sort, façon bouillabaisse géante ! Oui, Tera devait sûrement tenir son goût pour la nourriture de sa mère, c'était indéniable.

Une fois reposer, nettoyer, restaurer, c'était l'heure de l'inventaire, malgré que l'heure elle même soi tardive. C'était au moins ça, afin de commencer son ouvrage au plus tôt, tous cela sous l'oeil de "môman".Guédra était un parent, une mère, qui avait donc constament peur pour ses enfants, surtout depuis la disparition de son maris, et encore plus depuis que Tera est entrée dans la guilde. Le nombre de frayeur qu'elle lui à faite - que du bonheur... - pour autant, elle en était tellement fière, mais elle avait peur que le lui dire la pousserai à vouloir en faire encore plus, et se mettre encore en danger, qu'elle ne le faisait déjà.

Ainsi, Tera une grande feuille en main, un morceau de charbon taillé - Crayon ? Plume ? Connais pas... - et elle note : charbon - check - bois d'Oglions - check - Chutes d'Aciers - Check - Chutes de Titanes - Check - Chutes de fer - Check - Chutes d'Uru... Et maman regarde sa fille travailler, concentré avant de s'autoriser à la déranger :

- Hum, Tera t-tu, tu... Tu as c'qu'il te faut ?
- Se retournant vers sa mère - Plus ou moins, y des trucs que j'avais prévu d'utiliser pour mon prochain équipement, mais... Bon, c'est pas non plus presser. C'est pas comme-ci j'croulais sous les missions d'la guildes non plus.
- J-Justement, je voulais... Je voulais te parler de ça.
- Fronce les sourcils, en soupirant - Quoi encore ? J'ai fais attention, chui rev'nu entière, je...
- Guédra hausse le ton - Ah parce que tu appel, avoir failli finir dans l'estomac d'un Kraken, on cramer dans une fourmilière géante faire attention ?

C'est bien le problème, malgré les apparence, Tera avait un grand respect pour sa mère, et cela passait par sa pleine honnêteté envers celle-ci. Alors oui, elle avait, et raconter toujours tout à sa mère, même si elle savait qu'elle allait en prendre pour son grade. Elle ne voulait rien lui cacher. Surtout pas comme Guilyonn, qui était parti pour on ne savait pas quoi, et n'étais jamais revenu pour, on ne savait pas pourquoi non plus.

- Tera, je... Je sais que j'suis souvent sur ton dos, alors que... Tu prends toute cette histoire d'héritage très à cœur.
- Histoire d'héritage ?
- La forge, la famille, ce que nous sommes... Ce que nous aurions pu être, et pourrions être. Depuis le départ de ton père, tu n'as pas cesser. Tu... Malgré, malgré ce que, je te montre parfois, même assez souvent, je... Je suis fier de toi. Fier de ce que tu fais. Pour nous, pour Portalia.
- Tera reste toute hébété - Euh... M-merci, môman.
- Pourtant, j'aimerai tellement, que tu comprenne que, j'ai peur. J'ai peur à juste raison, parce que je suis ta mère,et je... Je n'veux pas non plus t'empêcher de vivre ta vie, mais celle-ci, me fais peur. Pas que je n'ai pas peur pour tes frères, surtout pour Darek et les ennuis qu'il peut s'attirer - petit soupir à l'énonciation de celui-ci - mais eux, ils ont dans Portalia, et je peux tenter de faire quelques chose s'ils en ont besoin, mais... Toi c'est différent. Et je m'demande toujours, si... Si tu va rev'nir en vie, en un seul morceau et, et... Je n'peux rien y faire. Quand tu m'raconte qu'à un moment tu as été blesser, de tel ou tel façon et moi... Je n'suis pas là à ce moment, alors que tous parent, peu importe son espèce donnerai sa vie pour son enfant et...
- C'pour ça que j'm'entraîne môman. Je, je sais que ça doit pas t'rassurer tant que ça, m-mais... Mais j'te promets, que j'fais... 'Fin, qu'j'essaye, de faire attention, le plus possible, et... Souvent, c'qui m'empêche d'aller trop loin, 'fin... D'aller trop loin. En fait, que j'veux m'arrêter j'pense à vous, mais.... Mais penser à vous, bah ça m'motive aussi, à continuer et...
- Je sais ma Titi - elle la prends alors dans ses bras, et la serre contre elle - Je sais, et j't'en r'mercie, mais... Je préfèrerai être fière de toi vivante, que morte.

Tera est plutôt surprise en fait, ce n'est pas tous les jours que sa mère, la prends dans ses bras. En fait, ce n'est plus arriver depuis un sacré bout de temps. En fait, mais quand elle était revenu presque morte, après l'histoire de la Wyverne, elle s'était prise une bonne claque sur son lit... Mais bon, à son tour, quelques peu hésitante, elle la serre dans ses bras. Puis, Guédra desserre son étreinte. Son visage est humide, elle a pleurer. Silencieusement, en la tenant dans ses bras... Elle sourit alors à sa fille :

- B-bon, je, j'te laisse travailler, rends-nous encore plus fière de toi, et même s'tu gagne pas s'concours, on l's'ra quand même - elle fais mine de partir, avant de se retourner - M-mais pas trop tard, d'accord ?
- Tera lui sourit - Oui, promis.

La jeune Titanis fait mine de continuer son inventaire, et finalement, elle laisse tout en plan, et cours après Guédra.

Dernière édition par Tera GROM le Jeu 11 Nov - 0:34, édité 1 fois

Bon, comme d'habitude en se levant au lever du soleil, Tera est parti prendre son "petit" déjeuner en extérieur, à l'auberge, mais aujourd'hui pas d'entraînement : elle devait terminé son inventaire, et ensuite passer à la phase de dessin. On aurait pu croire qu'elle était déjà passer par là, et c'est ce qu'elle avait déjà plus ou moins fait. Cependant, les premiers dessins - schémas, ou patrons selon préférences - devait être ensuite confronté à la réalité de la production, en fonction des matériaux en présence - ou absent... - de l'inventaire. Il était alors inévitable de devoir modifier le modèle préalablement déjà dessiner voir, au pire des cas - ou pas - tout redessiner et imaginer , soit toute la phase de conception ! Oui, la forge c'est pas QUE taper bêtement comme un forcené, sur un morceau de métal, en espérant qu'il en ressorte quelques chose de mortel ou jolie, n'en déplaise à une grande majorité de personne. Si l'inventaire n'aura pas durée longtemps, par rapport au travail qu'elle à fait la veille, que qu'heureusement elle pas eût à modifier trop de choses à ses dessins, il était maintenant temps de passer à la forge, ou pas... Selon Jif.

Vous les connaissez ces enfants qui vous tourne autour, encore et encore, à vous zieuter comme-ci vous saviez pas ce que vous êtes en train de faire, et le pire c'est quand il commence à vous assaillir de question, qui sont en faite des tentative de vous faire doutez de ce que vous faites ET de tout recommencer depuis le début !Bah ça c'est Jif, qui tourne autour de Tera avec des regards quelques peu "suspicieux ?" sur les différents dessins de sa sœur ainée. Certes Môsieur Jif est considéré comme "l'artiste de la famille", mais là il ne s'agit pas de faire dans la dentelle, ou presque. Enfin si, quand même un petit peu, de la dentelle métallique pourrait-on dire, à coup d'abord à coup de charbon, ensuite à coup de marteau ! Puis finalement, la jeune fille quelques peu agacer, soupir et fini par s'adresser à son petit frangin :

- Qu'est-ce t'as à m'tourner autour comme ça ? Tu veux m'd'mander un truc, ou t'as b'soin d'un truc ?
- Oh non, non, j'regarde comment tu travail, 'fin sur c'que tu travaille.
- La Titanis arque un sourcils - Si t'as un truc à dire d'ssus, vas-y t'gêne pas.

Pourquoi elle a dit ça ? C'est comme ça que tout a commencer. Le jeune Titanis de 15 ans presque 16 an, s'approche alors plus près de la table à dessin, pour observer plus scrupuleusement l'affaire. C'est ainsi qu'il "s'attaqua" d'abord à la poignée :

- Dis tu pense qu'tu devrais changer l'pommeau ?
- Comment ça ? Pourquoi faire ?
- Bah c'est une tête de lion comme ta Volto-hache, du coup tu l'as déjà fait.
- Perplexe - Euh ouais, et alors ? C'est quoi l'problème ?
- T'as pas peur qu'on t'dise qu'tu manque d'originalité ? - Aïe.

Alors ça, bon, c'était peut-être pas faux, mais dans la manière de l'amener - surtout connaissant le caractère de sa frangine... - il y avait peut-être une autre manière de le dire, ou de juste suggérer une autre forme. Genre "Oh tiens, t'as une tête de lion, mais t'as penser à une tête d'aigle, t'en pense quoi ?' mais le manque de subtilité, il semble que se soit de famille. Là il s'agissait du cas du pommeau, mais il s'est aussi "attaquer" à la fusée et au quillons, qui là encore semblait manquait "d'originalité" !

On aurait pu croire qu'il s'arrêterait à là, mais non, maintenant c'était au tour de la lame elle-même ! Alors pour la poignée, ça passe encore, c'était seulement une question d'esthétisme - bien que la lame aussi devait avoir sa propre esthétique, un minimum - mais en "s'attaquant" à ce qu'elle faisait personnellement le mieux, parmi les membres de la famille... Disons que ce n'était pas pour rien, que c'est elle qui s'occuper des commandes d'armes, et personne, ou rarement - et dans ces cas là elle retravaillait l'arme du client - ne s'était jamais plaint, de ce qu'elle avait produit :
- T'es sûr de toi au niveau de la gouttière ?
- Fronçant les sourcils - Comment ça si chui sûr de moi ?
- Bah le fort comment tu l'as fait, par rapport au faible au niveau d'la profondeur.
- Fronçant encore plus les sourcils - M-mais ou tu veux en v'nir Jif ?
- Bah ça à l'air trop mince au niveau du faible, par rapport au fort !
- Jif... C'est une épée ! C'est ni un sabre, ni un fleuret ou rapière ! Comment tu veux qu'j'la fasse ?
- Euh... Bah je sais pas, plus homothétique - Plus homothétique ? Oui, bien sûr...

Alors entre le positionnement du protège-pluie - autre terme, pour ne pas faire doublon avec une partie du fourreau, aussi nommer "chappe" - est-ce l'arrête centrale seront graver ? Et la pointe ? Est-ce que la bouterolle - Pointe donc du fourreau - rappellera la gravure ? Est-ce que ça ne fera pas doublon avec la gravure de la chappe - du fourreau - ? Est-ce qu'elle peut faire mieux au niveau du modèle général ? - Sachant qu'elle ne s'occupe en générale pas des fourreaux... Alors pourquoi des questions sur le fourreau - et finalement :

- JIF ! FERME-LA ! M-MAIS... DÉGAGE ! CASSE-TOI AVANT QU'TE CASSE !

Certains dirait, ce ne sont pourtant que de simple question, alors que le petit frangin s'en va tout penaud. Le stress du concours ? Déjà, Tera regrette d'avoir crier sur son petit frère, et cela s'étant passer sous les yeux de Guédra, qui ne tarde alors pas, à venir lui donner le fond de sa pensée, sur la scène à laquelle elle viens d'assister.

Alors non, Guédra n'était pas vraiment très fière de sa fille pour ce coup ci. Même si la matriarche pouvait comprendre les tenants et les aboutissants, qui avait conduit au résultat présent, ce n'est franchement pas une raison suffisante. Oui Jif pouvait être agaçant sur long termes, même pour elle, mais il n'avait que 15 ans, et la jeuen forgeronne semblait déjà avoir oublié que pendant un temps, elle n'avait pas été mieux - on oubli toujours ce genre de détails en grandissant bizarrement.

- Croisant les bras en face de sa fille - Tera, tu crois vraiment qu'c'était nécessaire ? Il voulait juste t'aider.
- Penaude à son tour - J-je sais, mais... J'sais pas. Il sait bien pourtant, que chui un poils susceptible sur mes trucs.
- Guédra arque un sourcils, un sourire en coin - Oui bien sûr, juste un tout petit poil. T'as pas l'impression d'lui remettre la faute sur le dos là, non ? - S'approchant, et mettant son bras autour de sa fille - Tera, t'es sa grande sœur. Son modèle. J'veux pas dire par là, que pour ça tu dois être infaillible, mais... Il sait que c'est important pour toi, et c'est un évènement important pour lui aussi. Rappel toi, quand... Quand ton père, participait - elle arbore un ton taquin - qui jouait les mouches autour de lui, pendant qu'il travaillait ?
- M-moi. J'voulais, j'voulais voir c'qu'il faisait, il faisait... C'tait l'meilleur.

Et de nouveau un câlin. Décidément, entre la veille et aujourd'hui, 2 câlins en moins de 24h de la part de sa mère, elle était gâté. Pour autant, ce n'est pas pour cela que la discussion s'arrêta là, la grande Titanis  reprenant plus sérieusement :
- Je sais que tu n'as pas choisi cela, ce rôle d'exemple, mais tu l'as, et je dois moi même avouer que... Fut un temps, je n'ai moi même pas été à la hauteur, de mon devoir envers vous 3.
- Surprise, le cœur serré, Tera réplique aussitôt - Tu plaisante ! T'as toujours tous fais pour nous, et... J'veux dire, t'as toujours étais là pour chacun de nous !
- la mère reprends tristement - Mais regarde-toi Tera, tu... Tu as pris exemple sur moi. Tu peux l'nier, mais au fond, tu as fais, et tu es devenu comme moi.
- Perplexe elle hausse un soucirls à son tour - C-comment ça ? Et alors ? C'est quoi l'problème ?
- Tu, tu n'as aucun amis. Mise à part Mlle.REX et Maître CHUN... Tu es comme moi. Si la forge est une affaire de famille, qu'elle coule dans notre sang. Je ne t'ai pas appris à "forger" des liens. Tu sais, ce mot que je te répète si souvent : sociabilisation. Nous avons des clients, des connaissances, et dans ton cas, des collègues, mais des amis, de véritables amis ?
- Tera réfléchis un instant, et réponds - Et... Et Aldo, ça compte ? Ou Blue ?
- Arquant un sourcils à son tour - Tu les considères comme tes amis ?
- Dubitative - B-bah... Je sais pas, trop.

Voilà qui semblait simple mais paradoxalement compliqué. Qu'est-ce que c'était réellement, qu'un "véritable amis" ? Est-ce que c'était celui avec lequel on avait toujours, comme on dit, toujours des atomes crochus ? Celui qui nous disait toujours "oui" à tous, et toujours d'accord avec tous ce l'on dit, et nous suis dans tous ce que l'on entreprends, peu importe ce que c'est ? Ou, celui qui sait nous dire "non", quand il faut. Celui qui sait nous dire nos 4 vérités, en y mettant les formes, parce qu'il connaît notre sensibilité, et appuie un peu plus, même s'il sait que ça va potentiellement nous blesser. Celui qui reste, peu importe la situation, surtout quand la situation va très mal, et de mal en pire. Celui qui vous aime, sans y voir un quelconque intérêt personnel ? En avoir un c'était bien, en être un c'était tout autrement plus compliqué...

- Guédra une larme à l’œil - Tu vois, je... Je n'ai pas su, t'apporter tous ça.
- Triste que, sa mère soi triste - M-mais, t-tu l'fais là.
- Guédra rigole, et reprends - Je sais, mais, j'aurai voulu l'faire plus tôt. C'est vrai qu'tu as 21 ans, mais déjà plus tôt, tu serai peut-être mieux ? Avec peut-être, moins de pression, sur tes épaules ? J'aurai voulu, t'apprendre à forger des liens avec les gens, mieux, et plutôt, mais je... Je voulais, aussi, égoïstement vous gardez près d'moi, pou n'pas vous perdre, et... Et tu grandi, tes frères grandissent, et tu... Je suis désolé, vraiment désolé.
- larme à l’œil à son tour - C-c'pas grave môman, j't'aime quand même tu sais. Toi, toi et Jif, et Darek, et... Et j'essaye, de faire des efforts tu sais, mais...
- Guédra lui sourit alors, et de nouveau... Câlin - Alors continu ma pitchoune.

Sur cet, émouvant échange, familial, Guédra retourne à son travail, mais Tera restez planter là - bah oui hein, ça donne à réfléchir tous ça - se rends finalement à la chambre de Jif, qui dessine dans son coin. Elle reste debout près de celui-ci, bras croiser :
- Un air taquin - Eh p'tite tête, qu'est-ce tu fais ?
- Sans se retourner, occuper à son dessin - J-je, j'fais, un truc. Pour d'la déco. Dans un bouquin, on appel ça des... A-Aba-Arba-Arbra-besque ?
- Elle rigole et réplique - T'fais pas mal par contre - puis reprends plus sérieuse - Ch-chui, désolé, pour tout à l'heure. J'aurai pas du t'crier d'ssus comme ça, j-j'te d'mande pardon.
- Toujours sans se retourner, occuper - Oh, c'pas grave, c'ma faute. T'étais occuper, j'aurai pas dû t'embêter, c'est tout.
- Tera pose un genou à terre, pour être à son niveau - Non. Non, c'est faux. C'était entièrement, ma faute. Et même si ça avait été la tienne... J'aurai pas dû m'emportais comme ça, avec toi. Parce que, parce que t'es mon p'tit frère, mon frangin, et... Et que, que j't'aime.
- Jif s'arrête un moment, puis se retournant, il a le visage humide - J-j'aurai voulu, connaître papa, plus. J-j'aurai voulu, voulu, forger avec lui, comme tu l'as fais. M-mais, mais j'étais, trop p'tit...

Tera ne se contient plus, ses larmes coules, son cœur se serre de nouveau. C'est à son tour, de serrer spontanément son frère dans ses bras. Sous le regard de Darek, qui lui en revanche s'en va.

La forge, ou plutôt le "forgeage" - c'est moche dit comme ça quand même, même si "forge" désigne le lieu, plus que ce qui s'y pratique... - qu'est-ce que c'est ? On parle de déformation du métal, à chaud, ou à froid, de plus ou moins d'outils généraux comme : marteau, enclume, tenaille, mais on oubli : les martinets (gros marteaux à bascule), ou les gabarits entre autres, comme les emporte-pièces ou Moules. Il existe pourtant encore nombre de termes qui s'applique à l'action de forger, dont celle dont on parle le plus souvent sans la nommer : le "forgeage libre". C'est cette pratique ci, que les gens ont le plus en tête en parlant de forgeage, qui consiste au façonnage manuelle au marteau, d'une "loupe" ou d'un "lopin" de metal, le soudage et la trempe, point. Toutes fois il y a aussi, selon le savoir et les moyens à disposition des forgerons, dans leurs ateliers de forge, la possibilité de faire du : Forgeage à froid, à mi-chaud, du laminage, estampage, de matriçage, tréfilage... C'est donc le forgeron - ou "fèvre", ce qui a donné pour ceux qui travaillaient l'or, orfèvre - qui applique toutes toutes ces techniques. L'apparence et les techniques d'une forge sont donc aussi variés que les ethnies, mais surtout les ressources en matière première à disposition de ceux-ci. Voilà donc qui est digne, d'une page de dictionnaire ou d'encyclopédie, que l'on pourrait trouver à la librairie d'Harmonie. Mais qu'est-ce que la forge pour un forgeron, ou dans notre cas, une forgeronne ?

Une forgeronne de métier, de famille, c'est un art. Comme les artisans, pourrait le dire, mais qu'est-ce que l'art ? Voilà un sujet bien philosophique. Sans aller dans des définitions vaseuse d'essence bleu - Et paf ! - l'art est principal un moyen d'expression, de communication. La Forge, un art, qui peut exprimer la création comme la destruction - car forger, avait alors autrefois le sens de "créer", voir "imaginer", "inventer" - soutenir vie et mort, pour le bien ou le mal, tous ce pouvoir entre les mains d'une seule personne : le forgeron. Être forgeron, c'est aussi avoir cette illusion éphémère de manipuler les 4 éléments, comme un élémentaire, les matières première métallique venant de la terre, soumis au feux dompter dans les foyers, qu'anime, avive, l'air des soufflets, avant que l'eau vienne jouer son rôle au niveau de la trempe ! Enfin, l'eau. Selon le métal, le type de travail, la technique employer, etc... Ce sera soit eau salé, soit eau tout court, soit huile - oui, huile. Le marteau, prit entre instrument de jugement et de création, on a tôt fait de lui donner tous le crédit du forgeage, mais ce n'est pas le marteau qui forge, mais c'est le marteau ET l'enclume, qui renvoie la force, émise par le forgeron, au travers du marteau. Comme disait le père de Tera à celle-ci, ce n'est pas tellement la force qui compte, mais surtout comment et ou on frappe, ce qui s'avérait donc aussi vraie en combat. C'était la toutes la beauté de l'art de la forge, cette équilibre qu'il fallait trouver en quasi permanence, au niveau calorifique - température du foyer et chauffe du métal - temporel, entre force et douceur, brutalité et minutie, cela aux rythmes du cinglage - frappe au marteau - du cœur et du souffle... Ainsi avait Tera avait-elle commencer son œuvre.

Une œuvre qu'elle était donc heureuse d'accomplir, en famille. Une œuvre qui aidait à reforger, à ressouder, les liens fraternels et maternelle. Un plutôt alors que Tera se lançait enfin dans son ouvrage, Darek était revenu. Cependant, le jeune Titanis n'était pas revenu les mains vide, mais avec une sorte de gros récipient. Que pouvait-il y avoir là-dedans ? Il s'était donc alors lentement rapprocher de sa sœur, et posa le fameux récipient à ses pieds. Il lui avait déposer cela avec un air, une expression sur le visage qui ne lui était pas habitue, voir qu'elle n'avait jamais vu auparavant sur le visage de son frère, qui fini par briser le silence. Celui-ci utilisa également, un ton doux, qui ne lui pas non plus habituel :

- T-tiens, c'est... Hum... J'ai, 'fin, c'est un gars, dans un bar, et... - Oui, dirait le début d'une blague... - Et, et il, il m'devait 500 Gils - on s'demande pourquoi... - Mais, 'fin, voilà. C'est, c'est pour toi, pour ton concours.
- Tera arque un sourcils, en croisant les bras - Et, pourquoi, il te d'vait 500 Gils ?
- Cette réponse-ci fut plus difficile à sortir - Euh... B-bah, un paris. Un paris, con - il soupir en baissant la tête - comme, comme j'en ai, l'habitude.
- Et, y a quoi la d'dans au juste ? Pourquoi, tu m'donne ça, pourquoi c'pour le concours.
- Bah, c'est d'l'agent corrosif, dans t'avais b'soin.
- Tera fais des yeux ronds, surprise - Euh... Et, et c'est légal ton truc ?!
- Darek relève subitement la tête - Q-quoi ?! Tu déconne ? B'sûr qu'c'est légal, chui, chui con, ivrogne, dragueur, fêtard, même d'mauvaise foi s'tu veux ! Mais chui honnête, chui pas un voleur ou... - Il n'a pas le temps de finir que Tera le prends, et le serre fort dans ses bras.
- M-merci p'tit frère, et... Et c'pas MON concours. C'est NOTRE concours.

C'est ainsi que toutes la famille mis la main à la pâte : Tera à laisser carte blanche au niveau des motifs de l'épée s'occupant de préparer les matrices de diverses formes, et aussi de surveiller et changer la température de l'eau trempe - car là encore, selon que l'eau de trempe soit plutôt froide ou chaude, il peut y avoir certains effets, voulus ou non-voulus -  quand à Darek, il s'occupe d'alimenter le foyer en combustible et de surveiller la chaleur du foyer, car il faut que ça chauffe, et que ça chauffe encore, pour que Tera au façonnage puisse avoir la température idéale, soit plus de 1000°C continuel ! Il fallait, que le dit métal, ne soit pas rouge, rouge oranger oranger mais blanc au sortir même du feux ! Ainsi pour maintenir une telle température, Guédra reprenait du service en actionnant la soufflet principal, du foyer principal donc, mais aussi de veiller au bien et surtout l'hydratation de ses enfants dans les circonstances dans lesquelles ils travaillaient, tous ensembles ! En fait, la trempe n'est pas vraiment nécessaire au tout début, car il faut surtout que la brune forgeronne, ne perdent pas de vue le énoncer principal : "le 1000 feuilles métallique", soit un damasquinage de 1000 couches ! Il lui faut alors, chauffer, plier, cingler, chauffer, replier, cingler, chauffer, répéter, encore, encore, et encore, la même opération - dont d'autres détails plus technique, pour tenter d'y insérer des formes particulière - et cela, par 2 fois !

Oui, 2 fois, car la première fois le travail de façonnage n'avait pas était probant, alors il fallu redoubler d'effort et de persévérance, tous ensemble, pour réitérer tous le travaille de dégrossissement, de façonnage et enfin de finissions, soit un peu plus de 3 jours intensif de travail acharné, sur de la "Pétrasolis" - un métal semblable à l'alliage Or-Titane Ti3Au Bêta - avant de passer la lame ainsi acquise, par lavage au fameux agents corrosif révélant les fameux motif de damasquinage tant rechercher : toute une lame au semblant parer d'une peau de dinosaure  - ou de dragon, ou de reptile selon les goût - métallique, sauf sur la lame. Le quillon, le pommeau et les chappes respective de l'épée et du fourreau qui devait passer par un simple estampage, furent eux carrément matricer aux fameux motifs décoratif exécuter par Jif.

Voilà qui mis finalement fin, un totale de 4 jours de travaux, en famille, 1 jour avant la présentation au fameux concours de forge.

Puissance d'essence de début : 525

Voilà bien 2, 3 jours que Kilian & Lili déambule dans les rues de cette immense vile qu'est "Portalia". La ville, immense, n'avait rien à envier à Capventis ou Laythall. Pour autant, Laythall était bien plus chatoyante et lumineuse - En même temps, on peut pas vraiment s'attendre à moins d'une ville de fée, ou du moins celle des luxys - celui-ci avait été accueillis par une "guilde" avec sa petite tête blonde sur les épaules. Des guildes il y en avait à la pelle en Myrtalia : celle des "Guerriers", des "Sylvaniens", des "Marins de l'aube" etc... Et de ce qu'il avait compris du de l'histoire de ce monde, ou ils avaient atteri, cela faisait 2000 ans que leur "quête" durait, mais, bizarrement, il n'y avait pas plus de "guilde" ou autre regroupement que ça, ce qui l'étonnait. Parce s'il y a bien une espèce qui adore se diviser et se contredire elle-même c'est : les humains, et Portalia en semblait majoritairement peupler.

Pourtant, il y avait une diversité d'espèces en ces lieux, qui était assez grisante, quand la petite lioncelle s'agite tout excité sur ses épaules, en pointant du doigt une sorte de grand rassemblement de personne :

- Kiyan ! Rega'de à bas ! Elle, elle est toute g'ande !
- Arrête de bouger comme ça s'te plait. Bah, ça doit être une géante, ou un truc dans ce genre là.
- T-tu c'ois elle, elle est, elle est p'us g'ande, que toi ?
- Plus grande Lili, on dit plus grande, et ouais, je pense.
- Ve veux voir p'us prèèès ! - dit-elle en se secouant d'avant en arrière sur les épaules de Kilian.
- Eeeh, arrête ça ! C'est bon on y va !
- Ouaiiiis !

Que d'enthousiasme, mais bientôt aussi un gain d'intérêt : le Portalia' smithing challenge, soit une sorte de concours de forge. Voilà qui était intéressant pour le loup brun, s'il n'était pas près de sortir à l’extérieur de cette ville à cause de son "faible niveau", ou sans être accompagner, il pouvait au moins mettre à profit son expérience en forge à titre au professionnel. Quoi de mieux alors, qu'un concours de forge, qui réunis les meilleurs ateliers en seul point, et élit LA meilleure forge, pour proposer ses services ! Alors non, Kilian se doutait bien qu'il n'était pas non plus le "meilleur" des forgerons, pour proposer directement au potentiel gagnant de l'embaucher lui, et pas un autre. Pourtant, il avait un atout que peu de forgeron présent avait - En tous cas selon lui, car il ne sentait la présence d'un élémentaire ici présent, pour peu qu'il puisse les sentir dans ce monde - la maîtrise du métal ! Il espérait tout du moins, que cela ferait une différence.

Car effectivement, avec les dernières explications qu'on lui avait donner ces derniers jours, sur l'histoire des essences, de couleur verte, rouge, bleue - Et il était bleue, à sa grande surprise, enfin presque en repensant à son partie élémentaire - il s'était rendu compte certaines choses qu'il ne s'expliquait pas lui-même, sur tout donc au niveau de son élément métallique. Il savait, et lui venait en têt des choses, qu'il n'avait pas connaissance d'avoir appris avec Torkild ou même Afdal : point de fusion, ductilité, conduction thermique, point d'ébullition, conduction électrique... D'où est-ce qu'il sortait tous ça ?! Bon, toujours-est-il que ça rendrait certainement de grands services ! Restait maintenant à assister à fameux dénouement, celui ou l'on allait enfin connaître, qui était le meilleur ou la meilleure forgeronne de Portalia.

Un nombre incalculable d'armes étaient présentés, mais en les observant plus ou moins toutes, Kilian pu en déduire qu'il y avait eût une sorte de thématique à respecter, tournant autour de la technique du : Damasquinage. Le lycanthrope devait bien admettre, que s'il y avait bien une technique de forge - parmi d'autres - qui mettait à l'épreuve l'ensemble des connaissances d'un forgeron, c'était bien celle-ci, au-delà bien sûr de la simple esthétique. Bien sûr, Lili n'avait d'yeux que pour la géante aux oreilles pointues, portant une longue robe blanche simple, et d'un tablier de cuir : comment pouvait-on être aussi grande ? Elle aussi voulait être grande comme Kilian, mais là... Là, elle voulait être "toute grande" comme la géante ! On présenta d'ailleurs enfin l'épée qu'avait faite : Tera GROM, forgeronne à l'atelier de la "Forge des Titans", Lili fit de plus grands yeux émerveillés encore, quand elle vit une autre géante encore plus grande, rejoindre la forgeronne. Il était rare qu'elle reste aussi longtemps captivé par une chose, quelqu'un ou un évènement et, ça faisait des vacances à Kilian aussi du coup, enfin presque :

- Eh, m-mais, moi, veux, veux g'andir, g-g'ande comme ça moi !
- Faut... Faut manger. Faut bien manger, et... Et les légumes aussi !
- PAS ! Pas, l-les 'égumes, pas ! Aime pas ça !

Kilian qui rigole, parce que évidement il l'a fait exprès, il sait bien qu'elle n'aime pas ça, et d'ailleurs lui non plus n'est pas très friand des légumes mais... En fait, ce doit être un truc de parents, il ne sait même pas pourquoi il lui dit de manger des légumes, alors que lui même n'en est pas fan. Ses parents adoptifs l'y incitaient souvent - alors que sa sœur, ne se faisait pas vraiment prier... - mais, ça c'est une autre histoire, les votes allaient maintenant se faire, et la petite lioncelle blonde aux yeux bleus pétillant, ainsi que le grand loup brun, furent alors tout deux très attentif et silencieux. Enfin, Lili surtout contemplative des deux géantes précédente, en s'imaginant déjà faire des bêtises à leur taille le plus tôt possible, et Kilian travaillant potentiellement son art et son expérience de la forge chez le gagnant déclaré du dis challenge !

Dernière édition par Kilian ARTWING le Mer 10 Nov - 21:36, édité 1 fois

C'était le jour J, le jour de la présentation du concours. Des gens étaient venus prendre les armes de chaque atelier de forge de Portalia, faites exprès pour le concours. Au lendemain matin, au fameux jour J, les rumeurs allait déjà bon trains : 1 ou 2 ateliers avait été disqualifier pour avoir user de sous-traitance abusive - niveau réputation, ça n'allait pas les aider... - d'autres n'avaient pas pu tenir les délais - dont un forgeron était mort, en allant sur le terrain pour chercher ses matériaux pour le concours, comme Tera - Bien sûr, il y avait "l'atelier Géméllaire" - la forge d'Aldo et son jumaux, Waldo - qui était donner gagnante, par rapport la "Forge des Titans". En vrai, personne ne misait vraiment sur eux malgré leur réputation d'antan.

Voilà tous ce que c'était pour certaines personnes, une "réputation d'antan", on savait bien et, on le reconnaissait qu'on y faisait du bon travail, mais était-ce réellement toujours, au niveau d'autres fois ? Du temps de Guilyonn et ceux d'avant. Voilà un peu plus d'une douzaine d'années, que la fameuse forge Titanis n'avait pas participer à ce challenge de prestige, l'émotion, l'angoisse de la petite famille GROM était à son comble. Garen TRYSS, le dernier Titanis "pur" de la lignée TRYSS, cousin de Guédra, était venu exprès de l'autre bout de Portalia avec elfique épouse et ses enfants, pour l'évènement. Il y a environs 2 siècles, ils représentaient 9 familles distinctes. Il ne restait plus qu'eux aujourd'hui,  Garen l'avait prévu, et il avait été prévenu, que sa petite cousine allait tenter de relever le nom des GROM, il ne pouvait pas manquer ça, il se devait se soutenir sa cousine et sa ses enfants, même s'il n'avait pu le faire autant qu'il aurait voulu, après la disparition du mari de celle-ci.

Une occasion, une grande occasion, ou Guédra eût les larmes aux yeux en voyant sa famille sortir de sa chambre : genre, elle ne l'avait jamais vu aussi propre, et surtout les pieds propres, poser dans des sandales à lanière, qu'elle lui avait fait faire mais qu'elle n'avait jamais voulu mettre - sa seule paire de "chaussure" ! - habillé d'une longue robe blanche à bretelle simple - devenu un tout petit peu étroite de puis le temps... - qui avait subit le sort. Joue toute rougit, elle était quelques peu guindée, toute basse :

- S-seulement... Seulement, aujourd'hui.
- la mère un sourire attendri - Seulement, aujourd'hui.
- Pour, pour toi et... Et...
- Guédra la prends, et la serre dans ses bras - Je sais chérie, je sais - puis elle la relâche, et lui présente un vieux tablier de cuir - T-Tiens, c'est... C'est pour toi.

Tera reconnaît tout de suite le tablier, une larme perlant sur sa joue, elle se jette nouveau dans les bras de sa mère. Quand ses frères la voit, il n'y a pas une mouche qui vole, même pas une petite boutade sur le fait qu'elle soit en robe, et que celle-ci soit un peu serrée. Non, mieux, Darek est sobre. C'est donc une famille de 8 géants - ou les filles sont en supériorité numérique - qui se dirige vers le lieux de présentation du concours.

Le "Portalia' Smithing Challenge", c'est 4 juris, qui inspecte et test les armes, défini par thème, sur la base de certains critères d'évaluations tels que :
- La sélection des matériaux : permettant des propriétés pratique, tels qu'être résistant à la corrosion (la rouille), et autre.
- Lame forgé ou découpé : qui défini une certain degré de solidité de l'arme, son esthétique, et les moyens techniques pour y arriver.
- La dureté : mesure de la résistance, pour un pouvoir et une tenue de coupe adéquates.
- Les angles de la lame : lesquels donneront la meilleure coupe dès la première utilisation, etc...

Il y eût cependant de petit moment de flottement, au niveau originalité quand la famille s’aperçut de la présence d'arme tels que des marteaux et masses damasquiner, qu'il devait avouer être de visu de très belle facture, mais tous s’arrête quand on les test. Dont un qui s'est carrément brisé au niveau du manche... Quand arrive alors le tour de Tera, parer du tablier de son père et... De sa robe et ses sandales. Les gens la regarde fixement, ses oreilles et ses joues rougissent, il y en a même qui osent la siffler - s'attirant les regards noirs et foudroyant de la famille de géants - alors sa monte auprès d'elle, puis tous le reste de la famille. Ainsi, un des jurés finis par lui adressé la parole :

- Demoiselle GROM, pourriez-vous nous dire, comment vous avez appelé votre œuvre ?
- Elle répond timidement - Hum... C-C'est, c'pas, que moi, qui l'ait faite, c'est, 'fin, c'est... C'est pas, que mon oeuvre, à moi. C'est, toute ma famille.
- Très bien, très bien, alors comment avez-vous tous, décidez, de la nommer ?
- Elle regarde un instant vers sa mère, qui sourit, et lui frotte le dos, pour répondre - M-mon père, s'appelait Guilyonn, et... Et, je... On voulait, lui rendre hommage, et... 'Fin, on l'a appelait, la Guilyonnite.



Après ce court échange, les gens applaudissent - comme pour toutes les armes qui ont été présenté - et les évaluations commencent, sous les yeux angoissés de toute la famille. Pas qu'ils doutent du travail accomplis, mais sait-on jamais ce qui peu se passer au niveau des imprévus. Il y a eût tant d'armes prometteuses, mais certaines n'ont pas vraiment très bien fini dira-t-on. Toute fois, la "Guilyonnite" survit, le reste du concours se poursuit, et viens le moment ou les juris se retirent pour délibérer. La tension est donc, vous vous en doutez, à son comble ! Bien sûr, comme tous juris qui se respecte, ils reviennent de leur délibération le visage grave, et juste pour faire durer le suspens, il font un TOP 10 décroissant ! 10, 9, 8, 7... Même Guédra en est fébrile :

- Péricata ! Mais c'plus d'mon âge, tout c'te tension !

6, 5, 4... Et le top 3 ! Le top 3 ou à leur plus grande surprise, Aldo et Waldo ne sont que 3eme, comment est-ce que cela se pouvait ? Leur hache rétractile damassé était excellente - selon eux - car s'il y avait bien une forge, à laquelel il n'en aurait pas voulu, d'avoir gagner c'est bien eux et...

- C'est la GUILYONNITE QUI L'A EMPORTE !

Instant d'incrédulité, le temps s'est arrête : ils avaient gagner ? Ils avaient vraiment gagner ?! OUI ! Maintenant imaginez-vous 8 géants de 2 à 3m, soit entre 100 et 300 kg, qui cris, rugissent et sautent de joie - certes, la longue robe blanche de Tera, et devenu une longue robe "échancré" jusqu'en haut de sa cuisse, mais... Qu'est-ce qu'on s'en fout ? - ils finissent par tous monter sur le podium, Tera larmes yeux prends son épée d'une main, et le trophée de l'autre, quand Guédra et Garen la soulève pour la mettre sur leurs épaules alors qu'elle brandit arme et trophée vers les cieux, en criant :

- C'EST POUR TOI, POUR VOUS TOUS !

Après ce moments, d'effervescence, un grand humain - plus grand que la moyenne en tous cas, parce que plus grand que ses frères - accompagné d'une petite fille hybride - chat ? - blonde, s'approche d'eux, avec une demande qui tombait à pic.

Dernière édition par Tera GROM le Jeu 11 Nov - 0:32, édité 1 fois

Kilian et Lili ne pouvaient qu'être spectateur, bientôt même les différentes armes présenté attirèrent l'attention de la petite lioncelle. Il y avait bien eût des concours ou des challenges, partout là ou le loup étaient passer, mais ça ne l'avait jamais vraiment intéresser. Qui plus est, il fallait avoir le temps d'y participer. Comment participer à ce genre d'évènement, entre une prime et cette petite bestiole blonde ? Le temps qu'il y aurait mis, c'était du temps de plus pour ses primes de filer et d'être encore plus long à attraper. Cependant, il devait au moins reconnaître le sérieux de l'évènement en question, et surtout ce que cela aurait mis son expérience et sa technicité à l'épreuve. Il avouait ne pas être encore capable de certaines choses, qu'il voyait défilé devant lui.

Alors par contre certaines armes, selon lui, n'était carrément pas au niveau, et cela se vérifiais au final par la suite. Il y eût de bonne, mais aussi de mauvaise surprise, comme ce marteau qui s'était hélas brisé. L’artisan étant sorti du moule de toute la masse d'armes blanches qui défilait, mais manque de pot... Il retenterai sa chance une prochaine fois. Du coup parmi ces présentations, il y avait effectivement eût la présentation de la "Guilyonnite", mais la géante avait été siffler à cause de son vêtement, un peu serré. D'ailleurs l'un de ces siffleurs avait été à côté de lui, et s'est prit son coude dans la figure. Regardant l'homme tomber par terre, le nez en sang, il avait hausser un sourcils et dit :

- Oh pardon, j'ai l'oreille sensible - Lili de lui tirer la langue, du haut de son perchoir.

En fait, si la grande taille de ses géantes avaient attiré, et intéressé la petite hybride, c'était tout le rassemblement familial des dits géants, qui avait intéressé le grand loup brun. C'était, c'était une famille. C'était une meute. Une meute solidaire, qui savait travailler ensemble, pour un résultats commun : c'était cette forge qu'il lui fallait ! Peu importe qu'ils gagnent ou non, une meute pour pour lui, et pour Lili. Pourtant, quand l'un des jurés scanda "C'est la GUILYONNITE QUI L'A EMPORTE !", il s'est dit que ses chances de se faire accepter par cette meute, se réduisait. Non seulement ils avaient déjà l'air bien ensemble, il semblait déjà avoir une bonne unité, sans manque apparemment - mis à part le père de cette Tera donc - et en plus sacré meilleur forge de Portalia. Comment se faire accepter là-dedans ? Bon, après tout, qui ne tente rien, n'a rien.

Il s'approche donc de la meute, enfin de la famille de géant, qui plus il en approche et, plus ils sont vraiment géant par rapport eux. Alors pour le coup, Kilian se retrouve dans une situation assez rare. Pas que ça ne lui soit jamais arriver, mais là pour le coup, disons que cela avait le mérite d'être noter : il lève la tête, et pas qu'un peu - Là il se rends compte, bien comme il faut, de ce que les gens ressentent quand ils lèvent la tête, pour le regarder dans les yeux... - Il tient les pieds de la petite, qui se tient à sa tête, tout émerveillé la bouche grande ouverte. Elle n'en revient pas, qu'il existe des gens aussi grand ! Kilian intervient donc en ces termes :

- Bonjour, je... Je m'appel Kilian ARTWING, et le truc au-dessus au-dessus de ma tête, c'est Lili.
- Pas un t'uc moi ! Je suis Lili !
- Voilà, donc... Hum, j'viens d'arrivé dans votre monde, je suis... Comment déjà, un nouvel invoqué, et je suis forgeron de formation, entre autres choses et... Pour le coup, et bien, je cherche du travail, donc...
- J-je sais, je sais taper aussi, a-avec, le, mon ma'teau, aussi et... Et...
- Lili ! J'parlais là non ?
- Pa'don Kiyan...
- Donc, voilà, si vous avez besoin de quelqu'un de plus, je suis disponible.

Même si c'est quelques peu inconfortable, Kilian continu de lever la tête, attendant une réaction de la part de la géante, et finalement elle rigole en balançant la tête, alors ça voulait dire quoi ça ? Non ? Tu te moque de moi ? T'es un marrant ? Puis au final, elle lui fais signe de les suivre, il n'a pas le temps d'y réfléchir que Lili lui attrape les oreilles, et projetant d'avant en arrière, ne cesse de lui répéter :

- Avance, avance, avance avance, avance...
- Oh, oh, oh, OH ! Tu te calme ! Sinon j'te laisse par terre !
- Pa'don !

Pour le coup, devant tant d'insistance, il fini par obéir aux ordres de sa jeune cavalière, et suis la famille de géant, qui fêtaient leur victoire dans une taverne à proximité. C'est là-bas qu'il apprendra ce qu'ils sont, des Titanis Solaris donc, et surtout que pour sa demande d'embauche, il s'était adresser à la mauvaise personne, puisque la gérante de la Forge des Titans, c'est Guédra GROM, la mère de Tera. Est-ce qu'il pouvait ensuite se considéré, Lili et lui, comme "accepter dans la meute" ? Peut-être pas la meute elle même, mais vu la potentiel affluence qu'il allait y avoir suite au regain de notoriété dû au coucours, Guédra pensa qu'ils auraient sûrement besoin d'un coup de main à la forge. Alors pour l'instant, il pouvait au moins se considéré accepter comme premier employé, de cet forge, à ne pas être de leur famille depuis... Bah le tout premier en fait. Il allait donc falloir qu'il fasse ses preuves, et surtout à Tera étant la forgeronne principal et référente, après sa mère, en essayant de s'entendre avec les frangins de celle-ci. Il n'y avait plus qu'à se mettre au boulot.