Tera réfléchis un moment, en voyant ce petit papy passer devant, dubitative : qu'est-ce qu'elle faisait là ? "journée spéciale à la Guilde pour les anciens" un genre de journée, pour se souvenir des exploits des vétérans. Elle s'avance tout de même, ramasse la "bouche" et la remets au papy :

- Ennemi vaincu Papy, le champ de bataille dans l'autre sens - Elle pointe l'entrée de la Tour.

Cependant, le Papy la regarde avec des grands yeux globuleux, il la dévisage presque. Il plisse les yeux, et au bout d'un moment, il hurle :

- Sapristi saucisse ! Une ORC !

Et bien sûr, il entre en guerre avec Tera. Celle-ci croise les bras, encaissant les "puissants coups d'épées" de l'ancien, sur les jambes.

- Eh ! Chui pas un Orc ! - Mais il continue de la frapper - T'entends ?

Non, apparemment, il était dur de la feuille. Pas que ça la dérangeait, d'être pris pour un mannequin d'entraînement, mais à force il finirait par s'épuiser, et à cet âge-là... S'épuiser, ça pouvait être fatal. Comment le faire rentrer du coup, pour que quelqu'un le prenne en charge ? Simple, le vaillant héros, poursuivrai sûrement son adversaire, ou qu'il aille, alors allons-y. Mais doucement, qu'il ne perde pas la trace de l’ennemie. Même si ça voulait dire, se prendre quelques coups sur les fesses...

En entrant, il y en avait de tous âges, de biens des générations. Ils avaient tous combattu pendant des années, et pour la plupart, leurs nombreuses années, décennies - voir siècles pour certains ! - d'expériences était bien visible. En fait, c'était comme-ci Tera se trouvait devant une chaîne de montagnes d’expériences diverses et variées.

Eux tous réunis, représentait une somme de connaissance inouïe : un immense sentiment de respect et d'honneur la submergeait, alors que ces coups de cannes au fesses cessaient. Malheureusement, ce qui la chagrinait quelques peu : il n'y avait aucun Titanis de présent. Pas un seul. En fait, son coeur serra plus tardivement, en pensant au souvenirs qu'on lui contait de ceux-ci. Comme-ci, leur participation, n'avait jamais eût lieu... Oublié de tous.

Oublié, comme risquait de l'être définitivement, sa famille, dans leur propre monde d'origine, sans personne pour les représentés, ou témoigner de leurs actions. Toutes ces personnages âgées elles, étaient des réprésentant de l'histoire, des témoins du passé. Peut-être se trouvera-t-il quelqu'un, qui se souviendra d'au moins un des siens - Pour ceux qui, qui ont encore une mémoire du moins.

Son derrière avait enfin eût la paix, après qu'une infirmière soit venu récupéré le "grand" et vaillant guerrier - qui confondit alors la soignante avec une Lamia... - Alors qu'elle le regarde s'éloigne, un peu triste de constater l'état de celui-ci, elle entends une voix quelques peu érailler par le temps, lui dire :

- C'est bien triste, n'est-ce pas ?

Se retournant en baissant ses yeux bleus, la jeune fille vit un vieille homme avec une très longue barbe blanche soyeuse, qui lui avait presque jusqu'au pieds. Mais il n'y avait pas que la barbe, les cheveux aussi ! Il était vêtu à la croisé des chemins, entre un uniforme militaire et celui d'un scientifique, un médecins militaire vétéran ? Elle répondit tout de même après un léger soupir :

- Ouais, c'est triste - elle lui tends sa main - Moi j'm'appel Tera GROM, chui d'la guilde, et chui aussi forgeronne.
- Lui serrant la main, en souriant - Enchanté jeune fille, je me nomme Marschmeramis ERSKINE - Tera plissa les yeux - Mais vous pouvez m'appeler Mars - précisa-t-il toujours en souriant... Il paru absent un moment, et repris tout aussi enthousiaste qu'au début - Oh, bonjour ! Je suis Marschmeramis ERSKINE, mais mes amis m'appelle Mars.
- Tera haussa un sourcils - Euh... Oui, vous v'nez d'le dire, et moi... Tera, Tera GROM, de la guilde, et forgeronne.
- Oh, vraiment ? Toutes mes excuses, ou ai-je donc la tête.

"Mars" comme il le disait, ne venait effectivement pas du monde de la Mythologie romaine, mais il venait plutôt d'un pays, diriger par un Tyran, qui avait tenté de conquérir tous les autres avoisinant, d'abord par des paroles mielleuse, puis par des méthodes quelques peu plus adbruptes. Il était à ce qu'il disait, le confirmant, et le reconfirmant, par de multiples répétition, un des plus grands alchimistes de son temps - voir de l'histoire de son monde.

- Voyez-vous ma chère... Comment déjà ?
- Tera, Mars, Tera, Tera GROM - Répéta-t-elle un petit peu lasser.
- Oh, vous connaissez mon surnom ?
- Cet homme, avait sûrement un problème - Bah... Oui, c'est vous qui m'l'avez dit.
- Oh ? Bon, si vous l'dîtes, je disais donc - il rebelote donc du début, pour arriver de nouveau, là il venait en venir... - Voyez-vous, ce que l'on oubli souvent, c'est que les premières victimes, de genre de personne, ce sont ceux de son propre pays. Le premier pays conquis par un Tyran, est le sien, avec ce que cela implique.

Et il parlait en connaissance de cause du coup, puisqu'il avait donc aider sa propre communauté, à résister contre le dit Dictateur, grâce à ses talents d'alchimiste. D'ailleurs dans ce cadre, ces explications sur l'une des principales potions qu'il avait créer, était entre-couper de digression sur les : "l'huile de roche" qu'il avait remplacer pour du jus de betterave, du Gui, par moments du poisson et même du homard...

Jusqu'à ce qu'il parle de son invocation, qui avait eût lieu alors que l'on tentait de l'assassiner. Il testait alors, une de ses créations, qui devait donner l'avantage d'un des principaux pays résistant. Il regrettait donc de n'avoir pu voir le résultat... Une fois à Portal, mis au courant de la situation, il mit ses compétences au service de la guilde, dans l'espoir qu'il retournerait un jour dans son monde, voir si son plus grand chef d’œuvre selon lui, avait permis de gagner la guerre ! Ce qui n'est jamais arriver, quand soudainement, il se tourne de nouveau vers Tera et :

- Oh, bonjour ! Pardonnez-moi, je ne vous avez pas vu. Je me nomme Marschmeramis ERSKINE, mais vous pouvez m'appeler Mars.

Un infirmier, accompagner d'une infirmière, viennent à leur rencontre. L'infirmière emmène Mars, tandis que Tera profondément attrister de l'état de celui-ci, s'entend dire :

- Il a était un éléments de choix, sur les derniers front d'expansion, mais...
- Mais quoi ? Qu'est-ce qui lui ait arriver ?
- Après un soupir - Surmenage, perfectionniste, je sais pas trop. C'était un savant, voir par moment un philosophe, qu'on consulté souvent, et travailler d'arrache pieds, et pour... Continuer à être productif, au delà de ses limites, il créer une espèce de potion, qui, comment dire, ré-énergise en le testant sur lui. C'est plutôt dans la façon, que ça fonctionnait que ça lui fait quelques chose, effet secondaire. Chose, dont ont s'est rendu compte trop tard.
- C'est à dire ?
- La fameuse potion, sur le long terme, eût des effets néfastes sur sa mémoire. Il avait commencer un peu à divaguer aussi, genre une potion qui changeait la couleur de peau, pour infiltré les Orcs, ou les Trolls, on a alors trouver des fous pour la tester, et selon les archives, ça c'est pas très bien passer... D'ailleurs, une autre potion, celle-ci devait faire pousser les poils pour genre, se camoufler parmi les créatures à fourrures à poils long, vous voyez le résultat sur lui. M'enfin bon, vous inquiétez pas trop pour lui, de toute façon, il vous a sûrement déjà oublié.
- Les yeux quelques peu embuée, elle répond - Moi j'l'oublirai pas, c'est tous c'qui compte.

Pendant tous ce temps, même si c'était rébarbatif - pas la faute du vieux du coup, enfin... Une peu quand même -  elle s'était projeté dans son histoire. Et si elle n'y arrivait pas, et que dans plusieurs dizaines d'années, elle soit là, à sa place, à raconter à un ou une jeune, comment elle s'était battu et finalement... Rien avait avancer, et sa famille, sombreraient dans l'oubli. Pourtant, l'infirmier reprit avant de repartir :

- C'est gentil pour lui, c'est pour ça qu'on organise ce type de journée, pour qu'on ne les oublis pas. Qu'on oubli pas, ceux qui ont tout donné, pour que chacun de nous soit ici, à défaut d'autres dans leur monde. Ceux perpétue l'espoir, qu'un jour tous ça ce finira.

Oui, c'était bien le mot : espoir, et l'espoir ça ne s'oublie pas, tant qu'on le fait vivre. Tera continue alors de déambuler, parmi tous les autres papy et mamy, bien qu'elle note que pas grand monde, ne semblait se fouler pour venir à cette journée. Les embrassades, et joyeuses retrouvailles étaient tout aussi rares.

Dans tous ce lot de personnages âgées, parmi une majorité d'être humain, il y avait aussi d'autres espèces - parce que oui, il ne faut pas confondre race et espèce, surtout à Portalia. Car il y a l'espèce humaine, et plusieurs race ou sous-espèces d'être humain, mais dans le politiquement correct humain, on parlera plus d'ethnie - soit une multitudes de vieux ou vieilles humanoïdes, avec leurs différences de tailles, de poids, de membres...

C'est en passant un coin de mur, que la jeune géante heurta, un vieux géant tigré. Une sorte de vieux tigre anthropomorphe aux rayures bleuté, vêtue d'un kimono, se déplaçant avec une canne de bambou, et portant des lunettes. Celui-ci devait bien faire sa taille. Le Tigre bipède, commença le premier avec une voix, très profonde, mais apaisante :

- S'inclinant un instant devant elle - Pardon, j'étais perdu dans mes pensées.
- Surprise, elle s'incline avec un peu d'hésitation - Oh... Bah, y a pas d'mal, j'aurai dû faire attention aussi.
- Le tigre bipède l'observant, rit et poursuit - En effet. Vous me, rappelez quelqu'un, un vieille ami.

C'est bien la première fois, que quelqu'un s'incline devant elle, et qu'elle rappel quelqu'un, plus que quelques chose. En même temps, vu les physiques qu'ils partagent tous les deux : Oreilles pointues - bien que les siennes soit plus arrondis et mobile - Carnassières, le fait d'être digitigrades, les griffes rétractiles - En fait, c'est un genre de Polenchat géant, en kimono !.

- Ah ? Et j'peux savoir à qui ? - Puis elle réalise - Oh, pardon, j'm'appelle Tera GROM.
- GROM ? Tiens donc, cet ami s'appelait aussi GROM. Je suis moi, Maître Koryu CHUN - dit-il en s'inclinant de nouveau - ou du moins, je le fus, jadis.
- Un air ahuri - Vous... z'avez connu un GROM ?! Qui c'était ?
- Il se nommait Guilyon, un Titanis je crois, venant d'un monde qu'il appelait... Et bien, comme toi. Bien qu'il me parlait souvent aussi, d'un autre endroit. Titania, si mes souvenirs sont exact.

Ce coup-ci, son cœur manqua un battement. Ne pouvant empêcher une larme de perler sur sa joue, elle l'eût quand même rapidement sécher. Guilyon, on avait plus eût de nouvelle de lui, jusqu'à ce que l'on se résigne à ce qu'il soit mort. Parti, comme tous la plupart des forgerons, récupéré des matériaux à l’extérieur, il n'en est jamais revenu... Le jeune reprends, quelques peu émotionné :

- C-C'est, c'était mon père. Il a, il a disparu, quand j'avais 9 ans.
- Le triste s'attriste - Mon pauvre ami, mes condoléances. Ce qui me réjouit toutefois, c'est de voir celle que tu es aujourd'hui. Ton père, j'en suis serai fier.
- Vous, vous m'avez vu, plus petite ?
- Oui, il m'a fallu un instant, mais ton odeur ne trompe pas. Il me semble que tu avais 1 an ou 2, et... Déjà très bonne appétit - Dit-il en riant, levant la pointe de son appendice caudale tigré, au niveau de son visage.

Guilyon forgeait et réparait les armes de Koryu, en particulier un "Nodachi" ou un "Odachi", et un "Ono". Cela dura quelques années, jusqu'après la naissance de Tera. Ayant prit sa retraite, et Guilyon allant en extérieur, ils se sont perdu de vue. Le tigre s'en voulait un peu, de ne pas avoir continuer à avoir de relation avec la famille de son ami. Lui même aimait cette ambiance de famille naissante, pour avoir eût des fils dans son monde d'origine. D'ailleurs, celui-ci Koryu était Maître ninja, et enseignait le ninjutsu, ce qui attisa la curiosité de Tera :

- Koryu, c'est le n-nin-jus-ninjut-su ?
- Littéralement, cela veut plus ou moins dire "l'art de la persévérance", c'est un ensemble de technique diverse de combat, entre autres, pour simplifier. Et il me semble, que tu n'est pas non plus dénué, de persévérance et d'endurance.
- C-comment tu l'sais ?
- Oh, je viens tous juste de faire le rapprochement. J'ai entendu parler de tes "exploits" et mésaventures, dont une qui semble parler d'un... Lapin ? - dit-il avec un sourire taquin.
- baissant la tête, les joues rougit - Pericata...
- N'ai pas honte, jeune Tera. J'ai moi même eût mon de mésaventures cocasse, et j'ai appris d'elle. D'ailleurs, comme tous les tiens tu as une essence rouge.
- Ouais, c'est ça. Toi aussi j'suppose.
- Marron, obtenu à mon passage au rang Obsidienne.
- Woaw !
- Du calme. Ici même, en ce moment, il y a quelqu'un, Yortula DENAX, qui à réussi cela, en passant au rang d'Argent - Tera fais de grands yeux - Enfin, réussi... Ce n'est pas comme-ci elle l'avait choisi non plus. Et il me semble que ce n'est plus arriver, depuis quelques années d'ailleurs.
- Mais, pourquoi tu m'parle de ça ? De mon essence ?
-J'aurai, j'aurai souhaité... T'enseignai, certaines chose.
- Euh... T-tu faire d'moi, une ninja ?
- Oh non. Tu n'es pas faite pour ça.
- Fronçant les sourcils, une moue boudeuse - Sympa, merci. Qu'est-ce tu veux alors ?
- Haussant sourcil, après un soupir - La même susceptibilité. Je ne souhaite pas faire de toi, une disciple, mais... Je, je voudrai, me rattraper.
- Oh, bah... Te rattraper de quoi ?
- Regard triste, voir mélancolique, il regarde son annulaire manquant, à sa main droite - Je n'ai pas toujours étais, là ou il le fallait, par orgueil, par vanité. Des innocents en ont payer le prix. Je croyais... Avoir mieux à faire.

Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il était en fait, déjà au courant de la disparition de Guilyon, celui-ci lui ayant demander de l'accompagner en extérieur, il préférait les "batailles glorieuses", qui lui rapportait de plus en plus, de notoriétés et privilège. Passant là-dessus, il lui expliqua ce qu'il voulait lui apporter malgré son âge vénérable, au moins en substance, parmi les domaines qu'il maîtrisait. Soit un domaine particulier, qu'il trouvait correspondre le plus à Tera, tel que le "Dakentaijutsu" - l'art de frapper le corps avec les poings - consistant en des blocages et frappes sur des points vitaux : osseux, musculaires ou nerveux, à déterminé selon l’individu, mais aussi le maniement des "grandes armes".

Il lui parla aussi du "Jūtaijutsu", mais tous les deux furent d'accord que même si elle s'entraînait, elle pourrait acquérir de la souplesse, mais ce ne serait jamais vraiment son point fort. Quand ils eurent terminer, Koryu prit Tera dans ses bras, ce qui surpris de nouveau la Titanis, puis il la redirigea vers celle dont il lui avait parler, précédemment : Yortula DENAX.

Après avoir été prise en chasse, par un petit groupe de grabataire, l'ayant une fois de plus prise pour une troll, sous le regard amusé de Maître CHUN, et avoir rejeté les avances d'un vieux lycanthrope miro et édenté, voilà la jeune Titanis en chemin pour aller voir : Yortula DENAX.

En arrivant sur celle-ci, Tera découvre une sorte de "naine" particulière. Une naine certes, mais avec quelques écailles blanchi par le temps, de longs cheveux argentés, ornant une paire de cornes allant vers l'arrière mais, l'une d'elle est brisée. Une couverture sur elle, elle regarde par le fenêtre, sans faire attention à personne. Quand la jeune fille s'apprête à la saluer :

- Non ! Je n'veux pas !
- Surprise - M-mais, j'ai rien dis.
- Va donc promener, ton pahlok ailleurs !
- Fais de grands yeux - M-mon quoi ? Mais, qu'est-ce vous racontez ?!
- Fermant les yeux, après un profond soupir - Zu'u koraav, c'est ce vieux chat gâteux qui t'envoie.
- Haussant un sourcil - Hein ? V-vous parlez, de Koryu CHUN ?
- Yortula rouvre les yeux agacer, cette fois vers Tera - Ahrk wo fod ni ?
- Elle croise les bras, fronçant les sourcils - Savez qu'c'est pas polis, d'parler dans une langue, bizarre, avec quelqu'un qui la connais pas ?
- Bizarre pour toi, pas pour moi. Parler tu dis ? Toi même, tu ne sais pas. Des bruits sortes de ta bouche, parler tu ne sais. Hi meyz arhk hi nos dii drem ! Oui, ça ne me plait pas !
- Mais, qu'est-ce qui vous plait pas ? P't-être, que j'peux faire que'ques chose ?
- La vieille femme, regarde de nouveau dehors, comme mélancolique - Pah daar... Daar lo. Zu'u... Praan.
- La géante, viens s'assoir en face de la fenêtre, et souris en haussant un sourcil - Mais encore ? Ce s'rait si j'comprenais, c'que vous dîtes pour aider, non ? J'ai un gros défaut, chui trop curieuse.
- Fronçant les sourcils - Obstiné !
- Elle se baisse légèrement vers son interlocutrice - Persévérante ! Parc'que chui là, alors autant que j'fasse que'ques chose, non ?
- Yortula hausse un sourcils à son tour, et au bout d'un moment, un sourire se dessine - Persévérante tu dis ? Mais de concentration tu manque, sur ton objectif. Hi los Ahraan, cela veut dire : tu as peur.
- Se redressant, croisant les bras, dubitative - Bah, c'est un bon début, mais... J'ai peur de quoi ?
- Tu le sais, ta force est grande, mais parfois en toi même, tu ne crois pas assez alors, Hi funt, tu échoue.
- C'est joue rougisse, baissant la tête - Ouais. C'pas faux. Mais - elle revient à Yortula - et vous ? Pourquoi, pourquoi vous m'avez... Attaquer, comme ça ? C'quoi votre problème ?
- Le regard de la naine cornu, s'adoucit - Krosis, je disais précédemment : Pah daar lo. Zu'u Praan. Dans votre langue, littéralement cela serait : Tous ces mensonges... Je meurs - dit-elle, alors qu'une larme roule sur sa joue.
- Vous, vous êtes, malade, et on vous a menti ?

Qu'est-ce que c'est que toute cette histoire ? Yortula est une Drakonne naine - Drakonne et pas dragonne, apparemment il y a une différence dans son monde - et dans son monde, c'était une haute dame-paladin, il y a un millier d'année. Même en arrivant ici à Portalia, elle était rester un modèle de sagesse, encore plus avec son essence bleu du début - Et Tera reste scotché, devant l'histoire de celle-ci, comme un enfant - la confrérie à laquelle, elle appartenait jadis, portait l'idéal même du bien, s’employant à servir les autres, dans la bienveillance, l’assistance et la préservation des plus démunis, contre les forces ténébreuses de leur monde, et principalement hélas, contre sa propre sœur. De leur monde, et de leur espèces, elles étaient les plus puissantes, mais sa sœur était plus forte qu'elle. Au moment ou elle fut invoquer, le moment était critique.

En arrivant ici, à Portalia, elle dû tout réapprendre, mais même avec l'intelligence supplémentaire que lui donnait son essence bleu, elle n'a jamais compris comment elle en était arriver à une essence Violette, en passant au rang argent - Koryu ayant dit que ça n'était pas arriver depuis des années, mais il semble avoir oublié de précisé, que ce la équivalait à 900 ans... - le temps passant, ainsi que les combats, Yortula expliqua encore à Tera que "vennesetiid" - le "flot du temps" donc, en drakonic - avait eût raison de sa persévérance, n'ayant pas su restez concentré sur une vision à long terme.

Aujourd'hui, elle vieillit, seule, dans son coin, sans personne à qui parler. Parler, en drakonic, sa langue maternelle, et personne ne prends le temps, ne veut prendre le temps, de comprendre, de la comprendre, dans sa détresse intérieure, et chaque année passe. Chaque année, de nouvelles journée, soit disant consacré anciens de la guilde, et c'est uniquement en ces jours, que des hypocrites viennent faire des faux semblant. D'habitude, elle refoule les gens plus longtemps, mais le temps passe, et elle se sent mourir, lentement partir. La lassitude la gagne, mais Tera semble persévéré plus longtemps que d'autres - si peu oui, triste pour les autres et pour Yortula... - La fatigue se fait sentir, sur le visage de la Drakonne, mais elle poursuit cependant dans un sourire :

- De partager, qu'il est bon. De s'exprimer. Ainsi, de ma soif de digression, tu m'as décharger. Si peu de choses, tant, d'importance. Mon cœur respire.
- Un sourire attendri - J'vous en prie, chui content d'vous avoir, soulager.
- De parler, tu dois apprendre, en revanche.
- Fronçant les sourcils - Dire que j'commençai à vous appréciez.
- La Drakonne rit faiblement - Moi non plus. Laisse-moi, cependant, dernière chose te dire, gein laat rot... Un dernier mot.
- Euh... J'vous écoute, mais, ça va aller ?
- Faal faas, La peur, est une chose, que l'on doit dompter, continuellement... Si l'on veut devenir, celle, que l'on veut être.
- Elle se rends bien compte, que quelques chose ne va pas, mais quoi - Bah, je, j'vais essayer.
- Ni ! Fais-le, ou ne le fais pas. Ni à gauche, ni... Ni à droite, avance droite. Maintenant - elle ferme les yeux - Kogaan fah bo voth zu'u, Merci, de m'avoir accompagné. Zu'u, fen Praan - elle sourit - je dois, me reposer.
- Tera lui sourit aussi, triste, une larme perlant sur sa joue - D-de rien. Reposez-vous bien. Vous l'avez mérité.

"Praan" était revenu 3 fois, le vœux le plus cher de Yortula, avait été exaucé : on avait prit le temps de la comprendre.

Fin d'après-midi, assez bouleversante. La jeune Titanis avait-eût besoin de respirer dehors, à l'air libre. Koryu l'avait accompagné quelques minutes, lui frottant le dos, pour l'apaiser, car il y est des moments ou les mots sont vide de sens. Quelques minutes, ou elle s'était laisser aller à pleurer, de tout cœur. Il n'y avait plus d'image forte, ou de grosse brute qui tenait.

En revanche, les mots de Yurtula eux, ne resterai pas de simples phrases inertes, dans son cœur. Tous pour le contenus de toute cette après-midi, mais pourquoi ? Pour juste une après midi ? Pourquoi juste une journée, ou juste quelques unes dans l'année ? C'est tous les jours, qu'il fallait se souvenirs de toutes personnes. Pas seulement, parce qu'elles avaient accomplis des exploits épiques, extraordinaire, prodigieux... Non, juste parce qu'elles en avait besoin.

Parce qu'une fois hors du champs de bataille, il devenait aussi décoratif, que les médailles ou autres récompenses, qu'on leur donner pour leur bravoure, leur courage, le sang qu'ils avaient versé pour tous, et... C'était ça, leur remerciement ?

Ou était les familles ? Ou leurs amis, quand qui plus est il leur famille était rester dans leur monde d'origine."La peur est une chose, que l'on doit dompter continuellement, si l'on veut devenir celle, que l'on veut être" Tera voulait aussi être une témoin, celle qui n'oublierait pas. Elle se laisser aller, mais elle devait se ressaisir "Fais-le, ou ne le fais pas. Ni à gauche, ni à droite, avance droite" rester concentrée "Mais de concentration tu manque, sur ton objectif".

S’amélioré et persévéré, non pas pour elle, pour pour le bien de tous. Bannir orgueil et vanité, pour les mêmes raison "Des innocents en ont payer le prix. Je croyais... Avoir mieux à faire". Des mots, encore des mots, qui ne devait pas rester vide de sens, et ce serait dur. C'est là que résidait tous "l'art de la persévérance", frapper là et où il fallait, en intérieur comme en extérieur. Cela prendrai du temps.

Et le temps, il fallait le prendre, certes. Là ou il faut, quand il le faut. Même s'il lui arrivera de faillir, elle n’oubliera pas. Elle ne les oublieraient pas... Quand elle prends un coup sur les fesses ! Elle se retourne :

- Eh ! M-mais, mais ça va pas ? - C'est le vieux du début d'après-midi.
- Je l'ai eu ! J'ai eu l'orc ! - Dit-il joyeusement.
- Arquant un sourcil, elle finit par sourire - Alors toi, t'es un sacré chasseur papy.
- Et toi, t'as un beau fessier ma belle !